« Altération de l'état de conscience (approche clinique) » : différence entre les versions
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==Approche clinique== | ==Approche clinique== | ||
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Approche clinique}}L'[[Advanced Trauma Life Support|évaluation primaire]] (ABCDE) incluant l'optimisation de la perméabilité des voies respiratoires, de la respiration et de la circulation | {{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Approche clinique}}L'[[Advanced Trauma Life Support|évaluation primaire]] (ABCDE) incluant l'optimisation de la perméabilité des voies respiratoires, de la respiration et de la circulation sont prioritaires. En particulier, l'[[intubation endotrachéale]] est généralement indiquée chez les patients ayant un Glasgow inférieur à 8, avec insuffisance respiratoire (ex. respiration irrégulière, lente ou laborieuse), ne protégeant pas leurs voies respiratoires ou chez qui une détérioration clinique est anticipée. | ||
Une fois le patient stabilisé, l'objectif principal est de rechercher et traiter l'étiologie spécifique sous-jacente à l'AEC. Le diagnostic différentiel de l'AEC est large. Certaines astuces mnémotechniques peuvent faciliter la mémorisation des causes les plus fréquentes ou graves d'AEC (ex.: AEIOU TIPS<ref group="Note">AEIOU TIPS | Une fois le patient stabilisé, l'objectif principal est de rechercher et traiter l'étiologie spécifique sous-jacente à l'AEC. Le diagnostic différentiel de l'AEC est large. Certaines astuces mnémotechniques peuvent faciliter la mémorisation des causes les plus fréquentes ou graves d'AEC (ex.: AEIOU TIPS<ref group="Note">AEIOU TIPS | ||
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* P: Poisons, psychoses | * P: Poisons, psychoses | ||
* S: Status epilepticus, ''stroke'' | * S: Status epilepticus, ''stroke'' | ||
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* Vasculaire (AVC, HSA, PRES, vasculite, etc.) | * Vasculaire (AVC, HSA, PRES, vasculite, etc.) | ||
* Infectieux (sepsis, encéphalite, méningite, etc.) | * Infectieux (sepsis, encéphalite, méningite, etc.) |
Version du 11 septembre 2023 à 11:21
L'état de conscience est définit par deux facultés, soit le degré d'éveil (niveau de la conscience) et la réactivité aux stimuli environnementaux (contenu de la conscience). Ainsi, l'altération de l'état de conscience (AEC) est définie comme la perturbation du fonctionnement de l'une de ces deux capacités. Cliniquement, l'AEC se manifeste par un Glasgow inférieur à 15[1][2].
Approche clinique | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes cliniques discriminants | Papilloedème, Hypoglycémie, Convulsions, Agitation, Oedème des membres inférieurs, Ascite, Pâleur, Rhinorrhée, Myosis, Crépitants, ... [+] |
Examens paracliniques |
Hémocultures, Formule sanguine complète, Électrolytes, Urée, Créatinine, TSH, Phosphatase alcaline, Gaz artériel, Acétaminophène, Radiographie pulmonaire, ... [+] |
Drapeaux rouges |
Papilloedème, Rhinorrhée, Myosis, Tachycardie (signe clinique), Traumatisme cranio-cérébral, Tachypnée (signe clinique), Bradypnée, Hémotympan, Otorrhée, Chute chez la personne âgée, ... [+] |
|
L'AEC est un terme englobant plusieurs situations cliniques de la somnolence au coma, incluant le délirium, la stupeur, la catatonie, voire l'état végétatif persistant, la mort cérébrale, l'agitation et les troubles neurocognitifs selon les références. L'AEC se distingue de la syncope par l'absence de retour spontané à l'état de base[2][3][4][5].
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
L'AEC est une plainte fréquente et toucherait jusqu'à 10 % des patients hospitalisés et 5 % des patients vus à l'urgence[4]. Le délirium est la présentation la plus fréquente de l'AEC et concernerait jusqu'à 8 à 17 % des personnes âgées à l'urgence et 29 % de celles hospitalisées[6][7]. À l'urgence, les causes les plus fréquentes sont les pathologiques neurologiques (35 %), les intoxications (23 %), les insuffisances organiques (14,5 %), les infections (9 %), les causes métaboliques ou endocriniennes (8 %), les pathologies psychiatriques (4 %) et les traumatismes (2 %). Chez les personnes âgées, les AVC, les insuffisances organiques et les infections sont plus fréquentes tandis que les intoxications, les insuffisances organiques et les troubles métaboliques et endocriniens prédominent chez les patients plus jeunes[8].
Étiologies
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Les étiologies de l'AEC sont divisées en deux grandes catégories, soit les atteintes cérébrales primaires et les désordres systémiques[5].
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
Il existe deux mécanismes physiopathologiques possibles de l'AEC, soit:
- La perturbation diffuse du fonctionnement des deux hémisphères cérébraux;
- Une lésion ou une atteinte du tronc cérébral ou bi-thalamique.
L'atteinte diffuse et bilatérale des hémisphères cérébraux découle le plus souvent de perturbations systémiques. Les troubles toxico-métaboliques (ex.: intoxications, désordres électrolytiques ou endocriniens, encéphalopathies métaboliques) perturbent la synthèse ou la libération des neurotransmetteurs au niveau central par divers mécanismes. L'instabilité hémodynamique (ex.: hypoxémie, hypotension) diminue la perfusion cérébrale et l'apport en oxygène au SNC. Une atteinte bilatérale et diffuse des hémisphères cérébraux peut également découler d'une affection cérébrale (ex.: encéphalite, méningite, hypertension intracrânienne, etc.).
Finalement, la destruction ou la perturbation du fonctionnement des cellules de la portion ascendante de la formation réticulée localisée dans le tronc cérébral ou de ses projections ascendantes (lésion thalamique bilatérale) entraine aussi une AEC[3][5].
Évaluation clinique
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Description: | Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
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L'objectif principal de l'évaluation clinique du patient en AEC est de diagnostiquer et prendre en charge rapidement les étiologies potentiellement fatales dans un premier temps. Elle débute toujours par l'évaluation primaire.
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
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Les facteurs de risque à rechercher sont:[8][10]
- l'âge avancé
- les troubles neurocognitifs et les limitations fonctionnelles préexistantes
- l'existence de comorbidités peut orienter vers certaines pathologies, particulièrement:
- la maladie coronarienne athérosclérotique: syndrome coronarien aigu, AVC ischémique, etc.
- l'insuffisance rénale chronique : encéphalopathie urémique, accumulation de médicaments, etc.
- la cirrhose hépatique : encéphalopathie hépatique
- le diabète: hypo- et hyperglycémie
- l'épilepsie: état post-ictal, status epilepticus
- les antécédents de maladies psychiatriques : catatonie, psychose, tentatives suicidaires
- les chutes à répétition : traumatisme craniocérébral et les lésions intracrâniennes associées
- les habitudes de vie:
- la malnutrition et l'éthylisme chronique : encéphalopathie de Wernicke2
- l'abus ou la consommation régulière de substances : intoxications aiguës ou sevrages
- la prise de certains médicaments:
- les anticoagulants : hémorragies intracrâniennes, choc hypovolémique
- les benzodiazépines
- les anticholinergiques (ex.: dimenhydrinate, ranitidine, lopéramide, oxybutynine, clozapine, antidépresseurs tricycliques, halopéridol, trazodone, paroxétine, etc.)
- les opiacés
- les sulfonylurés, les méglitinides et l'insuline: hypoglycémies.
Questionnaire
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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Le questionnaire chez le patient en AEC est souvent difficile. Toutefois, plusieurs informations importantes peuvent être complétées, rectifiées ou colligées directement auprès des proches, de témoins, des policiers ou ambulanciers ou des autres membres de l'équipe soignante.
Les éléments à rechercher sont[6][9][10]:
- le niveau cognitif de base
- la chronologie des symptômes, particulièrement:
- la vitesse d'apparition (hyperaiguë, aiguë, subaiguë, chronique)
- le dernier moment vu normal (last seen well)
- l'existence d'épisodes similaires dans le passé: AIT/AVC, épilepsie, infections récurrentes avec sepsis, etc.
- les déclencheurs potentiels:
- une chute ou un traumatisme crânien récent: lésions cérébrales
- la consommation de substances ou un arrêt récent: intoxications aiguës, sevrage
- les changements de médication récents (nouveaux, non represcrits lors d'une hospitalisation, inobservance thérapeutique): sevrage, mauvais contrôle de maladies chroniques avec potentiel de causer une AEC (ex.: acidocétose diabétique, épilepsie, etc.)
- les tentatives suicidaires antérieures ou l'expression d'idéations suicidaires
- les chirurgies et procédures récentes : délirium, complications post-opératoires
- l'exposition environnementale: intoxication au monoxyde de carbone, hyperthermie ou hypothermie en cas de chaleur ou froid extrême
- les plaintes physiques des derniers jours ou semaines (ex.: fièvre, IVRS, céphalées, dysurie, toux, douleurs rétrosternales, etc.)
- les symptômes actuels, particulièrement les symptômes neurologiques [11][12][13].
Catégories | Hyperaiguë | Aiguë | Subaiguë | Chronique |
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Vitesse d'apparition | Secondes à minutes | Heures à jours | Jours à semaines | Semaines à mois |
Affections neurologiques |
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Pathologies systémiques |
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Sans objet |
Examen clinique
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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Un examen physique complet de la tête aux pieds est de mise chez le patient en AÉC:
Catégories | Éléments recherchés et interprétation |
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L'apparence générale |
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Les signes vitaux |
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L'examen cardiovasculaire et pulmonaire |
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L'examen neurologique |
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L'examen abdominal |
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L'examen du rachis |
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L'examen de la peau |
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Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Bilan de base
Les examens paracliniques suggérés d'emblée dans le cas d'un patient qui se présentent en AEC sont[5][7][8]:
- la formule sanguine complète (FSC) à la recherche:
- d'une anémie (ex.: hémorragie massive, cause de décompensation d'une maladie chronique, etc.)
- d'une leucocytose (ex.: infection)
- d'une thrombocytopénie (ex.: hépatopathie)
- la glycémie capillaire au chevet à la recherche d'hypo- ou d'hyperglycémie significative
- les électrolytes (Na+, K+, Mg2+, Ca2+, PO43-)
- le bêta-hCG chez toutes les femmes en âge de procréer
- la TSH
- la créatinine et l'urée dont l'élévation évoque une insuffisance rénale aiguë pouvant causer l'accumulation de médicaments éliminés par les reins, une encéphalopathie urémique ou être la conséquence d'un autre désordre systémique;
- l'ALT, la phosphatase alcaline, la bilirubine : encéphalopathie hépatique, intoxication à l'acétaminophène, etc.
- l'analyse d'urine
- le gaz artériel ou veineux et les lactates : acidose ou alcalose, hypoxémie
- l'ECG et les troponines : causes cardiaques contributoires à l'AEC ou conséquences secondaires à une autre étiologie
- la radiographie des poumons (pneumonie, surcharge, etc.).
Investigations supplémentaires
Investigations complémentaires | Indications | Éléments recherchés |
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Bilan toxicologique incluant[17][18]: |
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Dosage de médicaments prescrits (ex.: lithium, digoxine, antiépileptiques)[17] |
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INR |
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Créatine kinase (CK) |
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Bilan septique incluant:
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Ponction lombaire (PL)[5][11] |
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CT-Scan cérébral[5][7] |
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Électroencéphalogramme (EEG)[5] |
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Drapeaux rouges
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Les drapeaux rouges à surveiller sont :
- les signes de choc (tachycardie, hypotension, fièvre)
- les signes d'hypertension intracrânienne et d'engagement (triade de Cushing, mydriase unilatérale aréactive, papilloedème)
- les indices d'atteinte du SNC (histoire de chutes ou de TCC, signes neurologiques focaux, raideur nucale)
- les signes de fracture de la base du crâne (otorrhée, hémotympan, rhinorrhée, battle sign, racoon eyes)
- la prise chronique d'alcool: intoxication aiguë ou sevrage, encéphalopathie de Wernicke-Korsakoff, encéphalopathie hépatique
- les anomalies aux bilans sanguins, aux imageries ou à l'EEG[7][11].
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
L'évaluation primaire (ABCDE) incluant l'optimisation de la perméabilité des voies respiratoires, de la respiration et de la circulation sont prioritaires. En particulier, l'intubation endotrachéale est généralement indiquée chez les patients ayant un Glasgow inférieur à 8, avec insuffisance respiratoire (ex. respiration irrégulière, lente ou laborieuse), ne protégeant pas leurs voies respiratoires ou chez qui une détérioration clinique est anticipée.
Une fois le patient stabilisé, l'objectif principal est de rechercher et traiter l'étiologie spécifique sous-jacente à l'AEC. Le diagnostic différentiel de l'AEC est large. Certaines astuces mnémotechniques peuvent faciliter la mémorisation des causes les plus fréquentes ou graves d'AEC (ex.: AEIOU TIPS[Note 7], VITAMINE E[Note 8], etc. )[7][11][19]. Celle-ci doit être différenciée d'autres situations cliniques dont le délirium, l'aphasie, l'amnésie, la syncope, les troubles psychotiques et la mort cérébrale.
L'histoire collatérale, l'examen physique et les investigations paracliniques visent à identifier rapidement les étiologies potentiellement fatales et à distinguer les causes centrales des désordres systémiques:
- l'examen neurologique permet de dépister, voire de localiser d'éventuelles lésions cérébrales;
- les signes de traumatismes, de fractures de la base du crâne, une histoire de chutes à répétition ou la prise d'anticoagulants évoquent une lésion intracrânienne;
- les anomalies du mouvements (ex.: astérixis, myoclonies, tremblements) évoquent une encéphalopathie métabolique (hépatique, urémique, hypoxique, etc.).
- les changements des bruits intestinaux, du calibre des pupilles, de la diaphorèse ou des signes vitaux peuvent aider à identifier un toxidrome.
- l'absence de réponses motrices alors que le tonus musculaire, les réflexes ostéotendineux, les réflexes du tronc cérébral et les signes vitaux sont intacts oriente vers une étiologie psychogénique.
La sélection des investigations paracliniques est individualisé en fonction de chaque situation et permet de confirmer les hypothèses diagnostiques soulevées à l'histoire et à l'examen physique ou à éliminer d'autres causes fréquentes, graves ou facilement réversibles.
Par ailleurs, certaines causes graves peuvent être traitées empiriquement en fonction du contexte clinique, surtout lorsque le patient est comateux, notamment par l'administration de naloxone, du glucose et de thiamine (thérapie NGT ou coma cocktail).
Finalement, le traitement spécifique est orienté en fonction de l'étiologie sous-jacente à l'AEC une fois celle-ci identifiée[8][9][11][14].
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies) |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Évaluation primaire (ABCDE)
Les étapes de l'évaluation primaire et la prise en charge des différents chocs sont détaillées dans les pages dédiées à ces situations.De façon générale, l'intubation endotrachéale est indiquée chez les patients ayant un Glasgow inférieur à 8, une insuffisance respiratoire (ex. respiration irrégulière, lente ou laborieuse), ne protégeant pas leurs voies respiratoires ou chez qui une détérioration clinique est anticipée. L'hospitalisation est habituellement requise[11][20].
Traitement empirique
Les traitements à envisager rapidement sont présentés au tableau suivant, mais la décision de les administrer ou non dépend de chaque situation[7].
Traitements | Indications | Posologie |
---|---|---|
Thiamine[21] | Prévention et traitement du syndrome de Wernicke-Korsakoff | Prévention:
100 à 200 mg IV DIE pour 3 à 5 jours Traitement: 200 à 500 mg IV TID pour 2 à 7 jours, puis, 250 mg IV DIE pour 3 à 5 jours, puis, 100 mg PO DIE jusqu'à ce que le patient ne soit plus à risque de déficit. |
Naloxone[22] | Intoxication aux opiacés | Apnée ou arrêt respiratoire imminent:
Administrer 0,2 à 1 mg IV initialement Ventilation spontanée: Administrer 0,05 mg IV initialement et titrer progressivement les doses à la hausse. Cibler une fréquence respiratoire d'au moins 12/min. |
Dextrose[23] | Hypoglycémie | Administrer 50 mL de dextrose à 50 % IV.
Mesurer la glycémie à nouveau 15 minutes plus tard et répéter au besoin. |
Traitement des étiologies spécifiques
Étiologie | Description |
---|---|
Hyponatrémie[24][25][26] | Principes généraux
Précautions
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Hypernatrémie[24][26] | Principes généraux
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Hypercalcémie[26][27] | Hypercalcémie grave (≥ 3 mmol/L) ou symptomatique
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État hyperosmolaire[28][29] |
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Encéphalopathie hépatique[30][31] |
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Intoxications[17][18] |
|
Méningite bactérienne[32][33][34] | Traitement empirique de la méningite communautaire chez l'adulte
Prévention
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Élévation de la pression intracrânienne[13][35] |
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Inaptitude à consentir aux soins
Dans certains cas, l'AEC nuit à la capacité du patient à consentir aux soins requis par son état de santé ou à exprimer ses volontés. Il faut alors obtenir un consentement substitué auprès du représentant légal s'il existe (mandateur, curateur, tuteur), le conjoint, un proche parent, toute personne démontrant un intérêt particulier pour le patient ou en dernier recours un curateur désigné par le tribunal. L'expression de volontés antérieures doit également être pris en compte le cas échéant, notamment les directives médicales anticipées. Dans les cas d'urgence, le médecin doit prodiguer sans délai les soins requis pour stabiliser le patient ou lui éviter des séquelles, sauf si ces soins sont « inusités, devenus inutiles ou que leurs conséquences pourraient être intolérables »[36].
Les détails se trouvent sur la page consentement.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de l'approche clinique |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les complications en lien avec cette présentation clinique sont :
- la complication 1
- la complication 2
- ...
Consultez la bannière ci-dessus pour plus de détails.
Particularités
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Gériatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Pédiatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
Références
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- ↑ (en) Eduardo E. Benarroch, Jeremy K. Cutsforth-Gregory et Kelly D. Flemming, Mayo Clinic Medical Neurosciences, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-020940-7 et 978-0-19-020943-8, DOI 10.1093/med/9780190209407.003.0011, lire en ligne), p. 375–408
- ↑ 2,0 et 2,1 (en) Hal Blumenfeld, Neuroanatomy through clinical cases, New York, Sinauer Associates, , p. Chapter 14: Brainstem III: Internal Structures and Vascular Supply
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 (en) Hal Blumenfeld, Neuroanatomy through Clinical Cases, New York, Sinauer Associates, , Key clinical concept 19.15 : Delirium and other acute mental status disorders
- ↑ 4,0 et 4,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 juin 2023)
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 et 5,11 Geneviève Turgeon et Amélie Hébert, « De la somnolence au coma, comment aborder le patient qui ne répond pas ? », Le médecin du Québec,
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Brian Veauthier, Jaime R. Hornecker et Tabitha Thrasher, « Recent-Onset Altered Mental Status: Evaluation and Management », American Family Physician, vol. 104, no 5, , p. 461–470 (ISSN 1532-0650, PMID 34783500, lire en ligne)
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 7,7 et 7,8 (en) Patrick J. Maher, Rosen's Emergency Medicine: Concepts and Clinical Practice. Tenth Edition., Philadelphia, Elsevier, , chapitre 13
- ↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 Hai-Yu Xiao, Yu-Xuan Wang, Teng-da Xu et Hua-Dong Zhu, « Evaluation and treatment of altered mental status patients in the emergency department: Life in the fast lane », World Journal of Emergency Medicine, vol. 3, no 4, , p. 270–277 (ISSN 1920-8642, PMID 25215076, Central PMCID 4129809, DOI 10.5847/wjem.j.issn.1920-8642.2012.04.006, lire en ligne)
- ↑ 9,0 9,1 et 9,2 (en) C Keith Stone et Roger L Humphries, Current diagnosis & treatment. Emergency medicine, New York, McGraw-Hill Education, , p. Chapter 17: Coma
- ↑ 10,0 10,1 et 10,2 (en) Austin Smith et Jin Han, « Altered Mental Status in the Emergency Department », Seminars in Neurology, vol. 39, no 01, , p. 005–019 (ISSN 0271-8235 et 1098-9021, DOI 10.1055/s-0038-1677035, lire en ligne)
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