Utilisateur:Rui Ning Gong/Brouillons/Immunodéficience
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | |
Symptômes |
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Informations | |
Autres noms | Immunosuppression |
Wikidata ID | Q641307 |
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Fièvre chez le patient immunodéprimé / Fièvres récurrentes (107-4)
L'immunodéficience est une dysfonction du système immunitaire qui prédispose à plusieurs complications d'ordre infectieuses, auto-immunes, lymphomateuses et néoplasiques.[1]
1 Épidémiologie[modifier | w]
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La prévalence d'immunodéficience primaire symptomatique (toutes causes comprises) est estimé à entre 1:8500 à 1:100000 dans le monde, sous réserve que ces maladies sous souvent sous-diagnostiqués[2]. La prévalence et la distribution des maladies causant une immunodéficience primaire varient dans le monde, et la présentation clinique peut aussi varier[3].
Les causes les plus fréquentes sont:
- Les déficits de l'immunité humorale (anomalies des lymphocytes B): 50-60%. Dans cette catégorie, le trouble le plus fréquent est le déficit sélectif en IgA
- Les déficits combinés de l'immunité cellulaire et l'immunité humorale (déficit combiné des lymphocytes T et B): 15-20%
- Les anomalies des cellules phagocytaires (10-15%)
- Les déficits de l'immunité cellulaire (anomalies des lymphocytes T): 10%
- Les déficits du complément: <2%[4]
L'immunodéficience secondaire inclut une variété hétérogène de conditions, la prévalence de ces conditions varient largement. En raison de l'insécurité alimentaire mondiale, la malnutrition est estimée être la cause la plus fréquente d'immunodéficience secondaire au niveau mondial. [5]
Le VIH, qui provoque le syndrome d'immunodéficience acquise, est aussi une cause très répandue. Alors que la prévalence varie dans le monde, vers la fin de 2016, 36.7 million de personnes vivaient avec le VIH dans le monde[6]. La population à haut risque de VIH/SIDA comprend les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes en prison et autres milieux fermés, les consommateurs de drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe, les personnes transgenres, les patients recevant des transfusions sanguines ou des produits sanguins et les nourrissons nés de mères infectées par le VIH .[7]
Dans les dernières années, l'utilisation de plus en plus répandue des agents biologiques dans le traitement des maladies auto-immunes et inflammatoires augmentent le taux d'immunodéficience et d'infection chez ces patients[8].
2 Étiologies[modifier | w]
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Les immunodéficiences sont classées en deux grandes catégories[1]:
- primaires : génétiquement déterminées et parfois héréditaires
- secondaires : acquises et plus fréquentes.
2.1 Secondaires[modifier | w]
Les causes d'immunodéficiences secondaires sont multiples. La plupart d'entre eux résultent d'une maladie systémique, d'une infection ou des médicaments immunosuppreseurs. Voici les étiologies principales d'immunosuppresion secondaire:[7][1][9][10]:
Catégorie | Exemples |
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Médicaments[note 1] |
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Ioatrogéniques |
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Endocriniennes | |
GI |
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Hématologiques | |
Infectieuses |
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Carences | |
Physiologiques |
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Rénal |
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Auto-immunes | |
Autre |
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2.2 Primaires[modifier | w]
Les maladies d'immunodéficience primaire (PID) résultent de défauts intrinsèques des cellules immunitaires (y compris les cellules T), des composantes du système du complément et des phagocytes. Elles sont parfois causés par les mutations d'un seul gène, ou plus souvent causés par une combinaison de susceptibilité génétique avec des facteurs environnementaux. Les immunodéficiences primaires sont classifiées par la partie du système immunitaire qui est atteinte.[7]
Système | Étiologie | Commentaires |
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Lymphocytes B | agammaglobulinémie relié à l'X |
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déficit en IgA |
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Lymphocytes T | syndrome de DiGeorge[12] |
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candidose cutanéo-muqueuse chronique[13] |
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syndrome hyper-IgM |
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déficit en interleukine-12 |
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Lymphocytes T et B | déficit immunitaire combiné sévère (SCID)[14] |
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syndrome de Wiskott-Aldrich[15] |
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déficit immunitaire avec ataxie-télangiectasie[16] |
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déficit en MHC (syndrome des leucocytes nus)[17] |
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Déficits du complément | angioedème héréditaire[18] |
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déficit en C3 |
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déficit en C5 |
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déficit en MAC |
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déficit en C2[19] |
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déficit en C4[19] | ||
Déficit de la phagocytose | maladie granulomateuse chronique (chronic granulomatous disease [CGD])[20] |
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syndrome de déficit d'adhésion leucocytaire[21] |
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3 Physiopathologie[modifier | w]
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Le système immunitaire inné est composé de cellules phagocytaires (ex: neutrophiles, macrophages, monocytes), des polynucléaires (ex: éosinophiles, basophiles, etc.), des cellules lymphoïdes innées (ex: cellules NK) ainsi que le système du complément. Le système immunitaire innée est non spécifique et ne nécessite pas d'exposition antérieure à des antigènes pour être activé. Le système immunitaire innée reconnaît des caractéristiques d'antigène communs et partagés par les pathogènes, au lieu de reconnaître des antigènes spécifiques.[22][23] La réponse immunitaire innée est la première ligne de défense contre les infections et joue un rôle clé en aidant les lymphocytes B et T à accomplir leurs fonctions fondamentales. Les déficits de l'immunité innée sont caractérisés par une susceptibilité aux infections par des pathogènes rares et opportunistes, un retard de croissance et certains troubles inflammatoires ou auto-immuns[7].
Le système immunitaire adaptative se développe en réponse aux infections spécifiques. Il est divisé en deux parties: l'immunité humorale et l'immunité cellulaire.
L'immunité humorale est médiée par les lymphocytes B, qui sécrètent des anticorps permettant d'identifier et de neutraliser les pathogènes dans le sang et sur les muqueuses[22]. Cela explique pourquoi dans les déficits en lymphocytes B, y compris l'agammaglobulinémie liée à l'X, il existe une forte sensibilité à la pneumonie, aux otites et à d'autres infections causées par des bactéries extracellulaires[7].
L'immunité cellulaire est médiée par les lymphocytes T, visant à éliminer les pathogènes intracellulaires, soit les pathogènes phagocytés par les cellules phagocytaires. soit les pathogènes ayant infectés une cellule. Certains lymphocytes T stimulent les phagocytes pour la destruction des pathogènes phagocytés. D'autres lymphocytes T détruisent les cellules de l'hôte infectées. Dans les cas de déficit en lymphocytes T, par exemple chez les personnes atteintes du VIH/SIDA, du SCID, du syndrome hyper-IgM et d'autres déficiences en lymphocytes T, l'infection par des micro-organismes intracellulaires (champignons et virus) et les tumeurs sont plus fréquents.[7]
Les causes d'immunodéficience secondaire atteignent le système immunitaire à différents niveaux. La pathophysiologie de quelques maladies est listée à titre d'exemple:
- Diabète sucrée: Atteinte des fonctions des neutrophiles causée par l'hyperglycémie. Diminution de lymphoprolifération induit par les mitogènes. L'atteinte vasculaire et neuropathique prédisposent aussi aux infections
- Insuffisance rénale chronique: Hypogammaglobulinémie (déficit en anticorps) secondaire à la protéinurie. Supression du système immunitaire innée et adaptative secondaire à l'hyperurémie.
- Malnutrition: Diminution de cytokine et atteinte du système du complément. Atteinte des fonctions des cellules NK, des cellules dendritiques et des neutrophiles. Atteinte du nombre et des fonctions des lymphocytes. L'ensemble du tableau est causé par le déficit en énergie, en protéines et en micronutriments.
- Splénectomie: Atteinte dans l'élimination de complexes immuns et la production d'anticorps. Diminution des fonctions phagocytiques.
- VIH/SIDA: Diminution en nombre et en fonctions chez les lymphocytes T.[24][25]
4 Présentation clinique[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
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Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Les facteurs de risque de l'immunodéficience sont les facteurs de risque associés à chacune des étiologies (ex: utilisation des drogues intra-veineux est un facteur de risque pour le VIH, et l'immunodéficience secondaire). Ils ne seront pas détaillés dans cette section.
4.2 Questionnaire[modifier | w]
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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La possibilité d'un trouble immunosuppreseur devrait être évoquée lors d'infections récurrentes. La suspicion clinique doit être plus haute en présence des facteurs suivants[26][7][1]
- Infection par des microorganismes rares
- Infection opportuniste
- Utilisation fréquente d'antibiotique ou réponse sous-optimale aux antibiotiques
- Infections compliquées (atteinte des organes internes)
- En présence d'autres anomalies hématologiques (ex: anémie ou thrombocytopénie)
- Multiples infections qui atteignent différents systèmes
À titre de référence, les critères suivants ont été développés par Jeffrey Modell Foundation Medical Advisory Board pour aider à orienter les cliniciens à reconnaître les infections excessives, donc les "drapeaux rouges". Chez les adultes, une immunodéficience primaire devrait être considéré en présence de deux ou plus de ces critères:
- Deux nouvelles infections de l’oreille ou plus en un an
- Deux nouvelles infections des sinus ou plus en un an, en l’absence d’allergie
- Une pneumonie par an, pendant plusieurs années
- Diarrhée chronique avec perte de poids
- Infections virales récurrentes (rhumes, herpès, verrues, condylomes)
- Besoin récurrent d’antibiotiques par intraveineuse pour guérir les infections
- Récurrence d’abcès cutanés profonds ou d’abcès des organes internes
- Candidose buccale ou mycose cutanée ou autre persistantes
- Infection par des bactéries normalement banales s’apparentant à celles qui causent la tuberculose
- Antécédents familiaux d’immunodéficience primaire
L'immunodéficience devrait aussi être considérée chez les patients souffrant d'une maladie auto-immune, celle-ci étant plus fréquent chez les patients immunodéficients. Les infections chez les patients avec splénomégalie, diarrhée chronique, sarcoïdose ou maladie coeliaque doivent être investiguées davantage[27].
4.3 Examen clinique[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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L'examen clinique d'un patient chez qui on suspecte une immunodéficience doit être complète. On recherche des signes d'infection aigues ou chroniques. Les trouvailles peuvent inclure:
- Sphère ORL: Ulcères herpétiques, signes de sinusite chronique, cicatrisation des tympans (témoignant d'infection récurrentes).
- Peau: Rash, infection aux dermatophytes, infection des tissus mous bactérienne.
- Auscultation pulmonaire: crépitant, sibilance et ronchis pouvant témoigner de pathologie pulmonaire chronique ou de bronchiectasie.
- Des adénopathies et l'hépatosplénomégalie peuvent être présentes chez certains patients.
D'autres trouvailles peuvent être présentes selon l'étiologie de l'immunodéficience.[1][28]
5 Examens paracliniques[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Si une cause d'immunodéficience secondaire est suspecté, l'investigation devrait commencer avec les examens paracliniques associés, ex: Hémoglobine glyquée, sérologie VIH, test à la sueur pour la fibrose kystique, etc.
Le bilan initial devrait aussi inclure:
- Formule sanguine complète
- Décompte des lymphocytes (B et T)
- Dosage d'immunoglobuline
- IgG
- Sous-classes d'IgG: IgG1, IgG2, IgG3, IgG4
- IgM
- IgA
- IgE
- IgG
- Dosage des compléments
- C3
- C4
6 Approche clinique[modifier | w]
Lorsqu'une immunodéficience est suspectée chez l'adulte, le clinicien devrait procéder à une revue systématique des antécédants médicaux, chirurgicaux, médicamenteuse, ainsi que les habitudes de vie du patient. En absence d'étiologie d'immunodéficience secondaire identifiable, le clinicien peut compléter un bilan de base et considérer référer à un spécialiste.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
7 Diagnostic[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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8 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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L'âge de début des infections récurrentes peut aider à orienter le diagnostic.
- Les déficiences en lymphocytes T se manifestent souvent dans les 2-6 premiers mois de vie.
- Les déficiences en lymphocytes B ou les déficiences combinés de lymphocytes T et B se manifestent après les 5-7 premiers mois de vie, après la disparition des anticorps maternelles.
- Les déficits du complément peuvent se manifester à n'importe quel âge.
- Les déficits de la phagocytose se manifestent tôt dans la vie.
Généralement, les maladies les plus sévères se manifestent plus tôt dans la vie. [1] Une manifestation tardive est plus suggestive d'une atteinte secondaire. Il faut toutefois gardé en tête que de multiples causes d'immunodéficiences primaires peuvent se manifester seulement à l'âge l'adulte.[27]
9 Traitement[modifier | w]
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Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les traitements d'immunodéficience peut varier de manière importante selon l'étiologie de l'immunodéficience.
Selon l'étiologie, les traitements suivants peuvent être adéquats:
- Antibiotiques à large spectre thérapeutique ou prophylaxique
- Antifungique thérapeutique ou prophylaxique
- Antiviral
- Immunoglobulines intra-veineux
- Vaccination
- Anticorps spécifiques à certains pathogènes
- Transplant de cellules souches
- Thérapie génique
- Thérapie de remplacement d'enzyme
- Médicaments biollogiques[29]
Une approche centrée sur le traitement de l'étiologie sous-jacente est préconisée dans les immunodéficiences secondaires.
10 Complications[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Les complications de cette maladie sont :
- la complication 1
- la complication 2
- la complication 3
- ...
- Infections accablantes potentiellement mortelles causées par des bactéries, des virus, des champignons et des parasites
- Malignité opportuniste
- Choc septique
- Choc anaphylactique
- Troubles hémorragiques
- Insuffisance cardiaque
- Insuffisance rénale aiguë et chronique
- Insuffisance respiratoire
- Multi-organique
- Problèmes obstétriques tels que retard de croissance intra-utérin et mort fœtale
- Lupus érythémateux disséminé ou autres troubles rhumatismaux systémiques
- Endocrinopathie
- Handicaps congénitaux
- Troubles métaboliques
- Complications neurologiques dont convulsions et coma
- Acidose/alcalose
- Mort prématurée[7]
11 Évolution[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Les déficits en lymphocytes B ont un meilleur pronostic s'ils peuvent être traités avec des immunoglobulines intraveineuses (toutes les quelques semaines) et perfusion sous-cutanée qui est nécessaire une ou deux fois par semaine. Les déficits en lymphocytes T tels que le syndrome de DiGeorge ont un mauvais pronostic, mais si la transplantation de thymus est réalisée avec succès, un meilleur pronostic se produit. Le SCID a le pronostic le plus sombre à moins qu'une greffe de moelle osseuse ne soit réalisée avec succès. L'immunodéficience avec certaines incapacités congénitales peut être traitée par chirurgie et peut atteindre un meilleur pronostic par les administrations concomitantes d'immunothérapie (par exemple, l'utilisation d'immunomodulateurs). En général, pour améliorer la qualité de vie des patients atteints d'immunodéficiences primaires, un traitement à long terme avec des antimicrobiens, des antiviraux et/ou des antifongiques est nécessaire. La plupart des immunodéficiences primaires sont rares et nécessitent une prise en charge personnalisée, surtout si des mutations génétiques ou une enzyme manquante en sont la cause. Actuellement, l'utilisation de la thérapie génique et de la greffe de cellules souches offre un résultat prometteur qui peut se refléter dans un meilleur pronostic.[14][7] Dans les immunodéficiences secondaires telles que le VIH/SIDA, un traitement à long terme avec des antirétroviraux est nécessaire, ainsi qu'une prophylaxie pour les infections fongiques. Si les patients souffrent de malnutrition, les professionnels de la santé doivent mettre en place une alimentation équilibrée riche en protéines et doivent administrer des vitamines, des minéraux et d'autres nutriments. Dans les immunodéficiences médicamenteuses, le pronostic est réservé, en particulier chez les patients atteints de troubles auto-immuns, de maladies inflammatoires et de greffes d'organes. Le pronostic des patients atteints de tumeurs malignes varie et dépend du type de cancer, de l'évolution, de la stadification et du classement, et de la réponse aux modalités de traitement, y compris la chimiothérapie, la radiothérapie et même l'utilisation de produits naturels.[7]
12 Prévention[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Les patients atteints de déficits immunitaires génétiques ou rares doivent être éduqués sur la probabilité de donner naissance à des enfants présentant des problèmes médicaux similaires. Ils doivent également se renseigner sur les différentes modalités thérapeutiques disponibles pour traiter ces troubles ainsi que sur le suivi de la grossesse et l'avortement thérapeutique si nécessaire. Les parents doivent être informés de l'importance d'éviter d'avoir des descendants avec une famille consanguine.[7] Les patients atteints du VIH/SIDA peuvent avoir une famille mais doivent être informés de l'importance d'être surveillés et testés pour la charge VIH et le nombre de CD4 à chaque étape de la vie intra-utérine , l'accouchement et l'allaitement et traités en conséquence pour prévenir la transmission verticale. Les changements de mode de vie et les pratiques visant à réduire la transmission du VIH et la charge virale, y compris l'utilisation de préservatifs, l'abstinence sexuelle et l'évitement des drogues intraveineuses, doivent être conseillés.[7]
13 Notes[modifier | w]
- ↑ Cette liste est incomplète et indique les agents principaux.
- ↑ * L'administration de stéroïdes a des effets directs sur le trafic et les fonctions des cellules immunitaires.
- Les lymphocytes T sont plus touchés que les lymphocytes B.
- La synthèse des cytokines est inhibée.
- ↑ * Elles sont associées à une altération du système immunitaire.
- Affecte l'immunité à médiation cellulaire, la production d'anticorps, la fonction des phagocytes, le système du complément et la synthèse des cytokines.
- Plusieurs enzymes jouant un rôle important nécessitent du zinc, du fer et d'autres micronutriments.
- ↑ En raison de l'immaturité du système immunitaire.
- ↑ Par une fonction altérée des cellules NK.
- ↑ Le gène défectueux encode la chaîne gamma du récepteur de l'interleukine-2 (IL-2). Cette chaîne fait aussi partie des récepteurs de l'IL-2, de l'IL-4, de l'IL-7, de l'IL-11, de l'IL-15 et de l'IL-21. Quelques cas de SCID sont causés par des gènes défectueux qui codent pour l'adénosine désaminase ou la nucléoside phosphorylase. Le déficit de ces enzymes provoque une inhibition de la ribonucléotide réductase conduisant à un défaut de synthèse d'ADN et de réplication cellulaire. Le déficit du récepteur de l'interleukine-2 est le plus prévalant. D'autres problèmes sont dus aux gènes défectueux codant ZAP-70, Janus kinase 3, et aux gènes impliqués dans la recombinaison de l'ADN des récepteurs des cellules immunitaires : RAG1 et RAG2. La mutation des gènes codant pour RAG1 ou RAG2 provoque une forme autosomique récessive de SCID.
- ↑ Dans le syndrome des leucocytes dénudés, il existe une mutation du gène qui code pour le transactivateur du CMH type II, entraînant l'absence de molécule du CMH type II sur les cellules présentatrices d'antigène dont les macrophages et les cellules dendritiques. Une mutation dans le gène qui code pour une protéine associée au transport (TAP) entraîne l'absence d'expression de la molécule du CMH type I, qui se manifeste par un déficit en lymphocytes T CD8+.
14 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2022/09/29 à partir de Immunodeficiency (StatPearls / Immunodeficiency (2022/07/08)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29763203 (livre).
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 (en-US) « Overview of Immunodeficiency Disorders - Immunology; Allergic Disorders », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 26 octobre 2022)
- ↑ Hassan Abolhassani, Gholamreza Azizi, Laleh Sharifi et Reza Yazdani, « Global systematic review of primary immunodeficiency registries », Expert Review of Clinical Immunology, vol. 16, no 7, , p. 717–732 (ISSN 1744-666X, PMID 32720819, DOI 10.1080/1744666X.2020.1801422, lire en ligne)
- ↑ « Primary Immunodeficiencies Worldwide | Frontiers Research Topic », sur www.frontiersin.org (consulté le 29 octobre 2022)
- ↑ « Revue générale des déficits immunitaires - Immunologie; troubles allergiques », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 29 octobre 2022)
- ↑ (en) Karen S. Tuano, Neha Seth et Javier Chinen, « Secondary immunodeficiencies: An overview », Annals of Allergy, Asthma & Immunology, vol. 127, no 6, , p. 617–626 (ISSN 1081-1206 et 1534-4436, PMID 34481993, DOI 10.1016/j.anai.2021.08.413, lire en ligne)
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