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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examens paracliniques}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examens paracliniques}} | ||
En milieu hospitalier les examens paracliniques | En milieu hospitalier les examens paracliniques sont généralement obtenus après l'initiation ou simultanément à l'activation des protocoles de soins immédiats et avancés en RCR. | ||
=== Investigations === | === Investigations === |
Version du 29 mars 2021 à 12:48
Maladie | |
Fibrillation ventriculaire à l'ECG | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Absence de pouls, Apnée, Altération de l'état de conscience , Absence de TA, Respiration agonique |
Symptômes |
Douleur thoracique , Amnésie rétrograde, Asymptomatique |
Diagnostic différentiel |
Convulsion, Syncope (symptôme), Hypothermie, Intoxication (approche clinique) |
Informations | |
Autres noms | Asystolie |
Wikidata ID | Q202837 |
Spécialité | Cardiologie |
|
Arrêt cardiaque (13)
L'arrêt cardiaque est la perte soudaine de circulation sanguine en raison de l'incapacité du coeur à pomper le sang de manière efficace[1]. Sans intervention rapide, cette condition entraine la mort cardiaque subite.
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Un pic initial de mort cardiaque subite survient de la naissance à 6 mois, du syndrome de mort subite du nourrisson. L'incidence est généralement très faible par la suite jusqu'à atteindre un deuxième pic entre 45 et 75 ans.
L'incidence des décès cardiaques par arrêt cardiaque est plus grande chez les hommes que chez les femmes.[2]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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La majorité des arrêts cardiaques sont dus à une maladie cardiaque structurelle sous-jacente:
- la coronaropathie ischémique (principale cause[3])
- l'insuffisance cardiaque congestive
- l'hypertrophie ventriculaire gauche
- les anomalies congénitales des artères coronaires
- la dysplasie ventriculaire droite arythmogène
- la cardiomyopathie obstructive hypertrophique
- la tamponnade cardiaque
Les causes cardiaques non structurelles d'arrêt cardiaque sont[3]:
- la myocardite
- les anomalies de la conduction cardiaque
Les causes non cardiaques à l'origine d'arrêt cardiaque sont[3]:
- l'hémorragie intracrânienne
- l'embolie pulmonaire
- le pneumothorax
- l'arrêt respiratoire
- les ingestions toxiques (p. ex. la surdose médicamenteuse)
- les anomalies électrolytiques
- l'hypothermie
- le choc septique
- les traumatismes
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Jusqu'à 70 % de tous les décès cardiaques subits sont dus à une coronaropathie occlusive ischémique[1][4]. Les facteurs de risque de cette maladie coronarienne sont principalement[2][3]:
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
En situation aigüe d'arrêt cardiaque, on peut interroger les témoins de la scène s'il y a lieu. Des symptômes précurseurs peuvent précéder un arrêt cardiaque. Cependant, souvent ils ne sont pas reconnus par l'individu.[5] De nombreux patients qui survivent à un arrêt cardiaque ne se rappellent pas de l'évènement. Les données obtenues de ceux qui n'ont pas eu d'amnésie ou des témoins de l'événement montrent que le symptôme le plus fréquent est la douleur thoracique.[5] Cela reflète la présentation la plus fréquente de l'ischémie coronarienne aiguë.[3]
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Le diagnostic de l'arrêt cardiaque repose sur l'examen clinique. L'examen physique d'un individu en arrêt cardiaque doit se faire rapidement par l'évaluation de l'A-B-C (voies aériennes, respiration, circulation). Une évaluation rapide de la tête aux pieds aidera à guider le traitement. À l'examen physique on retrouve:
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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En milieu hospitalier les examens paracliniques sont généralement obtenus après l'initiation ou simultanément à l'activation des protocoles de soins immédiats et avancés en RCR.
Investigations
Laboratoires
- Troponines cardiaques
- Électrolytes sériques (notamment la kaliémie et la calcémie)
- Glycémie
- Gaz artériel ou veineux
- Formule sanguine complète
- Dosage de médicaments
- Dépistage toxicologique
Approche clinique
L'évaluation comporte deux étapes [1] :
- La vérification des lieux
- L'évaluation de l'état de la personne
Lieux | S'assurer rapidement que le lieu est sécuritaire pour la personne venant en aide, les témoins et les personnes blessées.
Rester attentif aux possibles dangers, tels les fuites de gaz ou de produits chimiques, l'approche de véhicules, la présence d'un courant électrique, etc. Si le lieu est jugé dangereux, le 9-1-1 doit être signalé et tous doivent rester à l'écart. Notez bien que l'état des lieux est dynamique et nécessite d'être réévalué en tout temps, puisqu'un lieu jugé sécuritaire pourrait ne plus l'être à tout moment, et vice-versa. | ||
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État de la personne | État de conscience | Vérifier rapidement la réaction de la personne à notre approche et lorsqu'on lui parle : est-ce que la victime répond, bouge, gémit, ouvre les yeux ? Il est possible de légèrement pincer les trapèzes de la victime afin d'observer si celle-ci réagit.
Si aucune réaction n'est observée : La victime est inconsciente et il faut procéder à l'ABC. | |
ABC | Voies respiratoires | S'assurer que les voies respiratoires sont ouvertes. Basculer la tête de la victime vers l'arrière : Placer une main sur le front de la victime, placer les doigts de l'autre main sous le menton, soulever doucement le menton jusqu'à ce qu'il pointe vers le haut. Ceci permet de dégager la langue et d'ouvrir l'épiglotte pour faire passer l'air aux poumons. | |
Respiration | Vérifier si la victime respire pendant quelques secondes. Approcher son visage de celui de la victime afin d'entendre ou sentir une respiration. Observer si le thorax se soulève.[note 1] | ||
Circulation | Une respiration normale signifie que le coeur bat toujours. Vérifier la victime de la tête aux pieds afin d'observer des signes d'hémorragie externe à contrôler avant d'effectuer les compressions thoraciques. |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Le diagnostic de l'arrêt cardiaque est un diagnostic clinique.
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel de l'arrêt cardiaque est limité et comprend[3]:
Traitement
Le traitement de l'arrêt cardiaque dépend du lieu où ce dernier survient:
- En pré-hospitalier, la réanimation cardiopulmonaire
- En hospitalier, l'ACLS
En pré-hospitalier
La technique de RCR comprend 2 étapes[note 2] :
- Les compressions thoraciques
- Les insufflations
Compressions thoraciques |
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---|---|
Insufflationss secours[note 3][5][6] |
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irconstances atténuantes empêchent un professionnel de la santé en milieu extrahospitalier de pratiquer la respiration artificielle sans dispositif de barrière, une RCR par compression uniquement doit être pratiquée jusqu'à l'arrivée des secours.
Le cycle de compressions-insufflations peut être interrompu par l'arrivée du DEA, par un changement dans l'état de la victime ou encore l'arrivée des SMU:
- DEA
- Appliquer les électrodes à l'avant et à l'arrière du patient.
- Écouter les instructions verbalisées par le DEA.
- Si le DEA conseille un choc, arrêter les compressions thoraciques et rester à l'écart du patient jusqu'à ce que la défibrillation soit terminée.
- Une fois la défibrillation terminée, ou si aucun choc n'est conseillé, reprendre immédiatement les cycles de compressions thoraciques et de respirations de secours jusqu'à ce qu'une aide supplémentaire arrive.[3]
- Changement d'état
- Observer tous changements d'état de la victime (ex : vomissement, mouvement, convulsions, reprise de conscience, etc).
- Réévaluer la victime à l'aide de l'ABC.
- Si la victime à un pouls ou respire, la placer dans une position latérale de sécurité et attendre les SMU.
- Si la victime est toujours en arrêt cardiorespiratoire, poursuivre la RCR.
En intra-hospitalier
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
L'ACLS impliquent l'utilisation de médicaments et la manipulation des voies aériennes par des dispositifs avancés, comme le masque laryngé ou le tube laryngé et l'intubation endotrachéale. Les médicaments utilisés en arrêt cardiaque sont l'épinéphrine et l'amiodarone. Il est crucial de savoir interpréter le rythme cardiaque. Cela permet une défibrillation plus rapide si indiquée. La certification de l'ACLS enseigne aux professionnels de la santé différents algorithmes utilisés en réanimation d'un patient en arrêt cardiaque.[3]
Autres soins
S'il y a retour de la circulation spontanée (RCS/ROSC), les soins post-réanimation s'ensuivent ainsi qu'une prise en charge à long terme[3]. Divers consultants sont impliqués, comme la cardiologie, la traumatologie et les soins intensifs. selon la cause primaire de l'arrêt cardiaque.
Si le RCS n'est pas obtenu et si le temps le permet, certains patients peuvent subir une thoracotomie de réanimation. Cela permettra une visualisation directe et, si nécessaire, une intervention chirurgicale du cœur, des poumons ou des gros vaisseaux.[3]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Consultation en cardiologie
Si l'arrêt cardiaque est secondaire à une étiologie cardiaque primaire, la cardiologie est consultée pour une intervention appropriée. Après le RCS/ROSC, les patients nécessitent souvent un cathétérisme cardiaque afin d'identifier une maladie cardiaque athérosclérotique, puis traiter si besoin, les blocage des artères coronaires en angioplastie[7].
Soins intensifs et monitoring
En milieu hospitalier, une fois stabilisé, le patient est généralement transféré aux soins intensifs pour un monitoring optimal. Le monitoring des signes vitaux est essentiels, les patients sont sous monitoring cardiaque continu. L'état respiratoire du patient est régulièrement réévalué, il est fréquent que le patient ait besoin d'être intubé. Si le patient ne peut être extubé, une trachéotomie peut être installée pour maintenir une voies aériennes ouvertes. Pour obtenir de la nutrition, certains patients nécessitent une gastrostomie endoscopique percutanée.[3]
Disposition
Certains patients nécessitent un temps de récupération prolongé et sont placés dans des établissements de soins de longue durée pour des soins et une réadaptation.
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Un arrêt cardiaque non traité entraine la mort cardiaque. Les complications de l'arrêt cardiaque relèvent donc des manœuvres de traitements, dont:[3]
- Arrêt cardiaque secondaire
- Trauma iatrogénique
- lors des compressions cardiaques (fractures sternale, des côtes)
- lors de l'intubation (traumatisme direct, intubation oesophagienne, aspiration, érosion de la trachée)
- Échec de défibrillation ou réanimation et mort cardiaque
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Les chances de survie d'un arrêt cardiaque sont augmentées par la RCR immédiate et l'utilisation de la défibrillation.[8] Les patients jeunes et en bonne santé sont plus susceptibles d'obtenir un RCS/ROSC que les personnes âgées et celles ayant plusieurs comorbidités. Les victimes d'un traumatisme pénétrant ont une chance de survie plus élevée qu'un trauma contondant[9]. Les études n'ont pas montré de bénéfice des soins avancés en réanimation cardiovasculaire[3].
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
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Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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La plupart des arrêts cardiaques surviennent en dehors de l'hôpital. Étant donné que la RCR immédiate et l'utilisation du DEA sont les deux principales interventions qui augmentent la survie, [10][11] la formation des professionnels avec une bonne technique de RCR peut sauver des vies.
Afin de réduire l'incidence des arrêts cardiaques au sein de la population générale, il est important de faire une stratification des risques et identifier les personnes à risque dee maladie cardiovasculaire qui pourraient bénéficier de tests de dépistage (ex: test d'effort, ECG) afin d'initier un traitement préventif. Il est aussi fondamental de promouvoir les bienfaits de l'exercice quotidien, [12] l'alimentation saine, s'assurer du traitement adéquat de l'hypercholestérolémie, l'hypertension, le diabète et encourager l'arrêt tabagique [13].
Notes
- ↑ Une respiration présente, mais anormale peut signaler une respiration agonale. Celle-ci est courte, sporadique et superficielle. Elle témoigne d'un réflexe du tronc cérébral qui envoie des impulsions résiduelles au diaphragme en état d'hypoxie grave. C'est une respiratoire inefficace qui signe un d'arrêt cardiaque. Une personne avec une respiration agonale nécessite une réanimation cardiopulmonaire immédiate.
- ↑ La technique décrite ici est destinée à un fournisseur de soins de santé effectuant une RCP à un seul sauveteur sur une victime adulte en milieu extrahospitalier. Les modifications pour les enfants, les nourrissons et la RCR à l'hôpital sont énumérées ci-dessous. Ces recommandations sont à jour à partir de la mise à jour 2018 des lignes directrices de l'American Heart Association pour la RCR et les soins cardiaques d'urgence.
- ↑ Si des circonstances atténuantes empêchent un professionnel de la santé en milieu extrahospitalier de pratiquer la respiration artificielle sans dispositif de barrière, une RCR par compression uniquement doit être pratiquée jusqu'à l'arrivée des secours.
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/04 à partir de Cardiac Arrest (StatPearls / Cardiac Arrest (2020/08/10)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30521287 (livre).
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Centers for Disease Control and Prevention (CDC), « State-specific mortality from sudden cardiac death--United States, 1999 », MMWR. Morbidity and mortality weekly report, vol. 51, no 6, , p. 123–126 (ISSN 0149-2195, PMID 11898927, lire en ligne) Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « :2 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - ↑ 2,0 et 2,1 W. B. Kannel, P. W. Wilson, R. B. D'Agostino et J. Cobb, « Sudden coronary death in women », American Heart Journal, vol. 136, no 2, , p. 205–212 (ISSN 0002-8703, PMID 9704680, DOI 10.1053/hj.1998.v136.90226, lire en ligne)
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 et 3,13 Kevin Patel et John E. Hipskind, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30521287, lire en ligne)
- ↑ W. B. Kannel, J. T. Doyle, P. M. McNamara et P. Quickenton, « Precursors of sudden coronary death. Factors related to the incidence of sudden death », Circulation, vol. 51, no 4, , p. 606–613 (ISSN 0009-7322, PMID 123182, DOI 10.1161/01.cir.51.4.606, lire en ligne)
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 Eloi Marijon, Audrey Uy-Evanado, Florence Dumas et Nicole Karam, « Warning Symptoms Are Associated With Survival From Sudden Cardiac Arrest », Annals of Internal Medicine, vol. 164, no 1, , p. 23–29 (ISSN 1539-3704, PMID 26720493, Central PMCID 5624713, DOI 10.7326/M14-2342, lire en ligne) Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « :7 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - ↑ 6,0 et 6,1 Romolo Gaspari, Anthony Weekes, Srikar Adhikari et Vicki E. Noble, « Emergency department point-of-care ultrasound in out-of-hospital and in-ED cardiac arrest », Resuscitation, vol. 109, , p. 33–39 (ISSN 1873-1570, PMID 27693280, DOI 10.1016/j.resuscitation.2016.09.018, lire en ligne) Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « :8 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - ↑ « Angiographie (Cathétérisme cardiaque) », sur Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa (consulté le 10 février 2021)
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