Érythème des parois du vagin (signe clinique)
| Signe clinique | |||
 Érythème de la paroi vaginale dans une candidose | |||
| Données | |||
|---|---|---|---|
| Système | Reproducteur féminin | ||
| Modalité |
Examen gynécologique | ||
| Informations | |||
| Terme anglais | Erythema of vaginal walls | ||
| Autres noms | vaginite | ||
| Spécialités | Gynécologie, infectiologie | ||
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L’érythème des parois du vagin est la coloration rouge de la muqueuse vaginale.
1 Examen[modifier | w]
L’examen clinique repose essentiellement sur un examen pelvien comprenant une palpation pelvienne, un toucher vaginal et un examen au spéculum. Le fait de retirer le spéculum lentement aide à mieux visualiser les parois vaginales et ainsi d'objectiver l'érythème. La réalisation de prélèvements vaginaux est nécessaire dans ce contexte.
2 Physiopathologie[modifier | w]
L’érythème des parois vaginales est dû à une augmentation du flux sanguin dans les vaisseaux superficiels de la muqueuse vaginale. Cette réaction peut être la conséquence d’un traumatisme, d’une inflammation ou d’une infection.
3 Signification clinique[modifier | w]
L’érythème des parois vaginales est souvent signe d’une inflammation du vagin (vaginite). Les causes des vaginites sont multiples. Selon l’âge, on peut évoquer les diagnostics suivants[1]:
- chez les enfants : infection par inoculation du vagin par la flore gastro-intestinale (favorisée par la toilette d’arrière en avant), une infection parasitaire (oxyurose), une irritation (facilitée par des bains moussants par exemple)
- chez les femmes en période d’activité génitale : infection par candida, trichomonas, vaginose bactérienne ou corps étranger sont les causes les plus courantes
- chez les femmes ménopausées : la vaginite atrophique est la cause la plus fréquente.[2]
4 Références[modifier | w]
- ↑ « Revue générale des vaginites - Gynécologie et obstétrique », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 7 mai 2022)
- ↑ « Vulvovaginite atrophique », sur Livi (consulté le 7 mai 2022)
