Pyélonéphrite aiguë
Maladie | |
![]() PNA droite au TDM | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Fièvre , Altération de l'état de conscience , Punch rénal, Douleur à la palpation de l'hypochondre droit, Douleur à la palpation de l'hypochondre gauche |
Symptômes |
Frissons, Nausées, Diminution de l'état général, Hématurie macroscopique , Fièvre , Douleur abdominale, Cystite aiguë, Vomissement , Lombalgie , Malaises |
Diagnostic différentiel |
Colique néphritique, Appendicite, Colique biliaire, Maladie inflammatoire pelvienne, Abcès intra-abdominal, Cholécystite aiguë, Bactéiurie asymptomatique, Pancréatite aiguë, Infarctus rénal, Pneumonie, Hématome rétropéritonéal, Prostatite aiguë, Obstruction urinaire |
Informations | |
Terme anglais | Pyelonephritis |
Wikidata ID | Q506652 |
Spécialités | Urologie, infectiologie |
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La pyélonéphrite aiguë (PNA) est une infection bactérienne des reins. La PNA survient comme une complication de la cystite qui se propage de la vessie aux reins et à leurs systèmes collecteurs. [1]
La PNA peut être divisée en simple et compliquée[1][2]:
- La PNA compliquée comprend:
- les patientes enceintes
- les hommes, enfants et femmes post-ménopausées
- les patients atteints de diabète non contrôlé
- un histoire d'instrumentation urologique (sonde, cathétérismes, stent, JJ, cystoscopies, etc.)
- les greffés rénaux
- les anomalies anatomiques urinaires
- les urolithiases infectées
- les abcès rénaux
- la nécrose papillaire
- la pyélonéphrite emphysémateuse
- l'insuffisance rénale aiguë ou chronique
- les patients immunodéprimés
- les patients atteints d'infections bactériennes nosocomiales.
- La PNA simple est une infection du parenchyme rénal avec un tractus génitourinaire normal sans histoire d'instrumentation[3] chez la femme en âge de procréer.
1 Épidémiologie[modifier | w]
La PNA à un taux de 15 à 17 cas pour 10 000 femmes et de 3 à 4 cas pour 10 000 hommes par an. Les jeunes femmes sexuellement actives sont les patientes les plus souvent atteintes de PNA. Les groupes d'âge extrême, tels que les personnes âgées et les nourrissons, sont également à risque en raison d'anomalies anatomiques et de changements hormonaux. Les femmes enceintes peuvent également être à risque, et 20 à 30% développeront une pyélonéphrite aiguë, généralement au cours du 2e et du début du 3e trimestre. La pyélonéphrite aiguë n'a pas de prédisposition raciale. [4][1]
2 Étiologies[modifier | w]
La PNA est principalement causée par les bactéries Gram négatif[1][2] :
- E. coli (75 %)
- proteus mirabilis (4 %)
- E. faecalis (5 %)
- klebsiella pneumoniae (11 %).
D'autres organismes moins fréquents peuvent inclure staphylococcus saprohyticus, d'autres entérocoques, S. aureus (devrait soulever la possibilité d'une origine autre que urinaire[5]) et pseudomonas spp. (chez ceux avec des sondes à demeure)[2].
Chez la plupart des patients, l'organisme infectant proviendra de leur flore fécale[2].
3 Physiopathologie[modifier | w]
Les bactéries peuvent atteindre les reins de 2 manières : par propagation hématogène et par infection ascendante à partir des voies urinaires inférieures. La propagation hématogène est moins fréquente et survient généralement chez les patients présentant des obstructions urétérales ou chez les patients immunodéprimés et affaiblis. La plupart des patients développeront une pyélonéphrite aiguë par infection ascendante. L'infection ascendante passe par plusieurs étapes. Les bactéries s'attachent d'abord aux cellules épithéliales de la muqueuse urétrale et se déplacent ensuite vers la vessie via l'urètre, soit par le biais d'instruments, soit par des infections des voies urinaires qui surviennent plus fréquemment chez les femmes. Les infections urinaires sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes en raison des urètres plus courts, des changements hormonaux et de la proximité de l'anus. L'obstruction des voies urinaires causée un calcul rénal peut également entraîner une pyélonéphrite aiguë. Une obstruction de la sortie de l'urine peut entraîner une vidange incomplète et une stase urinaire, ce qui provoque la multiplication des bactéries sans être évacuées. Une cause moins fréquente de pyélonéphrite aiguë est le reflux vésico-urétéral, qui est une affection congénitale où l'urine reflue de la vessie vers les reins.[1]
E. coli est la bactérie la plus courante à l'origine de la pyélonéphrite aiguë en raison de sa capacité unique à adhérer et à coloniser les voies urinaires et les reins. E. coli a des molécules adhésives appelées P-fimbriae, qui interagissent avec les récepteurs à la surface des cellules uroépithéliales. Les reins infectés par E. coli peuvent entraîner une réponse inflammatoire aiguë qui peut provoquer une cicatrisation du parenchyme rénal. Bien que le mécanisme dans lequel se produit la cicatrisation rénale soit encore mal compris, on a émis l'hypothèse que l'adhésion des bactéries aux cellules rénales perturbe les barrières protectrices, ce qui entraîne une infection localisée, une hypoxie, une ischémie et une coagulation dans le but de contenir l'infection. Les cytokines inflammatoires, les toxines bactériennes et d'autres processus réactifs entraînent en outre une pyélonéphrite complète et dans de nombreux cas, des symptômes systémiques de septicémie et de choc.[1]
4 Présentation clinique[modifier | w]
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Les facteurs de risque sont[1] :
- le sexe féminin (spécialement s'il y a activité sexuelle)
- le âge avancé
- les nourissons
- la grossesse
- une sonde urinaire à demeure ou des cathétérismes intermittents[5].
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Les symptômes se développent généralement en quelques heures ou au cours d'une journée et sont[1]:
- des malaises
- la fièvre et les frissons
- des nausées et des vomissements
- une douleur au flanc ou lombaire
- une hématurie
- une diminution de l'état général chez le patient âgé
- les symptômes de cystite aiguë sont généralement présents chez les femmes mais pas toujours et peuvent être absents, surtout chez les enfants.
4.3 Examen clinique[modifier | w]
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants[1] :
- à l'apparence générale
- l'altération de l'état de conscience chez le patient âgé[5]
- aux signes vitaux :
- la fièvre (souvent élevée)
- une hypotension ou une tachycardie peut signifier un sepsis ou un choc septique
- à l'examen de l'abdomen :
- un punch rénal positif
- une douleur à la palpation de l'hypochondre droit ou gauche (chez les patients maigres)
- un toucher rectal pour éliminer la prostatite chez l'homme
- une sensibilité sus-pubienne peut être présente s'il y a cystite.
5 Examens paracliniques[modifier | w]
5.1 Laboratoires[modifier | w]
Examen | Résultats attendus | Remarques |
---|---|---|
Analyse d'urine |
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Culture d'urine |
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Les investigations suivantes seront généralement faites dans les cas suivants:
- usosepsis
- PNA compliquée
- hospitalisation nécessaire
- patient moribond.
Examen | Résultats attendus | Remarques |
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Hémocultures |
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B-HCg |
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FSC |
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Créatinine sérique |
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Ionogramme | ||
CRP |
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5.2 Imagerie[modifier | w]
L'imagine peut être nécessaire dans les cas suivants[3] :
- urosepsis ou choc septique
- pas d'amélioration malgré une antibiothérapie appropriée
- suspicion d'urolithiase, obstruction urinaire ou abcès rénal.
Privilégier le TDM (l'échographie peut être faite s'il faut éviter l'exposition aux radiations[note 2])[3].
Examen | Résultats attendus | Remarques | Image |
---|---|---|---|
TDM abdominopelvien[Se: 72 %[8]][Sp: 58 %[9]] [10] |
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![]() | |
Echographie abdominale[10] |
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Radiographie abdominale[10] |
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Scintigraphie rénale[13] |
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6 Approche clinique[modifier | w]
Si le patient a déjà fait des PNA ou des cystites, tenter de trouver des cultures d'urines précédentes afin de guider l'antibiothérapie.
Autrement, la prise en charge réside en savoir si la PNA est compliquée ou pas.
7 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Le diagnostic différentiel de la PNA est[1]:
- la colique néphritique
- la cholécystite aiguë ou une colique biliaire
- une obstruction urinaire
- une bactéiurie asymptomatique avec un foyer infectieux autre expliquant la présentation
- la pancréatite
- la prostatite aiguë[5]
- un abcès intra-abdominal
- un infarctus rénal
- une maladie inflammatoire pelvienne
- une appendicite (l'appendice peut être poussée vers l'HCD en grossesse[14])
- une pneumonie de la base[14]
- une hématome rétropéritonéal[14].
8 Traitement[modifier | w]
8.1 En ambulatoire - PNA non-compliquée[modifier | w]
Les patients suivants (incluant les enfants de > 2 mois[7]) avec des PNA non-compliquées (et femmes enceintes < 24 semaines[15]) peuvent être traités en ambulatoire si :
- bon état général
- PO bien toléré.
Les enfants de < 2 mois doivent être hospitalisés et subir les investigations nécessaire pour cette population[7].
Intention | Population | Antibiotique |
---|---|---|
1ère[16] | Adultes |
|
Enfants > 2 mois[7] |
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Après l'antibiogramme[16] | Adultes |
|
Enfants > 2 mois[7] |
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Dose IV ou IM x 1[5][3] | Adultes | Considérer donner une dose IV des agents suivants avant le congé du patient:
|
Il est pertinent de consulter les guide d'antibiogouvernance locaux pour des traitements ajustés au résistances locales.
8.2 Hospitalisation[modifier | w]
Hospitaliser les patients suivants[5][14] :
- PO impossible
- atteinte de l'état général
- patient âgé
- PNA compliquée et femmes enceintes de > 24 semaines[15]
- suspicion d'urosepsis.
Situation | Antibiotique |
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PNA compliquée ou patient avec mauvais état général |
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Urosepsis |
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Enfants > 2 mois[7] |
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8.2.1 Relais PO et congé[modifier | w]
Après 48h sans fièvre et l'antibiogramme obtenu, un relais PO peut être fait et le patient en bon état général pourra avoir congé.
8.2.2 Consultations[modifier | w]
Les cas suivants requièrent des consultations :
- femme enceinte
- anomalie des voies urinaires, lithiase infectée, instrumentation récente (sauf les patients avec sonde ou cathétérismes)
- les enfants
- un antécédent de bactéries multirésistantes[note 4].
9 Suivi[modifier | w]
Pour les traitements en ambulatoire, il incombe de faire un suivi (en plus de la réception de la culture) après 3 jours. En l'absence de réponse, considérer une résistance ou un abcès.
9.1 Femmes enceintes[modifier | w]
Chez les patientes enceinte, refaire une culture d'urine 2 semaines après le traitement pour confirmer qu'il n'y a pas de bactéiurie asymptomatique résiduelle.
9.2 Enfants[modifier | w]
Les enfants de moins de 2 ans devraient subir après leur première PNA une échographie des reins et de la vessie à la recherche de reflux vésico-urétéral (grade 4 ou 5) et d'anomalies rénales[7]. Les enfants devraient également être suivis en personne après 48h[7][17].
10 Complications[modifier | w]
Les complications de la PNA sont :
- l'urosepsis et le choc septique (les patients diabétiques sont à risque[3])
- un abcès rénal (les patients diabétiques et ceux dont les voies urinaires sont obstruées[3])
- une septicémie
- une nécrose papillaire et une IRA
- une thrombose de la veine rénale
- une pyélonéphrite emphysémateuse nécrosante[18]: Elle est généralement causée par E. coli ou Klebsiella pneumoniae et observée dans le cadre du diabète et survient plus fréquemment chez les femmes. Le diagnostic peut être posé par échographie, mais la tomodensitométrie est généralement nécessaire. Dans l'ensemble, le taux de mortalité est estimé à environ 38 %, avec de meilleurs résultats associés aux patients qui reçoivent à la fois une prise en charge médicale et chirurgicale par rapport à une prise en charge médicale seule[19].
11 Évolution[modifier | w]
Globalement, la majorité des cas de PNA sont pris en charge en ambulatoire, la plupart des patients s'améliorant avec des antibiotiques oraux. Habituellement, les jeunes femmes sont parmi les plus susceptibles d'être traitées en ambulatoire.[4]
Malgré l'amélioration de la PNA dans la plupart des cas, il existe encore une morbidité et une mortalité importantes qui peuvent être associées aux cas graves de cette maladie. La mortalité globale a été rapportée à environ 10 à 20% dans certaines études, une étude récente de Hong Kong trouvant un taux de mortalité plus proche de 7,4%. Plus important encore, cette étude a révélé que la vieillesse (plus de 65 ans), le sexe masculin, une altération de la fonction rénale ou la présence d'une coagulation intravasculaire disséminée étaient associés à une mortalité accrue.[20]
12 Prévention[modifier | w]
Étant donné que la physiopathologie de la PNA découle de la cystite, les mesures préventives de cette dernière permettront de prévenir la PNA[21].
13 Notes[modifier | w]
- ↑ À noter que les urines troubles et nauséabondes seules ne justifient pas une investigation pour une cystite / PNA car ces signes sont très subjectifs et ils peuvent provenir d'une bactéiurie asymptomatique.
- ↑ Patient jeune ou enceinte.
- ↑ Les facteurs de risques de bactéries multirésistantes sont :
- une bactérie Gram -
- un séjour prolongé dans un milieu de soins
- un usage récent de fluoroquinolones, TMP/SMX ou des bêta-lactamines à grand spectre
- un voyage dans des zones ou il y a beaucoup de résistantes (Inde, Mexique, etc.)
- ↑ 4,0 et 4,1 Résistance à 3 ou plus classes d'antibiotiques, incluant les bactéries productrices de bêta-lactamases.
14 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2022/12/09 à partir de Acute Pyelonephritis (StatPearls / Acute Pyelonephritis (2022/09/18)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30137822 (livre).
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