Réactions aux agents de contraste

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Réactions aux agents de contraste
Classe de maladie
Caractéristiques
Signes Érythème polymorphe, Détresse respiratoire, Angio-œdème, Oedème généralisé , Tachycardie , Arythmie, Purpura, Œdème des membres inférieurs, Toux , Éternuements, ... [+]
Symptômes
Frissons, Convulsions, Dysphagie, Flushing, Congestion nasale, Rhinorrhée, Conjonctivite allergique, Dyspnée , Vertige , Céphalée , ... [+]
Étiologies
Iode, Baryum, Gadolinium, Microbulles
Informations
Autres noms Allergie à l'iode, allergie au gadolinium, allergies aux produits de contraste
Spécialités Radiologie, allergologie


Les réactions aux agents de contraste (iode, gadolinium, baryum, microbulles), également appelés produits de contraste, sont des complications iatrogéniques d'hypersensibilité, anaphylactiques[note 1][1] ou physiologiques, résultant de l'administration d'un agent de contraste dans un contexte d'imagerie.[2]

Étiologies

Le type d'agent de contraste utilisé dépend de la modalité et de l'objectif de l'imagerie que le patient recevra.[3] Ils peuvent notamment être administré par voie orale, rectale ou intravasculaire.

Épidémiologie

Les réactions allergiques constitue 20% des réactions d'hypersensibilité aux produits de contrastes en général[5]. On retrouve aussi des réactions physiologiques de moindre gravité induit par le contraste[6].

La prévalence des réactions d'hypersensibilité immédiates suite aux agents de contraste iodés dépend de la solution injectée. Dans le passé, l'utilisation d'agents à haute osmolarité entraînait une réaction indésirable chez jusqu'à 15 % des patients[6]. De nos jours, ce type de produit n'est que rarement utilisé, à l'exception de quelques cas d'imageries gastro-intestinale ou cysto-urétrale[7]. Il a été remplacé de manière générale par des agents à faible osmolarité; on estime maintenant entre 0,2% et 0,7% la prévalence de réactions d'hypersensibilité suite à l'injection d'un agent de faible osmolarité non-ionique[6]. Pour les agents au gadolinium, on recense entre 0,07% et 2,4% la prévalence de réaction d'hypersensibilité, les agents par microbulles ont une prévalence de l'ordre de 0,01%, et les agents de baryum ne font que très rarement des réactions d'hypersensibilité.[6]

Physiopathologie

La physiopathologie de la toxicité des agents de contraste est partiellement comprise et peut se manifester de plusieurs façons. Bien que la présentation clinique d'une réaction à un produit de contraste est diverse, il est nécessaire dans tous les cas d'avoir été exposé à un agent de contraste au cours des 72 heures[3], voire au courant de la précédente semaine selon certaines références[8].

Lorsque l'osmolalité de l'agent de contraste est supérieure à l'osmolalité corporelle, la pression osmotique causant le mouvement d'eau vers le milieu extérieur contenant l'agent de contraste peut mener entre autres à une déshydratation et à la réaction d'hypersensibilité[9]. La réaction d'hypersensibilité peut être dépendante à la dose, arrivant alors plus souvent en contexte d'injection de haute dose ou à haut débit, ou être indépendante à la dose et idiosyncrasique.

De récentes études énumèrent 5 mécanismes principaux derrière les réactions d'hypersensibilité. Tout d'abord, ces réactions sont médiées par la libération directe d'histamine et d'autres médiateurs des basophiles et des éosinophiles. À noter qu'on parle de réaction allergique lorsqu'on démontre chez le patient une élévation d'histamine mais aussi de tryptase lors des tests intradermiques[5]. Cette distinction est importante à faire pour ne pas faussement associer une réaction allergique aux produits de contraste iodés à l'allergie à l'iode[5][1]. La réaction n'est d'ailleurs pas associée à l'implication d'anticorps, dont les IgE[6]. Les nouveaux agents non ioniques à faible osmolarité ont tendance à produire des niveaux inférieurs de libération d'histamine, ce qui entraîne moins d'événements indésirables[3]. Un second mécanisme implique l'activation du complément suite aux dommages sur l'endothélium vasculaire que peut faire l'agent de contraste en question[10]. Un troisième mécanisme est rapporté par certaines études, indiquant que les agents de contraste peuvent se lier à l'acétylcholinestérase, inhibant alors sa fonction de dégradation d'acétylcholine, ce qui est à la source des manifestations nicotiniques et muscariniques chez le patient. De plus, les particules dissoutes de l'agent ont une charge électrique importante, pouvant mener dans certains cas à une convulsions ou à des arythmies cardiaques. Finalement, chez les patients anxieux, leur système nerveux sympathique, déjà bien activé, risque d'être encore plus stimulé avec l'introduction du produit de contraste et mener aux signes et symptômes sympathiques que l'on peut retrouver[10].

Les réactions allergiques immédiates surviennent moins d'une heure après l'injection du produit de contraste et peuvent se manifester sur plusieurs systèmes. Les réactions allergiques retardées vont se manifester tel que mentionné plus haut jusqu'à 1 semaine après l'injection du produit et disparaissent dans les 2 semaines. Elles sont presque exclusivement des manifestations dermatologiques, en majorité sous forme d'exanthème mais aussi sous d'autres formes énumérées dans la section "examen clinique" [8].

Présentation clinique

Facteurs de risque

Pour les réactions allergiques et physiologiques, les facteurs de risque sont[6][11][12] :

Il n'y a pas d'augmentation des réactions de type allergique de contraste chez les patients souffrant d'allergies connues aux fruits de mer.[3][13][14]

Les femmes enceintes et les femmes qui allaitent sont particulièrement à risque de développer des effets indésirables dues à l'utilisation de produits de contraste.[3]

Questionnaire

Pour les réactions allergiques, on peut retrouver au questionnaire [6][12][15] :

Les réactions physiologiques comprennent les symptômes suivants[3][16] :

Dans tous les cas, il y aura eu une exposition aux agents de contraste [Pr: 100 %] (dans les 72h pour les réactions qu'elles soient immédiates ou retardées[3], ou dans la semaine pour les réactions retardées selon les références[8]).

Examen clinique

Réactions allergiques

Signes cliniques des réactions allergiques aux produits de contraste selon la gravité[3][4][12][15]
Réaction légère Réaction modéré Réaction sévère Réaction retardée
À la prise des signes vitaux
  • Stable.
  • Stable, peut avoir une hypoxie légère.
À l'examen pulmonaire
À l'examen cardiovasculaire
À l'examen cutané[17][18]

Réactions physiologiques

Signes cliniques des réactions physiologiques aux produits de contraste selon la gravité[3][4][12][15]
Réaction légère Réaction modéré Réaction sévère
À la prise des signes vitaux
À l'examen pulmonaire
À l'examen cardiovasculaire
À l'examen cutané

Afin de bien évaluer l'ampleur de la réaction à l'agent de contraste sur tous les organes et systèmes à risque, un examen physique complet peut être nécessaire.[3]

Examens paracliniques

Les réactions aux produits de contraste sont des diagnostics cliniques, il n'y a pas d'examen à faire à moins de doutes.

Contrairement aux réactions allergiques classiques, la tryptase sérique sera normale[5]. Il est aussi possible d'effectuer un test cutanée d'allergie pour les réactions allergiques.[19]

Diagnostic différentiel

La présentation de la toxicité de contraste peut être concomitante avec d'autres troubles médicaux, incluant[3] :

Traitement

Pour tous les patients présentant une réaction aux produit de contraste, immédiatement arrêter l'administration de ce dernier.

Dans le cas d'une réaction aiguë, suspecter une allergie jusqu'à preuve du contraire[15]:

Par la suite, traiter selon la présentation.

Réactions physiologiques

Traitement des réactions physiologiques[15]
Type Prise en charge
Hypotension et bradycardie (réaction vagale)
  • Coucher le patient avec les jambes élevées à > 600.
  • Si présence symptômes d'hypoperfusion :
    • chez l'adulte : NS 0,9% 1 -2 L IV Push
    • chez l'enfant : NS 0,9% 20 ml/kg IV en 5-10 minutes à répéter au besoin.
  • Si le patient ne réponds pas à la réplétion ou tombe en bradycardie :
    • chez l'adulte :
      • 1ère intention : atropine 0,6 - 1 mg IV q 3-5 min (max 3 mg)
      • 2e intention : adrénaline 1 - 4 mcg/min IV (max 20 mcg/min)
    • chez l'enfant : atropine 0.02 mg/kg IV q 3-5 min (max 1 mg).
Hypertension
  • Monitoring, la TA va se normaliser une fois le contraste éliminé par les reins (l'hydratation IV ou PO est donc importante).
  • À partir de 200 mmHg en systole ou 120 mmHg en diastole, débuter le labetalol 20 mg IV q 2 min et du furosémide 20 mg IV q 2 min (max 40 mg)[note 5].
Convulsions
  • Tourner le patient sur le côté afin de prévenir les risques d'aspiration.
  • Administrer lentement du lorazepam 2 mg IV (max 4 mg).
Hypoglycémie
Page principale: Hypoglycémie#Traitement
  • Si le patient est en mesure d'avaler, administrer du glucose 15 mg PO.
  • Si le patient n'est pas en mesure d'avaler et qu'il y a accès IV, administrer du D50W 25 g IV sur 2 minutes chez l'adulte ou D50W 2 ml/kg IV sur 2 minutes chez l'enfant, suivi de D5W 100 ml/h IV dans les 2 cas
Cardiopulmonaires
  • Traiter selon la présentation clinique (DRS, arythmie, oedème pulmonaire, etc.)
Nausées et vomissements Administrer des antiémétiques :

Réactions allergiques

Traitements des réactions allergiques aigues[15]
Type Prise en charge
Hypotension et tachycardie (choc)
  • Adrénaline :
    • chez l'adulte : adrénaline(1:1000)  0,3 - 0,5 mg IM q 5-15 min PRN
    • chez l'enfant : adrénaline(1:1000)  0,01 mg/kg IM q 5-15 min PRN.
  • Réplétion volémique :
    • chez l'adulte : NS 0,9% 1 -2 L IV Push
    • chez l'enfant : NS 0,9% 20 ml/kg IV en 5-10 minutes à répéter au besoin.
Bronchospasme
Œdème laryngé
  • Adrénaline
Symptômes cutanés généralisés
Traitements des réactions allergiques retardées[15]
Type Prise en charge
Fièvre
Nausées
Symptômes cutanés
Hypotension

Consulter un dermatologue ou un allergologue pour les réactions très importantes et en cas de progression ou persistance des symptômes[15].

Admission

L'admission à l'hôpital est indiquée[15]:

  • chez tous les patients atteints d'une réaction sévère
  • sous considération chez les patients à risque de réponse biphasique au traitement d'adrénaline (réponse lente à l'administration IM d'adrénaline, l'usage de plus d'une dose d'adrénaline, ou l'administration d'adrénaline après plus d'une heure).

Congé

Le patient peut quitter l'hôpital après résolution des manifestations initialement légères ou modérées[15].

Suivi

Référer dans les cas de réactions d'hypersensibilité anaphylactique pour un test d'allergie cutané, afin d'identifier des agents de contrastes plus sûr et pour établir un plan de pré-traitement personnalisé.[15]

Complications

Les complications de la toxicité de contraste varient de symptômes mineurs à des réactions graves extrêmement rares mais potentiellement mortelles.[21] Cependant, il existe très peu de données sur ces complications et des études supplémentaires sont encore nécessaires pour mieux comprendre toutes les éventualités possibles et leur fréquence.

Certaines de ces complications possibles incluent [3] :

Évolution

Le pronostic de la toxicité du produit de contraste est bon, avec des événements indésirables graves survenant moins de 1% du temps[3]. Le risque de récurrence est de 10 à 35%[6].

Prévention

Une discussion complète des risques, des avantages et des alternatives à l'utilisation d'agents de contraste peut être menée avant l'utilisation d'agents de contraste chez un patient à risque. Une meilleure éducation des patients peut aider à prévenir et à se préparer aux événements indésirables liés à l'utilisation du contraste.[3][22]

L'American College of Radiology recommande une prémédication pour les patients ayant des antécédents de réactions allergiques ou de type inconnu.[3]

Préparation pour l'allergie aux produits de contraste (iode ou gadolinium)[23][24][note 6]
Délai Préparation
Non-urgent (> 13 h)
  1. Prednisone 50mg PO 13h avant la procédure
  2. Prednisone 50mg PO 7h avant la procédure
  3. Prednisone 50 mg PO et dipenhydramine 50 mg PO 1h avant la procédure.
Semi-urgent (4 - 13 h)
  1. Methyprednisolone 40 mg IV 4h avant la procédure
  2. Dipenhydramine 50 mg IV 1h avant la procédure.
Urgent (< 4h)
  1. Consulter le radiologiste
  2. Dipenhydramine 50 mg IV 1h avant la procédure.

Notes

  1. Dans la littérature anglo-saxonne, les réactions sont décrites comme étant allergic-like ou anaphylactoid car les mécanismes en causes dans les réactions allergiques ne sont pas impliqués avec les agents de contraste.
  2. On retrouve des agents à base d'iode ioniques et non ioniques, les agents ioniques étant les plus dangereux
  3. Le risque de récurrence est de 8 à 25%. On ne note pas de réactivité croisée entre les différentes classes d'agents de contraste.
  4. 4,0 et 4,1 Un œdème cutanée implique l'épiderme et parfois le derme, différent de l'angiœdème qui est plutôt dermo-hypodermique. L'œdème cutané peut être localisé au site d'injection, ou diffus. L'œdème en général réfère plutôt à une infiltration des tissus conjonctifs.
  5. Augmente la clairance du produit.
  6. Une revue systématique établit le NNT entre 100 et 150 pour la prévention d'une réaction sévère.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 et 1,1 « Allergie aux produits de contraste », sur www.info-radiologie.ch (consulté le 5 août 2023)
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  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 et 3,16 Margo O. Kaller et Jason An, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725844, lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 « Produits de contraste radiographique et réactions aux produits de contraste - Sujets spéciaux », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 3 juillet 2022)
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Lea Roy, « 20 % des réactions aux produits de contraste en radiologie sont de réelles allergies », sur Salle de presse de l'Inserm, (consulté le 5 août 2023)
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 et 6,7 (en) Contrast Media, Virginie, États-Unis, American College of Radiology, , 139 p. (ISBN 978-1-55903-012-0, lire en ligne), p. 109 à 110
  7. (en-US) Andrew Murphy, « Iodinated contrast media | Radiology Reference Article | Radiopaedia.org », sur Radiopaedia (consulté le 4 août 2023)
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 (en) « Delayed Cutaneous Reactions to Iodinated Contrast », sur www.mdedge.com (consulté le 2 juillet 2023)
  9. (en) « 2. Contrast Media(1) RADIOGRAPHIC TECHNIQUE », sur YouTube, (consulté le 5 août 2023)
  10. 10,0 et 10,1 « 5. Contrast Media(4) RADIOGRAPHIC TECHNIQUE » (consulté le 5 août 2023)
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  13. Esteban Schabelman et Michael Witting, « The relationship of radiocontrast, iodine, and seafood allergies: a medical myth exposed », The Journal of Emergency Medicine, vol. 39, no 5,‎ , p. 701–707 (ISSN 0736-4679, PMID 20045605, DOI 10.1016/j.jemermed.2009.10.014, lire en ligne)
  14. Andrew D. Beaty, Philip L. Lieberman et Raymond G. Slavin, « Seafood allergy and radiocontrast media: are physicians propagating a myth? », The American Journal of Medicine, vol. 121, no 2,‎ , p. 158.e1–4 (ISSN 1555-7162, PMID 18261505, DOI 10.1016/j.amjmed.2007.08.025, lire en ligne)
  15. 15,00 15,01 15,02 15,03 15,04 15,05 15,06 15,07 15,08 15,09 15,10 et 15,11 (en) « Contrast Allergy – Treatment : BC Emergency Medicine Network | Emergency Care BC », sur www.bcemergencynetwork.ca (consulté le 5 août 2023)
  16. An Tang, « Les produits de contraste : noir ou blanc? », Le Médecin du Québec,‎ , p. 33-37 (lire en ligne)
  17. 17,0 et 17,1 Christopher H. Hunt, Robert P. Hartman et Gina K. Hesley, « Frequency and severity of adverse effects of iodinated and gadolinium contrast materials: retrospective review of 456,930 doses », AJR. American journal of roentgenology, vol. 193, no 4,‎ , p. 1124–1127 (ISSN 1546-3141, PMID 19770337, DOI 10.2214/AJR.09.2520, lire en ligne)
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  21. S. K. Morcos, « Review article: Acute serious and fatal reactions to contrast media: our current understanding », The British Journal of Radiology, vol. 78, no 932,‎ , p. 686–693 (ISSN 0007-1285, PMID 16046418, DOI 10.1259/bjr/26301414, lire en ligne)
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  23. Préparation allergie aux produits de contraste (iode/gadolinium) adulte, protocole du CHU de Québec
  24. Martin R. Tramèr, Erik von Elm, Pierre Loubeyre et Conrad Hauser, « Pharmacological prevention of serious anaphylactic reactions due to iodinated contrast media: systematic review », BMJ (Clinical research ed.), vol. 333, no 7570,‎ , p. 675 (ISSN 1756-1833, PMID 16880193, Central PMCID 1584363, DOI 10.1136/bmj.38905.634132.AE, lire en ligne)
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