Trachéite bactérienne
La trachéite bactérienne est une infection invasive et exsudative bactérienne impliquant la muqueuse de la sous-glotte et de la trachée. Malgré sa faible incidence dans la population générale, elle fait partie des urgences respiratoires pédiatriques les plus fréquentes nécessitant une admission en unité de soins intensifs. [1][2][3]
1 Épidémiologie[modifier | w]
La trachéite bactérienne est une infection bactérienne secondaire précédée d'une infection virale affectant le plus souvent les enfants de moins de six ans. Le pic d'incidence est entre 3 à 8 ans (âge moyen entre 10-75 mois), bien qu'elle ait été décrite chez les nourrissons et les adultes[4][5]. Il y a une légère prédominance chez les hommes (ratio 1,3:1) [6]. L'incidence est de 0,1 cas pour 100 000 enfants par année. [4] Elle est plus fréquente en automne et en hiver [1][7].
La trachéite bactérienne coïncide avec les épidémies virales saisonnières typiques de grippe, de parainfluenza et de virus respiratoire syncytial.
2 Étiologies[modifier | w]
La trachéite bactérienne est une infection bactérienne de la trachée souvent précédée d'une infection virale des voies respiratoires supérieures. Ces virus provoquent des lésions muqueuses des voies respiratoires via une réponse immunitaire locale qui prédispose la trachée à l'ensemencement d'infections bactériennes.
Virus | Bactéries |
---|---|
|
Habituellement :
Moins fréquemment :
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3 Physiopathologie[modifier | w]
Dans la trachéite bactérienne, les bactéries opportunistes envahissent la muqueuse trachéale endommagée et stimulent les réponses inflammatoires locales et systémiques. Chez des patients par ailleurs en bonne santé, cela est présumé être précipité par une infection virale des voies respiratoires supérieures, tandis que chez les patients porteurs d'un tube de trachéotomie à demeure, cela peut également être dû à l'ensemencement d'un appareil de trachéotomie colonisé. Les réponses locales dans la muqueuse trachéale provoquent un œdème, des sécrétions mucopurulentes épaisses, une ulcération et une mue muqueuse, qui peuvent prédisposer au rétrécissement sous-glottique[7]. À l'occasion, on peut trouver la présence de membrane et de pseudomembranes dans la lumière trachéale qui se comportement comme des corps étrangers[9]. L'inflammation systémique conduisant à une septicémie est rare mais peut survenir chez les enfants immunodéprimés. Le S. aureus a été l'agent pathogène le plus souvent impliqué, bien que les rapports suggèrent que M. catarrhalis est de plus en plus fréquent, en particulier chez les jeunes enfants. [7] L'analyse microscopique de la coloration de Gram des sécrétions trachéales révèle généralement la neutrophilie et l'identification des bactéries. Souvent, la trachéite bactérienne est polymicrobienne.
4 Présentation clinique[modifier | w]
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Les enfants affectés sont généralement en bonne santé et la plupart se rétablissent si le bon diagnostic est posé et que le traitement approprié est amorcé. Cependant, les populations à risque, y compris les personnes immunosupprimées, sont sujets à de graves séquelles: [7][10][11]
- la trachéotomie de longue durée - la colonisation bactérienne de la sonde de trachéotomie [note 1]
- la trisomie 21
- le retard mental
- l'altération chronique de l'état général
- l'imumunosuppresion
- la sténose trachéale ou laryngée
- l'atténuation des mécanismes de la toux.
Le statut vaccinal (rougeole, grippe, pneumocoque) est un élément essentiel à questionner, car il augmente la probabilité d'être atteint de la maladie.
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Au questionnaire, certaines caractéristiques sont typiques à l'histoire[1][7] :
- des symptômes d'IVRS dans les jours précédents sont fréquemment objectivés
- une détérioration sévère et brutale des symptômes survient 1 à 3 jours après les premiers symptômes d'IVRS
- il y a une baisse marquée de l'état général de l'enfant (diminution des apports PO, ne s'amuse plus, ne mange plus)
- un stridor (inspiratoire ou expiratoire) et une détresse respiratoire franche
- de la fièvre
- une toux grasse avec des expectorations épaisses (les exsudats membraneux peuvent être expectorés) [note 2][9]
- une absence de l'odynophagie, de dysphagie ou d'hypersialorrhée[note 3].
4.3 Examen clinique[modifier | w]
L'examen clinique présentera les signes suivants : [1][7]
- aux signes vitaux :
- de la fièvre (commune mais pas universelle)
- de la désaturation
- de la tachycardie et de l'hypotension artérielle
- à l'examen pulmonaire :
- un stridor inspiratoire [note 4]
- de la détresse respiratoire
- de la cyanose[12]
- l'apparence toxique
- la dysphonie.
5 Examens paracliniques[modifier | w]
5.1 Laboratoire et microbiologie[modifier | w]
Les examens laboratoires et microbiologiques sont:
- une FSC : une leucocytose ou une leucopénie légère sont fréquemment observées
- un gaz sanguin et des lactates
- la protéine C-réactive est généralement augmentée, mais il s'agit d'une trouvaille non spécifique (élevée chez 68% des patients)
- les hémocultures sont rarement positives, mais elles doivent tout de même être obtenues si le patient est en sepsis ou chez les personnes immunosupprimées
- une culture des expectorations (coloration gram et culture) chez les patients ne nécessitant ni intubation ni endoscopie
- +/- culture de gorge et des sécrétions trachéales pour Corynebacterium diphteriae
- +/- culture virales (gorge, selles, sécrétions endotrachéales)
- +/- sérologie pour les virus respiratoires.
5.2 Imagerie[modifier | w]
- La radiographie des tissus mous du cou peut démontrer un rétrécissement trachéal, typique de celui observé avec le croup ('signe du clocher'). Moins fréquemment, une irrégularité ou un flou de la paroi muqueuse trachéale peut également être observé sur les radiographies latérales du cou. L'épiglotte doit paraître normale. La colonne d'air trachéale peut parfois être visualisée avec une opacification atypique.
- La radiographie pulmonaire montrent généralement des signes évocateurs de pneumonie, rapportés dans environ 50% des cas. La présence d'une pneumonie concomitante augmente la gravité de la maladie et la probabilité d'une intubation endotrachéale.
5.2.1 Bronchoscopie et laryngoscopie[modifier | w]
Le diagnostic définitif est fait par visualisation directe, bien que cela ne soit pas toujours nécessaire. [7][11]
- La laryngoscopie et la bronchoscopie permettent de visualiser les voies respiratoires infectées et mettront en évidence une épiglotte normale ou légèrement érythémateuse et une trachée érythémateuse et œdémateuse avec des exsudats mucopurulents épais.
- La décision de réaliser une bronchoscopie est prise sur la base de la gravité clinique. Les cas plus graves bénéficient de l'aspiration des exsudats pour soulager l'obstruction liée à ces sécrétions.[13]
- La bronchoscopie est réalisée avec un endoscope rigide ou flexible, le premier étant suggéré pour aspirer les exsudats afin de fournir un soulagement transitoire de l'obstruction des voies respiratoires ainsi que d'obtenir des échantillons pour la culture. La bronchoscopie flexible est une alternative pour les patients dont la présentation est moins sévère. Cependant, les patients sans détresse respiratoire sévère, hypoxie et avec des anomalies trachéales minimes à la radiographie peuvent être traités sans bronchoscopie au départ.
- Les sécrétions exsudatives peuvent s'étendre distalement aux bronches du tronc principal. Les exsudats peuvent être des sécrétions épaisses ou des pseudomembranes qui adhèrent à la paroi trachéale.
6 Diagnostic[modifier | w]
Le diagnostic clinique de la trachéite bactérienne communautaire est difficile, car les symptômes sont peu spécifiques. La plupart des cas sont admis en réanimation pour une laryngite grave et le diagnostic de trachéite bactérienne ou laryngotrachéite bactérienne est généralement portée après intubation, surtout avec la découverte de pus dans la trachée. [9]
La trachéite bactérienne est suspectée si l'anamnèse, l'examen clinique ou une radiographie des voies aériennes supérieures sont suggestifs. Le diagnostic est confirmé si une laryngoscopie montre des sécrétions purulentes ou des fausses membranes dans la lumière trachéale [9].
Explications | |
---|---|
Diagnostic présomptif |
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Diagnostic définitif |
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7 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Diagnostic différentiel | Caractéristiques cliniques |
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Épiglottite |
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Laryngotrachéite (croup) |
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Trachéite bactérienne |
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Diphtérie respiratoire |
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Pneumonie bactérienne sévère |
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Uvulite [18] |
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Abcès péri-amygdalien |
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Abcès rétropharyngé |
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Angioedème (anaphylaxie ou héréditaire)[19] |
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Inhalation de corps étrangers |
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Autres |
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8 Traitement[modifier | w]
Le pilier du traitement est la protection des voies aériennes, car des sécrétions épaisses et mucopurulentes peuvent provoquer un rétrécissement des voies respiratoires. Le traitement vise à protéger les voies respiratoires, à évaluer la nécessité d'une endoscopie pour des raisons thérapeutiques et/ou diagnostiques et un traitement antibiotique.
Traitement | Explications |
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Prise en charge générale |
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Intubation et ventilation mécanique |
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Antibiothérapie |
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Antivirus [26] | |
Glucocorticoïdes |
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Bronchodilatateurs |
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9 Complications[modifier | w]
Les complications anticipées sont [1][10][28][7] :
- l'arrêt cardiorespiratoire
- l'obstruction subite
- la pneumopathie [note 5][9]
- l'atélectasie
- le syndrome de détresse respiratoire aiguë
- l'oedème pulmonaire
- le pneumothorax
- la sténose sous-glottique
- le syndrome de choc toxique
- le choc septique
- l'anoxie cérébrale.
10 Évolution[modifier | w]
La durée moyenne d'hospitalisation est de 3-12 jours. La mortalité estimée est de 2 % à 3 %.[7]
La plupart des enfants guérissent sans séquelles débilitantes, la muqueuse trachéale guérissant complètement sans dommages permanents.[1][7]
Cependant, la condition peut rapidement compromettre les voies respiratoires entraînant une mort subite si elle n'est pas rapidement gérée de manière appropriée. La toilette pulmonaire est primordiale, que ce soit par la toux volontaire et les traitements par nébulisation avec ajout de mucolytiques, ou par intubation endotrachéale et aspiration fréquente et ventilation mécanique. Les voies respiratoires chirurgicales sont rarement nécessaires mais doivent être préparées. Outre les antibiotiques, le patient aura besoin d'une surveillance étroite et de précautions dans les voies respiratoires, avec un seuil d'intubation bas si les symptômes ne répondent pas à des traitements plus conservateurs. Certains patients nécessitent une ventilation mécanique prolongée. Les résultats chez les patients immunodéprimés sont beaucoup plus prudents.[7]
11 Prévention[modifier | w]
La prévention vise la vaccination, en particulier chez les enfants immunodéprimés. [7] La vaccination contre la rougeole, la grippe et le pneumocoque est recommandée.
12 Notes[modifier | w]
- ↑ Des soins de trachéotomie méticuleux, y compris des toilettes pulmonaires et des changements de routine réguliers de la canule interne et de la sonde de trachéotomie tous les mois sont nécessaires pour minimiser le risque dans cette population spécifique.
- ↑ Une toux opiniâtre durant des heures est évocatrice de laryngotrachéite bactérienne. L'abondance des sécrétions purulentes entraine une toux qui peut conduire à l'épuisement et à un arrêt respiratoire. La variabilité de la toux constitue un autre élément clé de diagnostic. Le patient présentant une période de toux grasse impressionnante qui diminue brusquement, lorsque la trachée est désobstruée.
- ↑ L'hypersialorrée et la position du tripode sont moins fréquents et suggèrent un diagnostic alternatif comme l'épiglottite. Les enfants atteints de trachéite bactérienne n'ont généralement pas de difficulté à déglutir.
- ↑ Un stridor en deux temps est également possible comme dans une laryngite virale.
- ↑ associée chez 25 à 80% des patients
13 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/17 à partir de Bacterial Tracheitis (StatPearls / Bacterial Tracheitis (30 mai 2020)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29262085 (livre).
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