Fièvre (signe clinique)

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Fièvre (T°)
Signe clinique
Données
Système Neurologiquehématopoïétique
Modalité
Signes vitaux
Informations
Terme anglais Fever
Autres noms Hyperthermie, pyrexie, état febrile
Spécialités Infectiologie, Médecine de famille

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La fièvre (T°) est l'augmentation de la température interne du corps (généralement > 37,8 °C orale ou > 38,2 °C rectale) par rapport à la normale (environ 37 °C).[1].

1 Examen[modifier | w]

Généralement, le patient sera en mesure rapporter faire de la fièvre ou en avoir fait. Lorsque le thermostat du corps se règle à une plus haute température, le patient aura froid et rapportera des frissons dans les cas de forte fièvre (le corps est en quelque sorte en hypothermie). Lorsque le thermostat du corps retourne à son point d'origine, c'est le contraire qui se produit; le patient rapporte avoir chaud et aura des sudations (car le corps est en quelque sorte en hyperthermie).

Pour objectiver la fièvre (ou l'hyperthermie associée), l'utilisation d'un thermomètre par voie rectale est à préférer. Les mesures par d'autres voies peuvent être grandement faussées.

Si la voie buccale est utilisée, la température doit de préférence être prise à distance des repas après 20 minutes de repos le plus souvent. La température obtenue sera majorée de 0.5 °C pour avoir la température centrale. A noter que la voie tympanique peut être faussée par l'obstruction du conduit auditif externe.[2]  

2 Physiopathologie[modifier | w]

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

L'hypothalamus contrôle la température corporelle comme le ferait un thermostat dans une maison. En temps normal, , le centre thermorégulateur hypothalamique maintient la température centrale entre 37° et 38° C . La température corporelle change du niveau le plus bas tôt le matin vers le plus haut tard l'après-midi. La variation maximale est de près de 0,6° C.

En effet, en cas de fièvre , le point de contrôle de l'hypothalamus est déplacée vers le haut, de la normo thermie au niveau de fièvre comme un thermostat de maison est réinitialisé à un niveau plus élevé afin d’élever la température ambiante. La fièvre est un reflet de la réponse hypothalamique à une agression tissulaire qu'elle soit d'origine microbienne ou autre. Les substances responsables de cette agression tissulaire peuvent être exogènes (provenant des micro organismes ou de leurs produits) ou endogènes ( des cytokines telles que l'interleukine-1 et 6 , le facteur de nécrose tumorale alpha et d'autres). Ces substances stimule l'hypothalamus ce qui entraine une élévation anormale du taux de prostaglandines E2 dans l'hypothalamus. Ce serait le facteur clé de la fièvre qui augmente le niveau du point de contrôle. Par la suite, il existe une activation des neurones dans le centre vaso moteur pour engager une vasoconstriction, une augmentation de la production de la chaleur en périphérie. La vasoconstriction entraine une sensation de froideur dans les extrémités, un shunt du sang de la périphérie vers les organes internes, et la sensation de froid par le patient. Tout ceci contribue à augmenter la température corporelle de 1 à 2 °C. Dans le même temps, il existe également une thermogénèse dans le tissu adipeux ou les muscles qui contribue à augmenter la température corporelle. La combinaison entre cette thermogénèse et la conservation de la chaleur (par vasoconstriction) représente la majorité de la fièvre. Les frissons auraient lieu lors d'une augmentation rapide de la température pour s'ajuster au nouveau point de contrôle fébrile.[3][4]

3 Références[modifier | w]

  1. http://www.msdmanuals.com/fr/professional/maladies-infectieuses/biologie-des-maladies-infectieuses/fi%C3%A8vre
  2. Edward James Walter, Sameer Hanna-Jumma, Mike Carraretto et Lui Forni, « The pathophysiological basis and consequences of fever », Critical Care, vol. 20,‎ (ISSN 1364-8535, PMID 27411542, Central PMCID 4944485, DOI 10.1186/s13054-016-1375-5, lire en ligne)
  3. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 15 avril 2021)
  4. Edward James Walter, Sameer Hanna-Jumma, Mike Carraretto et Lui Forni, « The pathophysiological basis and consequences of fever », Critical Care, vol. 20,‎ (ISSN 1364-8535, PMID 27411542, Central PMCID 4944485, DOI 10.1186/s13054-016-1375-5, lire en ligne)

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