Exacerbation aiguë de l'asthme
L'asthme est une inflammation diffuse des voies respiratoires inférieurs provoquée par divers stimuli induisant une bronchoconstriction réversible.
L'exacerbation aiguë de l'asthme se définit comme une détérioration aiguë ou subaiguë des symptômes et de la fonction pulmonaire par rapport à l'état de base du patient.[1]
La forme la plus sévère de l'exacerbation aiguë de l'asthme est le status asthmaticus qui correspond à une exacerbation aiguë de l'asthme sévère et de longue durée qui ne répond pas aux traitements standards.[2]
1 Épidémiologie[modifier | w]
L'asthme est une pathologie courante, touchant environ 15 % à 20 % des personnes dans les pays développés et environ 2 % à 4 % dans les pays moins développés. L'asthme est plus fréquente chez les enfants[3][4][5].
Dans l'enfance, l'asthme est plus fréquent chez les garçons avec un ratio garçon/fille de 2:1. Puis, à la puberté, le ratio devient 1:1. Jusqu'à 40 % des enfants développeront une respiration sifflante, à un moment ou à un autre, qui sera diagnostiquée comme de l'asthme si elle est réversible par les bêta-2 agonistes, et ce, indépendamment des tests de la fonction pulmonaire[3][4][5].
Après la puberté, la prévalence de l'asthme devient supérieure chez les femmes ; les cas d'apparition à l'âge adulte après 40 ans sont principalement des femmes[6][5].
La prévalence de l'asthme est plus élevée aux âges extrêmes de la vie en raison de la réactivité des voies respiratoires et de l'infériorité de la fonction pulmonaire[6][5]. De tous les cas d'asthme, environ 66 % sont diagnostiqués avant l'âge de 18 ans. Près de 50 % des enfants asthmatiques présentent une diminution de la sévérité ou une disparition des symptômes au début de l'âge adulte[5][7].
L'asthme étant associé à une exposition à la fumée de tabac et aux particules inhalées, il est plus fréquent dans les groupes présentant ces expositions environnementales[3][4][5].
2 Étiologies[modifier | w]
Les étiologies de l'exacerbation de l'asthme sont [1]:
- l'IVRS
- la pneumonie
- l'exposition à des allergènes inhalés
- l'exposition à des allergènes alimentaires
- la pollution atmosphérique
- la faible adhérence aux traitements d'entretien.
Le facteur déclencheur le plus commun d'une exacerbation de l'asthme est une infection respiratoire par rhinovirus humain, plus particulièrement les sous-types A et C. Chez l'enfant d'âge scolaire, les taux d'admission à l'hôpital pour exacerbation de l'asthme sont corrélés avec l'aspect saisonnier du rhinovirus humain, ces taux augmentant notamment à l'automne et au début de l'hiver (septembre à décembre) et à nouveau au printemps. Chez l'adulte, des pics similaires sont observés. D'autres virus respiratoires peuvent causer une exacerbation de l'asthme, comme le virus respiratoire syncytial (VRS). [8]
3 Physiopathologie[modifier | w]
L'asthme est une inflammation aiguë et entièrement réversible des voies respiratoires, souvent causée par une exposition à un déclencheur environnemental. Le processus pathologique commence par l'inhalation d'un irritant (par exemple, l'air froid) ou d'un allergène (par exemple, le pollen) qui, en raison d'une hypersensibilité bronchique, entraîne une inflammation des voies respiratoires et une augmentation de la production de mucus. Cela conduit à une augmentation significative de la résistance des voies respiratoires, qui est plus prononcée à l'expiration[5].
Une obstruction des voies respiratoires est due à la combinaison de l'infiltration par des cellules inflammatoires, l'hypersécrétion de mucus avec formation de bouchons de mucus et une contraction des muscles lisses[5].
Ces changements réversibles peuvent devenir irréversibles au fil du temps en raison de l'épaississement de la membrane basale, du dépôt de collagène et de la desquamation épithéliale ainsi que du remodelage des voies respiratoires qui se produit dans les maladies chroniques (il y a hypertrophie et hyperplasie de la musculature lisse)[5].
4 Présentation clinique[modifier | w]
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Les facteurs de risque de l'exacerbation aiguë de l'asthme sont[1][9] :
- l'asthme non controlé
- en lien avec la médication
- l'utilisation fréquente de BACA (> 600 doses par année, donc > 1,65 doses/jour)
- un corticostéroïde inhalé à une dose inadéquate
- l'absence de corticostéroïde inhalé
- une faible adhérence au traitement
- une mauvaise technique d'inhalation
- en lien avec des conditions médicales chroniques :
- l'obésité
- la rhinosinusite chronique
- le RGO
- la grossesse
- des allergies alimentaires confirmées
- l'exposition à la cigarette, à la cigarette électronique, à la pollution atmosphérique et aux allergènes inhalés (ex. animaux, fortes odeurs, poêle à bois, tapis, poussière, etc.)
- un contexte socioéconomique difficile
- des problèmes psychologiques importants
- un VEMS abaissé
- une grande réponse aux bronchodilatateurs
- l'hyperéosinophilie
- un FeNO augmenté
- une intubation pour l'asthme dans le passé
- un séjour aux soins intensifs pour l'asthme dans le passé
- au moins une exacerbation de l'asthme sévère < 1 an
- des visites à l'urgence pour l'exacerbation de l'asthme
- une hospitalisation pour l'asthme < 1 an
- une exacerbation après la fin d'un corticostéroïde systémique
- l'absence de plan d'action pour l'asthme.
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Les symptômes de l'exacerbation aiguë de l'asthme sont [5][1]:
- une respiration sifflante
- une sensation d'oppression thoracique
- la dyspnée à l'effort et au repos
- de la toux
- des expectorations
- des symptômes compatibles avec une IVRS ou une IVRI
- de la fatigue
- une diminution de la tolérance à l'effort
- des symptômes répondant rapidement aux B2-agonistes par inhalation
- une diminution des AVQ.
4.3 Examen physique[modifier | w]
À l'examen physique, l'exacerbation de l'asthme se caractérise de la manière suivante [5][9]:
- à l'apparence générale :
- l'anxiété
- la position penchée vers l'avant, les mains sur les cuisses (pour ouvrir leurs voies respiratoires)
- de l'épuisement (signe d'insuffisance respiratoire imminente)
- de la confusion et un coma (insuffisance respiratoire)
- de la cyanose centrale ou périphérique (signe de gravité)
- aux signes vitaux :
- la tachycardie et la tachypnée sont fréquents
- une désaturation (SaO2 92% ou moins a été associée à une plus grande morbidité et à un plus grand risque d'échec de prise en charge[9])
- une bradycardie (insuffisance respiratoire sévère)
- une hypotension artérielle et un pouls paradoxal (choc obstructif, signe de sévérité important)
- à l'examen pulmonaire :
- une augmentation du temps expiratoire
- le wheezing
- des sibilances diffuses
- une dyspnée à la parole
- le tirage sus-sternal et intercostal
- l'amplitude thoracique diminuée
- une murmure vésiculaire diminué (à cause de la forte diminution du flux d'air)
- une faible effort respiratoire
- le battement des ailes du nez
- le head bobbing.
5 Score PRAM (enfant)[modifier | w]
Le score PRAM permet de classifier la sévérité d'une exacerbation aiguë de l'asthme chez l'enfant[10].
Ce score n'a pas été validé chez l'adulte.
Paramètre | Valeur | Score |
---|---|---|
Satuation en oxygène | > 94 % | 0 |
92-94 % | 1 | |
< 92 % | 2 | |
Tirage sus-sternal | Absent | 0 |
Présent | 2 | |
Contraction des muscles scalènes | Absente | 0 |
Présente | 2 | |
Murmure vésiculaire | Normal | 0 |
↓ aux base | 1 | |
↓ base + apex | 2 | |
Minimal ou absent | 3 | |
Sibilances | Absentes | 0 |
Expiratoires seulement | 1 | |
Inspiratoire ± expiratoires | 2 | |
Audible sans stéthoscope ou absentes
(murmure vésiculaire minimal ou absent) |
3 |
Les pointages sont donc additionnés pour établir le score PRAM situé entre 0 et 12. Le pointage obtenu permettra de classifier la sévérité de la crise d'asthme ainsi[10] :
- PRAM 0-3 : crise légère
- PRAM 4-7 : crise modérée
- PRAM 8-12 : crise sévère.
6 Examens paracliniques[modifier | w]
Examen paraclinique | Explications |
---|---|
Spirométrie |
|
Débit expiratoire de pointe (DEP)[note 1][5] |
|
Essai thérapeutique[13] |
|
Gaz artériel, capillaire ou veineux |
|
ECG[5][11] |
|
Radiographie pulmonaire |
|
Ions |
|
Autres examens |
|
7 Diagnostic[modifier | w]
Le diagnostic de l'exacerbation aiguë de l'asthme ne comporte pas de critères spécifiques : le diagnostic se base sur les symptômes, l'examen physique et les examens paracliniques (VEMS et DEP).
8 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Le diagnostic différentiel de l'exacerbation de l'asthme inclut [12]:
- des problématiques infectieuses :
- des problématiques ORL :
- des problématiques cardiopulmonaires :
- l'inhalation d'un corps étranger
- l'aspiration
- le RGO
- l'anaphylaxie
- le syndrome de Churg-Strauss.
9 Traitement[modifier | w]
Certaines concepts-clés concernent tous les patients avec une exacerbation aiguë de l'asthme.
Catégorie | Éléments de prise en charge générale |
---|---|
Pharmacologique |
|
Non pharmacologique |
|
9.1 Traitement pharmacologique chez l'enfant[modifier | w]
Gravité | Critère | Médication |
---|---|---|
Légère | PRAM 1-3
VEMS ≥ 70 % |
|
Modérée | PRAM 4-5
VEMS 60-70 % |
|
Modérée
à sévère |
PRAM 6-7
VEMS 50-60 % |
|
Sévère | PRAM 8-10
VEMS < 50 % |
|
Très sévère | PRAM 11-12
Insuffisance respiratoire |
|
9.2 Traitement pharmacologique chez l'adulte[modifier | w]
Gravité du traitement | Critères | Mesures |
---|---|---|
Exacerbation mineure ou modérée |
|
|
Exacerbation sévère |
|
|
9.3 Trajectoire recommandée[modifier | w]
La décision de donner congé au patient est basée sur le jugement clinique, la sévérité des symptômes et la réponse au traitement, les comorbidités, l'adhérence au traitement et l'environnement psychosocial.
Lieu | Critères |
---|---|
Observation prolongée/Admission | Il faut garder le patient pour une observation prolongée/admission s'il présente ces critères[21][5][1][9] :
Certains facteurs de risque augmente les risques d'être admis à l'hôpital[1] :
|
USI/centre tertiaire |
|
Retour à domicile | Il est possible de renvoyer le patient à la maison s'il respecte ces critères[21][9][1]:
Des mesures sont à prendre au moment de renvoyer le patient chez lui[1][10] :
|
9.4 Plan d'action[modifier | w]
Dans le but de favoriser l'autogestion des patients asthmatiques, il est important de préparer un plan d'action personnalisé pour ceux-ci afin qu'ils puissent reconnaître et répondre à l'exacerbation/aggravation de leur asthme. [22] Comparativement aux prescriptions seules, un plan d'action augmente l'adhérence aux corticostéroïdes oraux, améliore le contrôle de l'asthme et augmente le nombre de prescriptions de corticostéroïdes inhalés de maintien par les docteurs ainsi que le nombre de recommandations pour un suivi médical. À l'heure actuelle, malgré l'importance des plans d'actions écrits, ceux-ci demeurent faible en terme de prévalence chez les patients avec exacerbation de leur asthme.[12]
10 Suivi[modifier | w]
Pour un patient ayant subi une exacerbation aiguë de l'asthme qui quitte l'hôpital, un rendez-vous de suivi devrait avoir lieu < 3 mois par le médecin traitant.[10]
Une référence en pneumologie pour un suivi est recommandé si [10]:
- le patient n'a pas de médecin de famille
- le patient consulte l'urgence à répétition (> 3) pour des exacerbations dans la dernière année
- la crise d'asthme est sévère
- il y a un mauvais contrôle chronique des symptômes.
Chez le patient qui subi une exacerbation récemment, il est important qu'un enseignement sur les techniques de prise de pompe et sur l'asthme ait lieu avant le départ de l'urgence ou dans les semaines suivants le congé si ce n'est pas possible[10].
11 Complications[modifier | w]
La complication principale de l'exacerbation aiguë de l'asthme est l'insuffisance respiratoire (pouvant évoluer jusqu'à la mort).
12 Évolution[modifier | w]
De façon générale, le pronostic de l'asthme est favorable en cas de traitement adapté.
L'asthme n'est pas une maladie bénigne et représente 1 décès pour 100 000 personnes dans certains pays. La mortalité est liée à la fonction pulmonaire et est exacerbée par le tabagisme. Les facteurs qui augmentent le risque de mortalité comprennent l'âge de plus de 40 ans, le tabagisme de plus de 20 paquets-années, l'éosinophilie sanguine, le VEMS de 40 à 70 % de la valeur prédite et une plus grande réversibilité[23].
L'asthme entraîne une perte de temps au travail et à l'école, conduit à de multiples admissions à l'hôpital et augmente le coût des soins de santé. Un asthme mal contrôlé peut être handicapant et conduire à une mauvaise qualité de vie[5].
13 Prévention[modifier | w]
L'éducation des patients sur la maladie et la modification du comportement sont vitales. Le patient doit également être encouragé à changer de mode de vie et à contrôler les facteurs de déclenchement environnementaux[5].
Les patients doivent être invités à maintenir un poids corporel sain, car les preuves révèlent que le trouble est plus difficile à contrôler chez les personnes en surpoids[5].
Les patients doivent éviter le tabac et l'utilisation de bêta-bloquants, d'aspirine et de sulfites[5].
Il est primordial d'éduquer le patient sur la bonne technique d'utilisation des inhalateurs ainsi que sur l'importance de l'observance au traitement et de l'autosurveillance[5].
14 Notes[modifier | w]
- ↑ Peak flow en anglais et fréquemment nommé ainsi en clinique.
15 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/09 à partir de Asthma (StatPearls / Asthma (2020/08/10)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613651 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 et 1,13 (en-US) « 2022 GINA Main Report », sur Global Initiative for Asthma - GINA (consulté le 29 juin 2023)
- ↑ (en-US) « Status asthmaticus », sur myhealth.alberta.ca (consulté le 8 juillet 2023)
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 Anthony C. Yii, Avril Z. Soh, Cynthia B. E. Chee et Yee T. Wang, « Asthma, Sinonasal Disease, and the Risk of Active Tuberculosis », The Journal of Allergy and Clinical Immunology. In Practice, vol. 7, no 2, , p. 641–648.e1 (ISSN 2213-2201, PMID 30130591, Central PMCID 6363891, DOI 10.1016/j.jaip.2018.07.036, lire en ligne)
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 Maria D'Amato, Antonio Molino, Giovanna Calabrese et Lorenzo Cecchi, « The impact of cold on the respiratory tract and its consequences to respiratory health », Clinical and Translational Allergy, vol. 8, , p. 20 (ISSN 2045-7022, PMID 29997887, Central PMCID 6031196, DOI 10.1186/s13601-018-0208-9, lire en ligne)
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 et 5,21 Muhammad F. Hashmi, Maryam Tariq et Mary E. Cataletto, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613651, lire en ligne)
- ↑ 6,0 et 6,1 B. Burrows, R. A. Barbee, M. G. Cline et R. J. Knudson, « Characteristics of asthma among elderly adults in a sample of the general population », Chest, vol. 100, no 4, , p. 935–942 (ISSN 0012-3692, PMID 1914608, DOI 10.1378/chest.100.4.935, lire en ligne)
- ↑ A. J. Martin, L. I. Landau et P. D. Phelan, « Lung function in young adults who had asthma in childhood », The American Review of Respiratory Disease, vol. 122, no 4, , p. 609–616 (ISSN 0003-0805, PMID 7436127, DOI 10.1164/arrd.1980.122.4.609, lire en ligne)
- ↑ Jamee R. Castillo, Stephen P. Peters et William W. Busse, « Asthma Exacerbations: Pathogenesis, Prevention, and Treatment », The Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice, vol. 5, no 4, , p. 918–927 (ISSN 2213-2198, DOI 10.1016/j.jaip.2017.05.001, lire en ligne)
- ↑ 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 et 9,11 Trottier, E. D., Chan, K., Allain, D., & Chauvin-Kimoff, L., « Managing an acute asthma exacerbation in children », Paediatrics & Child Health, 26(7), , p. 438-438 (ISSN 1918-1485, lire en ligne)
- ↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7 10,8 et 10,9 « Asthme aigu », sur Urgence CHU Sainte-Justine (consulté le 18 décembre 2020)
- ↑ 11,0 et 11,1 (en) M Diane Lougheed, Catherine Lemière, Sharon D Dell et Francine M Ducharme, « Canadian Thoracic Society Asthma Management Continuum – 2010 Consensus Summary for Children Six Years of Age and Over, and Adults », Canadian Respiratory Journal, vol. 17, no 1, , p. 15–24 (ISSN 1198-2241, PMID 20186367, Central PMCID PMC2866209, DOI 10.1155/2010/827281, lire en ligne)
- ↑ 12,0 12,1 12,2 12,3 et 12,4 Kohei Hasegawa, Simon S. Craig, Stephen J. Teach et Carlos A. Camargo, « Management of Asthma Exacerbations in the Emergency Department », The Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice, vol. 9, no 7, , p. 2599–2610 (DOI 10.1016/j.jaip.2020.12.037, lire en ligne)
- ↑ (en) Francine M Ducharme, Sharon D Dell, Dhenuka Radhakrishnan et Roland M Grad, « Diagnosis and Management of Asthma in Preschoolers: A Canadian Thoracic Society and Canadian Paediatric Society Position Paper », Canadian Respiratory Journal, vol. 22, no 3, , p. 135–143 (ISSN 1198-2241, PMID 25893310, Central PMCID PMC4470545, DOI 10.1155/2015/101572, lire en ligne)
- ↑ (en) « Physican Orders for Severe Asthma in the Emergency Departmen », sur TREKK, (consulté le 2 janvier 2021)
- ↑ 15,0 et 15,1 (en) « Pedi STAT », sur App Store (consulté le 2 janvier 2021)
- ↑ (en) Ontario Lung Association, Emergency Department Management of Asthma (Adult), Ontario, (lire en ligne)
- ↑ (en) R. Hodder, M. D. Lougheed, B. H. Rowe et J. M. FitzGerald, « Management of acute asthma in adults in the emergency department: nonventilatory management », Canadian Medical Association Journal, vol. 182, no 2, , E55–E67 (ISSN 0820-3946 et 1488-2329, PMID 19858243, Central PMCID PMC2817338, DOI 10.1503/cmaj.080072, lire en ligne)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 7 juillet 2023)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 7 juillet 2023)
- ↑ « Université Laval - Requête expirée », sur auth01.ulaval.ca (consulté le 7 juillet 2023)
- ↑ 21,0 et 21,1 « Recommandations de base: Asthme », sur trekk, (consulté le 18 décembre 2020)
- ↑ (en) Helen K. Reddel, Leonard B. Bacharier, Eric D. Bateman et Christopher E. Brightling, « Global Initiative for Asthma Strategy 2021: executive summary and rationale for key changes », European Respiratory Journal, vol. 59, no 1, (ISSN 0903-1936 et 1399-3003, PMID 34667060, DOI 10.1183/13993003.02730-2021, lire en ligne)
- ↑ R. M. Sly, « Changing asthma mortality », Annals of Allergy, vol. 73, no 3, , p. 259–268 (ISSN 0003-4738, PMID 8092562, lire en ligne)