Sevrage à une substance

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Sevrage à une substance
Classe de maladie
Caractéristiques
Signes Endocardite, Splénomégalie, Humeur dépressive, Hépatomégalie, Ataxie , Nystagmus , Signe clinique, Oedème, Écoulements, Tachycardie , ... [+]
Symptômes
Confusion, Frissons, Insomnie, Irritabilité, Convulsions, Rhabdomyolyse, Agitation, Anorexie , Rhinorrhée, Larmoiement, ... [+]
Informations
Terme anglais Withdrawal
Spécialités Psychiatrie, pharmacie

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Le sevrage des drogues et de l'alcool est un problème médical courant dans la plupart des pays. La réponse de sevrage après l'arrêt d'un médicament ou de l'alcool en particulier peut dépendre de la durée de son utilisation. Il existe une très grande variabilité dans la réponse au sevrage. Lorsque les gens consomment de l'alcool pendant au moins 1 à 3 mois ou même en consomment de grandes quantités pendant au moins sept à dix jours, la réponse de sevrage peut survenir dans les 6 à 24 heures suivant l'arrêt de l'alcool. La réponse de sevrage est immédiatement soulagée par la consommation d'alcool supplémentaire. [1][2][3][4][5]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Le sevrage des drogues et de l'alcool est un problème médical courant. Cinq à dix pour cent de la population souffre d'alcoolisme. Jusqu'à la moitié des patients en proie à un trouble d'usage de l'alcool vivent des symptômes de sevrages lors d'une réduction ou une cessation de la consommation. La plupart des patients touchés développent des symptômes légers, mais jusqu'à 20% développent des symptômes plus sérieux, tels que l'hallucinose, les convulsions et le delirium tremens. Jusqu'à 5% des patients peuvent développer un delirium tremens (DT). Le taux de mortalité par sevrage alcoolique et DT est élevé s'il n'est pas traité.[6]

Le nombre de personnes dépendantes aux opioïdes, aux sédatifs et aux stimulants n'est pas connu. Le sevrage aux opiacés est inconfortable, il peut parfois engendrer un séjour aux soins intensifs à cause de l'instabilité hémodynamique qui peut survenir, mais les décès sont rares. Le sevrage de la cocaïne et des amphétamines entraîne une sédation et un état ressemblant à un blocage adrénergique, la mort est rare. L'alcoolisme chronique et le sevrage sont plus fréquents chez les hommes que chez les femmes.[5][6][7]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Le corps tente de maintenir l'homéostasie. Lorsqu'une substance est éliminée, les mécanismes de contre-régulation résiduels produisent des effets sans opposition et des symptômes de sevrage apparaissent. [8][9][10][11][5]

L'intoxication à l'Éthanol et le sevrage sont complexes. La plupart des effets peuvent être expliqués par l'interaction de l'éthanol avec les neurotransmetteurs et les neurorécepteurs, y compris l'acide gamma-aminobutyrique (GABA), le glutamate (NMDA) et les opiacés, qui entraînent des modifications des neurotransmetteurs inhibiteurs et d'excitation perturbant l'équilibre neurochimique dans le cerveau, provoquant des symptômes de retrait. L'éthanol inhibe la liaison des opioïdes aux récepteurs P-opioïdes, et l'utilisation à long terme entraîne une régulation positive des récepteurs opioïdes. Les récepteurs opioïdes dans le noyau accumbens et la zone tegmentale ventrale du cerveau modulent la libération de dopamine induite par l'éthanol, ce qui, à son tour, produit une envie d'alcool et l'utilisation d'antagonistes des opioïdes pour prévenir cette envie.[5]

Dans la dépendance aux opioïdes ou aux benzodiazépines, la stimulation chronique de récepteurs spécifiques pour ces médicaments supprime la production endogène de neurotransmetteurs, d'endorphines ou de GABA. L'élimination du médicament exogène permet des effets contre-régulateurs sans opposition. Lorsque le médicament exogène est éliminé, une production inadéquate de transmetteurs endogènes et une stimulation sans opposition par des émetteurs contre-régulateurs entraînent des symptômes de sevrage. Le temps nécessaire pour restaurer l'homéostasie par synthèse d'émetteurs endogènes détermine le déroulement temporel du sevrage.[5]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section Physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

L’alcool exerce un effet dépresseur sur le système nerveux central. La substance a un effet agoniste sur les neurotransmetteurs inhibiteurs (GABA). À la longue, l’alcool provoque une insensibilité au GABA; d'avantage d’activité inhibitrice sera requise pour maintenir le même niveau d’activité. L’alcool a aussi un effet antagoniste sur les neurotransmetteurs acides aminés excitateurs (glutamate). Normalement, lorsque le glutamate se fixe au récepteur NMDA, un influx calcique se lie à un récepteur sur le complexe NMDA afin de produire un effet excitateur sur les cellules nerveuses. Comme l’alcool a un effet inhibiteur sur l’activité excitatrice du glutamate, le nombre de récepteurs de glutamate et de calcium augmente afin d’assurer un niveau d’éveil normal. L’homéostasie se crée autour de l’effet dépresseur de l’alcool, avec une augmentation des récepteurs du glutamate, une diminution des récepteurs GABA et une augmentation des récepteurs calciques afin de contrer l’effet dépresseur. Lorsqu’il y a cessation brusque de l’usage d’alcool, il y a surexcitation du système nerveux central, par perte de l’effet dépresseur.[12] 

Présentation clinique

Alcool[5]

Les signes et symptômes du sevrage alcoolique peuvent aller d'un simple tremblement à un delirium tremens complètement soufflé caractérisé par une hyperactivité autonome, une tachypnée, une hyperthermie et une diaphorèse. Environ 25% des patients peuvent développer des hallucinations alcooliques qui sont généralement visuelles. Certains alcooliques peuvent développer des crises qui sont brèves.[5][13]

À l'examen, les signes de réaction de sevrage alcoolique peuvent inclure une hyperventilation, une tachycardie, des tremblements, une hypertension, une diaphorèse ou une hypothermie. Les signes d'alcoolisme chronique peuvent inclure des angiomes d'araignée, un faciès rouge, une paralysie des muscles extraoculaires (encéphalopathie de Wernicke), une mauvaise dentition, un traumatisme crânien ou facial (à la suite de chutes) et des lacérations de la langue (morsure de la langue lors de crises). Les autres caractéristiques de l'alcoolisme chronique comprennent l'ascite, l'hépatosplénomégalie et la méléna. L'amincissement des cheveux, l'angiome de l'araignée et la gynécomastie sont également observés chez les alcooliques chroniques.[5]

De nombreux patients souffrant de sevrage alcoolique ont des conditions médicales ou traumatiques supplémentaires qui peuvent augmenter leur risque associé de morbidité et de mortalité. Les facteurs de risque associés à une mortalité accrue comprennent la cirrhose, la présence de DT au moment du diagnostic, l'existence d'une pathologie chronique sous-jacente autre qu'une maladie hépatique et la nécessité d'une intubation endotrachéale. [5]

Barbituriques et benzodiazépines[5]

L'utilisation de sédatifs comme les barbituriques et les benzodiazépines peut également produire des réponses de sevrage qui ressemblent au syndrome de sevrage alcoolique. Les dysfonctionnements autonomes et psychomoteurs caractérisent souvent les symptômes de sevrage. Les symptômes ont tendance à se développer 2 à 10 jours après l'arrêt de l'agent. L'hydroxybutyrate de gamma (GHB) est maintenant une drogue courante dans les discothèques et les soirées. La réponse de sevrage est légère, ressemble à un syndrome de sevrage sédatif avec des symptômes psychotiques. Des symptômes de sevrage sévères ont tendance à survenir chez les utilisateurs chroniques et peuvent également se manifester par des convulsions et une rhabdomyolyse.[5]

Opiacés[5]

La réponse de sevrage aux opiacés est généralement légère et ne met pas la vie en danger. Il ressemble généralement à une maladie grippale caractérisée par des bâillements, des éternuements, une rhinorrhée, des nausées, de la diarrhée, des vomissements et des pupilles dilatées. Selon la demi-vie du médicament, les symptômes peuvent durer de trois à dix jours. De plus, les personnes qui abusent de médicaments intraveineux sont sujettes à des infections telles que l'endocardite, l'ostéomyélite, la cellulite, l'hépatite et les embolies septiques.[5]

Les toxicomanes aux opiacés peuvent présenter des signes de toux, d'hémoptysie et de tachypnée dus à des infections opportunistes suite à l'acquisition du VIH et de la PCP. Les utilisateurs de drogues par voie intraveineuse peuvent avoir des cicatrices et des marques d'aiguille.[5]

Cocaïne et amphétamines[5]

Les stimulants du système nerveux central (SNC) comme la cocaïne et l'amphétamine peuvent également produire une réponse de sevrage. Comme les opiacés, la réponse de sevrage est légère et ne met pas la vie en danger. Souvent, l'individu développera une dépression marquée, un sommeil excessif, une faim, une dysphorie et un retard psychomoteur sévère, mais toutes les fonctions vitales sont bien préservées. Ces personnes ne sont pas motivées pour faire autre chose que dormir. La récupération est généralement lente, et la dépression peut durer plusieurs semaines.[5]

Facteurs de risque

Facteurs de Risque de sevrage ROH[13]:

  • Consommation récente de ROH
  • Consommation fréquente de ROH
  • ATCD de sevrage ROH, convulsions ou délirium tremens
  • ATCD d’usage/abus de benzodiazépines ou de barbiturates.

Facteurs de risque de Delirium Tremens[13]:

  • Histoire de consommation importante
  • ATCD de sevrages récurrents avec convulsions
  • ATCD de Delirium Tremens
  • Comorbidités
  • Tolérance à l’alcool

Facteurs de risque de mortalité en cas de sevrage alcoolique[5]:

  • Cirrhose
  • Présence de DT au moment du diagnostic
  • Existence d'une pathologie chronique sous-jacente autre qu'une maladie hépatique
  • Nécessité d'une intubation endotrachéale

Questionnaire

Commencer par questionner les antécédents complets du patient; il ne faut pas oublier:

  • l’histoire de l’usage d’alcool (quantité, fréquence, durée de l'usage, temps de la dernière consommation)
  • l’histoire d’usage d’autres substances (drogues, médicaments, autres produits...)
  • l'usage de drogues intraveineuses,
  • les antécédents de sevrage d'alcool ou d'autres substances avec les présentations cliniques
  • les essais thérapeutiques passés
  • ATCD psychiatrique
  • Contexte psychosocial ( a t-il un un filet de sécurité social autour du patient ?)
  • Histoire de la maladie actuelle (Faire un tour des systèmes pour éliminer une pathologie contributoire ou qui exacerbe le tableau clinique)

Dans l'histoire de la maladie, rechercher les symptômes suivants:

Alcool[5][13]

Stade 1 (6-36h après la dernière consommation):

symptômes de sevrage mineurs

  • Tremblements
  • Diaphorèse
  • Agitation
  • Anorexie
  • Crampes abdominales
  • Diarrhée
  • Insomnie

Stade 2 (8-48h après la dernière consommation):

convulsions : tonico-cloniques, généralisées, brèves et auto-résolutives

Stade 3 (12-48 Après la dernière consommation)

hallucinose alcoolique

  • Hallucinations visuelles ᐳ Hallucinations tactiles ᐳ Hallucinations auditives

Stade 4 (48 -96h ad 7-10 jours après la dernière consommation):

delirium tremens

  • Confusion
  • Altération de l'état de conscience
  • Délire
  • Hallucinations
  • Agitation
  • Tremblements

Barbituriques et benzodiazépines[5]

Symptômes de sevrage (2 à 10 jours après l'arrêt de l'agent):

Dysfonctionnements autonomes et psychomoteurs

L'hydroxybutyrate de gamma (GHB)[5]:

Sevrage léger: sédation et symptômes psychotiques

Sevrage sévère (chez utilisateurs chroniques): convulsions et rhabdomyolyse

Opiacés[5]:

Symptômes de sevrage similaires à syndrome grippal (durent 3-10 jours)

  • bâillements
  • éternuements
  • Rhinorrhée
  • Nausée/Vomissements
  • Diarrhée

Cocaïne et amphétamines[5]

Sevrage léger:

  • Hypersomnie
  • Dépression
  • Appétit augmenté
  • Dysphorie

Examen clinique

Il faut procéder à l'examen physique complet du patient, en prenant bien soins d'éliminer des pathologies contributoires ou qui exacerbent le tableau clinique.

Noter la présence des signes cliniques suivants:

Alcool[5][13]:

Opiacés[5]:

Chez les utilisateurs de drogues intraveineuses:

Cocaïne et amphétamines[5]:

Examens paracliniques

Le bilan requis dépend de la gravité de l'état du patient. [14][15][16] Les tests à considérer incluent: [5]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Alcool:

Le Clinical Institute Withdrawl Assessment for Alcolol (CIWA-Ar), est un système de pointage servant à grader le sevrage alcoolique de léger, modéré à sévère et orienter le traitement en conséquence. Il est constitué de 3 catégories, elles mêmes constituées de plusieurs éléments à évaluer. Ce n’est pas un outil diagnostic.[6][17]

L’histoire de consommation ROH doit être confirmée ET le patient doit être en mesure de communiquer ses symptômes afin d'utiliser le CIWA-Ar.

Critères physiques (5): No/Vo, Tremblements, Agitation, Diaphorèse, Céphalée

Critères cognitifs/psychologiques (2): Anxiété, Orientation/Altération du sensorium

Critères d’altération de la perception (3): hallucination tactile, hallucination visuelle, hallucination auditive

Chaque item est gradé de 0 à 7 (sauf l’orientation/altération du sensorium qui est gradée de 0 à 4)

Minime ˂8-10, léger 10-15, Modéré 16-20, sévère > 20

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Alcool:

DSM-5 — Les critères diagnostics pour le sevrage alcoolique sont les suivants:[18]

  • A. Arrêt (ou réduction) d'un usage d'alcool qui a été massif et prolongé
  • B. Au moins deux des manifestations suivantes se développent de quelques heures à quelques jours après l'arrêt (ou la réduction) d'un usage d'alcool décrit dans le critère A:
  1. Hyperactivité neurovégétative (par exemple transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 bpm)
  2. Augmentation du tremblement des mains
  3. Insomnie
  4. Nausées ou vomissements
  5. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
  6. Agitation psychomotrice
  7. Anxiété
  8. Crises convulsives généralisées tonico-cloniques
  • C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
  • D. Les signes et symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d'une autre substance.

Opiacés:

DSM-5 — Les critères diagnostics pour le sevrage des opiacés sont les suivants:[18]

A. L’une ou l’autre des circonstances suivantes :

  1. Arrêt (ou réduction) d’un usage d’opiacés qui a été massif et prolongé (c.-à-d. au moins plusieurs semaines).
  2. Administration d’un antagoniste opiacé après une période de l’usage d’opiacés.

B. Au moins trois des manifestations suivantes se développant de quelques minutes à quelques jours après le critère A :

  1. Humeur dysphorique.
  2. Nausées ou vomissements.
  3. Douleurs musculaires.
  4. Larmoiement ou rhinorrhée.
  5. Dilatation pupillaire, piloérection, ou transpiration.
  6. Diarrhée.
  7. Bâillement.
  8. Fièvre.
  9. Insomnie

C. Les signes et symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes et symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

Cannabis:

DSM-5 — Les critères diagnostics pour le sevrage de cannabis sont les suivants:[18]

A. Arrêt d’un usage du cannabis qui a été massif et prolongé (c.-à-d. consommation habituellement quotidienne ou presque durant une période d’au moins quelques mois).

B. Au moins trois des signes et symptômes suivants se développent dans un délai d’environ une semaine après le critère A :

  1. Irritabilité, colère, ou agressivité.
  2. Nervosité ou anxiété.
  3. Troubles du sommeil (p. ex. insomnie, rêves perturbants).
  4. Diminution de l’appétit ou perte de poids.
  5. Fébrilité.
  6. Thymie dépressive.
  7. Au moins un des symptômes physiques suivants cause de l’inconfort significatif  : douleurs abdominales, instabilité/tremblements, sueurs, fièvre, frissons ou céphalées.

C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

Substances sédatives, hypnotiques ou anxiolytiques (ex: benzodiazépine):

DSM-5 — Les critères diagnostics pour le sevrage des substances sédatives, hypnotiques ou anxiolytiques (ex: benzodiazépine) sont les suivants:[18]

A. Arrêt (ou réduction) d’un usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique qui a été massif et prolongé.

B. Au moins deux des manifestations suivantes se développant de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique décrit dans le critère A :

  1. Hyperactivité neurovégétative (p.  ex. transpiration ou fréquence cardiaque supé�rieure à 100 battements/minute).
  2. Tremblement des mains.
  3. Insomnie.
  4. Nausées ou vomissements.
  5. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives.
  6. Agitation psychomotrice.
  7. Anxiété.
  8. Crises convulsives de type grand mal.

C. Les symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes et symptômes ne sont pas imputables à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, incluant l’intoxication par une autre

substance.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
  • Si vous désirez décrire des caractéristiques essentielles pour différencier la maladie dont vous êtes en train de traiter d'autres maladies, ceci a plutôt sa place dans la section d'Approche clinique. Par exemple, si vous voulez décrire les signes et les symptômes clés pour différentier l'infarctus du myocarde du pneumothorax sur la page du pneumothorax, ceci a sa place soit 1) sur la page d'approche clinique Douleur thoracique 2) dans la section Approche clinique du pneumothorax/infarctus.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [Diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [Diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [Diagnostic différentiel]
  • la cystite [Diagnostic différentiel].

Alcool:

Dépendamment du tableau clinique présent, les signes et symptômes peuvent orienter vers certains diagnostics différentiels.

Symptômes de sevrage mineurs:

Convulsions tonico-clonqiues:

Hallucinose alcoolique:

Délirium tremens:

Habituellement, comme le delirium tremens fait suite aux signes et symptômes des premières phases du sevrage alcoolique, le diagnostic est souvent bien évident. Par contre, certaines circonstances, comme les patients tout juste extubés ou sous sédations aux soins intensifs, il peut être difficile de faire la distinction.

Lorsqu'il y a atteinte du système nerveux autonome, le diagnostic différentiel peut inclure:

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Alcool[5]

Les patients en sevrage alcoolique peuvent avoir de nombreux problèmes médicaux potentiellement mortels. L'administration de glucose intraveineux à des patients souffrant de convulsions est déconseillé, car cela précipite l'encéphalopathie de Wernicke aiguë dans l'alcoolisme chronique; il commencer par administrer la thiamine en premier; thiamine 100 mg IM/IV, puis 100 mg po die x 3 jours.[13]

Si le test de glucose révèle une hypoglycémie, le dextrose 50% dans l'eau (D50W) 25 mL à 50 mL est également indiqués. Il faut assurer l'hydratation, la nutrition et la correction des désordres électrolytiques .[5]

Le lorazépam ou le diazépam peuvent être administrés pour contrôler les crises; habituellement: diazépam 10-20 mg iv/po q 1-2 h ou lorazépam 2-4 mg iv/po/sc q 1-2 h PRN  (jusqu'à CIWA-Ar ˂ 10).[5]

Hospitaliser si > 80 mg de diazépam reçu, délirium tremens, convulsions ou arythmies. Admission au soins intensifs si sevrage sévère pour monitoring plus serré + intubation.

De faibles doses de clonidine peuvent aider à inverser la décharge adrénergique centrale, soulageant la tachypnée, la tachycardie, l'hypertension, les tremblements et le besoin d'alcool.[5]

Chez un patient agité, des neuroleptiques tels que l'halopéridol Haldol 2-5 mg q 1-4 h (max 5 doses/jour) IV ou par voie intramusculaire (IM) peuvent être ajoutés à des agents sédatifs-hypnotiques comme traitement d'appoint. Des précautions doivent être prises car l'halopéridol peut diminuer le seuil épileptogène et allonger l'intervalle QT. [5]

Opioïdes[5]

Les patients exposés aux opioïdes pendant plus de 14 jours doivent généralement être sevrés au fil du temps. Les symptômes de sevrage doivent être évalués à l'aide de l'échelle d'observation des symptômes de sevrage de Sophia. Les protocoles de sevrage doivent tenir compte de la durée de l'exposition aux opioïdes et de la dose quotidienne totale d'opioïdes. Le sevrage des opioïdes est traité avec:

Un agoniste opioïde à action prolongée comme la méthadone ou la buprénorphine.

La clonidine peut également diminuer la gravité des symptômes.

Les benzodiazépines à longue durée d'action peuvent être utilisées pour contrôler l'insomnie et les crampes musculaires.[5]

Le sevrage sédatif-hypnotique est traité par des médicaments de substitution qui ont une longue durée d'action, la benzodiazépine ou le phénobarbital pendant quelques jours, suivis d'une dose décroissante sur 2 à 3 semaines.[5]

GHB[5]

Le sevrage du GHB peut initialement être traité avec des doses élevées de benzodiazépines, les cas réfractaires ont répondu au pentobarbital, à l'hydrate de chloral et au baclofène. [5]

Stimulants[5]

Le syndrome de sevrage des stimulants est traité sous observation.[5]

Cannabis[19]

Un sevrage peu sévère ne nécessite pas de traitement pharmacologique. Les individus souffrant de sevrage modéré à sévère, avec atteinte au niveau fonctionnel, peuvent bénéficier d'un traitement pharmacologique. Le dronabinol (forme synthétique de THC, si disponible), le nabiximols (extrait de THC, si disponible) ou le gabapentin pourraient être efficaces; des études cliniques randomisées suggèrent une certaine efficacité. Pour les individus en sevrage avec insomnie importante, le zolpidem et le nitrazepam peuvent être utilisés. Certains patients pourraient bénéficier de thérapie cognitivo- comportementale, mais son efficacité est peu étudiée.

Nicotine

Utiliser les stades de Prochaska pour évaluer l'étape à laquelle se trouve le patient en vue de l'arrêt tabagique.

La thérapie comportementale peut être combinée au traitement pharmacologique afin d'offrir une meilleure efficacité.

Une gamme d'approches peuvent être utilisées en terme de thérapies comportementales: l'intervention brève en bureau, la thérapie individuelle, la thérapie de groupe, la thérapie téléphonique, les campagnes de messages par téléphone, les ressources et interventions à travers les médias sociaux et les sites internet, les applications et les livres pour s'aider soi-même (self-help).[20]

La thérapie de remplacement nicotinique, le bupropion et la varenicline sont tous trois en première ligne de traitement.

La thérapie de remplacement nicotinique consiste en: patch de nicotine (21 mg die pour les fumeurs de ≥10 cig/jour et 14 mg die si ≤10 cig/jour), gomme (2mg qh PRNsi 1ère cigarette de la journée ≥30 min après réveil et 4mg qh PRN si moins), pastilles (2mg q 1-2h PRNsi 1ère cigarette de la journée ≥30 min après réveil et 4mg q 1-2h PRN si moins), nicotine en inhalation ou nicotine en spray nasal.[21]

Chez la majorité des patients, il est recommandé de commencer par la varenicline ou une combinaison de deux thérapies de remplacement nicotiniques.

Le support social et familial peut être encourageant pour le patient, tout comme les conseils et l'approche motivationnelle de la part du médecin traitant.

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Alcool:

Chez le patient hospitalisé avec une histoire de consommation considérable d'alcool, il est important de prévenir le sevrage d'alcool, en lui administrant une benzodiazépine de manière prophylactique. Il faut aussi administrer de la thiamine IV, afin d'empêcher la survenue de complications, telles que l'encéphalopathie de Wernicke, surtout chez les patients qui sont également dénutris.[7]

Concepts clés

Les patients présentant des DT ou d'autres symptômes de sevrage sévères peuvent nécessiter une hospitalisation en unité de soins intensifs en raison du risque de mortalité.[5]

Les patients souffrant d'alcoolisme chronique ou de consommation de drogues par voie intraveineuse doivent être évalués pour des programmes de traitement hospitalier et ambulatoire. Les programmes de traitement ne réussissent que si le patient est motivé. Souvent, les personnes dépendantes aux opiacés seront placées sous méthadone ou buprénorphine.[5]


  • La méthadone, un opiacé à action prolongée qui prévient les symptômes de sevrage somatique mais ne provoque pas d'euphorie équivalente à l'héroïne, peut être prescrite.
  • La buprénorphine est un agoniste / antagoniste des opioïdes mu prescrit de la même manière que la méthadone.

Une évaluation psychiatrique est fortement recommandée pour écarter les problèmes de santé mentale tels que les idées suicidaires, la dépression majeure et la polytoxicomanie.

Références

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  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30745655
  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30745219
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30723432
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30704197
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 5,22 5,23 5,24 5,25 5,26 5,27 5,28 5,29 5,30 5,31 5,32 5,33 5,34 5,35 5,36 5,37 5,38 5,39 et 5,40 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29083712
  6. 6,0 6,1 et 6,2 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 9 février 2021)
  7. 7,0 et 7,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 9 février 2021)
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30744913
  9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30702536
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30569508
  11. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30517238
  12. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 9 février 2021)
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 et 13,5 (en) Papadakis, M.A., McPhee, S.J. et Rabow, M.W., Current Medical Diagnosis and Treatment 2020, McGraw-Hill (lire en ligne)
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29491698
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29574507
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29355883
  17. (en) Papadakis M.A, Current Medical Diagnosis and Treatment 2020, McGraw-Hill, , 1936 p. (ISBN 978-1260455281, lire en ligne)
  18. 18,0 18,1 18,2 et 18,3 American Psychiatric Association, Mini DSM-5 Critères Diagnostics, Elsevier Masson, p. 211-212
  19. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 19 mars 2021)
  20. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 19 mars 2021)
  21. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 19 mars 2021)
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