« Palpitations (approche clinique) » : différence entre les versions
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!Origine cardiaque | !Origine cardiaque | ||
!Origine psychiatrique | !Origine psychiatrique | ||
!Origine médicamenteuse et utilisation de substances | !Origine médicamenteuse et utilisation de substances<ref name=":8">{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Palpitations|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-cardiovasculaires/sympt%C3%B4mes-des-maladies-cardiovasculaires/palpitations|site=Le manuel Merck, version pour les professionnels,|date=Sept 2020|consulté le=23 juillet 2022}}</ref> | ||
!Origine métabolique | !Origine métabolique<ref name=":8" /> | ||
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*la {{Étiologie | nom = somatisation|principale=0}} | *la {{Étiologie | nom = somatisation|principale=0}} | ||
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*les {{Étiologie | nom = | *les {{Étiologie | nom = anticholinergiques|principale=0}}, les {{Étiologie | nom = vasodilatateurs|principale=0}}, et le {{Étiologie | nom = sevrage des bêtabloquants|principale=0}} | ||
*la {{Étiologie | nom = caféine|principale=0}} | *les {{Étiologie | nom = agents sympathomimétiques|principale=0}} (la {{Étiologie | nom = cocaïne|principale=0}}, les {{Étiologie | nom = amphétamines|principale=0}},le {{Étiologie | nom = 3-4 méthylènedioxméthamphétamine (Ectasy ou MDMA)|principale=0}}, l'{{Étiologie | nom = albutérol|principale=0}}, la {{Étiologie | nom = dobutamine|principale=0}}, l'{{Étiologie | nom = adrénaline|principale=0}}, l'{{Étiologie | nom = épinéphrine|principale=0}}, l'{{Étiologie | nom = isoprotérénol|principale=0}}, la {{Étiologie | nom = noradrénaline|principale=0}}, la {{Étiologie | nom = théophylline|principale=0}}) | ||
*la {{Étiologie | nom = caféine|principale=0}} | |||
*l'{{Étiologie | nom = alcool|principale=0}}<ref name=":8" /> | |||
*la {{Étiologie | nom = nicotine|principale=0}} | |||
*la {{Étiologie | nom = marijuana|principale=0}} | *la {{Étiologie | nom = marijuana|principale=0}} | ||
*les {{Étiologie | nom = digitaliques|principale=0}} | |||
*les {{Étiologie | nom = | |||
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*l'{{Étiologie|nom=hyperthyroïdie|principale=0}} | *l'{{Étiologie|nom=hyperthyroïdie|principale=0}} | ||
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**l'{{Étiologie|nom=émotion intense|principale=0}} | **l'{{Étiologie|nom=émotion intense|principale=0}} | ||
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<ref name=":1" /> <ref name=":0" /><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Randell K.|nom1=Wexler|prénom2=Adam|nom2=Pleister|prénom3=Subha V.|nom3=Raman|titre=Palpitations: Evaluation in the Primary Care Setting|périodique=American Family Physician|volume=96|numéro=12|date=2017-12-15|issn=1532-0650|pmid=29431371|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29431371/|consulté le=2022-07-06|pages=784–789}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=T. J.|nom1=Lessmeier|prénom2=D.|nom2=Gamperling|prénom3=V.|nom3=Johnson-Liddon|prénom4=B. S.|nom4=Fromm|titre=Unrecognized paroxysmal supraventricular tachycardia. Potential for misdiagnosis as panic disorder|périodique=Archives of Internal Medicine|volume=157|numéro=5|date=1997-03-10|issn=0003-9926|pmid=9066458|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9066458/|consulté le=2022-07-06|pages=537–543}}</ref><ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Matt|nom1=Diffley|prénom2=Patil|nom2=Armenian|prénom3=Roy|nom3=Gerona|prénom4=Olaf|nom4=Reinhartz|titre=Catecholaminergic polymorphic ventricular tachycardia found in an adolescent after a methylenedioxymethamphetamine and marijuana-induced cardiac arrest|périodique=Critical Care Medicine|volume=40|numéro=7|date=2012-07|issn=1530-0293|pmid=22584762|doi=10.1097/CCM.0b013e318250a870|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22584762/|consulté le=2022-07-06|pages=2223–2226}}</ref> | <ref name=":1" /><ref name=":0" /><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Randell K.|nom1=Wexler|prénom2=Adam|nom2=Pleister|prénom3=Subha V.|nom3=Raman|titre=Palpitations: Evaluation in the Primary Care Setting|périodique=American Family Physician|volume=96|numéro=12|date=2017-12-15|issn=1532-0650|pmid=29431371|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29431371/|consulté le=2022-07-06|pages=784–789}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=T. J.|nom1=Lessmeier|prénom2=D.|nom2=Gamperling|prénom3=V.|nom3=Johnson-Liddon|prénom4=B. S.|nom4=Fromm|titre=Unrecognized paroxysmal supraventricular tachycardia. Potential for misdiagnosis as panic disorder|périodique=Archives of Internal Medicine|volume=157|numéro=5|date=1997-03-10|issn=0003-9926|pmid=9066458|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9066458/|consulté le=2022-07-06|pages=537–543}}</ref><ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Matt|nom1=Diffley|prénom2=Patil|nom2=Armenian|prénom3=Roy|nom3=Gerona|prénom4=Olaf|nom4=Reinhartz|titre=Catecholaminergic polymorphic ventricular tachycardia found in an adolescent after a methylenedioxymethamphetamine and marijuana-induced cardiac arrest|périodique=Critical Care Medicine|volume=40|numéro=7|date=2012-07|issn=1530-0293|pmid=22584762|doi=10.1097/CCM.0b013e318250a870|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22584762/|consulté le=2022-07-06|pages=2223–2226}}</ref><ref name=":8" /> | ||
===Principales causes cardiaques des palpitations=== | ===Principales causes cardiaques des palpitations=== | ||
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!Extasystoles | !Extasystoles | ||
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*la cause la plus usuelle | *la cause la plus usuelle des palpitations | ||
*la description clinique est la sensation de « manquer un battement » ou de « sauter un coup » | *la description clinique est la sensation de « manquer un battement » ou de « sauter un coup » | ||
*les extrasystoles peu fréquentes ne sont pas, en général, associées à une maladie cardiaque sous-jacente | *les extrasystoles peu fréquentes ne sont pas, en général, associées à une maladie cardiaque sous-jacente | ||
*lorsqu'elles sont très fréquentes, elles peuvent | *lorsqu'elles sont très fréquentes, elles peuvent entraîner un dysfonctionnement du ventricule gauche. | ||
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!Tachycardies supraventriculaires | !Tachycardies supraventriculaires | ||
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* | *cette catégorie inclut toutes les arythmies dont l'origine est au-dessus des ventricules, dont les tachycardies supreventriculaires paroxystiques, la fibrillation auriculaire et le flutter auriculaire | ||
*les trois entitées que regroupe les tachycardies supraventriculaires paroxystiques sont: la réentrée nodale, la réentrée par faisceau accessoire et la tachycardie atriale paroxystique | *les trois entitées que regroupe les tachycardies supraventriculaires paroxystiques sont: la réentrée nodale, la réentrée par faisceau accessoire et la tachycardie atriale paroxystique | ||
*peuvent être cessées par une manoeuvre de | *elles peuvent être cessées par une manoeuvre de Valsalva consciente ou non (tousser, effort abdominal, retenir sa respiration...). | ||
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!Fibrillation atriale et le flutter | !Fibrillation atriale et le flutter | ||
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*peut être | *elle peut être paroxystique, persistante ou permanente | ||
*peut | *elle peut donner des symptômes vagues comme de la dyspnée, de l'intolérance à l'effort ou de la fatigue. | ||
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!Tachycardie ventriculaire | !Tachycardie ventriculaire | ||
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*cause la moins fréquente | *la cause la moins fréquente des palpitations, mais la plus grave | ||
*survient majoritairement sur un coeur structurellement anormal | *elle survient majoritairement sur un coeur structurellement anormal | ||
*diagnostic grave qui implique une prise en charge hospitalière immédiate | *le diagnostic est grave qui implique une prise en charge hospitalière immédiate. | ||
|} | |} | ||
== Physiopathologie == | == Physiopathologie == | ||
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Physiopathologie}} | {{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Physiopathologie}} | ||
Les mécanismes responsables de la sensation de palpitations sont inconnus. La sensation de palpitation peut résulter d'extrasystoles ou de tachy-arythmies. Elles sont rarement notées lors d'une bradycardie. C'est le mouvement anormal du coeur dans le thorax qui est ressenti.<ref name=":8" /> | |||
Les palpitations peuvent être décrites de plusieurs manières. Les descriptions les plus courantes incluent une sensation de bascule dans la poitrine, un battement rapide ou des coups dans le cou. La description des symptômes peut fournir un indice concernant l'étiologie des palpitations, et la physiopathologie de chacune de ces descriptions est considérée comme différente. | |||
Chez les patients qui décrivent les palpitations comme une brève bascule thoracique, on pense que les palpitations sont causées par des systoles supplémentaires telles que des contractions prématurées supraventriculaires ou ventriculaires. On pense que la sensation que le cœur s'est arrêté résulte en une pause dans les battements et la sensation de bascule résulte de la contraction plus importante suivant une une pause. | |||
Vous pouvez consultez la page sur les [[Tachycardie (signe clinique)|tachy]] | On pense que la sensation de battements rapides dans la poitrine résulte d'une arythmie ventriculaire ou supraventriculaire soutenue. De plus, l'arrêt brutal de cette arythmie peut évoquer une tachycardie supraventriculaire paroxystique. Ceci est encore soutenu si le patient peut arrêter les palpitations en utilisant les manœuvres de Valsalva. | ||
Le rythme des palpitations peut indiquer l'étiologie des palpitations (des palpitations irrégulièrement irrégulières indiquent une fibrillation auriculaire comme source des palpitations). Une sensation irrégulière de martèlement dans le cou peut être causée par une dissociation auriculo-ventriculaire; les oreillettes se contractent alors contre une valve tricuspide et mitrale fermées, produisant ainsi des ondes A. Les palpitations induites par l'exercice pourraient évoquer une cardiomyopathie, une ischémie ou des canalopathies.<ref name=":2" /><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Chris P.|nom1=Gale|prénom2=A. John|nom2=Camm|titre=Assessment of palpitations|périodique=BMJ (Clinical research ed.)|volume=352|date=2016-01-06|issn=1756-1833|pmid=26739319|doi=10.1136/bmj.h5649|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26739319/|consulté le=2022-07-06|pages=h5649}}</ref><ref name=":0" /> | |||
Vous pouvez consultez la page sur les [[Tachycardie (signe clinique)|tachy]]-arrythmies pour en savoir plus sur leur physiopathologie. | |||
==Approche clinique== | ==Approche clinique== | ||
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===Questionnaire=== | ===Questionnaire=== | ||
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Questionnaire}} | {{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Questionnaire}}Chez les patients présentant des palpitations, les symptômes à rechercher sont<ref name=":1" /><ref name=":0" /><ref name=":8" />: | ||
*au {{Questionnaire | nom = questionnaire général|indication=}}<ref name=":0" /><ref name=":8" />: | |||
**l'{{Symptôme discriminant|nom=âge d'apparition}} | |||
**la {{Symptôme discriminant|nom=syncope}} | |||
**les {{Symptôme discriminant|nom=lipothymies}} | |||
**une {{Symptôme discriminant|nom=vision en tunnel}} | |||
**une {{Symptôme discriminant|nom=dyspnée}} | |||
**une {{Symptôme discriminant|nom=douleur thoracique}} | |||
**les {{Symptôme discriminant|nom=médicaments}} | |||
**la consommation de {{Symptôme discriminant|nom=caféine, d'alcool et de drogues}} | |||
**le {{Symptôme discriminant|nom=mode d'apparition}} | |||
**les {{Symptôme discriminant|nom=ATCD médicaux}} | |||
**les {{Symptôme discriminant|nom=ATCD familiaux}} | |||
*au {{Questionnaire | nom = questionnaire cardiaque|indication=}}<ref group="note">Il est souvent plus utile de demander au patient de décrire la vitesse ou la cadence des battements plutôt que de demander une description verbale. On peut alors souvent obtenir une bonne idée diagnostique, comme dans le cas où un "battement manquant" est décrit, signifiant le plus souvent des extrasystoles auriculaires ou ventriculaires ou l'irrégularité totale rapide de la fibrillation auriculaire.</ref><ref name=":8" />: | |||
**la {{Symptôme discriminant|nom=vitesse des battements}} | |||
**la {{Symptôme discriminant|nom=cadence des palpitations}} | |||
**le {{Symptôme discriminant|nom=rythme}} | |||
**les {{Symptôme discriminant|nom=facteurs qui soulagent les symptômes (repos, valsalva)}} | |||
====Interprétation==== | |||
Les palpitations qui sont une affection depuis l'enfance sont très probablement causées par une tachycardie supraventriculaire, tandis que les palpitations qui surviennent plus tard dans la vie sont plus susceptibles d'être secondaires à une maladie cardiaque structurelle. | |||
Un rythme régulier rapide est plus susceptible d'être secondaire à une tachycardie supraventriculaire paroxystique ou à une tachycardie ventriculaire, et un rythme rapide et irrégulier est plus susceptible d'être une indication de fibrillation auriculaire, de flutter auriculaire ou de tachycardie avec bloc variable. | |||
On pense que la tachycardie supraventriculaire et ventriculaire entraînent des palpitations avec un début brutal et une interruption brutale. | |||
Chez les patients qui peuvent cesser les palpitations par une manœuvre de Valsalva, on pense que cela peut indiquer une tachycardie supraventriculaire. | |||
Des palpitations associées à des douleurs thoraciques peuvent suggérer une ischémie myocardique. | |||
Enfin, lorsque des étourdissements ou une syncope accompagnent les palpitations, une tachycardie ventriculaire, une tachycardie supraventriculaire ou d'autres arythmies doivent être prises en compte.<ref name=":0" /> | |||
===Examen clinique=== | ===Examen clinique=== | ||
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Examen clinique}} | {{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Examen clinique}}Chez les patients présentant des palpitations, les éléments suivants à rechercher sont<ref name=":1" /><ref name=":0" /><ref name=":8" />: | ||
*aux {{Examen clinique | nom = signes vitaux}}<ref name=":8" />: | |||
**une {{Signe clinique discriminant|nom=fièvre}} | |||
**une {{Signe clinique discriminant|nom=hypertension artérielle}} ou une {{Signe clinique discriminant|nom=hypotension}} ({{Signe clinique discriminant|nom=orthostatisme}}) | |||
**une {{Signe clinique discriminant|nom=tachycardie}} ou {{Signe clinique discriminant|nom=bradycardie}} | |||
**une {{Signe clinique discriminant|nom=tachypnée}} | |||
**une {{Signe clinique discriminant|nom=diminution de la saturation en oxygène}} | |||
*à l'{{Examen clinique | nom = examen de la tête et du cou}}<ref name=":8" />: | |||
**un {{Signe clinique discriminant|nom=asynchronisme des jugulaires}} | |||
**une {{Signe clinique discriminant|nom=hyperthyroïdie}} | |||
**une {{Signe clinique discriminant|nom=exophtalmie}} | |||
**une {{Signe clinique discriminant|nom=pâleur des muqueuses}} | |||
*à l'{{Examen clinique | nom = ausculation cardiaque}}<ref name=":0" /><ref name=":8" />: | |||
**la {{Signe clinique discriminant|nom=fréquence}} | |||
**la {{Signe clinique discriminant|nom=régularité}}<ref group="note">Demander au patient de taper le rythme cardiaque qu'il ressent lors des épisodes de palpitations </ref> | |||
**un {{Signe clinique discriminant|nom=souffle}} | |||
*à l'{{Examen clinique | nom = examen neurologique}}: | |||
**un {{Signe clinique discriminant|nom=tremblement}} | |||
**des {{Signe clinique discriminant|nom=réflexes vifs}} | |||
*l'{{Examen clinique | nom = examen des extrémités}}: | |||
**un {{Signe clinique discriminant|nom=oedème périphérique}} | |||
====Interprétation==== | |||
Des signes d'orthostatisme positifs peuvent indiquer une déshydratation ou une anomalie électrolytique. | |||
Un clic et un souffle mi-systolique peuvent indiquer un prolapsus de la valve mitrale. Un souffle holosystolique sévère mieux entendu à la bordure sternale gauche qui augmente avec Valsalva peut indiquer une cardiomyopathie obstructive hypertrophique. | |||
Le dédoublement fixe du B2 tout au long du cycle cardiaque et un soulèvement ventriculaire droit sont des caractéristiques cliniques caractéristiques de la communication interauriculaire. | |||
Un rythme irrégulier indique une fibrillation auriculaire ou un flutter auriculaire. Les signes de cardiomégalie et d'œdème périphérique peuvent indiquer une insuffisance cardiaque et une ischémie ou une anomalie valvulaire. <ref name=":1" /><ref name=":2" /><ref name=":6" /><ref name=":0" /> | |||
===Diagnostic différentiel=== | ===Diagnostic différentiel=== | ||
* | *les {{Diagnostic différentiel|nom=arythmies}} <ref name=":0" /> | ||
* | *la {{Diagnostic différentiel|nom=fibrillation / flutter auriculaire}} <ref name=":0" /> | ||
* | *la {{Diagnostic différentiel|nom=bradycardie causée par un bloc auriculo-veineux avancé}} ou un {{Diagnostic différentiel|nom=dysfonctionnement du nœud sinusal}} <ref name=":0" /> | ||
* | *le {{Diagnostic différentiel|nom=syndrome de bradycardie-tachycardie}} <ref name=":0" /> | ||
* | *la {{Diagnostic différentiel|nom=tachycardie auriculaire multifocale}} <ref name=":0" /> | ||
* | *les {{Diagnostic différentiel|nom=contractions supraventriculaires ou ventriculaires prématurées}} <ref name=":0" /> | ||
* | *la {{Diagnostic différentiel|nom=tachycardie sinusale ou arythmie}} <ref name=":0" /> | ||
* | *la {{Diagnostic différentiel|nom=tachycardie supraventriculaire}} <ref name=":0" /> | ||
* | *la {{Diagnostic différentiel|nom=tachycardie ventriculaire}}<ref name=":0" /> | ||
* | *le {{Diagnostic différentiel|nom=syndrome de Wolff-Parkinson-White}} <ref name=":0" /> | ||
==Drapeaux rouges== | ==Drapeaux rouges== | ||
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Drapeaux rouges}} | {{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Drapeaux rouges}}Les drapeaux rouges ou signaux d'alarmes chez les patients qui présentent des palpitations sont<ref name=":8" />: | ||
*{{Drapeau rouge | nom = | *des {{Drapeau rouge | nom = lipothymies ou syncopes}} (en particulier en cas de blessure qui fait suite à une syncope) | ||
*{{Drapeau rouge | nom = | *des {{Drapeau rouge | nom = douleurs thoraciques}} | ||
* | *de la {{Drapeau rouge | nom = dyspnée}} | ||
*une {{Drapeau rouge | nom = apparition d'un rythme cardiaque irrégulièrement irrégulier}} | |||
*une {{Drapeau rouge | nom = fréquence cardiaque > 120 bpm ou < 45 bpm au repos|affichage=}} | |||
*rythme irrégulièrement irrégulier | *une {{Drapeau rouge | nom = cardiopathie sous-jacente significative}} | ||
*fréquence cardiaque > 120 bpm ou < 45 bpm au repos | *des {{Drapeau rouge | nom = ATCD familiaux de syncopes à répétition ou de mort subite}} | ||
* | *des {{Drapeau rouge | nom = palpitations induites par l'exercice}} | ||
* | |||
==Investigation== | ==Investigation== | ||
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{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Investigation}} | {{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Investigation}} | ||
*{{Investigation | nom = | *un {{Investigation | nom = électrocardiogramme (ECG) | indication = Indication}}: | ||
Un électrocardiogramme à 12 dérivations doit être réalisé sur chaque patient se plaignant de palpitations. La présence d'un intervalle PR court et d'une onde delta (syndrome de Wolff-Parkinson-White) est une indication de l'existence d'une pré-excitation ventriculaire. Une hypertrophie ventriculaire gauche significative avec des ondes Q septales profondes en I, L et V4 à V6 peut indiquer une cardiomyopathie obstructive hypertrophique. La présence d'ondes Q peut indiquer un infarctus du myocarde antérieur comme étiologie des palpitations, et un intervalle QT prolongé peut indiquer la présence du syndrome du QT long.<ref name=":0" /> | Un électrocardiogramme à 12 dérivations doit être réalisé sur chaque patient se plaignant de palpitations. La présence d'un intervalle PR court et d'une onde delta (syndrome de Wolff-Parkinson-White) est une indication de l'existence d'une pré-excitation ventriculaire. Une hypertrophie ventriculaire gauche significative avec des ondes Q septales profondes en I, L et V4 à V6 peut indiquer une cardiomyopathie obstructive hypertrophique. La présence d'ondes Q peut indiquer un infarctus du myocarde antérieur comme étiologie des palpitations, et un intervalle QT prolongé peut indiquer la présence du syndrome du QT long.<ref name=":0" /> | ||
*des {{Investigation | nom = prélèvements sanguins | indication = Indication}}: | |||
= | |||
Les études de laboratoire doivent être limitées au départ. Une numération formule sanguine complète peut évaluer l'anémie et l'infection. L'urée sérique, la créatinine et les électrolytes pour évaluer les déséquilibres électrolytiques et le dysfonctionnement rénal. Les tests de la fonction thyroïdienne peuvent mettre en évidence un état hyperthyroïdien. <ref name=":0" /> | Les études de laboratoire doivent être limitées au départ. Une numération formule sanguine complète peut évaluer l'anémie et l'infection. L'urée sérique, la créatinine et les électrolytes pour évaluer les déséquilibres électrolytiques et le dysfonctionnement rénal. Les tests de la fonction thyroïdienne peuvent mettre en évidence un état hyperthyroïdien. <ref name=":0" /> | ||
*des {{Investigation | nom = bilans supplémentaires | indication = Indication}}: | |||
= | |||
La plupart des patients ont des conditions bénignes comme étiologie de leurs palpitations. Le but d'une évaluation plus approfondie est d'identifier les patients qui présentent un risque élevé d'arythmie. Les études de laboratoire recommandées comprennent une recherche d'anémie, d'hyperthyroïdie et d'anomalies électrolytiques. Les échocardiogrammes sont indiqués pour les patients chez qui la cardiopathie structurelle est préoccupante. <ref name=":0" /> | La plupart des patients ont des conditions bénignes comme étiologie de leurs palpitations. Le but d'une évaluation plus approfondie est d'identifier les patients qui présentent un risque élevé d'arythmie. Les études de laboratoire recommandées comprennent une recherche d'anémie, d'hyperthyroïdie et d'anomalies électrolytiques. Les échocardiogrammes sont indiqués pour les patients chez qui la cardiopathie structurelle est préoccupante. <ref name=":0" /> | ||
Des tests diagnostiques supplémentaires sont recommandés pour trois groupes de patients. Ceux chez qui l'évaluation diagnostique initiale (anamnèse, examen physique et électrocardiogramme) suggère une arythmie, ceux qui présentent un risque élevé d'arythmie et ceux qui restent soucieux d'avoir une explication précise de leurs symptômes. Les patients considérés comme présentant un risque élevé d'arythmie comprennent ceux qui souffrent d'une cardiopathie organique ou de toute anomalie myocardique pouvant entraîner de graves arythmies. Ces conditions incluent une cicatrice d'infarctus du myocarde, une cardiomyopathie dilatée idiopathique, une régurgitation valvulaire cliniquement significative, ou des lésions sténosées et des cardiomyopathies hypertrophiques.<ref name=":0" /> | Des tests diagnostiques supplémentaires sont recommandés pour trois groupes de patients. Ceux chez qui l'évaluation diagnostique initiale (anamnèse, examen physique et électrocardiogramme) suggère une arythmie, ceux qui présentent un risque élevé d'arythmie et ceux qui restent soucieux d'avoir une explication précise de leurs symptômes. Les patients considérés comme présentant un risque élevé d'arythmie comprennent ceux qui souffrent d'une cardiopathie organique ou de toute anomalie myocardique pouvant entraîner de graves arythmies. Ces conditions incluent une cicatrice d'infarctus du myocarde, une cardiomyopathie dilatée idiopathique, une régurgitation valvulaire cliniquement significative, ou des lésions sténosées et des cardiomyopathies hypertrophiques.<ref name=":0" /> | ||
= | * des {{Investigation | nom = dispositifs de surveillance ambulatoires | indication = Indication}}: | ||
Une approche diagnostique agressive est recommandée pour ces patients à haut risque et peut inclure une surveillance ambulatoire ou des études électrophysiologiques. Il existe trois types de dispositifs de surveillance EKG ambulatoires: le moniteur Holter, l'enregistreur d'événements en boucle continue et un enregistreur en boucle implantable. Le moniteur Holter est un système de surveillance de 24 heures qui est porté par le patient et enregistre et sauvegarde en permanence les données. Les moniteurs Holter sont portés pendant quelques jours. Les enregistreurs d'événements en boucle continue sont également portés par le patient et enregistrent en permanence des données, mais les données ne sont enregistrées que lorsque le patient active manuellement le moniteur. Les enregistreurs en boucle continue peuvent être portés longtemps pendant de plus longues périodes que les moniteurs Holter et se sont donc avérés plus rentables et plus efficaces que les moniteurs Holter. De plus, comme le patient déclenche l'appareil lorsqu'il ressent les symptômes, il est plus susceptible d'enregistrer des données lors de palpitations. Un enregistreur de boucle implantable est un dispositif placé sous-cutané et qui surveille en permanence les arythmies cardiaques. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés chez les patients présentant une syncope inexpliquée et peuvent être utilisés pendant des périodes plus longues que les enregistreurs d'événements en boucle continue. Un enregistreur de boucle implantable est un dispositif qui est placé sous-cutané et surveille en permanence la détection des arythmies cardiaques. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés chez les patients présentant une syncope inexpliquée et sont utilisés pendant des périodes plus longues que les enregistreurs d'événements en boucle continue. Les tests d'électrophysiologie permettent une analyse détaillée du mécanisme sous-jacent de l'arythmie cardiaque ainsi que du site d'origine. Les études d'EPS sont généralement indiquées chez les patients présentant une probabilité pré-test élevée d'arythmie grave.<ref name=":1" /><ref name=":2" /><ref name=":6" /><ref name=":0" /> | Une approche diagnostique agressive est recommandée pour ces patients à haut risque et peut inclure une surveillance ambulatoire ou des études électrophysiologiques. Il existe trois types de dispositifs de surveillance EKG ambulatoires: le moniteur Holter, l'enregistreur d'événements en boucle continue et un enregistreur en boucle implantable. Le moniteur Holter est un système de surveillance de 24 heures qui est porté par le patient et enregistre et sauvegarde en permanence les données. Les moniteurs Holter sont portés pendant quelques jours. Les enregistreurs d'événements en boucle continue sont également portés par le patient et enregistrent en permanence des données, mais les données ne sont enregistrées que lorsque le patient active manuellement le moniteur. Les enregistreurs en boucle continue peuvent être portés longtemps pendant de plus longues périodes que les moniteurs Holter et se sont donc avérés plus rentables et plus efficaces que les moniteurs Holter. De plus, comme le patient déclenche l'appareil lorsqu'il ressent les symptômes, il est plus susceptible d'enregistrer des données lors de palpitations. Un enregistreur de boucle implantable est un dispositif placé sous-cutané et qui surveille en permanence les arythmies cardiaques. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés chez les patients présentant une syncope inexpliquée et peuvent être utilisés pendant des périodes plus longues que les enregistreurs d'événements en boucle continue. Un enregistreur de boucle implantable est un dispositif qui est placé sous-cutané et surveille en permanence la détection des arythmies cardiaques. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés chez les patients présentant une syncope inexpliquée et sont utilisés pendant des périodes plus longues que les enregistreurs d'événements en boucle continue. Les tests d'électrophysiologie permettent une analyse détaillée du mécanisme sous-jacent de l'arythmie cardiaque ainsi que du site d'origine. Les études d'EPS sont généralement indiquées chez les patients présentant une probabilité pré-test élevée d'arythmie grave.<ref name=":1" /><ref name=":2" /><ref name=":6" /><ref name=":0" /> | ||
Version du 23 juillet 2022 à 11:23
Palpitations (68)
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Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Les palpitations sont l'une des plaintes les plus courantes des patients qui se présentent aux services d'urgence, aux fournisseurs de soins primaires ou aux cardiologues. Les palpitations se définissent comme une pulsation rapide, un battement anormalement rapide ou irrégulier du cœur. Souvent décrites comme une saccade de battement, des battements rapides dans la poitrine, une sensation de martèlement dans la poitrine ou le cou, ou une variabilité des battements dans la poitrine, les palpitations ne sont pas spécifiques et peuvent être un symptôme ou un diagnostic. Bien que la cause des palpitations soit le plus souvent bénigne, elles peuvent être le signe d'une maladie mettant la vie en danger.[1][2]
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
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Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
Les palpitations sont une plainte très courante dans la population générale, et en particulier chez les personnes atteintes de cardiopathie structurelle. La présentation clinique est divisée en quatre groupes: extrasystolique, tachycardique, anxieuse et intense. L'anxiété est la plus courante. [3][2]
Étiologies
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Origine cardiaque | Origine psychiatrique | Origine médicamenteuse et utilisation de substances[4] | Origine métabolique[4] |
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Principales causes cardiaques des palpitations
Extasystoles |
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Tachycardies supraventriculaires |
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Fibrillation atriale et le flutter |
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Tachycardie ventriculaire |
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Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
Les mécanismes responsables de la sensation de palpitations sont inconnus. La sensation de palpitation peut résulter d'extrasystoles ou de tachy-arythmies. Elles sont rarement notées lors d'une bradycardie. C'est le mouvement anormal du coeur dans le thorax qui est ressenti.[4]
Les palpitations peuvent être décrites de plusieurs manières. Les descriptions les plus courantes incluent une sensation de bascule dans la poitrine, un battement rapide ou des coups dans le cou. La description des symptômes peut fournir un indice concernant l'étiologie des palpitations, et la physiopathologie de chacune de ces descriptions est considérée comme différente.
Chez les patients qui décrivent les palpitations comme une brève bascule thoracique, on pense que les palpitations sont causées par des systoles supplémentaires telles que des contractions prématurées supraventriculaires ou ventriculaires. On pense que la sensation que le cœur s'est arrêté résulte en une pause dans les battements et la sensation de bascule résulte de la contraction plus importante suivant une une pause.
On pense que la sensation de battements rapides dans la poitrine résulte d'une arythmie ventriculaire ou supraventriculaire soutenue. De plus, l'arrêt brutal de cette arythmie peut évoquer une tachycardie supraventriculaire paroxystique. Ceci est encore soutenu si le patient peut arrêter les palpitations en utilisant les manœuvres de Valsalva.
Le rythme des palpitations peut indiquer l'étiologie des palpitations (des palpitations irrégulièrement irrégulières indiquent une fibrillation auriculaire comme source des palpitations). Une sensation irrégulière de martèlement dans le cou peut être causée par une dissociation auriculo-ventriculaire; les oreillettes se contractent alors contre une valve tricuspide et mitrale fermées, produisant ainsi des ondes A. Les palpitations induites par l'exercice pourraient évoquer une cardiomyopathie, une ischémie ou des canalopathies.[5][9][2]
Vous pouvez consultez la page sur les tachy-arrythmies pour en savoir plus sur leur physiopathologie.
Approche clinique
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Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
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Questionnaire
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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Chez les patients présentant des palpitations, les symptômes à rechercher sont[1][2][4]:
- au questionnaire général[2][4]:
- l'âge d'apparition
- la syncope
- les lipothymies
- une vision en tunnel
- une dyspnée
- une douleur thoracique
- les médicaments
- la consommation de caféine, d'alcool et de drogues
- le mode d'apparition
- les ATCD médicaux
- les ATCD familiaux
- au questionnaire cardiaque[note 1][4]:
Interprétation
Les palpitations qui sont une affection depuis l'enfance sont très probablement causées par une tachycardie supraventriculaire, tandis que les palpitations qui surviennent plus tard dans la vie sont plus susceptibles d'être secondaires à une maladie cardiaque structurelle.
Un rythme régulier rapide est plus susceptible d'être secondaire à une tachycardie supraventriculaire paroxystique ou à une tachycardie ventriculaire, et un rythme rapide et irrégulier est plus susceptible d'être une indication de fibrillation auriculaire, de flutter auriculaire ou de tachycardie avec bloc variable.
On pense que la tachycardie supraventriculaire et ventriculaire entraînent des palpitations avec un début brutal et une interruption brutale.
Chez les patients qui peuvent cesser les palpitations par une manœuvre de Valsalva, on pense que cela peut indiquer une tachycardie supraventriculaire.
Des palpitations associées à des douleurs thoraciques peuvent suggérer une ischémie myocardique.
Enfin, lorsque des étourdissements ou une syncope accompagnent les palpitations, une tachycardie ventriculaire, une tachycardie supraventriculaire ou d'autres arythmies doivent être prises en compte.[2]
Examen clinique
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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Chez les patients présentant des palpitations, les éléments suivants à rechercher sont[1][2][4]:
- aux signes vitaux[4]:
- une fièvre
- une hypertension artérielle ou une hypotension (orthostatisme)
- une tachycardie ou bradycardie
- une tachypnée
- une diminution de la saturation en oxygène
- à l'examen de la tête et du cou[4]:
- à l'ausculation cardiaque[2][4]:
- la fréquence
- la régularité[note 2]
- un souffle
- à l'examen neurologique:
- un tremblement
- des réflexes vifs
- l'examen des extrémités:
Interprétation
Des signes d'orthostatisme positifs peuvent indiquer une déshydratation ou une anomalie électrolytique.
Un clic et un souffle mi-systolique peuvent indiquer un prolapsus de la valve mitrale. Un souffle holosystolique sévère mieux entendu à la bordure sternale gauche qui augmente avec Valsalva peut indiquer une cardiomyopathie obstructive hypertrophique.
Le dédoublement fixe du B2 tout au long du cycle cardiaque et un soulèvement ventriculaire droit sont des caractéristiques cliniques caractéristiques de la communication interauriculaire.
Un rythme irrégulier indique une fibrillation auriculaire ou un flutter auriculaire. Les signes de cardiomégalie et d'œdème périphérique peuvent indiquer une insuffisance cardiaque et une ischémie ou une anomalie valvulaire. [1][5][9][2]
Diagnostic différentiel
- la bradycardie causée par un bloc auriculo-veineux avancé ou un dysfonctionnement du nœud sinusal [2]
Drapeaux rouges
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Les drapeaux rouges ou signaux d'alarmes chez les patients qui présentent des palpitations sont[4]:
- des lipothymies ou syncopes (en particulier en cas de blessure qui fait suite à une syncope)
- des douleurs thoraciques
- de la dyspnée
- une apparition d'un rythme cardiaque irrégulièrement irrégulier
- une La propriété « Drapeau rouge » (en tant que type de page) avec la valeur d’entrée « fréquence cardiaque > 120 bpm ou < 45 bpm au repos » contient des caractères non valides ou est incomplète et peut donc provoquer des résultats inattendus lors d’une requête ou d’un processus d’annotation.[[fréquence cardiaque > 120 bpm ou < 45 bpm au repos|fréquence cardiaque > 120 bpm ou < 45 bpm au repos]]
- une cardiopathie sous-jacente significative
- des ATCD familiaux de syncopes à répétition ou de mort subite
- des palpitations induites par l'exercice
Investigation
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Un électrocardiogramme à 12 dérivations doit être réalisé sur chaque patient se plaignant de palpitations. La présence d'un intervalle PR court et d'une onde delta (syndrome de Wolff-Parkinson-White) est une indication de l'existence d'une pré-excitation ventriculaire. Une hypertrophie ventriculaire gauche significative avec des ondes Q septales profondes en I, L et V4 à V6 peut indiquer une cardiomyopathie obstructive hypertrophique. La présence d'ondes Q peut indiquer un infarctus du myocarde antérieur comme étiologie des palpitations, et un intervalle QT prolongé peut indiquer la présence du syndrome du QT long.[2]
Les études de laboratoire doivent être limitées au départ. Une numération formule sanguine complète peut évaluer l'anémie et l'infection. L'urée sérique, la créatinine et les électrolytes pour évaluer les déséquilibres électrolytiques et le dysfonctionnement rénal. Les tests de la fonction thyroïdienne peuvent mettre en évidence un état hyperthyroïdien. [2]
La plupart des patients ont des conditions bénignes comme étiologie de leurs palpitations. Le but d'une évaluation plus approfondie est d'identifier les patients qui présentent un risque élevé d'arythmie. Les études de laboratoire recommandées comprennent une recherche d'anémie, d'hyperthyroïdie et d'anomalies électrolytiques. Les échocardiogrammes sont indiqués pour les patients chez qui la cardiopathie structurelle est préoccupante. [2]
Des tests diagnostiques supplémentaires sont recommandés pour trois groupes de patients. Ceux chez qui l'évaluation diagnostique initiale (anamnèse, examen physique et électrocardiogramme) suggère une arythmie, ceux qui présentent un risque élevé d'arythmie et ceux qui restent soucieux d'avoir une explication précise de leurs symptômes. Les patients considérés comme présentant un risque élevé d'arythmie comprennent ceux qui souffrent d'une cardiopathie organique ou de toute anomalie myocardique pouvant entraîner de graves arythmies. Ces conditions incluent une cicatrice d'infarctus du myocarde, une cardiomyopathie dilatée idiopathique, une régurgitation valvulaire cliniquement significative, ou des lésions sténosées et des cardiomyopathies hypertrophiques.[2]
Une approche diagnostique agressive est recommandée pour ces patients à haut risque et peut inclure une surveillance ambulatoire ou des études électrophysiologiques. Il existe trois types de dispositifs de surveillance EKG ambulatoires: le moniteur Holter, l'enregistreur d'événements en boucle continue et un enregistreur en boucle implantable. Le moniteur Holter est un système de surveillance de 24 heures qui est porté par le patient et enregistre et sauvegarde en permanence les données. Les moniteurs Holter sont portés pendant quelques jours. Les enregistreurs d'événements en boucle continue sont également portés par le patient et enregistrent en permanence des données, mais les données ne sont enregistrées que lorsque le patient active manuellement le moniteur. Les enregistreurs en boucle continue peuvent être portés longtemps pendant de plus longues périodes que les moniteurs Holter et se sont donc avérés plus rentables et plus efficaces que les moniteurs Holter. De plus, comme le patient déclenche l'appareil lorsqu'il ressent les symptômes, il est plus susceptible d'enregistrer des données lors de palpitations. Un enregistreur de boucle implantable est un dispositif placé sous-cutané et qui surveille en permanence les arythmies cardiaques. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés chez les patients présentant une syncope inexpliquée et peuvent être utilisés pendant des périodes plus longues que les enregistreurs d'événements en boucle continue. Un enregistreur de boucle implantable est un dispositif qui est placé sous-cutané et surveille en permanence la détection des arythmies cardiaques. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés chez les patients présentant une syncope inexpliquée et sont utilisés pendant des périodes plus longues que les enregistreurs d'événements en boucle continue. Les tests d'électrophysiologie permettent une analyse détaillée du mécanisme sous-jacent de l'arythmie cardiaque ainsi que du site d'origine. Les études d'EPS sont généralement indiquées chez les patients présentant une probabilité pré-test élevée d'arythmie grave.[1][5][9][2]
Prise en charge
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Les palpitations peuvent être un symptôme très préoccupant pour le patient. L'étiologie des palpitations chez la plupart des patients est bénigne. Par conséquent, des bilans complets ne sont pas indiqués. Cependant, un suivi approprié avec le fournisseur de soins primaires peut fournir la capacité de surveiller les symptômes au fil du temps et de déterminer si une consultation avec la cardiologie est nécessaire. Les patients jugés à haut risque de palpitations d'étiologies graves ou potentiellement mortelles nécessitent un bilan plus approfondi et une prise en charge complète. Le niveau de preuve pour les techniques d'évaluation est basé sur l'opinion d'experts consensuelle.[5] Cependant, une fois qu'une cause est déterminée, la force des recommandations de traitement est assez forte avec des thérapies de qualité moyenne à élevée étudiées.
Un partenariat avec le patient utilisant un modèle de prise de décision partagée et impliquant une équipe interprofessionnelle comprenant une infirmière, une infirmière praticienne, un assistant médical et un médecin peut aider au mieux à orienter la thérapie et à assurer un bon suivi.
La gestion des palpitations est déterminée par la cause sous-jacente des symptômes. L'ablation par radiofréquence peut guérir la plupart des types de tachycardies supraventriculaires et de nombreux types de tachycardies ventriculaires.[10] Les cas les plus difficiles impliquent des palpitations secondaires à des contractions ventriculaires supraventriculaires ou prématurées (PVC) ou associées à un rythme sinusal normal. On pense que ces conditions sont bénignes et la prise en charge implique de rassurer le patient sur le fait que ces arythmies ne mettent pas la vie en danger. Cependant, les PVC symptomatiques ou fréquentes (> 10 000 PVC / 24 heures de surveillance électrocardiographique ou> 10% de tous les battements) nécessitent un traitement. Jusqu'à 1/3 des patients atteints de PVC fréquents développent une cardiomyopathie induite par le PVC et un dysfonctionnement ventriculaire gauche progressif. Le traitement de première intention des PVC symptomatiques ou fréquents est le B-bloquant ou les inhibiteurs calciques. Les patients réfractaires au traitement médical ou qui développent un dysfonctionnement ventriculaire gauche doivent subir une ablation par cathéter des PVC. L'ablation par cathéter conduit à la résolution de la cardiomyopathie induite par le PVC chez la plupart des patients.[10][2]
Les patients qui se présentent au service des urgences qui sont asymptomatiques, avec des examens physiques sans particularité, ont des électrocardiogrammes non diagnostiques et des études de laboratoire normales, peuvent être renvoyés chez eux en toute sécurité et doivent faire un suivi avec leur fournisseur de soins primaires ou leur cardiologue. Les patients dont les palpitations sont associées à une syncope, des arythmies incontrôlées, un compromis hémodynamique ou une angine doivent être admis pour une évaluation plus approfondie. Les PVC sont courants et sont généralement bénins.[2]
Quelques traitements d'arythmies (source: the merck manual of patient symptoms)
Condition | Traitement |
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Tachycardie avec QRS fin | |
Extrasystoles auriculaires multifocales | réassurance ou B-bloqueur |
Fibrillation auriculaire | aspirine, warfarine, enoxaparine, héparine non fractionnée, cardioversion, B-bloqueur, digoxine,verapamil, diltiazem, ibutilide, amiodarone, radioablation, procédure Maze |
Flutter auriculaire | cardioversion, digoxine, B-bloqueur, varapamil, anticoagulation, radioablation |
Tachycardie supraventriculaire | manœuvres vagotoniques, adénosine, cardioversion, B-bloqueur, verapamil, flecainide, amiodarone, digoxine |
Tachycardie atrioventriculaire avec réentrée nocale | B-bloqueur, verapamil, radioablation |
Tachycardie avec QRS élargi | |
Tachycardie ventriculaire | cardioversion, amiodarone, sotalol, lidocaine, mexiletine, flecainide, radioablation, défibrillateur |
Torsades de pointes | Mg, K, cardioversion, B-bloqueur, pacemaker (overdrive), défibrillateur |
Fibrillation ventriculaire | cardioversion, B-bloqueur, amiodarone, lidocaine, défibrillateur |
Syndrome de Brugada | cardioversion, défibrillateur |
Suivi
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Description: | Cette section traite du suivi de l'approche clinique |
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Complications
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Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
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Particularités
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Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
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Gériatrie
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Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
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Exemple: | |
Source: The merck manual of patient symptoms
Les personnes âgées sont à risque de subir les effets indésirables des antiarythmiques en raison du débit de filtration glomérulaire qui diminue avec l'âge et du risque augmenté d'interaction médicamenteuse. Si un traitement pharmacologique est nécessaire, il est préférable de diminuer les doses initiales. Des anomalies de conduction subclinique (vues à l'ECG) peuvent être présentes. Ces dernières pourraient aggraver les effets indésirables des antiarythmiques. Certains patients auront besoin d'un pacemaker pour permettre l'utilisation d'antiarythmiques.
Pédiatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
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Études pertinentes et essais en cours
Bien que l'ablation par cathéter soit actuellement une approche de traitement courante, il y a eu des progrès dans la radioablation stéréotaxique pour certaines arythmies. Cette technique est couramment utilisée pour les tumeurs solides et a été appliquée avec succès dans la prise en charge de la difficulté pour traiter la tachycardie ventriculaire et la fibrillation auriculaire.
Les options directes aux consommateurs pour la surveillance de la fréquence cardiaque et de la variabilité de la fréquence cardiaque sont devenues de plus en plus répandues grâce aux téléphones intelligents et aux montres intelligentes. Ces systèmes de surveillance sont de plus en plus validés et peuvent aider à identifier rapidement les personnes à risque d'arythmie grave telle que la fibrillation auriculaire.[11] [2]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/12/20 à partir de Palpitations (StatPearls / Palpitations (2020/11/20)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613787 (livre).
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 H. H. Weitz et P. J. Weinstock, « Approach to the patient with palpitations », The Medical Clinics of North America, vol. 79, no 2, , p. 449–456 (ISSN 0025-7125, PMID 7877401, DOI 10.1016/s0025-7125(16)30078-5, lire en ligne)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 et 2,27 Amandeep Goyal, Kenneth J. Robinson, Shravan Katta et Kristian E. Sanchack, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613787, lire en ligne)
- ↑ Claudio Pedrinazzi, Ornella Durin, Daniele Bonara et Lorenza Inama, « [Epidemiology, classification and prognosis of palpitations] », Giornale Italiano Di Cardiologia (2006), vol. 11, no 10 Suppl 1, , p. 5S–8S (ISSN 1827-6806, PMID 21416818, lire en ligne)
- ↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 et 4,12 « Palpitations », sur Le manuel Merck, version pour les professionnels,, (consulté le 23 juillet 2022)
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Randell K. Wexler, Adam Pleister et Subha V. Raman, « Palpitations: Evaluation in the Primary Care Setting », American Family Physician, vol. 96, no 12, , p. 784–789 (ISSN 1532-0650, PMID 29431371, lire en ligne)
- ↑ T. J. Lessmeier, D. Gamperling, V. Johnson-Liddon et B. S. Fromm, « Unrecognized paroxysmal supraventricular tachycardia. Potential for misdiagnosis as panic disorder », Archives of Internal Medicine, vol. 157, no 5, , p. 537–543 (ISSN 0003-9926, PMID 9066458, lire en ligne)
- ↑ Matt Diffley, Patil Armenian, Roy Gerona et Olaf Reinhartz, « Catecholaminergic polymorphic ventricular tachycardia found in an adolescent after a methylenedioxymethamphetamine and marijuana-induced cardiac arrest », Critical Care Medicine, vol. 40, no 7, , p. 2223–2226 (ISSN 1530-0293, PMID 22584762, DOI 10.1097/CCM.0b013e318250a870, lire en ligne)
- ↑ Julia Cadrin-Tourigny et Payman Jamali, « Les palpirations », Médecin du Québec, (lire en ligne)
- ↑ 9,0 9,1 et 9,2 Chris P. Gale et A. John Camm, « Assessment of palpitations », BMJ (Clinical research ed.), vol. 352, , h5649 (ISSN 1756-1833, PMID 26739319, DOI 10.1136/bmj.h5649, lire en ligne)
- ↑ 10,0 et 10,1 Sabine Ernst, « Catheter Ablation: General Principles and Advances », Cardiac Electrophysiology Clinics, vol. 9, no 2, , p. 311–317 (ISSN 1877-9190, PMID 28457244, DOI 10.1016/j.ccep.2017.02.012, lire en ligne)
- ↑ Ka Hou Christien Li, Francesca Anne White, Timothy Tipoe et Tong Liu, « The Current State of Mobile Phone Apps for Monitoring Heart Rate, Heart Rate Variability, and Atrial Fibrillation: Narrative Review », JMIR mHealth and uHealth, vol. 7, no 2, , e11606 (ISSN 2291-5222, PMID 30767904, Central PMCID 6396075, DOI 10.2196/11606, lire en ligne)
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