Infection des voies respiratoires supérieures
Classe de maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Rhinorrhée, Fièvre , Érythème pharyngé, Muqueuse nasale érythémateuse, Érythème de la conjonctive |
Symptômes |
Frissons, Congestion nasale, Myalgies, Céphalée , Dysphonie, Mal de gorge, Fièvre , Toux , Éternuements, Rhinorhée, Malaises |
Étiologies |
Adénovirus, Virus respiratoire syncytial, Entérovirus, Coronavirus, Rhinovirus, CMV, Influenza, Parainfluenza, HSV |
Informations | |
Terme anglais | upper respiratory tract infection |
Autres noms | Rhume |
Spécialités | ORL, pneumologie, infectiologie |
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Une infection des voies respiratoires supérieures (IVRS) peut être définie comme un état inflammatoire au niveau des voies respiratoires supérieures, d'étiologie virale, sans preuve de pneumonie, de suspicion de diagnostic alternatif, et sans antécédent de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). [1] Les infections des voies respiratoires supérieures touchent le nez, les sinus, l'oreille moyenne, le pharynx, le larynx et les grandes voies respiratoires.
1 Épidémiologie[modifier | w]
Les IVRS se trouvent parmi les trois principaux diagnostics en clinique ambulatoire. Aux É-U, les coûts annuels estimés dûs aux IVRS non liées à l'influenza dépassent les 22 milliards de dollars et représentent environ 10 millions de consultations en clinique externe par année[2]. Le contrôle symptomatique est la principale raison des visites ambulatoires chez les adultes au cours des 2 premières semaines de la maladie, avec plusieurs rendez-vous résultants en la prescription inadéquate d'antibiotiques. Les adultes contractent un rhume environ 2 à 3 fois par an, tandis que la population pédiatrique peut avoir jusqu'à 8 cas par an.[3][4][5] Les mois d'automne montrent un pic d'incidence des IVRS causées par le rhinovirus. L'absentéisme secondaire aux IVRS, génère également un lourd fardeau économique. [6][7]
2 Étiologies[modifier | w]
Les agents étiologiques viraux principaux des IVRS sont[8][9]:
- le rhinovirus (virus le plus courant dans les IVRS)
- l'influenza et le parainfluenza
- l'adénovirus
- l'entérovirus
- le virus respiratoire syncytial (RSV)
- le coronavirus.
3 Classification[modifier | w]
L'IVRS est en fait un terme générique pour désigner les pathologies suivantes lorsque l'infection est virale et bénigne:
- la pharyngite
- l'amygdalite
- la rhinite
- la laryngite
- l'otite moyenne aiguë (dans sa forme virale)
- les combinaisons, tel la pharyngoamygdalite, rhinosinusite, etc.
4 Physiopathologie[modifier | w]
Une IVRS implique généralement une invasion directe de la muqueuse des voies respiratoires supérieures par l'agent étiologique. Le pathogène est généralement acquis par inhalation de gouttelettes infectées. Les barrières qui empêchent l'organisme de se fixer à la muqueuse comprennent:[8]
- la doublure capillaire qui piège les agents pathogènes
- le mucus
- l'angle entre le pharynx et le nez qui empêche les particules de tomber dans les voies respiratoires
- les cellules ciliées dans les voies respiratoires inférieures qui transportent les agents pathogènes vers le pharynx
- les végétations adénoïdes et les amygdales contenant également des cellules immunologiques qui attaquent les agents pathogènes
4.1 IVRS non causée par l'influenza[modifier | w]
Après dépôt dans la muqueuse nasale antérieure, la réplication et l'infection du rhinovirus commenceraient lors du transport mucociliaire vers le nasopharynx postérieur et les végétations adénoïdes. Dès 10 à 12 heures après l'inoculation, les symptômes peuvent apparaître. La durée moyenne des symptômes est de 7 à 10 jours, mais les symptômes peuvent persister jusqu'à 3 semaines. L'infection de la muqueuse nasale et la réponse inflammatoire ultérieure de l'hôte provoquent une vasodilatation et une augmentation de la perméabilité vasculaire. Ces événements entraînent une obstruction nasale et une rhinorrhée, tandis que la stimulation cholinergique entraîne la production de mucus et des éternuements.[8]
4.2 IVRS causée par l'influenza[modifier | w]
La période d'incubation de la grippe à influenza est de 1 à 4 jours et l'intervalle de temps entre l'apparition des symptômes est estimé à 3-4 jours. L'excrétion virale peut survenir 1 jour avant l'apparition des symptômes. La grippe à influenza peut être transmise par contact direct, contact indirect, gouttelettes ou aérosolisation. De courtes distances (<1 mètre) sont généralement nécessaires pour que le contact et la transmission de gouttelettes se produisent entre la personne source et la personne cible. La transmission aérienne peut se produire sur de plus longues distances (> 1 m). La plupart des données factuelles suggèrent que le contact direct et le transfert de gouttelettes sont les modes prédominants de transmission de la grippe. [10][8]
5 Présentation clinique[modifier | w]
5.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Les facteurs de risques de l'IVRS sont[8][9]:
- les contact infectieux (garderie, école, CHSLD, milieux hospitalier)
- le mois d'automne
- Les patients atteints d'immunosuppression, tels ceux avec:
- le tabagisme
- l'asthme
- la rhinite allergique
- la polypose nasale
- le dysmorphisme facial.
5.2 Questionnaire[modifier | w]
Les symptômes typiques de l'IVRS sont[8][9]:
- la toux
- le mal de gorge et la rhinorhée
- la congestion nasale
- les éternuements
- la dysphonie
- la fièvre et les frissons
- la céphalée légère
- les myalgies
- le malaise
- l'apparition des symptômes commence généralement 1 à 3 jours après l'exposition et durent 7 à 10 jours
- une toux post-infectieuse peut persister jusqu'à 3 semaines
5.3 Examen clinique[modifier | w]
À l'examen clinique, on peut noter la présence de[8][9]:
- signes vitaux: fièvre
- apparence générale: érythème de la conjonctive
- examen ORL:
- la rhinorrhée, muqueuse nasale érythémateuse, érythème pharyngé
- évaluer les tympans, particulièrement chez la population pédiatrique pour éliminer l'OMA
- examen pulmonaire normal
- examen cardiaque normal
6 Examens paracliniques[modifier | w]
Aucun examen paraclinique n'est nécessaire pour poser le diagnostic d'IVRS.
7 Approche clinique[modifier | w]
L'approche clinique consiste d'un questionnaire et un examen physique complet afin de mettre en évidence les signes et symptômes typiques d'une IVRS tout en éliminant les drapeaux rouges pouvant signaler un diagnostic alternatif et une pathologie sévère:
- La présence de drapeaux rouges et de signes et symptômes atypiques guidera la conduite quant aux examens paracliniques pouvant confirmer et/ou éliminer un diagnostic alternatif.
- Les symptômes atypiques et drapeaux rouges sont:
- Les signes atypiques et drapeaux rouges sont (considérer diagnostic alternatif ou complications):
- la langue framboisée[15]
- les exsudats amygdaliens[19]
- l'éruption cutanée[15][23]
- la desquamation palmo-plantaire[15]
- la splénomégalie[13]
- la rigidité nucale[16]
- le stridor[13][14]
- le drooling, la position de tripode[14]
- le trismus, la déviation de la luette[24]
- le wheezing, le temps expiratoire augmenté[25][26]
- les ronchis, les crépitements, la diminution du murmur vésiculaire[12]
- la perforation tympanique, l'otorhée[18]
- la cyanose.
- La présence des caractéristiques classiques d'une IVRS non compliquée, associée à l'absence de signes d'infection bactérienne ou de maladie respiratoire grave, est suffisante pour poser un diagnostic d'IVRS. Les tests diagnostiques ne sont pas nécessaires.
- Les signes vitaux, tels une désaturation ou de la fièvre élevée, ainsi que la présence de signes et symptômes atypiques peuvent guider le clinicien vers des investigations supplémentaires afin d'éliminer une pathologie sévère, tels[8]:
8 Diagnostic[modifier | w]
Le diagnostic de l'IVRS est clinique.[8][9] Des tests paracliniques peuvent servir à éliminer et/ou confirmer un diagnostic alternatif selon la présence de signes et symptômes atypiques.
9 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Le diagnostic différentiel chez un patient présentant des symptômes d'IVRS inclut[8]:
- la rhinite allergique
- la sinusite bactérienne
- la pneumonie acquise en communauté
- la laryngotrachéobronchite
- la bronchiolite et la bronchite
- la pharyngite bactérienne (pharyngite à streptocoque du groupe A)
- la mononucélose infectieuse
- la coqueluche
- l'épiglottite et la laryngite striduleuse
- l'abcès rétropharyngien, l'abcès péri-amygdalien
- la maladie de Kawasaki
- la primo-infection à HSV
- l'infection aigüe au VIH
- la rougeole, la rubéole
- la méningite virale
- la COVID-19
- Chez l'hôte immunosupprimé, réactivation de virus latents peuvent causer un syndrome viral s'apparentant à une IVRS[9]:
10 Traitement[modifier | w]
Le but du traitement des IVRS est le soulagement symptomatique[8]:
- les antihistaminiques de première génération:
- les décongéstionnants nasaux et oraux:[3][28]
- bénéfice modéré chez les adultes et adolescents
- ne raccourcissent pas l'évolution de la maladie.
- ex.: pseudoéphédrine (libération instantanée) 30-60 mg PO q4-6h PRN, max 240 mg/jour[29]
- la dextromethorphan (antitussif):
- manque d'évidence convaincante appuyant son utilisation en toux aigue
- dosage (libération instantanée): 10-20 mg PO q4h PRN ou 30 mg PO q6-8h PRN, max 120 mg/jour[30]
- la vitamine C:
11 Suivi[modifier | w]
Lorsque le diagnostic est celui d'une IVRS non compliquée, informer le patient de la nature auto-résolutive de la maladie et encourager à re-consulter si il y a progression sévère des symptômes, émergence de signes et symptômes atypiques (drapeaux rouges) et en cas de présence de complications.
12 Complications[modifier | w]
Les complications de l'IVRS sont[8]:
- la pneumonie virale
- la pneumonie bactérienne
- l'otite moyenne aiguë
- la sinusite bactérienne
- l'exacerbation aiguë d'une maladie pulmonaire obstructive chronique
- le status asthmaticus
- la méningite virale
- la trachéite bactérienne.
13 Évolution[modifier | w]
L'apparition des symptômes commence généralement 1 à 3 jours après l'exposition et durent 7 à 10 jours. La majorité des IVRS ont une évolution bénigne et sont auto-résolutifs.[8] Une toux post-infectieuse peut cependant persister jusqu'à 3 semaines.[8] Les personnes immunosupprimées, la population gériatrique et ceux avec des comorbidités respiratoires courent le plus grand risque d'infection sévère et de complications.[9]
14 Prévention[modifier | w]
La vaccination antigrippale contre l'Influenza est la méthode de prévention la plus efficace.[9] L'hygiène des mains et les précautions contact-gouttelettes, en plus des précautions aerosols si suspicion d'infection à COVID-19, VZV ou virus de la rougeole sont aussi des méthodes efficaces à la prévention des IVRS.[9] Le palivizumab est un anticorps monoclonal pouvant être utilisé chez la population pédiatrique à risque pour diminuer les hospitalisation dues aux infections à RSV.[9]
15 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/05 à partir de Upper Respiratory Tract Infection (StatPearls / Upper Respiratory Tract Infection (2020/06/30)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30422556 (livre).
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