« Symptômes du bas appareil urinaire (approche clinique) » : différence entre les versions
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|'''Rétention urinaire''' | |'''Rétention urinaire''' | ||
|Chez les patients présentant un globe vésical traduisant une rétention urinaire aiguë, une observation très étroite ou un drainage complet par cathétérisme d'urgence est recommandé. Si le cathétérisme est impossible, il faut envisager un cathéter coudé ou un cathétérisme sus-pubien.<ref name=":13">{{Citation d'un lien web|langue=anglais|titre=Acute urinary retention|url=https://wikem.org/wiki/Acute_urinary_retention|site=wikem.org | |Chez les patients présentant un globe vésical traduisant une rétention urinaire aiguë, une observation très étroite ou un drainage complet par cathétérisme d'urgence est recommandé. Si le cathétérisme est impossible, il faut envisager un cathéter coudé ou un cathétérisme sus-pubien.<ref name=":13">{{Citation d'un lien web|langue=anglais|titre=Acute urinary retention|url=https://wikem.org/wiki/Acute_urinary_retention|site=wikem.org|date=|consulté le=15 novembre 2022}}</ref> | ||
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Pour les autres cas, un congé est envisageable avec une sonde à demeure et un suivi en urologie 1 semaine après le congé.<ref name=":13" /> | Pour les autres cas, un congé est envisageable avec une sonde à demeure et un suivi en urologie 1 semaine après le congé.<ref name=":13" /> | ||
Une chirurgie est souvent nécessaire lorsque la rétention urinaire est causé par une atteinte neurologique du tractus génito-urinaire (compression de la moelle épinière). | |||
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|'''Incontinence urinaire''' | |'''Incontinence urinaire''' | ||
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|'''Symptômes irritatifs''' | |'''Symptômes irritatifs''' | ||
| | |Le traitement repose sur la correction volémique et électrolytique, l'antibiothérapie et occasionnellement la chirurgie (drainer un abcès, corriger une anomalie structurelle des voies urinaires ou soulager une obstruction). Si les symptômes irritatifs sont causés par une infection bactérienne des voies urinaires, une antibiothérapie doit être débutée (voir tableau ci-bas). En cas de dysurie importante, la phénazopyridine peut être utilisée pour soulager la douleur jusqu'à ce que les antibiotiques fassent effet (délai de 48h habituellement).<ref name=":14">{{Citation d'un lien web|langue=français|titre=Infections bactériennes des voies urinaires|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-g%C3%A9nito-urinaires/infections-urinaires/infections-bact%C3%A9riennes-des-voies-urinaires|site=www.merckmanuals.com|date=|consulté le=16 novembre 2022}}</ref> | ||
Il faut être en mesure de distinguer si les symptômes irritatifs originent d'une cystite simple ou d'une cystite compliquée, car le traitement antibiotique et la prise en charge varient. Un patient devrait être <u>admis à l'hôpital</u> pour une {{Étiologie|nom=Cystite aiguë|principale=0}} simple si les médicaments PO ne sont pas tolérés alors qu'un patient avec une infection plus sévère (sepsis, cystite compliquée, une {{Étiologie|nom=Pyélonéphrite aiguë|principale=0}}) devrait être admis habituellement pour une courte période d'observation afin d'être stabilisé et/ou pour attendre le résultat de la culture urinaire.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=anglais|titre=Acute cystitis|url=https://wikem.org/wiki/Acute_cystitis|site=wikem.org|date=|consulté le=16 novembre 2022}}</ref> | |||
|} | |||
{| class="wikitable" | |||
Le <u>choix d'antibiotique empirique</u> doit être fait en fonction des facteurs suivants : <ref name=":14" /> | |+Traitement des SBAU en fonction des étiologies les plus fréquentes | ||
!Étiologie | |||
!Traitement | |||
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|{{Étiologie|nom=Cystite aiguë|principale=0}} | |||
|Les agents préférés pour le traitement empirique de la cystite aiguë simple chez l'homme et chez la femme sont la {{Traitement|nom=nitrofurantoïne|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} monohydratée, la {{Traitement|nom=nitrofurantoïne|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}}, la {{Traitement|nom=fosfomycine|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} et le {{Traitement|nom=triméthoprime-sulfaméthoxazole|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}}.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=français|titre=Guide de médicaments antibiotiques - Infection urinaire chez l'adulte|url=https://www.cisss-gaspesie.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2020/02/Guide_InfectionUrinaire_oct_2017.pdf|site=INESSS.qc.ca|date=octobre 2017|consulté le=26 novembre 2022}}</ref> | |||
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|{{Étiologie|nom=Pyélonéphrite aiguë|principale=0}} | |||
|Le <u>choix d'antibiotique empirique</u> doit être fait en fonction des facteurs suivants : <ref name=":14" /> | |||
* l'anamnèse allergique | * l'anamnèse allergique | ||
* la compliance du patient | * la compliance du patient | ||
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Finalement, lorsqu'une culture d'urine est effectuée, le choix d'antibiotique devrait être ajusté en fonction des résultats de cette culture pour favoriser la molécule ayant le spectre le plus étroit contre la bactérie identifiée. | Finalement, lorsqu'une culture d'urine est effectuée, le choix d'antibiotique devrait être ajusté en fonction des résultats de cette culture pour favoriser la molécule ayant le spectre le plus étroit contre la bactérie identifiée. | ||
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{| | Les PNA sévères devraient être traitées avec un carbapénème antipseudomonas + vancomycine.<ref>Ward G, Jorden RC, Severance HW. Treatment of pyelonephritis in an observation unit. Ann Emerg Med. 1991 Mar;20(3):258-61. doi: 10.1016/s0196-0644(05)80935-7. PMID: 1996820.</ref> | ||
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|{{Étiologie|nom=Maladie inflammatoire pelvienne|principale=0}} | |||
|Antiémétique, analgésie et antipyrétique avec une antibiothérapie. Le choix des antibiotiques devraient être fait en fonction des bactéries pouvant causer l'infection (''C. trachomatis'', ''N. gonorrhoeae'', streptococci, ''Escherichia coli'', ''Klebsiella'' spp, ''Proteus'' spp) et bactéries anaérobes.) Une combinaison de ceftriaxone, doxycycline et metronidazole est souvent le premier choix chez les patients nécessitants une hospitalisation.<ref>Savaris RF, Fuhrich DG, Maissiat J, Duarte RV, Ross J. Antibiotic therapy for pelvic inflammatory disease. Cochrane Database Syst Rev. 2020 Aug 20;8(8):CD010285. doi: 10.1002/14651858.CD010285.pub3. PMID: 32820536; PMCID: PMC8094882.</ref> | |||
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|{{Étiologie|nom=Lithiases urinaire|principale=0}} | |||
|Analgésie (les AINS sont un meilleur choix que les opioïdes et les opioïdes devraient être réservés aux patients peu soulagés par les AINS ou les patients avec une IRA sévère), antiémétique, hydratation. Alpha-bloqueur pour aider au passage des lithiases de 5 à 10 mm. Les patients avec lithiases supérieures à 10 mm ou qui n'ont pas été évacuées après 4 semaines de traitement conservateur devraient être orientés en urologie.<ref>Parmar MS. Kidney stones. BMJ. 2004 Jun 12;328(7453):1420-4. doi: 10.1136/bmj.328.7453.1420. PMID: 15191979; PMCID: PMC421787.</ref> | |||
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| | |{{Étiologie|nom=Prolapsus pelvien|principale=0}} | ||
| | |Le traitement est indiqué chez les femmes symptomatiques (incontinence urinaire, obstruction urinaire, hydronéphrose, dysfonction intestinals ou sexuelle). Le traitement repose sur les pessaires vaginaux, la physiothérapie périnéale, un traitement oestrogénique et la chirurgie.<ref>Jelovsek JE, Maher C, Barber MD. Pelvic organ prolapse. Lancet. 2007 Mar 24;369(9566):1027-38. doi: 10.1016/S0140-6736(07)60462-0. PMID: 17382829.</ref> | ||
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| | |{{Étiologie|nom=Cancer de la prostate|principale=0}} | ||
|Le traitement dépend de la catégorie de risque établie en se basant sur le stade du cancer, mais peut consister en de la surveillance active, une prostatectomie radicale, une hormonothérapie, une chimiothérapie et/ou une radiothérapie. | |||
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| | |{{Étiologie|nom=hyperplasie bénigne de la prostate|principale=0}} | ||
| | |Chez les hommes ayant une hyperplasie bénigne de la prostate qui cause la rétention urinaire, il faut considérer un alpha-bloqueur (hypotension orthostatique secondaire) et un inhibiteur de la 5-alpha-réductase.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=anglais|titre=Urinary Retention|url=https://www.msdmanuals.com/professional/genitourinary-disorders/voiding-disorders/urinary-retention|site=www.msdmanuals.com|date=|consulté le=15 novembre 2022}}</ref> Si le traitement médicamenteux ne fonctionne pas, la chirurgie consiste en la résection transurétrale de la prostate pour retirer le surplus prostatique. <ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Rétention aigüe d’urine : quand la prostate conduit aux urgences !|url=https://www.theragora.fr/nephrologie--urologie--sexologie/retention-aigue-d-urine--quand-la-prostate-conduit-aux-urgences.html|site=www.theragora.fr|date=21 septembre 2018|consulté le=11 février 2023}}</ref> | ||
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Version du 11 février 2023 à 20:22
Symptômes du bas appareil urinaire (111-1)
Les symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) se définissent comme étant l'ensemble des symptômes qui affectent l’appareil génito-urinaire dans son bon fonctionnement. Cela implique l'incontinence ou la rétention urinaire avec ou sans obstruction.[1] Afin d'explorer les symptômes du bas appareil urinaire dans leur ensemble, les symptômes irritatifs ont été ajoutés à cette page. Ainsi, les SBAU incluent l'incontinence urinaire, la rétention urinaire et les symptômes irritatifs du bas appareil urinaire.
Épidémiologie
La prévalence des SBAU est élevée chez les hommes autant que chez les femmes de tout âge. Chez la femme, c'est l'incontinence urinaire qui est la plainte la plus fréquente, alors que chez l'homme, ce sont les symptômes obstructifs qui prédominent. La prévalence des SBAU augmente avec l'âge. Ils constituent un des motifs de consultation les plus fréquents en soins primaires. Ils peuvent avoir un impact direct sur le bien-être et la qualité de vie de la personne[2]. Également, il s’agit de l’une des causes des affections graves de l’appareil urogénital[3].
À titre d'exemple, on estime que 50% des hommes de 50 ans et 80% des hommes de 80 ans ont une hyperplasie bénigne de la prostate. Parmi ceux-ci, 25% auront besoin de traitement, ce qui représente des coûts importants pour le système de santé.[4]
Physiopathologie
Pour mieux comprendre les SBAU ainsi que la sévérité de cette problématique de santé, comprendre la physiologie d’une miction normale est nécessaire. En effet, la miction se produit de façon méthodique et continue par la contraction vésicale qui est coordonnée par la relaxation du sphincter urétral. Également, la miction normale nécessite une relaxation musculaire de l'urètre et du plancher pelvien, suivie d'une contraction de la vessie[5]. De plus, le réflexe mictionnel est un processus complexe érigé par différents mécanismes. Le tout est sous le contrôle du centre de miction pontique qui conduit à la relaxation du sphincter urétral. La vessie est innervée par le sympathique du nerf hypogastrique. Les muscles du plancher pelvien découlent de l'innervation somatique du nerf pudendal. Par conséquence, une baisse de la pression de l'urètre sous l'influence de ces différentes innervations entraine automatiquement une contraction du muscle détrusor de la vessie, qui est médiée par une innervation parasympathique du plexus pelvien, entrainant la miction normale. Tout obstacle perturbant ce mécanisme peut entraîner les SBAU.[6]
La rétention urinaire peut se faire par les mécanismes suivants[7]:
- une mauvaise contractilité du muscle détrusor
- l'obstruction des voies urinaires basses
- une dyssynergie vésico-sphincterienne
- une combinaison de ces mécanismes.
L'incontinence urinaire peut se faire par les mécanismes suivants[8]:
- une incontinence d'effort
- une incontinence d'urgence
- un mécanisme mixte
- une incontinence par débordement.
Les mécanismes précédents sont aussi présents chez l'enfant, mais à ceux-ci peuvent s'ajouter le délai de maturation (dans l'énurésie primaire).
Étiologies
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Les étiologies des SBAU sont multiples et ces SBAU peuvent être divisés en 3 présentations cliniques principales : la rétention urinaire, l'incontinence urinaire et les symptômes irritatifs. Le tableau ci-dessous résume les principales étiologies en fonction des différents SBAU.[9]
La rétention urinaire peut être divisée en rétention urinaire aiguë et rétention urinaire chronique. La rétention urinaire aiguë est une urgence médicale et se présente par de la douleur sus-pubienne et une incapacité d'uriner. La rétention urinaire chronique peut être non douloureuse et se présentera par une vessie augmentée de volume et une hypertrophie du muscle detrusor. À long terme, une atonie de la vessie peut apparaitre.[13]
Ainsi, les SBAU peuvent être dus aux infections et l'inflammation de l’appareil génito-urinaire. L'inflammation causée par l'infection vient provoquer une obstruction au niveau des voies urinaires basses qui peut se refléter cliniquement par de la rétention urinaire ou de l'incontinence urinaire (symptôme). Ils peuvent aussi être causés par des affections d'origine structurale qui viennent causer une obstruction. Également, un problème d’ordre médical peut entrainer une vessie neurogène. Ces problèmes d'étiologies variées peuvent se retrouver au niveau du cerveau, de la moelle épinière ou des nerfs qui innervent la vessie. Également, l’usage de certaines médications pourrait être la cause des SBAU[14]. Dans le tableau ci-dessous, on retrouvera les principaux médicaments qui peuvent entrainer des SBAU.
Classe du médicament | Exemples de médicaments | Mécanisme d'action sur la vessie |
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Allergie | ||
antihistaminiques | Antagonistes des récepteurs H 1 de première génération comme chlorphéniramine, clémastine, cyproheptadine, dimenhydrinate | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
décongestionnants | Pseudoéphédrine, phényléphrine | Augmentation du tonus du sphincter urétral |
Analgésique et sédatif | ||
benzodiazépines | Chlordiazépoxide, clonazépam, témazépam, triazolam, | Miction altérée par l'effet relaxant musculaire |
opioïdes | Codéine, mépéridine, morphine, oxycodone, autres | Diminution de la sensation de plénitude et augmentation du tonus du sphincter urétral |
Anticholinergique | ||
antimuscariniques[note 1] | Darifénacine, fésotérodine, oxybutynine, solifénacine, | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
spasmolytiques | Dicyclomine, hyoscyamine, glycopyrrolate, méthscopolamine, | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
antiparkinsoniens | benztropine, trihexyphénidyle | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
Cardiologie | ||
inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine | Énalapril, lisinopril, ramipril, autres | Diminution de la contractilité; toux chronique qui augmente la pression sur la vessie |
alpha-agonistes | Midodrine, phényléphrine, vasopresseurs (divers) | Augmentation du tonus du sphincter urétral |
bloqueurs Alpha-1 | Alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine | Diminution du tonus du sphincter urétral |
antiarythmiques | Disopyramide, flécaïnide | Diminution de la contractilité par effet anesthésique local sur la muqueuse vésicale ou effet anticholinergique |
diurétiques | Divers | Augmentation de la production d'urine, de la contractilité ou du taux de vidange |
Psychotrope | ||
alpha-agonistes | IRSN: duloxétine, réboxétine | Augmentation du tonus du sphincter urétral |
Antidépresseurs tricycliques | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique | |
antipsychotiques | Première génération chlorpromazine; deuxième génération comme clozapine, olanzapine, rispéridone | Effets mixtes décrits; diminution de la contractilité par effet anticholinergique; augmentation de la miction et de l'incontinence à l'effort via la stimulation des récepteurs alpha 1 et / ou des récepteurs dopaminergiques centraux |
Autres | ||
relaxants musculaires | Orphénadrine, tizanidine cyclobenzaprine, baclofène | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
les œstrogènes | Œstrogènes oraux | Incontinence urinaire accrue |
bêta 3 agosiste | Mirabegron | Diminution de la contractilité par effet bêta 3 -adrénergique |
De l'alcool | Diminution de la contractilité | |
Caféine | Augmentation de la contractilité ou du taux de vidange |
Évaluation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
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4.1 Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
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Il y a plusieurs facteurs de risques d'avoir des SBAU. Ces derniers peuvent être divisés en fonction du sexe[16][17][18][19][20][21]:
- Femmes
- sexe féminin: incontinence urinaire, prolapsus génital, cystite, PNA,
- multiparité: prolapus génital,
- une grossesse en cours: rétention urinaire
- un accouchement: rétention urinaire
- Hommes
- sexe masculin: obstruction urinaire, HBP, néoplasie de la prostate, prostatite
- ATCD familiaux de cancer de la prostate: cancer de la prostate
- ATCD familiaux d'HBP: HBP
- l'âge avancé: HBP, cancer de la prostate,
- le diabète: HBP,
- l'hypertension arterielle: HBP
- l'obésité: HBP, cancer de la prostate
- la sédentarité: HBP,
- l'HBP: rétention urinaire
- une néoplasie de la prostate: rétention urinaire
- une grande taille: cancer de la prostate
- une origine éthnique afro-américaine: cancer de la prostate
- Communs
- le tabagisme: cancer de la vessie, incontinence urinaire
- la sédentarité: incontinence urinaire, lithiase urinaire,
- l'âge avancé: incontinence urinaire, rétention urinaire,
- les troubles neurologiques: incontinence urinaire, rétention urinaire
- l'obésité: incontinence urinaire
- le diabète: incontinence urinaire
- l'anxiété: incontinence urinaire
- ATCD d'urolithiases: colique néphritiques
- polypharmacie: rétention urinaire (charge anticholinergique)
- une exposition aux amines aromatiques: cancer de la vessie
- une exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques: cancer de la vessie,
- des infections urinaires à répétition: cancer de la vessie
- une exposition à l'arsenic dans l'eau: cancer de la vessie
- un traitement avec la phénacétine: cancer de la vessie
- des ATCD de chimiothérapie: cancer de la vessie
- des ATCD d'infection par la bilharzioze: cancer de la vessie
- une mauvaise hydratation: lithiase urinaire,
- la prise de diurétiques: lithiase urinaire,
- la prise d'antiacides à base de calcium: lithiase urinaire,
- une alimentation très salée ou très riche en sucres: lithiase urinaire
- une alimentation comportant un excès de protéines: lithiase urinaire
- une alimentation carencée en calcium: lithiase urinaire
- une chirurgie vésicale: rétention urinaire
- des lithiases urinaires fréquents: rétention urinaire
- une néoplasie de la vessie: rétention urinaire
Les facteurs de risque d'infection des voies urinaires sont à considérer également[22] :
Homme | Femme | |
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Facteurs de risque |
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4.2 Questionnaire
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Lorsqu’il s’agit de (SBAU), l'anamnèse permet de clarifier en partie la nature, la localisation et la sévérité de cette problématique de santé. De plus, elle permet de mieux structurer un plan d’intervention. L'approche clinique en cas de SBAU peut être basée sur plusieurs facteurs dont le sexe, l'âge, l'histoire clinique, les facteurs de risque et les antécédents des patients. Par exemple, une des composantes des SBAU est l'incontinence urinaire, qui est très fréquente dans la population gériatrique. Ainsi, le mnémotechnique DIAPERS permet d'élucider les principales causes d'incontinence chez les aînés:[23]
DIAPERS (Principales causes d'incontinence chez les aînés[23])
- Delirium
- Inflammation
- Atrophie
- Pharmacologie
- Excès
- Restriction fonctionnelle
- Stool impaction (constipation/fécalome)
Le clinicien doit questionner[24] [25][26]:
- les antécédents médicaux :
- des infections urinaires antérieures: cystite, PNA
- un diabète: cystite, vessie neurogène
- une anomalie connue des voies urinaires: cystite, PNA
- une HBP: rétention urinaire
- une ménopause: vaginite atrophique
- des antécédents de lithiase urinaire: lithiase urinaire
- une chirurgie pelvienne récente: atteinte traumatique des nerfs, prolapsus
- une chirurgie urinaire récente: cystite, PNA
- une instrumentation récente (cystoscopie, cathétérisation): cystite, PNA
- des antécédents d'immunodépression: abcès, cystite, PNA, ITSS
- une hospitalisation récente: infection urinaire nosocomial
- des antécédents de syndrome de Behçet dans la famille.[27]
- la médication
- un voyage récent: cystite, lithiase urinaire
- un traumatisme récent: atteinte traumatique des voies urinaires
- l'exposition à des produits chimiques au travail: cancer de la vessie
- les habitudes de vie
- la durée et l'évolution des symptômes
- la nycturie, la pollakiurie, la polyurie, l'urgenturie
- la douleur sus-pubienne: cystite, lithiase urinaire, prostatite
- le potentiel de grossesse en cours
- une revue systématique des autres appareils dans l’optique de retrouver les symptômes associés :
- une perte de poids: néoplasie
- une perte d'appétit: néoplasie
- des sudations nocturnes: néoplasie
- une fatigue: néoplasie, incontinence urinaire d'urgence
- des lombalgies: PNA, lithiase urinaire,
- des arthralgies: syndrome de Behçet
- des aphtes buccaux: syndrome de Behçet
- une irritation oculaire (trouble du tissu conjonctif): syndrome de Behçet
- des symptômes gastro-intestinaux:
- une diarrhée: arthrite réactionnelle
- une constipation: obstruction urinaire
Les symptômes irritatifs :
- la fièvre: abcès, PNA, ITSS
- des douleurs de l’hypochondre
- des douleurs à l'angle costo-vertébral: PNA, lithiase urinaire
- la douleur à la miction: cystite, vulvo-vaginite, urétrite, prostatite
- la localisation de la douleur dans la miction (début, durant toute la miction ou à la fin)
- un écoulement vaginal/urétral: ITSS
- des nausées et vomissements (approche clinique): lithiase urinaire
- l'hématurie : cancer de la vessie, lithiase urinaire, obstruction par un caillot
- des urines troubles ou malodorantes (odeur d'ammoniac): cystite
- la nature de toute perte dans la région des organes génitaux
- les douleurs génitales: ITSS
- le prurit génital: ITSS, vulvo-vaginite
- les rapports sexuels non protégés récents: chlamydia, gonorrhée
- l'application de substances potentiellement irritantes sur le périnée: dermatite de contacte.
Les symptômes d'obstruction :
- la fréquence
- l'urgence
- la nycturie
- une diminution d'urine: prostatite, HBP, cancer de la prostate, sténose urétrale
- un changement de la majesté du jet: prostatite, HBP, cancer de la prostate, sténose urétrale
- une difficulté à initier la miction: prostatite, HBP, cancer de la prostate, sténose urétrale
- la sensation de vidange incomplète: prostatite, HBP, cancer de la prostate, sténose urétrale
- une vidange goutte à goutte après la miction: prostatite, HBP, cancer de la prostate, sténose urétrale.
Les symptômes d'incontinence :
- la parité: prolapsus génital
- le nombre d'accouchements vaginaux: prolapsus génital
- les complications à l'accouchement: prolapsus génital
- l'instrumentation utilisée à l'accouchement: prolapsus génital
- l'incontinence urinaire par le passé: incontinence urinaire
- ce qui provoque l'incontinence (toux, éternuement, rire, bruits particuliers): incontinence d'effort
- une augmentation de l'apport liquidien
- la consommation de tabac, alcool, café
- le nombre de fois par jour (sévérité/intensité) et dans quel contexte cela survient
- une paresthésie, dysfonction sexuelle, incontinence fécale: atteinte neurologique.
4.3 Examen clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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Dans le cas SBAU, l'examen clinique se concentre sur l'examen abdominal, pelvien, rectal et neurologique.
Voir également : (Incontinence urinaire (situation clinique)#Examen physique)
Manoeuvres à faire pour chaque région et signes cliniques discriminants | |
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Examen abdominal |
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Examen pelvien |
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Évaluation neurologique |
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Toucher rectal |
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Examen clinique de la personne âgée |
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Drapeaux rouges
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Dans un contexte de traumatisme, il est très important de reconnaitre les symptômes et signes suivants qui orientent vers une lésion traumatique aux voies urinaires (si un de ces signes est présent, l'installation d'un cathéter vésical est contre indiqué et doit être fait par un urologue à l'aide d'une échographie[31]) :
Il existe plusieurs symptômes qui traduisent des complications imminentes dans le cas des SBAU. Ils représentent des drapeaux rouges. Les cliniciens devraient être a l'affût de ces symptômes dans le but de faire une référence auprès d'un spécialiste.
Incontinence urinaire[32] :
- un examen neurologique anormal qui oriente vers une cause neurologique d'incontinence
- une obstruction urinaire qui pourrait causer une insuffisance rénale post-rénale
- une incontinence permanente
- une hématurie et une des symptômes B qui orientent vers une néoplasie des voies urinaires.
Symptômes irritatifs[32]:
- une fièvre qui évoque une cause infectieuse
- une douleur au flanc qui évoque une PNA
- une instrumentation urinaire récente qui oriente vers une cause infectieuse ou une atteinte traumatique des voies urinaires
- une immunosuppression qui oriente vers une cause infectieuse
- une anomalie anatomique de l'appareil urinaire qui évoque une obstruction des voies urinaires
- une anomalie fonctionnelle de l'appareil urinaire qui oriente vers une cause neurologique
- une récidive de cystite causée par un agent pathogène non usuel (p. ex. : Pseudomonas aeruginosa, Proteus mirabilis)
- une récidive d’une PNA non compliquée
- une récidive de toute autre infection urinaire compliquée ou à risque de le devenir.
Symptômes obstructifs[32]:
- une hématurie macroscopique qui doit faire penser à une néoplasie des voies urinaires
- une pollakiurie (symptôme) ou une incontinence avec la présence d'un globe vésical
- une douleur pelvienne (approche clinique) importante
- une incontinence par débordement
- une hydronéphrose qui est un signe d'insuffisance rénale post-rénale
- une insuffisance rénale aiguë aux examens paraclinique
- un résidu post-mictionnel augmenté (persistant à plus de 150-200 mL dans l'appareil urinaire inférieur) qui pourrait causer une insuffisance rénale post-rénale
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Seuls quelques tests cliniques sont nécessaires pour l'évaluation initiale des symptômes irritatifs. L’obtention d’imagerie radiographique n’est pas recommandée pour l'évaluation initiale chez les patients avec un examen physique normal et en absence de troubles neurologiques complexes.
Voir également : incontinence urinaire (approche clinique)#Investigation
Le choix des examens paracliniques en cas de SBAU dépend du résultat de l’anamnèse et de l’examen physique. Chez les patients qui présentent des SBAU, il peut être utile de demander les laboratoires et imageries suivantes :
Laboratoires
- une FSC si l'on suspecte une infection des voies urinaires. Une hyperleucocytose suggère une PNA, une cervicite, une maladie inflammatoire pelvienne ou une prostatite.
- un dosage des ions
- une analyse d'urine et une culture d'urine afin d'éliminer ou de confirmer une infection des voies urinaires. Une culture d'urine positive permet de confirmer la présence d'une bacteriurie, d'identifier et de fournir des informations sur la sensibilité aux antibiotiques de l'organisme responsable[33].
- un dosage de l'urée et de la créatinine afin d'éliminer ou de confirmer une IRA/IRC (créatinine élevée + urée élevée)
- Une PSA sérique si l'on suspecte une atteinte de la prostate. Une PSA élevée peut être dû à:[34]
- une hyperplasie bénigne de la prostate
- un cancer de la prostate
- une inflammation / infection prostatique
- un traumatisme périnéal.
- Les autres tests de laboratoire sont déterminés par des signes ou des symptômes évoqués lors de l'anamnèse et de l'examen physique. Le tableau qui suit présente les principaux examens en cas de SBAU.
Imageries
Les tests | Explications de leurs pertinences |
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sondage post-mictionnel ou une échographie de la vessie | Utile pour évaluer la rétention urinaire. La rétention incomplète peut être diagnostiquée si le résidu post-miction est supérieur à 50 mL ou supérieur à 100 mL chez les patients de plus de 65 ans.[36] Un résidu post-miction supérieur à 150-200 mL est plus inquiétant et se mérite une évaluation plus approfondie.[37] |
Résidu post-mictionnel (RVP) | La mesure de la RVP peut être utile lorsque le diagnostic est incertain, que le traitement initial est inefficace ou chez les patients pour lesquels une rétention urinaire et / ou une incontinence par débordement est préoccupante. Il s’agit des patients qui présentent:[38]
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Test urodynamique | Ils ne sont pas systématiquement effectués au départ, mais ils peuvent être effectués avant d'envisager des thérapies chirurgicales. Nous ne référons pas systématiquement aux tests urodynamiques dans l'évaluation initiale de l'incontinence urinaire dont les symptômes sont compatibles avec le stress, l'urgence ou l'incontinence mixte.[38]
Le but des tests urodynamiques est d'aider à comprendre les mécanismes physiologiques du dysfonctionnement des voies urinaires inférieures, améliorant ainsi la précision du diagnostic et facilitant le traitement ciblé. Une évaluation clinique par urodynamique peut conduire à un diagnostic plus précis du type d'incontinence.[38] |
Évaluation de la mobilité urétrale | Certains spécialistes peuvent évaluer l'hypermobilité urétrale dans l'investigation de l'incontinence urinaire. |
Échographie abdomino-pelvienne |
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Urétéroscopie | Permet de visualiser les voies urinaires entre les reins et la vessie en plus de permettre le traitement des maladies qui touchent le système urinaire comme le retrait de lithiases volumineuses. |
TDM abdomino-pelvien avec contraste | La TDM procure une vue générale du système urinaire et des structures avoisinantes. Auparavant, chez les patients traumatisés, on craignait que l'utilisation de produits de contraste rende difficile la distinction entre une hémorragie abdominale et une lésion des voies urinaires, mais les techniques et les protocoles d'imagerie modernes permettent cette distinction.[40] |
Uroscan | Permet de visualiser l’ensemble du système urinaire, les ganglions lymphatiques locaux et les organes voisins.[42]
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Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies) |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Symptôme | Traitement |
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Rétention urinaire | Chez les patients présentant un globe vésical traduisant une rétention urinaire aiguë, une observation très étroite ou un drainage complet par cathétérisme d'urgence est recommandé. Si le cathétérisme est impossible, il faut envisager un cathéter coudé ou un cathétérisme sus-pubien.[43]
Un patient devrait être admis à l'hôpital pour les causes suivantes :
Pour les autres cas, un congé est envisageable avec une sonde à demeure et un suivi en urologie 1 semaine après le congé.[43]
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Incontinence urinaire | Incontinence urinaire (approche clinique) #Prise en charge |
Symptômes irritatifs | Le traitement repose sur la correction volémique et électrolytique, l'antibiothérapie et occasionnellement la chirurgie (drainer un abcès, corriger une anomalie structurelle des voies urinaires ou soulager une obstruction). Si les symptômes irritatifs sont causés par une infection bactérienne des voies urinaires, une antibiothérapie doit être débutée (voir tableau ci-bas). En cas de dysurie importante, la phénazopyridine peut être utilisée pour soulager la douleur jusqu'à ce que les antibiotiques fassent effet (délai de 48h habituellement).[44]
Il faut être en mesure de distinguer si les symptômes irritatifs originent d'une cystite simple ou d'une cystite compliquée, car le traitement antibiotique et la prise en charge varient. Un patient devrait être admis à l'hôpital pour une cystite aiguë simple si les médicaments PO ne sont pas tolérés alors qu'un patient avec une infection plus sévère (sepsis, cystite compliquée, une pyélonéphrite aiguë) devrait être admis habituellement pour une courte période d'observation afin d'être stabilisé et/ou pour attendre le résultat de la culture urinaire.[45] |
Étiologie | Traitement |
---|---|
cystite aiguë | Les agents préférés pour le traitement empirique de la cystite aiguë simple chez l'homme et chez la femme sont la nitrofurantoïne monohydratée, la nitrofurantoïne, la fosfomycine et le triméthoprime-sulfaméthoxazole.[46] |
pyélonéphrite aiguë | Le choix d'antibiotique empirique doit être fait en fonction des facteurs suivants : [44]
Finalement, lorsqu'une culture d'urine est effectuée, le choix d'antibiotique devrait être ajusté en fonction des résultats de cette culture pour favoriser la molécule ayant le spectre le plus étroit contre la bactérie identifiée.
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maladie inflammatoire pelvienne | Antiémétique, analgésie et antipyrétique avec une antibiothérapie. Le choix des antibiotiques devraient être fait en fonction des bactéries pouvant causer l'infection (C. trachomatis, N. gonorrhoeae, streptococci, Escherichia coli, Klebsiella spp, Proteus spp) et bactéries anaérobes.) Une combinaison de ceftriaxone, doxycycline et metronidazole est souvent le premier choix chez les patients nécessitants une hospitalisation.[48] |
lithiases urinaire | Analgésie (les AINS sont un meilleur choix que les opioïdes et les opioïdes devraient être réservés aux patients peu soulagés par les AINS ou les patients avec une IRA sévère), antiémétique, hydratation. Alpha-bloqueur pour aider au passage des lithiases de 5 à 10 mm. Les patients avec lithiases supérieures à 10 mm ou qui n'ont pas été évacuées après 4 semaines de traitement conservateur devraient être orientés en urologie.[49] |
prolapsus pelvien | Le traitement est indiqué chez les femmes symptomatiques (incontinence urinaire, obstruction urinaire, hydronéphrose, dysfonction intestinals ou sexuelle). Le traitement repose sur les pessaires vaginaux, la physiothérapie périnéale, un traitement oestrogénique et la chirurgie.[50] |
cancer de la prostate | Le traitement dépend de la catégorie de risque établie en se basant sur le stade du cancer, mais peut consister en de la surveillance active, une prostatectomie radicale, une hormonothérapie, une chimiothérapie et/ou une radiothérapie. |
hyperplasie bénigne de la prostate | Chez les hommes ayant une hyperplasie bénigne de la prostate qui cause la rétention urinaire, il faut considérer un alpha-bloqueur (hypotension orthostatique secondaire) et un inhibiteur de la 5-alpha-réductase.[51] Si le traitement médicamenteux ne fonctionne pas, la chirurgie consiste en la résection transurétrale de la prostate pour retirer le surplus prostatique. [52] |
Notes
- ↑ Les bronchodilatateurs anti muscariniques inhalés et les gouttes ophtalmiques peuvent être absorbés par voie systémique à des degrés divers.
Références
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