Utilisateur:Chouaib Ezzarzouri/Brouillons/Fièvre chez l'adulte (approche clinique)

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Révision datée du 22 janvier 2024 à 14:58 par Chouaib Ezzarzouri (discussion | contributions) (Ajustement de la section questionnaire (à compléter))
Fièvre chez l'adulte (T°)
Approche clinique

Caractéristiques
Symptômes discriminants Congestion nasale, Rhinorrhée, Myalgies, Méléna, Nausées, Vertige (symptôme), Odynophagie, Céphalée (symptôme), Douleurs abdominales, Érythème migrant, ... [+]
Signes cliniques discriminants
Splénomégalie, Adénopathies, Faiblesse musculaire, Signe de Murphy, Photosensibilité, Crépitants pulmonaires, Tachycardie (signe clinique), Tachypnée (signe clinique), Sensibilité abdominale, Nodules d'Osler, ... [+]
Examens paracliniques
Formule sanguine complète, IRM, Urée, Créatinine, Bilan hépatique, Hémoculture, Radiographie thoracique, Ponction lombaire, CRP, Culture d'urine, ... [+]
Drapeaux rouges
Confusion, Agitation, Extrémités froides, Tirage (signe clinique), Tachypnée (signe clinique), Purpura, Battement des ailes du nez, Balancement thoraco-abdominal, Cyanose (signe clinique), Bruits cardiaques anormaux (approche clinique), ... [+]
Informations
Autres noms Hyperthermie
Spécialités Infectiologie, rhumatologie, médecine d'urgence, médecine de famille

Page non révisée
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Objectif du CMC
Fièvre et hyperthermie (107-1)
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La fièvre est une élévation de la température du corps >37.8°C oral ou >38.2°C rectale.[1]

Pour la fièvre chez les patients immunosupprimés[note 1], voir Fièvre chez le patient immunodéprimé (approche clinique). Pour la fièvre chez l'enfant et le nouveau-né, voir Fièvre chez un nouveau-né ou un enfant (approche clinique).

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].
Étiologies fréquentes[1]
Infectieuse Bactériennes
Virales
Parasitaires
Fongiques
Auto-immunes[2]
Néoplasiques
Hématologiques
Métaboliques
Environnementales et médicamenteuses[3]

À noter que le sepsis compte jusqu'à 74% des causes de fièvre en contexte hospitalier, suivi des fièvres médicamenteuses, des néoplasies et de l'ischémie tissulaire.[5]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

L'hypothalamus contrôle la température corporelle comme le thermostat d'une maison. En temps normal, ce centre maintient une température centrale entre 37° et 38°C, avec une variation physiologique au courant de la journée d'environ 0,5°C. La plus basse valeur est mesurée en matinée alors que la plus haute valeur est prise en après-midi, suivant les changements métaboliques physiologiques, la variabilité hormonale, le cycle circadien et l'activité physique.[5]

La fièvre est une conséquence de la réponse hypothalamique à une agression tissulaire, qu'elle soit d'origine microbienne, auto-immune, néoplasique, etc. En effet, lorsque les signaux pyrogènes d'une telle agression atteignent l'hypothalamus, celui-ci élève le seuil "contrôle" de la température centrale afin d'optimiser la réponse immunitaire, entre autres.[5]

Les substances pyrogènes responsables peuvent être initialement de 2 natures, soit exogènes ou endogènes. Les substances exogènes, soit en provenance de micro-organismes ou de leurs métabolites, doivent cependant stimuler dans un deuxième temps la production d'endogènes, soit des cytokines telles que les interleukine-1 et 6, le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-a), etc. Ces substances endogènes viennent donc rejoindre l'hypothalamus et entrainent une élévation anormale du taux de prostaglandines E2 ayant une propriété pyrogénique. Les PGE2 viennent agir sur les récepteurs EP3 hypothalamiques au niveau de l'organum vasculosum de la lamina terminalis (OVLT) dans la zone préoptique ventrale médiale de l'hypothalamus. À noter que ces réactions cellulaires sont possibles grâce à l'absence de la barrière hémato-encéphalique dans cette région.[5]

La résultante finale de toutes ces réactions est donc la hausse du seuil de contrôle. Pour que le corps puisse s'adapter à ce changement, celui-ci procède à une vasoconstriction périphérique afin de conserver la chaleur, et à l'activation de la thermogénèse au niveau des tissus adipeux bruns et des muscles squelettiques. Pour expliquer les frissons, il est important de comprendre que la chaleur est un produit de l'inefficacité de l'usage d'ATP par les mitochondries. En effet, le corps effectue des contractions rapides et répétés des muscles squelettiques, afin de profiter de cette particularité du métabolisme mitochondrial.[6][7]

Parallèlement à ces deux changements, on note aussi une réponse immunitaire importante, incluant une leucocytose, une activation et une prolifération des lymphocytes, la stimulation des cellules "natural killers", l'augmentation de synthèse de collagène et de la dégradation de protéines musculaires, ainsi que l'augmentation de réactifs de phase aigue, tels que la protéine C-réactive (CRP), la transferrine, etc.[5][8]

Cette réaction de survie nécessite tout de même un coût métabolique significatif; pour chaque degré Celsius, le corps doit augmenter son taux métabolique de 10 à 12,5%. Les principales conséquences métaboliques suite à la fièvre sont les suivants[5] :

  • une augmentation de la demande en oxygène, supporté par une élévation du rythme respiratoire et cardiaque
  • un changement métabolique passant de l'usage de glucose à l'usage de produits de dégradation de gras et de protéines
  • une augmentation de la motilité et de l'activité des cellules immunitaires.

Il y a une différence primordiale à connaître avec l'hyperthermie: la fièvre est une condition où l'hypothalamus élève le seuil de la température centrale tout en permettant au corps de maintenir ses organes fonctionnels et sous contrôle. L'hyperthermie, d'un autre côté, est une condition où la température corporelle augmente au-delà de la des capacités de contrôle de l'hypothalamus.[5]

Évaluation clinique

La section obligatoire Évaluation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen clinique en un ou des paragraphes dans la section Évaluation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Évaluation clinique
    • (Aucun texte)
    • Facteurs de risque
      • (Texte)
    • Questionnaire
      • (Texte)
    • Examen clinique
      • (Texte)

L'évaluation clinique doit en priorité déterminer la gravité de la situation, afin d'adapter le questionnaire et l'examen physique, et d'optimiser la prise en charge. Le pronostic vital peut malheureusement être rapidement engagé.

Quand l'étiologie reste incertaine au bout d'une semaine d'hospitalisation, ou et que la fièvre persiste à 38.3 °C ou plus pendant au moins 3 semaines, on parle de fièvre d'origine inconnue.[9]

Facteurs de risques

Les facteurs de risque à rechercher sont les contextes suivants :

Facteur de risque Étiologies
Aucun
  • Infection des voies respiratoires hautes ou basses
  • Infection digestive, urinaire ou cutanée
  • Étiologies virale très probables
Contexte d'hospitalisation
  • Infection d'un site de cathéter
  • Infection urinaire (sonde à demeure)
  • Pneumonie sous ventilateur
  • Atélectasie (post chirurgie)
  • Infection post-opératoire
  • Thrombose veineuse, embolie pulmonaire
  • Infection à C. difficile
  • Médicaments
  • Plaies de lit
Voyage en régions endémiques
  • Diarrhée du voyageur
  • Paludisme
  • Fièvre typhoïde
  • Dengue
  • Hantavirus
  • Hépatite virale
  • Zika, fièvre jaune...
Griffure, morsures, piqûres d'insectes
  • Maladie de Lyme
  • Brucellose
  • Toxoplasmose
  • Maladie des griffes du chat
  • Maladie à Rickettsies
immunodépression
  • Bactéries: bactéries encapsulées (pneumocoque), staphylocoque aureus, BGN, Mycobacterium
  • Virus: cytomégalovirus, varicelle, zona
  • Parasites: toxoplasmose , cryptospridium
  • Mycoses: aspergillose, candidose...
Prise médicaments ou drogues
  • Une intoxication à la cocaïne, amphétamines ou ecstasy
  • un syndrome neuroleptique malin
  • un syndrome sérotoninergique.

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

Chez les patients atteints par cette problématique, les symptômes à rechercher au questionnaire sont :

Lorsque le patient n'est pas dans une situation urgente, l'interrogatoire sera approfondie et recherchera:

  • La date de début, mode d'installation
  • Durée de la fièvre: on distingue ainsi la fièvre aiguë qui dure moins de 7 jours (oriente souvent vers une étiologie infectieuse), subaiguë au delà de 7 jours et prolongée qui dure plus de 3 semaines
  • Les chiffres enregistrés et les modalités de prise de la température
  • Le rythme et l'évolution de la fièvre: continue? intermittente? existe t'il des pics? ces pics sont accompagnés d'autres signes tels qu'une éruption cutanée?
  • La notion de récurrence sera précisée, si récurrente, à quel fréquence? (tous les 3, 4 jours…)
  • les signes accompagnant la poussée de fièvre: éruption, frissons, sueurs nocturnes?
  • Les signes associés:
Symptômes associés A rechercher
questionnaire neurologique
ORL
Cutanéo muqueux
Digestifs
Respiratoires
Génito Urinaires
Musculo squeletique

Il faut également préciser:

  • Les signes ayant précédé la fièvre: symptôme pseudo grippal, rapports non protégés, diarrhées…
  • Les antécédents: comorbidités, terrain immuno-déprimé, médicaments en cours , voyage en zone d'endémie, chirurgie ou hospitalisation récente, cardiopathies connues, remplacement valvulaire, procédure dentaire ou autre, exposition solaire, notion de piqûres , morsure ou griffures, traumatisme ou plaie, transfusion sanguine, les antécédents familiaux.
  • Les médicaments pris pour baisser la fièvre et leurs effets
  • Consommation alcool, tabac ou drogues, ou une exposition professionnelle.

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

L'examen physique se doit d'être complet, afin d'objectiver les éléments suivants[10] :

Signes associés A rechercher
signes vitaux
examen cutané
examen neurologique
examen ORL
examen ORL Des adénopathies.
examen abdominal
examen pulmonaire
examen cardiaque Des bruits cardiaques anormaux.
examen gynécologique
examen musculosquelettique

Tout dépendant des références et des protocoles hospitaliers, une classification générale de la fièvre et l'hyperthermie peut aller comme suit[5] :

  • une faible fièvre : 37,3°C à 38°C
  • une fièvre modérée : 38,1°C à 39°C
  • une fièvre élevée : 39,1°C à 41°C
  • une hyperthermie : >41°C.

À noter qu'une variabilité existe selon l'endroit où la température est prise. On peut classer les endroits les plus communs en ordre croissant de précision comme suit[5] :

  • la température axillaire
  • la température buccale
  • la température urinaire
  • la température tympanique
  • la température rectale.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant
Commentaires:
 
  • En lisant cette section, le lecteur devrait être en mesure de comprendre les indications et les signes paracliniques attendus pour chaque examen paraclinique, ce qui lui permettra d'avoir une compréhension approfondie de la manière d'utiliser les examens paracliniques pour naviguer le diagnostic différentiel et diagnostiquer la maladie. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Chaque examen paraclinique devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Examen paraclinique. Le modèle Signe paraclinique n'est pas utilisé.
  • La liste à puce ou le tableau sont les formats à utiliser. Lorsque la liste à puce est utilisée, celle-ci est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
  • une tomodensitométrie cérébrale sans contraste [Examen paraclinique] pour éliminer un saignement intracrânien [Signe paraclinique discriminant] (AVC démorragique) et des masses intracrâniennes [Signe paraclinique discriminant] (métastases ou cancer cérébal) grossières
  • une ponction lombaire [Examen paraclinique] si le patient fait de la fièvre ou s'il y a des signes de méningisme à l'examen physique :
    • en cas de méningite, une leucocytose importante dans le LCR [Signe paraclinique discriminant] et une coloration au Gram positive [Signe paraclinique discriminant] est caractéristique
  • une vitesse de sédimentation [Examen paraclinique] chez tous les patients de plus de 50 ans pour éliminer l'artérite temporale ou chez tous les patients qui pourraient avoir des symptômes compatibles
  • etc.

Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'un patient qui se présentent avec cette situation clinique sont :

Les bilans para cliniques seront orientés par la clinique. Habituellement les examens suivants sont demandés:

Les autres examens peuvent être demandés si les premiers sont négatifs ou s'ils existent des signes évocateurs [11]

  • Lactate déshydrogénase (LDH) si tableau sévère
  • Créatinine phosphokinase si suspicion rhabdomyolyse, myosite…
  • ANA si suspicion de Lupus ou autre connective
  • Facteurs rhumatoïdes, anti CCP si suspicion d'arthrite rhumatoïde
  • Biopsie artère temporale chez le sujet âgé de plus de 60 ans et présentant une VS significativement élevée, en particulier s'il existe d'autres symptômes évocateurs d'une artérite à cellules géantes.
  • Biopsie ganglionnaire, moelle osseuse, nodule épididymaire: Ces tests ne sont réalisées que si le tableau clinique ou les tests initiaux révèlent des résultats nécessitant une évaluation histopathologique. Les biopsies sont le plus souvent utilisées pour diagnostiquer la malignité, certaines infections, les troubles myéloprolifératifs et les conditions inflammatoires. Si l'examen physique révèle une lymphadénopathie chez un patient et que l'ensemble du bilan est négatif, une biopsie des ganglions lymphatiques est recommandée et peut révéler une étiologie définitive de la fièvre.
  • Cytomégalovirus IgM / PCR
  • Test d'anticorps hétérophiles
  • Test cutané à la tuberculine ou test de libération d'interféron-gamma si contage tuberculeux
  • Test immunologique du VIH
  • Échocardiographie trans thoracique voir trans œsophagien utile en cas de suspicion d'endocardite ou de myxome auriculaire.
  • CT scan de l'abdomen voir thoraco abdomino pelvien
  • PET Scanner: Est souvent préféré au CT scan pour les processus inflammatoires ou néoplasiques et, bien que non spécifiques, peut guider d'autres tests définitifs tels que la biopsie ou l'aspiration

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Les drapeaux rouges à surveiller chez les patients qui présentent cette situation clinique sont :

Consultez la bannière ci-dessus pour plus de détails.

Il est nécessaire de s'assurer de l'absence de signes de gravité avant de procéder à un interrogatoire complet et plus détaillé. Ces signes sont : [12]

Terrain particulier:

  • femme enceinte: situation particulière de part les conséquences de la fièvre sur la mère et le fœtus selon le terme. Il est donc important d'intervenir rapidement.
  • Terrain d'immunodépression : déficit immunité humorale (splénectomie), adaptative (VIH…), médicaments immunosuppresseurs (corticoïdes…), maladies comorbides (diabète , hépatopathie…)

Pour ces patients il s'agit d'une urgence médicale: stabiliser le patient, faire les prélèvements biologiques, et souvent, lancer une antibiothérapie à large spectre en attendant les résultats des prélèvements.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies)
Commentaires:
 
  • Le traitement spécifique associé à chaque étiologie est spécifié sur sa page de maladie (ne pas la décrire sur la page d'approche clinique). Le traitement général en lien avec l'approche clinique est décrit (par exemple, le soulagement du symptôme).
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Le tableau peut être adéquat en fonction du contexte.
  • Des algorithmes de traitement peuvent être présentés avec le modèle Flowchart (voir Aide:Diagramme).
Exemple:
 

Symptomatique

Les traitements suggérés sont les suivants :

Ce traitement n'est pas systématique et reste controversé.

Antipyrrétiques et support[13]
1ère intention acétaminophène 1000 mg po/IR q4h reg max 4g / j (diminuer la dose à 3g / j chez la clientèle gériatrique ou souffrant d'insuffisance hépatique)
2e intention
  • ibuprofène 400 - 600 mg po q6h (peut être utilisé en combinaison avec l'acétaminophène)
  • aspirine (rarement utilisé pour cette indication

Cependant, il existe des critères pour traiter une fièvre en urgence, sans attendre car le pronostic vital est mis en jeu:

Étiologique

Traitement des étiologies
Étiologie Description
Étiologie 1
Page principale: Étiologie 1#Traitement
  • Décrire le traitement en quelques lignes.
  • Les détails sont donnés sur la page de maladie.
Étiologie 2
Page principale: Étiologie 2#Traitement
  • Décrire le traitement en quelques lignes.
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... ...

Le traitement étiologique sera adapté à la cause retrouvée ou aux germes généralement responsables des infections sur le site identifié. Toute antibiothérapie doit être initiée après identification du germe responsable et l'antibiogramme. Dans certaines situations on peut démarrer une antibiothérapie large spectre sans attendre les résultats des prélèvements bactériologiques mais après les prélèvements[note 2] [12]: I l s'agit:

  • Du sepsis qui est définie comme une dysfonction d’organe potentiellement mortelle en raison d’une réponse d’hôte dysrégulée à l’infection. Il peut être rapidement détecter grâce au score "quick SOFA" en recherchant les signes suivants: altération de l'état mental, une baisse de la tension artérielle systolique à 100 mm hg ou moins et une fréquence respiratoire supérieure à 22 cycles par minutes . Un score supérieur ou égal à 2 marque un sepsis.[14]
  • Du choc septique défini par une hypotension persistante nécessitant des vasopresseurs pour maintenir une artère moyenne de 65 mm hg ou plus et une concentration sérique de lactate supérieure à 2 mmol/L (18 mg/dL) malgré un volume de réanimation adéquat.[15]
  • De la suspicion d'infection grave (purpura fulminans, infection nosocomiale)
  • Du patient neutropénique

L'antibiothérapie à large spectre peut être instaurée en fonction du terrain et ou du germe fortement suspecté[16]:

  • Piperacilline / tazobactam 3.375g IV q6h (4.5g lorsque l'infection au Pseudomonas aeruginosa est suspectée)
  • Meropenem 1g IV q8h ou Imipenen 500mg IV q6h plus tobramycine ou ciprofloxacine IV (si P. aeruginosa est suspectée)
  • Vancomycine 20-25mg / kg en dose de charge puis 15-20 mg / kg IV q8h (viser creux à 15-20 mcg/mL) si SARM suspecté

Une fois l'antibiogramme reçu, il faut adapter l'antibiothérapie afin de rétrécir le spectre d'action.

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
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Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

En plus des complication des pathologies causales, la fièvre en soit peut occasionner à long terme certaines complications en fonction de l'organe ou système impliqué.

Les complications neurologiques sont dues à la sensibilité des cellules de Purkinje dans le cortex cérébelleux à la chaleur, et par l'augmentation de l'excitabilité neuronale. On identifie les complications suivantes[5][17] :

La vasoconstriction périphérique et l'augmentation de la fréquence cardiaque peuvent légèrement élever les niveaux de troponines T et démontrer à l'ECG les anomalies suivantes[5] :

De plus, la fièvre peut aussi être une cause de décompensation d'atteintes cardiaques, telles que :

À partir d'une fièvre >40°C, on observe une diminution de l'influx sanguin au tractus gastro-intestinal, en plus du stress oxydatif, de la présence de protéines dénaturées et des dommages membranaires, ce qui résulte en l'augmentation du risque d'inflammation gastro-intestinale, d'œdème gastro-intestinal et de libération de cytokines pro-inflammatoires. On note aussi une augmentation des enzymes hépatiques, une altération de la fonction hépatique (même après la correction de la fièvre) et dans certains rares cas des dommages hépatiques permanents.[5]

L'augmentation de seulement 2°C de la température corporelle peut déjà altérer le débit de filtration glomérulaire (DFG) et mener à une insuffisance rénale aigue, pouvant être exacerbé par l'activation du système rénine-angiotensine-aldostérone dans des cas hyperthermiques[5].

Des altérations hémostatiques sont aussi notés en contexte d'hyperthermie[5] :

Particularités

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Exemple:
 

Gériatrie

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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
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  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Pédiatrie

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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
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  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

Notes

  1. L'immunodépression est une conséquence d'une transplantation d'organes, de traitements médicaux tels que la chimiothérapie ou les traitements anti-rejets, et de certaines conditions chroniques auto-immunes, tels que le lupus, le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoide, le sida et l'hépatite C.
  2. Car une antibiothérapie pourrait décapiter une infection et rendre l'antibiogramme impossible.

Références

  1. 1,0 et 1,1 (en) « Fever - Infectious Diseases », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 18 juillet 2021)
  2. (en) « Connective Tissue Disease: Types, Diagnosis, Symptoms & Causes », sur Cleveland Clinic (consulté le 21 janvier 2024)
  3. « Hyperthermie non infectieuse », sur lanthiermed.com (consulté le 16 avril 2022)
  4. P. A. Tabor, « Drug-induced fever », Drug Intelligence & Clinical Pharmacy, vol. 20, no 6,‎ , p. 413–420 (ISSN 0012-6578, PMID 3522163, DOI 10.1177/106002808602000601, lire en ligne)
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 et 5,13 Swetha Balli, Karlie R. Shumway et Shweta Sharan, Physiology, Fever, StatPearls Publishing, (PMID 32966005, lire en ligne)
  6. Shaun Morrison, Christopher Madden et Domenico Tupone, « Central Control of Brown Adipose Tissue Thermogenesis », Frontiers in Endocrinology, vol. 3,‎ (ISSN 1664-2392, DOI 10.3389/fendo.2012.00005/full#:~:text=the%20heat%20generated%20during%20pyrogen,and%20stimulates%20immune%20cell%20responses., lire en ligne)
  7. Edward James Walter, Sameer Hanna-Jumma, Mike Carraretto et Lui Forni, « The pathophysiological basis and consequences of fever », Critical Care, vol. 20,‎ (ISSN 1364-8535, PMID 27411542, Central PMCID 4944485, DOI 10.1186/s13054-016-1375-5, lire en ligne)
  8. « Acute Phase Protein - an overview | ScienceDirect Topics », sur www.sciencedirect.com (consulté le 21 janvier 2024)
  9. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 12 avril 2021)
  10. (en-US) Alan R. Roth et Gina M. Basello, « Approach to the Adult Patient with Fever of Unknown Origin », American Family Physician, vol. 68, no 11,‎ , p. 2223–2229 (lire en ligne)
  11. Ilona Brown et Nancy A. Finnigan, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30335298, lire en ligne)
  12. 12,0 et 12,1 « Fièvre d'origine inconnue - Maladies infectieuses », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 13 avril 2021)
  13. « Fièvre - Maladies infectieuses », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 14 novembre 2021)
  14. « SCCM | Sepsis Definitions », sur Society of Critical Care Medicine (SCCM) (consulté le 29 décembre 2021)
  15. Mervyn Singer, Clifford S. Deutschman, Christopher Warren Seymour et Manu Shankar-Hari, « The Third International Consensus Definitions for Sepsis and Septic Shock (Sepsis-3) », JAMA, vol. 315, no 8,‎ , p. 801 (ISSN 0098-7484, DOI 10.1001/jama.2016.0287, lire en ligne)
  16. Luc Lanthier et Luc Basé sur: Lanthier, Guide pratique de médecine interne, (ISBN 978-2-923026-24-4 et 2-923026-24-1, OCLC 1044957397, lire en ligne)
  17. (en) Palesa Mosili, Shreyal Maikoo, Musa, Vuyisile Mabandla et Lihle Qulu, « The Pathogenesis of Fever-Induced Febrile Seizures and Its Current State », Neuroscience Insights, vol. 15,‎ , p. 263310552095697 (ISSN 2633-1055 et 2633-1055, PMID 33225279, Central PMCID PMC7649866, DOI 10.1177/2633105520956973, lire en ligne)