« Cholangite aiguë » : différence entre les versions

De Wikimedica
(Traitement)
Ligne 118 : Ligne 118 :
La {{Investigation|nom=Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique|affichage=Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (ERCP)}} est '''essentielle au diagnostic et au traitement''' car elle détecte le site d'obstruction, sert au drainage des voies biliaires et sert à récupérer des spécimens de biopsie et de culture du système biliaire. La ERCP doit être utilisée chez les patients avec une suspicion clinique élevée et chez ceux qui bénéficieront d'une intervention thérapeutique.<ref name=":21">{{Citation d'un article|prénom1=Umair|nom1=Iqbal|prénom2=Harshit S.|nom2=Khara|prénom3=Yirui|nom3=Hu|prénom4=Muhammad Ali|nom4=Khan|titre=Emergent versus urgent ERCP in acute cholangitis: a systematic review and meta-analysis|périodique=Gastrointestinal Endoscopy|volume=91|numéro=4|date=04 2020|issn=1097-6779|pmid=31628955|doi=10.1016/j.gie.2019.09.040|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31628955/|consulté le=2021-01-14|pages=753–760.e4}}</ref><ref name=":02" />
La {{Investigation|nom=Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique|affichage=Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (ERCP)}} est '''essentielle au diagnostic et au traitement''' car elle détecte le site d'obstruction, sert au drainage des voies biliaires et sert à récupérer des spécimens de biopsie et de culture du système biliaire. La ERCP doit être utilisée chez les patients avec une suspicion clinique élevée et chez ceux qui bénéficieront d'une intervention thérapeutique.<ref name=":21">{{Citation d'un article|prénom1=Umair|nom1=Iqbal|prénom2=Harshit S.|nom2=Khara|prénom3=Yirui|nom3=Hu|prénom4=Muhammad Ali|nom4=Khan|titre=Emergent versus urgent ERCP in acute cholangitis: a systematic review and meta-analysis|périodique=Gastrointestinal Endoscopy|volume=91|numéro=4|date=04 2020|issn=1097-6779|pmid=31628955|doi=10.1016/j.gie.2019.09.040|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31628955/|consulté le=2021-01-14|pages=753–760.e4}}</ref><ref name=":02" />


===Histopathologie <!-- Revoir traduction des phrases -->===
===Histopathologie ===
Les images histologiques de la cholangite révèlent des neutrophiles dans les lumières de l'épithélium du canal biliaire interlobulaire et infiltrant. De plus, les biopsies hépatiques percutanées montrent souvent une cholestase au sein du parenchyme hépatique ainsi que des neutrophiles impliquant la lumière du canal biliaire. <ref name=":14">{{Citation d'un article|prénom1=Yanhua|nom1=Li|prénom2=Gamze|nom2=Ayata|prénom3=Stephen P.|nom3=Baker|prénom4=Barbara F.|nom4=Banner|titre=Cholangitis: a histologic classification based on patterns of injury in liver biopsies|périodique=Pathology, Research and Practice|volume=201|numéro=8-9|date=2005|issn=0344-0338|pmid=16259109|doi=10.1016/j.prp.2005.06.004|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16259109/|consulté le=2021-01-14|pages=565–572}}</ref><ref name=":02" />
Les images histologiques de la cholangite révèlent des neutrophiles dans les lumières des canaux biliaires interlobulaires et infiltrant l'épithélium de ces canaux. De plus, les biopsies hépatiques percutanées montrent souvent une cholestase au sein du parenchyme hépatique ainsi que des neutrophiles dans la lumière du canal biliaire. <ref name=":14">{{Citation d'un article|prénom1=Yanhua|nom1=Li|prénom2=Gamze|nom2=Ayata|prénom3=Stephen P.|nom3=Baker|prénom4=Barbara F.|nom4=Banner|titre=Cholangitis: a histologic classification based on patterns of injury in liver biopsies|périodique=Pathology, Research and Practice|volume=201|numéro=8-9|date=2005|issn=0344-0338|pmid=16259109|doi=10.1016/j.prp.2005.06.004|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16259109/|consulté le=2021-01-14|pages=565–572}}</ref><ref name=":02" />
== Approche clinique ==
== Approche clinique ==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Approche clinique}}{{Flowchart|Start -> B|Start -> A|B -> B1|B1 -> B2|B1 -> B3|A -> A1|A -> A2|A2 -> A3|A2 -> A4| Start = Cholangite aiguë  
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Approche clinique}}{{Flowchart|Start -> B|Start -> A|B -> B1|B1 -> B2|B1 -> B3|A -> A1|A -> A2|A2 -> A3|A2 -> A4| Start = Cholangite aiguë  

Version du 14 janvier 2021 à 16:11

Cholangite aiguë
Maladie

Écoulement purulent provenant de l'ampoule de Vater
Caractéristiques
Signes Triade de Charcot, Signe de Murphy, Ictère , Tachycardie , Douleur à l'hypocondre droit, Altération de l'état de conscience , Pentade de Reynolds, Distension abdominale , Hypotension artérielle , Température corporelle élevée
Symptômes
Frissons, Douleur abdominale haute, Douleur à l'hypochondre droit, Douleur épigastrique, Selles pâles, Prurit cutané , Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Appendicite, Abcès hépatique, Cirrhose hépatique, Ulcère peptique perforé, Cholécystite aiguë, Hépatite, Choc septique, Pancréatite aiguë, Cholédocholithiase, Diverticulite colique aiguë, ... [+]
Informations
Terme anglais Cholangitis
Spécialités Gastroentérologie, Chirurgie générale

Page non révisée

La cholangite aiguë, également connue sous le nom de cholangite ascendante, est une infection bactérienne ascendante de l'arbre biliaire.[1]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La cholangite est relativement rare. En moyenne, aux États-Unis, il y a moins de 200 000 cas de cholangite aiguë par an. L'âge moyen des personnes touchées est de 50 à 60 ans. Les hommes et les femmes sont touchés en proportions égales.[2] Chez les patients hospitalisés atteints de lithiase biliaire, 6% à 9% reçoivent un diagnostic de cholangite aiguë aux États-Unis.[3] La prévalence de la cholélithiase varie selon les différentes ethnies. Elle est plus répandue chez les Autochtones et les personnes d'origine hispaniques, moins chez les Blancs, et est beaucoup moins fréquente chez les Asiatiques et les Afro-Américains.[4]

Étiologies

Pour le développement de la cholangite aiguë, il doit y avoir une obstruction du flux biliaire. Une obstruction complète peut entraîner une augmentation de la pression biliaire, ce qui conduit fréquemment à une bactériémie.[5] La cause la plus fréquente d'obstruction biliaire est la cholédocholithiase (85-90%). Les calculs proviennent généralement de la vésicule biliaire, où ils se forment. Seuls les calculs pigmentaires bruns prennent naissance dans les voies biliaires.

Les autres causes comprennent les cholédocholithiase sténoses bénignes ou malignes des canaux biliaires, le cancer du pancréas, l'adénome ampullaire ou le cancer, la tumeur de la porta hépatis, les parasites (clonorchis sinensis, fasciola hepatica), le ver rond (ascaris lumbricoides), le ténia (taenia saginata), les dépôts de boues biliaires dus à une obstruction du stent biliaire, une impaction de calculs biliaires dans le col de la vésicule biliaire ou dans le canal cystique entraînant une compression sur le cholédoque ou le canal hépatique commun connu sous le nom de syndrome de Mirizzi, un diverticule péri-ampullaire du duodénum conduisant à une obstruction biliaire connue sous le nom de syndrome de Lemmel et le syndrome de l'immunodéficience acquise (SIDA). [2] [6]

Les agents pathogènes identifiés comme agents responsables de la cholangite ascendante aiguë sont des organismes gram-négatifs et anaérobies, les plus courants comprenant escherichia coli (25-50 %), klebsiella (15-20 %), enterobacter (5-10 %), pseudomonas et citrobacter. Moins couramment, on retrouve les bactéries Gram positif (enterococcus sp) et les anaérobies (bacteroides sp, clostridia sp).[7]

L'Introduction iatrogène de bactéries se produit généralement après une cholangiopancréatographie rétrograde post-endoscopique (ERCP) chez les personnes souffrant d'obstruction biliaire.[8][9]

Physiopathologie

La cholangite aiguë est une affection causée par une inflammation aiguë et une infection du système des voies biliaires. À cela se rajoute une obstruction du flux biliaire qui entraîne une augmentation des bactéries et des endotoxines dans les systèmes de drainage vasculaire et lymphatique. Normalement, lorsque la bile circule dans le système des voies biliaires, l'épithélium des voies biliaires sécrète des IgA, qui est un facteur anti-adhérent envers les bactéries pour qu'elles puissent être évacuées des canaux. Cependant, lors d'une obstruction prolongée (4-6h), la pression intra-biliaire dépasse les capacités bactériostatiques de l'épithélium biliaire permettant aux bactéries de remonter à partir du duodénum et menant à une surinfection dans la plupart des cas. Cela conduit à une augmentation de l'inflammation et de l'infection, conduisant à des complications potentiellement mortelles. [10][11][6]

En ce qui concerne l'obstruction biliaire, il semblerait que les calculs biliaires de cholestérol soient colonisés par un biofilm d'un pathogène bactérien et, lors de la multiplication, celui-ci conduirait à une inflammation de la muqueuse. Cette inflammation produirait ensuite des cytokines induite par l'obstruction. De plus, les calculs primaires des voies biliaires seraient causés par l'infection biliaire elle-même, les deux processus conduisant à une infection ascendante dans tout le système biliaire. [12][13][10][6]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque les plus importants pour le développement d'une cholangite aiguë comprennent:

Ces facteurs de risque peuvent aussi être résumés par les 5 « F » :

  1. femme
  2. Forty : Âge du patient dans la quarantaine.
  3. Fatty : Patient obèse ou présentant un surplus de poids.
  4. Fertile
  5. Famille : Histoire familiale positive. Le risque de développer des calculs biliaires quadruple lorsqu'un parent du premier degré présente des antécédents de calculs biliaires.

Certains antécédents médicaux sont associés à un risque accru de cholangite:

Questionnaire

Voici quelques éléments à chercher au questionnaire qui peuvent orienter vers une cholangite aiguë:

  • douleur abdominale haute en barre au niveau de l'hypochondre droit et/ou de l'épigastre, qui irradie parfois au dos. Les symptômes sont de prédominance nocturne et postprandiale.

Examen clinique

Voici les éléments pouvant être recherchés à l'examen physique:

Examen abdominal:

pentade de Reynolds

  1. triade de Charcot[Se: 0,264 %][Sp: 0,959 %] [6][14]
    1. douleur à l'hypocondre droit
    2. ictère [Pr: 60-70 %] [10]
    3. fièvre [Pr: 90 %][10]
  2. hypotension
  3. altération de l'état de conscience. [6]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Laboratoires

Les tests de laboratoire pour la cholangite aiguë comprennent :

Imagerie

Échographie abdominale

L'échographie abdominale peut aider à différencier l'obstruction intrahépatique par rapport à l'obstruction extrahépatique. Cependant, une échographie abdominale normale n'exclut pas nécessairement une cholangite ascendante. [6]

Tomodensitométrie

La Tomodensitométrie abdominale (TDM) peut être réalisée en complément pour étudier les pathologies coexistantes telles que les tumeurs hépatiques ou pancréatiques, les métastases ou les abcès hépatiques. [15] Les canaux intrahépatiques et extrahépatiques dilatés, ainsi que l'inflammation de l'arbre biliaire, peuvent être appréciés. Un autre avantage est que la tomodensitométrie peut aider à étudier les diagnostics différentiels, y compris la diverticulite et la pyélonéphrite. Un inconvénient majeur est que la tomodensitométrie a une faible sensibilité pour le diagnostic de la cholédocholithiase. [6] Ainsi, le TDM est peu utile lorsque l'étiologie est incertaine.

Résonance magnétique cholangiopancréatographique

La modalité la plus sensible pour la détection des calculs des voies biliaires est la Résonance magnétique cholangiopancréatographique (MRCP). La MRCP est une étude d'imagerie non invasive qui permet de détecter la cause et le niveau de l'obstruction biliaire, y compris la cholédocholithiase, les sténoses et les dilatations biliaires. [14][15]

Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique

La Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (ERCP) est essentielle au diagnostic et au traitement car elle détecte le site d'obstruction, sert au drainage des voies biliaires et sert à récupérer des spécimens de biopsie et de culture du système biliaire. La ERCP doit être utilisée chez les patients avec une suspicion clinique élevée et chez ceux qui bénéficieront d'une intervention thérapeutique.[16][6]

Histopathologie

Les images histologiques de la cholangite révèlent des neutrophiles dans les lumières des canaux biliaires interlobulaires et infiltrant l'épithélium de ces canaux. De plus, les biopsies hépatiques percutanées montrent souvent une cholestase au sein du parenchyme hépatique ainsi que des neutrophiles dans la lumière du canal biliaire. [17][6]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 


Diagnostic

Le diagnostic définitif de cholangite aiguë inclurait des signes systémiques d'infection ainsi que des preuves de confirmation de la bile purulente par des moyens endoscopiques, percutanés ou chirurgicaux. Bien que faisable, cela s'avère envahissant et peut ne pas être la meilleure utilisation des ressources. Par conséquent, des outils cliniques tels que la triade de Charcot et les lignes directrices de Tokyo ont été mis en œuvre dans la pratique clinique. [6]

Les directives de Tokyo (2018) ont une sensibilité de 100% et une spécificité de 87,4%, ce qui est significativement plus élevé que la triade de Charcot.[18]

CRITÈRES DIAGNOSTIQUES (TOKYO 2007)
Catégorie Critères
A) Clinique
  1. Histoire de pathologie biliaire
  2. Température et/ou frissons
  3. Ictère
  4. Douleur abdominale (hypocondre droit ou épigastre)
B) Laboratoires 5. Évidence de réponse inflammatoire (Leucytose / ↑ Protéine C-réactive)

6. Anomalie du bilan hépatique (↑ phosphatases alcalines, GGT, AST, ALT)

C) Imagerie 7. Dilatation biliaire ou étiologie trouvée (ex. calculs biliaires, sténose et stents)

Le diagnostic est suspecté si :

  • Présence de 2 items cliniques (A) ou plus (pas de critères biochimiques (B) ou d'imagerie(C))

Le diagnostic est définitif si :

OU

  • Présence d'au moins 2 items cliniques (A), les critères biochimiques (B) et le critère d'imagerie (C) [2]

De plus, la sévérité de la cholangite peut être déterminée par la Classification de Tokyo:

CLASSIFICATION DE SÉVÉRITÉ  (TOKYO 2007) [2]
Classification Critères
Légère Répond au traitement de support (réplétion liquidienne + antibiotiques)
Modérée
  • Ne répond pas au traitement de support
  • Absence de défaillance d'organe
  • Présence de 2 des 5 éléments suivants:
    1. Leucocytose (GB > 12 000 mm3) ou leucopénie ( < 4 000 mm3)
    2. Haute température (≥ 39˚C)
    3. Âge avancé (> 75 ans)
    4. Hyperbilirubinémie (bilirubine totale ≥ 5 mg/dL)
    5. Hypoalbuminémie (< 0,7 fois la limite inférieure de la normale)
Sévère Présence de défaillance d'au moins 1 système:
  1. Insuffisance cardiovasculaire : hypotension nécessitant des amines
  2. Système nerveux central : altération de l'état de conscience
  3. Système respiratoire : ratio Pa02/Fi02 < 300
  4. Insuffisance rénale aiguë : oligurie, créatine > 2,0 mg/dl
  5. Foie : INR >1,5
  6. Plaquettes : < 100 000 mm3

L'hospitalisation est nécessaire pour les cas de cholangite aiguë, les cas légers à modérés étant pris en charge dans les unités de médecine générale, tandis que ceux qui présentent une maladie grave et des signes de septicémie et d'instabilité hémodynamique doivent être admis dans les unités de soins intensifs. [10]

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la cholangite aiguë comprend:

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Traitement médical

C'est une urgence médicale, un retard de traitement peut entrainer un choc septique. Le but du traitement de la cholangite aiguë est de gérer à la fois l'infection biliaire et l'obstruction. L'essentiel du traitement est une antibiothérapie dirigée contre les pathogènes entériques et le drainage biliaire. La gestion des urgences aiguës implique :

Traitement chirurgical

Ceux qui ne répondent pas au traitement médical nécessitent une décompression immédiate.[4] Chez les patient ayant un niveau de sévérité léger, le drainage devrait être effectué dans les 24 à 48h. Chez les patients ayant un niveau de sévérité modéré, le drainage biliaire doit être effectué le plus rapidement possible et pour les patients atteints d'une cholangite sévère, le drainage doit être effectué en urgence.[2] La décompression ou le drainage biliaire peut être obtenu par:

Si une sténose biliaire est présente, un stent biliaire transpapillaire (sténose biliaire) peut être placé pour le drainage biliaire. [3][14]

En raison de taux de complications de l'intervention chirurgicale, la chirurgie est réservée aux patients qui décompensent malgré une prise en charge médicale optimale et un drainage biliaire endoscopique / percutané.[3] Elle est aussi utile dans les cas où les ressources hospitalières sont limitées en matière de modalités d'imagerie et de services spécialisés.[6]

Après la résolution de l'épisode aiguë, une cholécystectomie élective par laparoscopie doit être effectuée pour réduire le risque de récidive de cholangite.[10]

Complications

Les complications pouvant survenir à la suite d'une cholangite aiguë sont :

Évolution

Chez les patients présentant des cas bénins de cholangite aiguë, 80 à 90% des patients répondent au traitement médical et ont un bon pronostic.[4] Les individus qui présentent des signes précoces de défaillance multiviscérale tels qu'une altération de l'état mental, une insuffisance rénale, une instabilité hémodynamique, etc. qui ne répondent pas à une prise en charge conservatrice et à un traitement antibiotique doivent subir un drainage biliaire d'urgence.[20] Un drainage biliaire précoce entraîne une amélioration clinique plus rapide et une diminution de la mortalité. La mortalité globale est inférieure à 10% après le drainage biliaire.[14]

Cependant, le diagnostic peut être manqué dans 25% des cas sévères chez les patients présentant une septicémie.[19][6] Sans traitement rapide, ces patients ont un taux de mortalité de 50% .[14]

Les personnes âgées souffrant d'insuffisance rénale, d'abcès hépatique ou de malignité présentent un risque élevé de mortalité. La principale cause de décès chez ces personnes est une défaillance multiviscérale avec choc septique. Les causes de décès chez les personnes qui survivent aux stades initiaux de la cholangite aiguë comprennent la défaillance d'organes multiples, la pneumonie et l'insuffisance cardiaque.[21][6]

Prévention

Les patients doivent être informés de leurs facteurs de risque de cholangite aiguë et être conseillés sur les façons de réduire les facteurs modifiables avec un régime faible en gras, une activité physique accrue et un poids santé lorsque cela est possible. Les personnes ayant des antécédents de calculs biliaires et de maladies des canaux biliaires doivent être informées de la présentation clinique de la cholangite et doivent consulter immédiatement un médecin lorsque des symptômes apparaissent.

L'identification et le traitement précoces de la cholélithiase symptomatique chez les patients à haut risque pourraient réduire le risque de cholangite. Une recherche assidue de calculs biliaires dans le cholédoque chez les patients présentant une cholécystite peut également réduire le risque. Pour les personnes qui subissent une ERCP, des antibiotiques prophylactiques avant la procédure peuvent réduire le risque de cholangite. Les patients qui ont une cholangite aiguë récurrente peuvent bénéficier d'antibiotiques prophylactiques pour aider à réduire l'incidence et la gravité de la maladie.[6]

Références

__NOVEDELETE__
  1. David Lan Cheong Wah, Christopher Christophi et Vijayaragavan Muralidharan, « Acute cholangitis: current concepts », ANZ journal of surgery, vol. 87, no 7-8,‎ , p. 554–559 (ISSN 1445-2197, PMID 28337833, DOI 10.1111/ans.13981, lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Monjur Ahmed, « Acute cholangitis - an update », World Journal of Gastrointestinal Pathophysiology, vol. 9, no 1,‎ , p. 1–7 (ISSN 2150-5330, PMID 29487761, Central PMCID 5823698, DOI 10.4291/wjgp.v9.i1.1, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Amir Houshang Mohammad Alizadeh, « Cholangitis: Diagnosis, Treatment and Prognosis », Journal of Clinical and Translational Hepatology, vol. 5, no 4,‎ , p. 404–413 (ISSN 2225-0719, PMID 29226107, Central PMCID 5719198, DOI 10.14218/JCTH.2017.00028, lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Eldon A. Shaffer, « Gallstone disease: Epidemiology of gallbladder stone disease », Best Practice & Research. Clinical Gastroenterology, vol. 20, no 6,‎ , p. 981–996 (ISSN 1521-6918, PMID 17127183, DOI 10.1016/j.bpg.2006.05.004, lire en ligne)
  5. Shunsuke Uno, Ryota Hase, Masayoshi Kobayashi et Toshiyasu Shiratori, « Short-course antimicrobial treatment for acute cholangitis with Gram-negative bacillary bacteremia », International journal of infectious diseases: IJID: official publication of the International Society for Infectious Diseases, vol. 55,‎ , p. 81–85 (ISSN 1878-3511, PMID 28027992, DOI 10.1016/j.ijid.2016.12.018, lire en ligne)
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 et 6,20 Jennifer Virgile et Rachana Marathi, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 32644372, lire en ligne)
  7. Mamta K. Jain et Rajeev Jain, « Acute bacterial cholangitis », Current Treatment Options in Gastroenterology, vol. 9, no 2,‎ , p. 113–121 (ISSN 1092-8472, PMID 16539872, DOI 10.1007/s11938-006-0030-7, lire en ligne)
  8. John G. Lee, « Diagnosis and management of acute cholangitis », Nature Reviews. Gastroenterology & Hepatology, vol. 6, no 9,‎ , p. 533–541 (ISSN 1759-5053, PMID 19652653, DOI 10.1038/nrgastro.2009.126, lire en ligne)
  9. Yasutoshi Kimura, Tadahiro Takada, Steven M. Strasberg et Henry A. Pitt, « TG13 current terminology, etiology, and epidemiology of acute cholangitis and cholecystitis », Journal of Hepato-Biliary-Pancreatic Sciences, vol. 20, no 1,‎ , p. 8–23 (ISSN 1868-6982, PMID 23307004, DOI 10.1007/s00534-012-0564-0, lire en ligne)
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 et 10,6 Vincent Zimmer et Frank Lammert, « Acute Bacterial Cholangitis », Viszeralmedizin, vol. 31, no 3,‎ , p. 166–172 (ISSN 1662-6664, PMID 26468310, Central PMCID 4569195, DOI 10.1159/000430965, lire en ligne)
  11. A. Csendes, A. Sepúlveda, P. Burdiles et I. Braghetto, « Common bile duct pressure in patients with common bile duct stones with or without acute suppurative cholangitis », Archives of Surgery (Chicago, Ill.: 1960), vol. 123, no 6,‎ , p. 697–699 (ISSN 0004-0010, PMID 3369934, DOI 10.1001/archsurg.1988.01400300039005, lire en ligne)
  12. A. Swidsinski et S. P. Lee, « The role of bacteria in gallstone pathogenesis », Frontiers in Bioscience: A Journal and Virtual Library, vol. 6,‎ , E93–103 (ISSN 1093-9946, PMID 11578976, DOI 10.2741/swidsinski, lire en ligne)
  13. Rakesh Kumar, Barjesh C. Sharma, Jagdeep Singh et Shiv K. Sarin, « Endoscopic biliary drainage for severe acute cholangitis in biliary obstruction as a result of malignant and benign diseases », Journal of Gastroenterology and Hepatology, vol. 19, no 9,‎ , p. 994–997 (ISSN 0815-9319, PMID 15304115, DOI 10.1111/j.1440-1746.2004.03415.x, lire en ligne)
  14. 14,0 14,1 14,2 14,3 et 14,4 Fumihiko Miura, Tadahiro Takada, Yoshifumi Kawarada et Yuji Nimura, « Flowcharts for the diagnosis and treatment of acute cholangitis and cholecystitis: Tokyo Guidelines », Journal of Hepato-Biliary-Pancreatic Surgery, vol. 14, no 1,‎ , p. 27–34 (ISSN 0944-1166, PMID 17252294, Central PMCID 2784508, DOI 10.1007/s00534-006-1153-x, lire en ligne)
  15. 15,0 et 15,1 James H. Tabibian et Christopher L. Bowlus, « Primary sclerosing cholangitis: A review and update », Liver Research, vol. 1, no 4,‎ , p. 221–230 (ISSN 2096-2878, PMID 29977644, Central PMCID 6028044, DOI 10.1016/j.livres.2017.12.002, lire en ligne)
  16. Umair Iqbal, Harshit S. Khara, Yirui Hu et Muhammad Ali Khan, « Emergent versus urgent ERCP in acute cholangitis: a systematic review and meta-analysis », Gastrointestinal Endoscopy, vol. 91, no 4,‎ , p. 753–760.e4 (ISSN 1097-6779, PMID 31628955, DOI 10.1016/j.gie.2019.09.040, lire en ligne)
  17. Yanhua Li, Gamze Ayata, Stephen P. Baker et Barbara F. Banner, « Cholangitis: a histologic classification based on patterns of injury in liver biopsies », Pathology, Research and Practice, vol. 201, no 8-9,‎ , p. 565–572 (ISSN 0344-0338, PMID 16259109, DOI 10.1016/j.prp.2005.06.004, lire en ligne)
  18. Tadahiro Takada, « Tokyo Guidelines 2018: updated Tokyo Guidelines for the management of acute cholangitis/acute cholecystitis », Journal of Hepato-Biliary-Pancreatic Sciences, vol. 25, no 1,‎ , p. 1–2 (ISSN 1868-6982, PMID 29334699, DOI 10.1002/jhbp.526, lire en ligne)
  19. 19,0 et 19,1 Kenan Buyukasik, Ahmet Burak Toros, Hasan Bektas et Aziz Ari, « Diagnostic and therapeutic value of ERCP in acute cholangitis », ISRN gastroenterology, vol. 2013,‎ , p. 191729 (ISSN 2090-4398, PMID 23997958, Central PMCID 3753744, DOI 10.1155/2013/191729, lire en ligne)
  20. E. C. Lai, P. C. Tam, I. A. Paterson et M. M. Ng, « Emergency surgery for severe acute cholangitis. The high-risk patients », Annals of Surgery, vol. 211, no 1,‎ , p. 55–59 (ISSN 0003-4932, PMID 2294844, Central PMCID 1357893, DOI 10.1097/00000658-199001000-00009, lire en ligne)
  21. N. Arima, T. Uchiya, R. Hishikawa et M. Saito, « [Clinical characteristics of impacted bile duct stone in the elderly] », Nihon Ronen Igakkai Zasshi. Japanese Journal of Geriatrics, vol. 30, no 11,‎ , p. 964–968 (ISSN 0300-9173, PMID 8295355, DOI 10.3143/geriatrics.30.964, lire en ligne)
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...