Fièvre chez un nouveau-né ou un enfant (approche clinique)
Approche clinique | |
Caractéristiques | |
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Symptômes discriminants | Toux (symptôme) |
Examens paracliniques | Hémocultures, Formule sanguine complète, Urée, Créatinine, Radiographie thoracique, Ponction lombaire, Vitesse de sédimentation, Culture d'urine, Protéine C-réactive, Électrolytes sériques, Différentiel, Frottis, Aminotransférases hépatiques, Strep. test, Analyse d'urine |
Drapeaux rouges |
Raideur nuchale, signe de Kerning, signe de Brudzinski, bombement de la fontanelle, altération de l'état de conscience, Retard staturo-pondéral, Toxicité |
Informations | |
Terme anglais | Fever in neonates or children |
Spécialités | Pédiatrie, infectiologie |
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La fièvre est définie comme une température rectale ≥ 38,0oC (100,4 ° F). La prise rectale est la norme pour détecter la fièvre chez les nourrissons de moins de trois mois, et la majorité des études établissant le risque d'infections graves chez les jeunes nourrissons fébriles se sont appuyées sur les températures rectales[1][2].
Fièvre et hyperthermie (107-1)
1 Étiologies[modifier | w]
- Les nouveau-nés (< 28 jours) ont un système immunitaire immature et, par conséquent, ils sont plus à risque d'infections bactériennes invasives graves, le plus souvent causées par des microorganismes acquis au cours de la période périnatale.
- Les agents pathogènes périnataux les plus fréquents chez les nouveau-nés sont les infections par les streptocoques du groupe B suivis par escherichia coli . Ces microorganismes peuvent provoquer une bactériémie, une pneumonie, une pyélonéphrite, une méningite, et/ou un sepsis[3].
- L'étiologie de la septicémie néonatale d'apparition tardive comprend des agents pathogènes tels que:
- streptocoque du groupe B
- E. coli
- staphylocoques à coagulase négative
- staphylocoque doré, la pneumonie à Klebsiella
- entérocoques (plus fréquents chez les nourrissons prématurés)
- pseudomonas
- candida albicans.
- Chez l'enfant plus grand, la fièvre résulte de plusieurs étiologies possibles. Parmi les infections bactériennes les plus fréquentes on retrouve :
- Otite moyenne aigue
- Infection urinaire
- pneumonie
- Il faut penser à rechercher la bactériémie, la Méningite et les infections ostéoarticulaires qui sont rares mais qui sont considérées comme des conditions sérieuses.[4]
- Il est important de souligner qu'on ne retrouve aucun foyer clair d’infection à l’histoire et à l’examen physique chez près de 20% des enfants fiévreux et que les infections virales représentent la majorité des fièvres sans foyer. [4]
1.1 Étiologies fréquentes de la fièvre[modifier | w]
Infectieuse | Exemples |
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Neurologique | |
ORL | |
Voies respiratoires | |
Tractus génito-urinaire | |
Gastro-entérologique | |
Dermatologique | |
Cardiologique | |
Musculosquelettique | |
Virales | |
Inflammatoire | |
Maligne | |
Autres |
1.2 Autres étiologies de la fièvre[modifier | w]
On retrouve plusieurs autres entités de fièvre, mais les plus courantes sont[6] :
1.2.1 La fièvre prolongée d'origine inconnue[modifier | w]
Elle n'a pas de définition précise. Ce terme est habituellement utilisé quand la température centrale dépasse 38 °C de façon soutenue et pendant plus de trois semaines et que le diagnostic demeure incertain malgré la multitude d'examens.
Causes | Exemples |
---|---|
L'infection est responsable de 25 à 50% des cas et reste la première cause | Hépatite virale
Infection à : CMV, VIH, tuberculose,salmonellose, toxoplasmose,leptospirose |
Une collagénose ou encore une maladie inflammatoire du jeune enfant | Maladie de Caffey du nourrisson
Arthrite idiopathique |
Une néoplasie occulte | Leucémie ou un lymphome |
Une lymphohistiocytose hémophagocytaire
Un diabète insipide central Un diabète insipide néphrogénique Une thyrotoxicose Une fièvre médicamenteuse Une fièvre d'origine centrale (dysfonction neurologique) Une dysautonomie familiale (Syndrome de Riley-Day) |
Malgré tous les efforts d'investigation, dans 25% des cas, il est possible de ne trouver aucune cause. |
1.2.2 La fièvre récurrente[modifier | w]
Une entité bien plus complexe. En premier lieu, il convient d'éliminer les causes de fièvre infectieuse périodique (Malaria, Borrelia reccurrentis, les infections herpétiques). Le syndrome de fièvre périodique désigne donc deux entités précises ou la périodicité est régulière et ou elle peut être prédite par les parents de l'enfant: La neutropénie cyclique et le syndrome PFAPA (Periodic fever, Aphtous stomatitis, Pharyngitis, Adenitis). Dans les dernières années, la découverte de gènes codant pour des protéines qui jouent un rôle dansa l'inflammation a mené à une classification de ces maladies: [6]
Syndromes auto-inflammatoires dont les principales entités cliniques sont :
- Fièvre méditerranéenne familiale
- Déficit partiel en mélavonate kinase ou syndrome d'hyperimmunoglobulinémie D
- Neutropénie cyclique
- Syndrome PFAPA
- Tumor necrosis factor Receptor Associated Periodic Syndrome (TRAPS)
- Cryopyrinopathies
2 Approche clinique[modifier | w]
2.1 Questionnaire[modifier | w]
Chez le nouveau-né, la bactériémie peut se présenter sous forme de : [7]
- Hypothermie
- Hyperthermie
- Irritabilité
- Léthargie
- Apnée
- Tachypnée
- Bradycardie
- Tachycardie
- Mauvaise alimentation
- Somnolence excessive
L'anamnèse devrait comprendre: l'état fonctionnel de l'enfant, y compris le changement nutritionnel, la présence dirritabilité ou de léthargie, le changement d'activité et les symptômes associés.
Une toux accompagnée de symptômes de détresse respiratoire suggère par exemple une pneumonie et une diminution de la marche, de la rampe ou du mouvement d'une extrémité peut indiquer une infection profonde des tissus mous ou des os[8].
Une histoire minutieuse est très importante. Elle doit inclure les facteurs de risque maternels et infantiles.
Les facteurs de risque maternels sont : [7][9]
- L'absence ou le retard des soins prénataux
- La colonisation maternelle par le Streptocoque du Groupe B
- L'utilisation d'antibiotiques intra partum
- Les antécédents médicaux maternels (diabète, hypertension, maladies thyroïdiennes et la toxicomanie maternelle).
Les facteurs de risque chez le nourrisson sont: [7][9][4].
- La prématurité
- faible poids à la naissance
- Les antécédents de séjour à l'USIN
- rupture prématurée ou prolongée des membranes
- Hyperbilirubinémie idiopathique
- Antécédents médicaux et chirurgicaux et exposition aux toxiques
- Ethnie (anémie falciforme)
- Prise médicamenteuse (immunosuppresseurs, chimiothérapie)
- Utilisation récente d'antibiotiques ou surutilisation d'analgésiques
- Vaccination
- Fréquentation de garderie
- Voyages récents
- Contacts infectieux (famille, garderie, école)
- Contacts avec les animaux
- Intoxication alimentaire
- Revue de système complète incluant capacité d’hydratation et de d’alimentation.
Les facteurs de risque de septicémie néonatale d'apparition tardive sont la prématurité, faible poids à la naissance, l'utilisation prolongée d'un cathéter à demeure, les procédures invasives , la pneumonie acquise sous ventilation et l'utilisation prolongée d'antibiotiques[2][10].
Pour le nourrisson et l'enfant plus grand, les antécédents de vaccination déterminent en grande partie l'évaluation ultérieure (qu'il s'agisse de non vaccination ou de vaccination non complète). De plus, quel que soit le statut de vaccination, les enfants ayant une fièvre ≥ 7 jours et chez qui on ne retrouve pas de source, une évaluation différente devrait être entreprise.
Le clinicien doit également identifier toute condition médicale sous-jacente qui augmente le risque d'infection grave chez l'enfant, comme la drépanocytose, l'immunodéficience sous-jacente, l'immunodéficience médicamenteuse ou une anomalie anatomique (Reflux urétéral ou maladie pulmonaire chronique).
2.2 Examen clinique[modifier | w]
La fièvre est un signe de maladie sous-jacente, surtout si le patient a une apparence inquiétante ou si cette fièvre persiste. Dans la plupart des cas l'enfant fébrile présente des symptômes orienteurs. D’où l'importance de l'évaluation de état général, il est donc primordial de déshabiller le patient et d'effectuer un examen physique complet et de porter une attention à tous les systèmes. La raideur nucale n’est pas fiable chez un enfant de moins de 12 mois. Rechercher plutôt un bombement de la fontanelle antérieure, une irritabilité ou l'altération de état de conscience comme signes en faveur d'une méningite[11].
Il est important d'examiner l'enfant à la recherche d'un foyer infectieux notamment:
Dermatologique | Ophtalmologique | ORL | Cardiopulmonaire | Abdominal | Musculosquelettique | Génito-urinaire |
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Infection bactérienne | Signes à rechercher | Infection virale | Signes à rechercher |
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Otite moyenne suppurée aiguë | Gonflement et inflammation de la membrane tympanique | Infection par le HSV |
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Pneumonie |
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Omphalite | |||
Arthrite bactérienne
Ostéomyélite |
Articulation rouge, enflée, douloureuse et chaude avec baisse de l'amplitude des mouvements | ||
Méningite |
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Bronchiolite | |
Cellulite cutanée ou abcès | Rougeur, induration, chaleur |
2.2.1 Signes vitaux[modifier | w]
Âge | RC | RR | TA |
---|---|---|---|
Nouveau-né | 120-140 | 30-60 | ~75/55 |
1 - 12 mois | 110-130 | 24-40 | ~85/55 |
1 - 6 ans | 80-110 | 20-30 | ~95/55 |
7 à 12 ans | 70-80 | 16-20 | ~110/60 |
> 13 ans | 60-70 | 12-16 | ~120/65 |
Pour les enfants de 1 an et +, le 5ecentile de la TA peut être estimé avec la formule 70 + 2 x âge en années
.[7]
Il est important de connaître les différentes méthodes de mesure de la température et leur particularités. Les sites les plus communs de mesure sont le rectum, la bouche et l'aisselle. Hors, il est possible de mesurer la température au niveau de la membrane tympanique ou du front (artère temporale). Chacun de ces sites a sa propre plage de valeurs normales. [13]
Site de prise de température[note 1] | Particularité |
---|---|
Thermométrie rectal | Site de référence en pratique clinique
Contre-indiquée chez les patients neutropéniques |
Thermométrie orale[15] | Préférée chez les enfants qui sont assez âgés pour coopérer
Ajouter 0,6 ° C (1,0 ° F) au chiffre trouvé sur l'appareil Affectée par l'ingestion récente de liquides chauds ou froids |
Thermométrie axillaire | Peut être utilisée chez les patients neutropéniques qui ne peuvent pas utiliser un thermomètre oral |
Thermométrie infrarouge[16] | Proches de la température centrale
Les thermomètres frontaux à contact infrarouge et sans contact mesurent la quantité de chaleur produite par les artères temporales. La précision de ces mesures peut être affectée par la transpiration ou des modifications vasculaires Ne doivent pas être utilisées pour prendre des décisions clinique |
3 Drapeaux rouges[modifier | w]
Les drapeaux rouges sont principalement ceux en lien avec la méningite ou d'une maladie chronique:
- raideur nuchale, signe de Kerning, signe de Brudzinski, bombement de la fontanelle, altération de l'état de conscience
- retard staturo-pondéral: évoque une maladie chronique
- toxicité
4 Investigation[modifier | w]
Selon étiologie probable ou selon algorithme de la fièvre sans foyer[17][6].
Test | Penser à ... |
---|---|
FSC, différentiel, frottis |
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Vitesse de sédimentation, protéine C-réactive |
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Strep. test | Chez l'enfant de plus de deux ans, rechercher le Streptococcus pyogènes, dans les sécrétions pharyngées. Surtout chez l'enfant qui fréquente le milieu de garde |
Ponction lombaire | Quand la fièvre accompagne les signes d'irritation méningée (photophobie, phonophobie, raideur nucale). Chez le nouveau né, elle est quasi-impérative. |
Hémocultures | Peuvent fournir un diagnostic chez les enfants atteints de bactériémie, d'endocardite infectieuse, de fièvre typhoïde ou de brucellose. |
Analyse urinaireculture d'urine |
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Radiographie thoracique |
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Électrolytes sériques, Urée, créatinineaminotransférases hépatiques |
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5 Prise en charge[modifier | w]
La prise en charge varie selon l'état général et l'âge du patient. La prise en charge d'un enfant fébrile se base sur :
- Admission du patient si approprié
- Antibiothérapie empirique si l'âge est inférieur a ou si patient est d'apparence toxique ou si un suivi dans les prochains jours n'est pas possible
- Réhydratation si patient est déshydraté
- Rassurer les patients
- Antipyrétiques(Acetaminophene et/ou ibuprofen) si patient est inconfortable
Pour le traitement de la fièvre, il faut souligner que l'acide acétylsalicylique a été abandonné en raison de son rôle possible de déclenchement du Syndrome de Reye. On utilise donc l'acétaminophène ou l'ibuprofène. L'association des deux n'est pas recommandée en raison de toxicité additionnée et en l'absence de bénéfice thérapeutique. Les conseils à donner aux parents sont[6] :
- Éviter d'exposer l'enfant à une température ambiante excessive
- Ne pas plonger l'enfant dans le bain quand sa température est élevée
- Donner à boire à l'enfant et offrir des biberons supplémentaires pour compenser la perte d'eau
L'échelle de Yale permet d'évaluer si l'enfant est à risque d'infection grave et donc devrait être admis à l'hôpital.
Pointage | 1 | 3 | 5 |
---|---|---|---|
Qualité des pleurs | Ton normal ou enjoué | Pleurs plaintifs | Pleurs faibles |
Réaction aux parents | Enjoué ou consolable | Pleurs intermittents | Pleurs continus ou peu réactif |
État d’éveil | Éveillé ou facilement éveillable | Difficilement éveillable | Ne s’éveille pas avec la stimulation |
Coloration | Rose | Extrémités pâles ou cyanosées | Pâle, cyanosé ou gris |
Hydratation | Peau, muqueuses et yeux normaux | Bouche sèche, mais peau et yeux normaux | Muqueuses sèches, yeux creux et pli cutané |
Réaction à l’environnement | Sourit ou alerte | Peu souriant ou alerte | Anxieux, non expressif |
- Un résultat ≤ 10 entraîne un faible risque de maladie sévère (2.7%).
- Un résultat ≥ 16 entraîne un risque élevé de maladie sévère (92%).
Les critères de Rochester, quant à eux, ils permettent également de déterminer si l’enfant est à risque de bactériémie occulte ou d’une infection sévère.
Toutefois, ces critères sont pour les enfants de moins de 3 mois et évaluent si l'enfant a peu de chances d'avoir une infection bactérienne sévère si:
- Son état général est bon
- Il a des ATCD de bonne santé
- Naissance à terme
- Pas d'antibiotiques en période périnatale, ni présentement
- N'a pas été hospitalisé plus longtemps que sa mère
- N'a pas eu d’hyperbilirubinémie inexpliquée
- N'a pas été hospitalisé antérieurement
- N'a pas de maladie chronique
- Aucune évidence d’infection cutanée, des tissus mous, des os, des articulations ou des oreilles.
- Il a des valeurs de laboratoire dans les limites de la normale.
- Leucocytose : 5000-15000 par mm3
- Stabs < 1500 par mm3
- Leucocytose urinaire < 10 par champ
- Leucocytose fécale < 5 par champ (si diarrhée)
Âge inférieur à 28 jours | ||
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Âge 28-90 jours | ||
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Âge 3mois-3ans | ||
Toxique |
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Non toxique | Température supérieure à 39ºC |
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Température inférieure à 39ºC | Analyse urinaire et observation |
6 Complications[modifier | w]
Les complications de la fièvre, outre que celles en lien avec l'étiologie, sont les suivantes:
7 Notes[modifier | w]
- ↑ Conversion entre Fahrenheit et Celsius:
Pour convertir une température mesurée en Fahrenheit en Celsius:
(Température en ° F - 32) x (5/9) = Température en ° C
[(9/5) x Température en ° C] + 32 = Température en °F
8 Références[modifier | w]
- ↑ (en) Birju A Shah et James F Padbury, « Neonatal sepsis: An old problem with new insights », Virulence, vol. 5, no 1, , p. 170–178 (ISSN 2150-5594 et 2150-5608, PMID 24185532, Central PMCID PMC3916371, DOI 10.4161/viru.26906, lire en ligne)
- ↑ 2,0 et 2,1 Usha Avva et Matthew Mueller, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29489244, lire en ligne)
- ↑ « Fièvre chez le nourrisson et l'enfant », sur Manuel Merck, (consulté le 24 décembre 2020)
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 Usha Avva et Matthew Mueller, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29489244, lire en ligne)
- ↑ « Fièvre d'origine inconnue chez les enfants: étiologie », sur uptodate, (consulté le 25 décembre 2020)
- ↑ 6,0 6,1 6,2 et 6,3 Benoit Bailey, Philippe Overtchkine, urgence et soins intensifs pédiatriques, , p. 97
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 Usha Avva et Matthew Mueller, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29489244, lire en ligne) Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : le nom « :0 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - ↑ « Fièvre sans source chez les enfants de 3 à 36 mois: évaluation et prise en charge », sur uptodate, (consulté le 25 décembre 2020)
- ↑ 9,0 et 9,1 Abbot R. Laptook, Edward F. Bell, Seetha Shankaran et Nansi S. Boghossian, « Admission Temperature and Associated Mortality and Morbidity among Moderately and Extremely Preterm Infants », The Journal of Pediatrics, vol. 192, , p. 53–59.e2 (ISSN 1097-6833, PMID 29246358, Central PMCID 5808888, DOI 10.1016/j.jpeds.2017.09.021, lire en ligne)
- ↑ Birju A. Shah et James F. Padbury, « Neonatal sepsis: an old problem with new insights », Virulence, vol. 5, no 1, , p. 170–178 (ISSN 2150-5608, PMID 24185532, Central PMCID 3916371, DOI 10.4161/viru.26906, lire en ligne)
- ↑ (en) « Fever in infants and children: Pathophysiology and management », sur uptodate, (consulté le 26 décembre 2020)
- ↑ (en) « Febrile infant (younger than 90 days of age): Outpatient evaluation », sur uptodate, (consulté le 27 décembre 2020)
- ↑ Daniel J. Niven, Jonathan E. Gaudet, Kevin B. Laupland et Kelly J. Mrklas, « Accuracy of peripheral thermometers for estimating temperature: a systematic review and meta-analysis », Annals of Internal Medicine, vol. 163, no 10, , p. 768–777 (ISSN 1539-3704, PMID 26571241, DOI 10.7326/M15-1150, lire en ligne)
- ↑ « Fièvre chez les nourrissons et les enfants: physiopathologie et prise en charge », sur uptodate, (consulté le 25 décembre 2020)
- ↑ B. D. Schmitt, « Fever in childhood », Pediatrics, vol. 74, no 5 Pt 2, , p. 929–936 (ISSN 0031-4005, PMID 6333668, lire en ligne)
- ↑ Daniel J. Niven, Jonathan E. Gaudet, Kevin B. Laupland et Kelly J. Mrklas, « Accuracy of peripheral thermometers for estimating temperature: a systematic review and meta-analysis », Annals of Internal Medicine, vol. 163, no 10, , p. 768–777 (ISSN 1539-3704, PMID 26571241, DOI 10.7326/M15-1150, lire en ligne)
- ↑ 17,0 et 17,1 (en) Tina Binesh Marvasti; Sydney McQueen, Toronto notes, Toronto Notes for Medical Students, , 1390 p.