« Cellulite bactérienne » : différence entre les versions

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(Modification des sections : étiologie, facteur de risques, questionnaire et légèrement examen physique)
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== Étiologies ==
== Étiologies ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}La peau sert de barrière protectrice empêchant la flore cutanée normale et d'autres agents pathogènes microbiens d'atteindre le tissu sous-cutané et le système lymphatique. Lorsqu'une '''rupture cutanée''' se produit, elle permet à la flore cutanée normale et à d'autres bactéries de pénétrer dans le derme et les tissus sous-cutanés. <ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Catherine|nom1=Liu|prénom2=Arnold|nom2=Bayer|prénom3=Sara E.|nom3=Cosgrove|prénom4=Robert S.|nom4=Daum|titre=Clinical practice guidelines by the infectious diseases society of america for the treatment of methicillin-resistant Staphylococcus aureus infections in adults and children|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=52|numéro=3|date=2011-02-01|issn=1537-6591|pmid=21208910|doi=10.1093/cid/ciq146|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21208910/|consulté le=2021-02-07|pages=e18–55}}</ref><ref name=":0" />


* {{Étiologie | nom = Étiologie 1}}
Les pathogènes les plus fréquemment impliqués sont<ref name=":3" /><ref name=":0" /> :
* {{Étiologie | nom = Étiologie 2}}
* {{Étiologie | nom = Streptocoque bêta-hémolytique du groupe A|principale=0|affichage=Streptocoque bêta-hémolytique du groupe A}} (Streptococcus pyogènes)
* {{Étiologie | nom = Étiologie 3}}
* {{Étiologie | nom = Staphylococcus aureus sensible à la méthicilline|principale=0}}
* ...
Les patients immunodéprimés, colonisés par Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, mordus par des animaux ou présentant des comorbidités telles que le diabète sucré peuvent être infectés par d'autres bactéries. <ref name=":0" />
La peau sert de barrière protectrice empêchant la flore cutanée normale et d'autres agents pathogènes microbiens d'atteindre le tissu sous-cutané et le système lymphatique. Lorsqu'une '''rupture cutanée''' se produit, elle permet à la flore cutanée normale et à d'autres bactéries de pénétrer dans le derme et les tissus sous-cutanés. L'introduction de ces bactéries sous la surface de la peau peut entraîner une infection superficielle aiguë affectant le derme profond et le tissu sous-cutané, provoquant une cellulite. La cellulite résulte le plus souvent d'une infection par le '''streptocoque bêta-hémolytique du groupe A''' (c'est-à-dire '''Streptococcus pyogenes''') .<ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Catherine|nom1=Liu|prénom2=Arnold|nom2=Bayer|prénom3=Sara E.|nom3=Cosgrove|prénom4=Robert S.|nom4=Daum|titre=Clinical practice guidelines by the infectious diseases society of america for the treatment of methicillin-resistant Staphylococcus aureus infections in adults and children|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=52|numéro=3|date=2011-02-01|issn=1537-6591|pmid=21208910|doi=10.1093/cid/ciq146|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21208910/|consulté le=2021-02-07|pages=e18–55}}</ref><ref name=":0" />


Les streptocoques bêta-hémolytiques provoquent généralement une cellulite, généralement un streptocoque du groupe A (c'est-à-dire, Streptococcus pyogenes), suivi de '''Staphylococcus aureus''' '''sensible à la méthicilline'''. Les patients immunodéprimés, colonisés par Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, mordus par des animaux ou présentant des comorbidités telles que le diabète sucré peuvent être infectés par d'autres bactéries. <ref name=":0" />
Les streptocoques bêta-hémolytiques provoquent généralement une cellulite, généralement un streptocoque du groupe A (c'est-à-dire, Streptococcus pyogenes)


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==
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=== Facteurs de risque ===
=== Facteurs de risque ===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}Plusieurs facteurs de risque peuvent augmenter les risques de développer une cellulite. Ces facteurs de risque sont divisés en deux catégories : tout ce qui pourrait provoquer une rupture de la barrière cutanée et les comorbidités.
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 1}}
 
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 2}}
Les causes de ruptures cutanées sont <ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=M.|nom1=Quirke|prénom2=F.|nom2=Ayoub|prénom3=A.|nom3=McCabe|prénom4=F.|nom4=Boland|titre=Risk factors for nonpurulent leg cellulitis: a systematic review and meta-analysis|périodique=The British Journal of Dermatology|volume=177|numéro=2|date=2017-08|issn=1365-2133|pmid=27864837|doi=10.1111/bjd.15186|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27864837/|consulté le=2021-02-07|pages=382–394}}</ref> :
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 3}}
* les {{Facteur de risque | nom = Blessures cutanées|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=blessures cutanées}}
* ...
* les {{Facteur de risque | nom = Incisions chirurgicales|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=incisions chirurgicales}}
Les facteurs de risque de cellulite comprennent tout coupable qui pourrait '''provoquer une rupture de la barrière cutanée''', comme des '''blessures cutanées''', des '''incisions chirurgicales''', des '''piqûres intraveineuses''', des '''fissures entre les orteils''', des '''piqûres d'insectes''', des '''morsures d'animaux''' et d'autres '''infections cutanées'''.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=M.|nom1=Quirke|prénom2=F.|nom2=Ayoub|prénom3=A.|nom3=McCabe|prénom4=F.|nom4=Boland|titre=Risk factors for nonpurulent leg cellulitis: a systematic review and meta-analysis|périodique=The British Journal of Dermatology|volume=177|numéro=2|date=2017-08|issn=1365-2133|pmid=27864837|doi=10.1111/bjd.15186|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27864837/|consulté le=2021-02-07|pages=382–394}}</ref> Patients souffrant de comorbidités telles que le '''diabète mellitus''', '''l'insuffisance veineuse''', la '''maladie artérielle périphérique''' et le '''lymphœdème''' sont plus à risque de développer une cellulite.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Keith S.|nom1=Kaye|prénom2=Lindsay A.|nom2=Petty|prénom3=Andrew F.|nom3=Shorr|prénom4=Marya D.|nom4=Zilberberg|titre=Current Epidemiology, Etiology, and Burden of Acute Skin Infections in the United States|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=68|numéro=Suppl 3|date=04 08, 2019|issn=1537-6591|pmid=30957165|pmcid=6452002|doi=10.1093/cid/ciz002|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30957165/|consulté le=2021-02-07|pages=S193–S199}}</ref><ref name=":0" />
* les {{Facteur de risque | nom = Piqûres intraveineuses|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=piqûres intraveineuses}}
* les {{Facteur de risque | nom = Fissures entre les orteils|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=fissures entre les orteils}}
* les {{Facteur de risque | nom = Piqûres d'insectes|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=piqûres d'insectes}}
* les {{Facteur de risque | nom = Morsures d'animaux|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=morsures d'animaux}}
* les {{Facteur de risque | nom = Infections cutanées|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=infections cutanées}}.
Les comorbiditées sont <ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Keith S.|nom1=Kaye|prénom2=Lindsay A.|nom2=Petty|prénom3=Andrew F.|nom3=Shorr|prénom4=Marya D.|nom4=Zilberberg|titre=Current Epidemiology, Etiology, and Burden of Acute Skin Infections in the United States|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=68|numéro=Suppl 3|date=04 08, 2019|issn=1537-6591|pmid=30957165|pmcid=6452002|doi=10.1093/cid/ciz002|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30957165/|consulté le=2021-02-07|pages=S193–S199}}</ref><ref name=":0" /> :
* le {{Facteur de risque | nom = Diabète sucré|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=diabète sucré}}
* l'{{Facteur de risque | nom = Insuffisance veineuse|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=insuffisance veineuse}}
* la {{Facteur de risque|nom=Tinea pedis chronique|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=tinea pedis chronique}}
* la {{Facteur de risque | nom = Maladie artérielle périphérique|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=maladie artérielle périphérique}}
* le {{Facteur de risque | nom = Lymphœdème|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=lymphœdème}}.


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}Lors du questionnaires des patients présentant une cellulite, les cliniciens doivent demander un historique complet de la maladie qui se présente, en se concentrant sur le contexte dans lequel le patient a remarqué les changements cutanés ou comment la cellulite a commencé à se produire.
* {{Symptôme | nom = Symptôme 1}}
 
* {{Symptôme | nom = Symptôme 2}}
Il est essentiel de demander aux patients s'ils:
* {{Symptôme | nom = Symptôme 3}}
* ont récemment voyagé,
* ...
* ont subi des traumatismes ou des blessures,
Le patient peut présenter des symptômes constitutionnels de malaise généralisé, de fatigue et de fièvre.<ref name=":0" />
* ont des antécédents de consommation de drogues par voie intraveineuse et / ou
* ont eu des piqûres d'insectes ou
* d'animaux dans la zone touchée.
Des antécédents médicaux complets et approfondis doivent également être effectués pour évaluer d'éventuelles conditions médicales chroniques qui prédisposent les patients à la cellulite<ref group="note">Les conditions médicales ont été énoncées dans la section facteur de risque.</ref><ref name=":0" />


Lors de l'évaluation des patients présentant une cellulite, les cliniciens doivent demander un historique complet de la maladie qui se présente, en se concentrant sur le contexte dans lequel le patient a remarqué les changements cutanés ou comment la cellulite a commencé à se produire. Il est essentiel de demander aux patients s'ils: ont récemment voyagé, ont subi des traumatismes ou des blessures, ont des antécédents de consommation de drogues par voie intraveineuse et / ou ont eu des piqûres d'insectes ou d'animaux dans la zone touchée. Des antécédents médicaux complets et approfondis doivent également être effectués pour évaluer d'éventuelles conditions médicales chroniques qui prédisposent les patients à la cellulite, telles que le diabète sucré, la stase veineuse, les maladies vasculaires périphériques, la tinea pedis chronique et le lymphœdème.<ref name=":0" />
Au questionnaire, le patient pourrait rapporter<ref name=":0" /> :
* un {{Symptôme | nom = Malaise généralisé|affichage=malaise généralisé|prévalence=}}
* de la {{Symptôme | nom = Fatigue (symptôme)|affichage=fatigue|prévalence=}}
* de la {{Symptôme | nom = fièvre|affichage=fièvre|prévalence=}}.


=== Examen clinique ===
=== Examen clinique ===
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Les patients atteints de cellulite révéleront une zone de peau affectée généralement avec une zone d'érythème mal délimitée. La zone érythémateuse est souvent chaude au toucher avec un gonflement associé et une sensibilité à la palpation.  
Les patients atteints de cellulite révéleront une zone de peau affectée généralement avec une zone d'érythème mal délimitée. La zone érythémateuse est souvent chaude au toucher avec un gonflement associé et une sensibilité à la palpation.  


La zone touchée doit être soigneusement inspectée pour rechercher toute zone de dégradation cutanée. La zone doit être délimitée avec un marqueur pour surveiller la propagation continue. La zone doit être palpée pour détecter les fluctuations qui pourraient indiquer la formation d'un abcès possible. Lorsque vous palpez doucement la zone touchée, assurez-vous de noter toute présence de chaleur, de sensibilité ou de drainage purulent. <ref name=":0" />
La zone touchée doit être soigneusement inspectée pour rechercher toute zone de dégradation cutanée. '''La zone doit être délimitée avec un marqueur pour surveiller la propagation continue'''. La zone doit être palpée pour détecter les fluctuations qui pourraient indiquer la formation d'un abcès possible. <ref name=":0" />
 
Lorsque vous palpez doucement la zone touchée, assurez-vous de noter toute présence de chaleur, de sensibilité ou de drainage purulent. <ref name=":0" />


La cellulite peut se présenter sur n'importe quelle zone du corps, mais affecte le plus souvent les membres inférieurs. C'est rarement bilatéral. Dans la cellulite des membres inférieurs, un examen attentif entre les espaces des orteils doit avoir lieu.<ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=Dennis L.|nom1=Stevens|prénom2=Alan L.|nom2=Bisno|prénom3=Henry F.|nom3=Chambers|prénom4=E. Patchen|nom4=Dellinger|titre=Practice guidelines for the diagnosis and management of skin and soft tissue infections: 2014 update by the infectious diseases society of America|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=59|numéro=2|date=2014-07-15|issn=1537-6591|pmid=24947530|doi=10.1093/cid/ciu296|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24947530/|consulté le=2021-02-07|pages=147–159}}</ref> De plus, si des extrémités sont touchées, vérifier la bonne sensation et vérifier que les pouls sont intacts pour surveiller de près le syndrome des loges. Il convient également de noter le développement de vésicules, de bulles ou de la présence de peau d'orange et de lymphadénopathie.<ref name=":0" />
La cellulite peut se présenter sur n'importe quelle zone du corps, mais affecte le plus souvent les membres inférieurs. C'est rarement bilatéral. Dans la cellulite des membres inférieurs, un examen attentif entre les espaces des orteils doit avoir lieu.<ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=Dennis L.|nom1=Stevens|prénom2=Alan L.|nom2=Bisno|prénom3=Henry F.|nom3=Chambers|prénom4=E. Patchen|nom4=Dellinger|titre=Practice guidelines for the diagnosis and management of skin and soft tissue infections: 2014 update by the infectious diseases society of America|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=59|numéro=2|date=2014-07-15|issn=1537-6591|pmid=24947530|doi=10.1093/cid/ciu296|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24947530/|consulté le=2021-02-07|pages=147–159}}</ref> De plus, si des extrémités sont touchées, vérifier la bonne sensation et vérifier que les pouls sont intacts pour surveiller de près le syndrome des loges. Il convient également de noter le développement de vésicules, de bulles ou de la présence de peau d'orange et de lymphadénopathie.<ref name=":0" />
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Les patients doivent en outre maintenir une bonne hygiène des mains et nettoyer adéquatement toute future abrasion de leur peau.
Les patients doivent en outre maintenir une bonne hygiène des mains et nettoyer adéquatement toute future abrasion de leur peau.
== Notes ==


== Références ==
== Références ==

Version du 12 février 2021 à 00:07

Cellulite bactérienne
Maladie
Caractéristiques
Signes Choc septique, Douleur à la palpation cutanée, Oedème cutané, Chaleur cutanée au toucher, Érythème mal délimité, Température corporelle élevée
Symptômes
Fatigue , Malaise généralisé, Oedème cutané, Douleur cutanée, Chaleur cutanée, Érythème cutané , Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Érysipèle, Fasciite nécrosante, Impétigo, Syndrome d'épidermolyse staphylococcique, Dermatite de contact, Arthrite septique, Syndrome de choc toxique, Angio-œdème, Syndrome de Sweet, Piqûre d'insecte, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q876887

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La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La cellulite est une infection cutanée bactérienne courante. Cette infection se présente généralement comme une zone érythémateuse mal délimitée, chaude et associée à un œdème et une sensibilité à la palpation. Il s'agit d'une infection bactérienne aiguë provoquant une inflammation du derme profond et du tissu sous-cutané environnant. L'infection est sans abcès ni écoulement purulent.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La cellulite est relativement courante et survient le plus souvent chez les adultes d'âge moyen et plus âgés. Lorsque l'on compare les hommes et les femmes, il n'y a pas de différence statistiquement significative dans l'incidence de la cellulite. Il y a environ 50 cas pour 1000 patients-années. [1] [2]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

La peau sert de barrière protectrice empêchant la flore cutanée normale et d'autres agents pathogènes microbiens d'atteindre le tissu sous-cutané et le système lymphatique. Lorsqu'une rupture cutanée se produit, elle permet à la flore cutanée normale et à d'autres bactéries de pénétrer dans le derme et les tissus sous-cutanés. [3][2]

Les pathogènes les plus fréquemment impliqués sont[3][2] :

Les patients immunodéprimés, colonisés par Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, mordus par des animaux ou présentant des comorbidités telles que le diabète sucré peuvent être infectés par d'autres bactéries. [2]

Les streptocoques bêta-hémolytiques provoquent généralement une cellulite, généralement un streptocoque du groupe A (c'est-à-dire, Streptococcus pyogenes)

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La cellulite est caractérisée par un érythème, une chaleur, un œdème et une sensibilité à la palpation résultant de la réponse des cytokines et des neutrophiles des bactéries pénétrant dans l'épiderme. Les cytokines et les neutrophiles sont recrutés dans la zone touchée après que les bactéries ont pénétré dans la peau, entraînant une réponse épidermique. Cette réponse comprend la production de peptides antimicrobiens et la prolifération des kératinocytes et est supposée produire les résultats d'examen caractéristiques de la cellulite.[4] Les streptocoques du groupe A, les bactéries les plus courantes à l'origine de la cellulite, peuvent également produire des facteurs de virulence tels que les exotoxines pyrogènes (A, B, C et F) et le superantigène streptococcique qui peut conduire à une maladie plus prononcée et invasive.[5][2]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Plusieurs facteurs de risque peuvent augmenter les risques de développer une cellulite. Ces facteurs de risque sont divisés en deux catégories : tout ce qui pourrait provoquer une rupture de la barrière cutanée et les comorbidités.

Les causes de ruptures cutanées sont [6] :

Les comorbiditées sont [7][2] :

Questionnaire

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Lors du questionnaires des patients présentant une cellulite, les cliniciens doivent demander un historique complet de la maladie qui se présente, en se concentrant sur le contexte dans lequel le patient a remarqué les changements cutanés ou comment la cellulite a commencé à se produire.

Il est essentiel de demander aux patients s'ils:

  • ont récemment voyagé,
  • ont subi des traumatismes ou des blessures,
  • ont des antécédents de consommation de drogues par voie intraveineuse et / ou
  • ont eu des piqûres d'insectes ou
  • d'animaux dans la zone touchée.

Des antécédents médicaux complets et approfondis doivent également être effectués pour évaluer d'éventuelles conditions médicales chroniques qui prédisposent les patients à la cellulite[note 1][2]

Au questionnaire, le patient pourrait rapporter[2] :

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Les patients atteints de cellulite révéleront une zone de peau affectée généralement avec une zone d'érythème mal délimitée. La zone érythémateuse est souvent chaude au toucher avec un gonflement associé et une sensibilité à la palpation.

La zone touchée doit être soigneusement inspectée pour rechercher toute zone de dégradation cutanée. La zone doit être délimitée avec un marqueur pour surveiller la propagation continue. La zone doit être palpée pour détecter les fluctuations qui pourraient indiquer la formation d'un abcès possible. [2]

Lorsque vous palpez doucement la zone touchée, assurez-vous de noter toute présence de chaleur, de sensibilité ou de drainage purulent. [2]

La cellulite peut se présenter sur n'importe quelle zone du corps, mais affecte le plus souvent les membres inférieurs. C'est rarement bilatéral. Dans la cellulite des membres inférieurs, un examen attentif entre les espaces des orteils doit avoir lieu.[8] De plus, si des extrémités sont touchées, vérifier la bonne sensation et vérifier que les pouls sont intacts pour surveiller de près le syndrome des loges. Il convient également de noter le développement de vésicules, de bulles ou de la présence de peau d'orange et de lymphadénopathie.[2]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les directives de pratique de l'Infectious Disease Society of America recommande de ne pas imager la zone infectée, sauf chez les patients atteints de neutropénie fébrile. Envisager des hémocultures uniquement chez les patients immunodéprimés, ayant subi une blessure par immersion ou une morsure d'animal.[8] Les hémocultures sont également nécessaires lorsqu'un patient présente des signes d'infection systémique.[5][2]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Le clinicien doit effectuer des hémocultures si un patient présente des signes de toxicité systémique, a une cellulite persistante malgré un traitement adéquat, a des expositions uniques telles que des morsures d'animaux ou des blessures associées à l'eau.

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

La cellulite est diagnostiquée cliniquement sur la base de la présence d'une inflammation érythémateuse étendue du derme profond et du tissu sous-cutané. Il se présente de manière caractéristique avec une aggravation de l'érythème, de l'œdème, de la chaleur et de la sensibilité. Deux des quatre critères (chaleur, érythème, œdème ou sensibilité) sont nécessaires pour poser le diagnostic. Sa présentation la plus courante est sur les membres inférieurs mais peut affecter n'importe quelle zone du corps. Elle est le plus souvent unilatérale et rarement (voire jamais) bilatérale. La peau du patient doit être soigneusement évaluée pour trouver la source potentielle de la cellulite en recherchant des microabrasions cutanées consécutives à des blessures, des piqûres d'insectes, des escarres ou des sites d'injection. Si la cellulite affecte les membres inférieurs du patient, une évaluation minutieuse doit être effectuée pour rechercher entre les orteils du patient une fissure ou un tinea pedis. De plus, il peut affecter le système lymphatique et provoquer une lymphadénopathie sous-jacente. L'œdème associé à la cellulite peut entraîner la formation de vésicules, de bulles et d'œdèmes autour des follicules pileux conduisant à une peau d'orange. [2]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

La cellulite est une infection fréquemment rencontrée du derme profond et du tissu sous-cutané, affectant principalement les membres inférieurs, mais elle peut avoir de nombreux mimickers.[2]

L'érysipèle est parfois considéré comme une forme de cellulite. Cependant, il s'agit d'une infection plus superficielle affectant le derme supérieur et le système lymphatique superficiel. Un érythème rouge vif, une élévation de la peau affectée et des bords bien délimités peuvent aider à diagnostiquer l'érysipèle et à le distinguer de la cellulite, qui a tendance à être plus légèrement érythémateuse (rose) et plate avec des limites moins distinctes. L'érysipèle peut également présenter des stries lorsque des lymphatiques superficiels sont impliqués. Il résulte le plus souvent des exotoxines libérées par le streptocoque du groupe A (Streptococcus pyogenes). Le traitement de première intention de l'érysipèle est l'amoxicilline ou la céphalexine. [2]

La dermatite de stase veineuse chronique est une dermatose inflammatoire bilatérale de longue date secondaire à une insuffisance veineuse chronique et concerne généralement les malléoles médiales. Il apparaît sur les membres inférieurs et se manifeste par un érythème avec desquamation, œdème périphérique et hyperpigmentation. Le traitement se concentre sur le traitement de l'insuffisance veineuse chronique sous-jacente et de ses séquelles, telles que l'œdème des membres inférieurs.[9][2]

La fasciite nécrosante est une infection rare du fascia qui entraîne une nécrose du tissu sous-cutané. Sa présentation caractéristique comprend des fièvres, un érythème, un œdème, une douleur disproportionnée à l'examen et une crépitation. Il s'agit d'une urgence chirurgicale et nécessite un débridement chirurgical immédiat. Une imagerie peut être obtenue pour aider à confirmer le diagnostic de fasciite nécrosante mais ne doit pas retarder l'intervention chirurgicale. L'imagerie par tomodensitométrie révélant un gaz sous-cutané dans les tissus mous est hautement spécifique de la fasciite nécrosante.[2]

L'arthrite septique, ou une articulation infectée, peut impliquer n'importe quelle articulation, mais implique généralement l'articulation du genou. Les patients présentent un gonflement des articulations, de la chaleur, de la douleur et une diminution de la mobilité de l'articulation. Le traitement de l'arthrite septique se fait par aspiration articulaire et antibiotiques dirigés contre les agents pathogènes les plus courants.

La thrombose veineuse profonde (TVP) est généralement unilatérale et se manifeste par une sensibilité, un érythème, une chaleur et un œdème. Elle affecte souvent les membres inférieurs. Les patients présentent généralement des facteurs de risque de TVP, tels que des antécédents d'immobilité, de cancer évolutif ou des antécédents familiaux de thromboembolie veineuse. La thrombose veineuse profonde se manifeste rarement par des fièvres ou une leucocytose, mais elles peuvent être présentes. L'imagerie échographique est utilisée pour confirmer le diagnostic. [6][2]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

*Classer par situations

Les patients présentant une cellulite légère et ne présentant aucun signe systémique d'infection doivent être couverts d'antibiotiques ciblant le traitement des espèces streptococciques. Bien que considéré comme une cause moins courante, envisagez la couverture de la MSSA. La durée de l'antibiothérapie orale doit être d'une durée minimale de 5 jours. Dans la cellulite non purulente, les patients doivent recevoir 500 mg de céphalexine toutes les 6 heures. S'ils ont une réaction allergique sévère aux inhibiteurs de la bêta-lactamase, traiter avec de la clindamycine de 300 mg à 450 mg toutes les 6 heures.[2]

Chez les patients présentant une cellulite purulente, une colonisation par un staphylocoque doré résistant à la méthicilline, une cellulite associée à un abcès ou des plaies perforantes étendues, ou des antécédents d'utilisation de médicaments par voie intraveineuse, les patients doivent également recevoir des . La cellulite avec facteurs de risque de SARM doit être traitée avec 800 mg / 160 mg de triméthoprime-sulfaméthoxazole deux fois par jour pendant 5 jours en plus de la céphalexine 500 mg toutes les 6 heures. Si un patient a une allergie au triméthoprime-sulfaméthoxazole, traiter avec de la clindamycine 300 mg à 450 mg toutes les 6 heures. Une durée plus longue du traitement antibiotique peut être envisagée chez les patients qui présentent une amélioration minime avec une antibiothérapie dans les 48 heures. [2]

Une hospitalisation avec induction d'antibiotiques systémiques peut être nécessaire pour les patients qui: présentent des signes systémiques d'infection *, ont échoué au traitement ambulatoire, sont immunodéprimés, présentent un érythème à progression rapide, sont incapables de tolérer les médicaments oraux, ou ont une cellulite recouvrant ou à proximité d'une demeure dispositif médical. [2]

Des antibiotiques intraveineux doivent être initiés pour couvrir le streptocoque du groupe A. Absence de facteurs de risque pour le patient de SARM, traiter par céfazoline intraveineuse et, si possible, passer à la céphalexine pour un total de 5 jours de traitement. Si des facteurs de risque de SARM sont présents, amorcez le traitement par la vancomycine avec une désescalade subséquente en triméthoprime / sulfaméthoxazole.[2]

Chez les patients immunodéprimés nécessitant une hospitalisation pour antibiotiques parentéraux, une couverture antimicrobienne à large spectre peut être nécessaire avec la vancomycine plus pipéracilline-tazobactam ou un carbapénème. [2]

Le clinicien doit effectuer des hémocultures si un patient présente des signes de toxicité systémique, a une cellulite persistante malgré un traitement adéquat, a des expositions uniques telles que des morsures d'animaux ou des blessures associées à l'eau.

Les organismes atypiques peuvent provoquer une cellulite dans des situations particulières. S'ils sont exposés à une morsure de chien ou de chat, les patients risquent de développer une cellulite secondaire à Pasteurella multocida. Si elle est secondaire à une blessure impliquant une exposition à l'eau, comme une coupure d'une coquille d'huître, la cellulite peut être causée par Vibrio vulnificus. Les patients diabétiques et les patients souffrant d'ulcères diabétiques du pied sont à risque de Pseudomonas aeruginosa. Les patients immunodéprimés sont à risque de Pseudomonas aeruginosa et Cryptococcus. [2]

Si les patients ont un œdème important avec une cause connue d'œdème, la condition sous-jacente doit recevoir un traitement approprié pour réduire la quantité d'œdème et prévenir de futurs épisodes de cellulite. Les patients doivent être informés de la nécessité de maintenir la zone touchée surélevée.[8][2]

  • Au moins deux de ces critères de réponse inflammatoire systémique: fièvre (plus de 38 degrés C), tachycardie (fréquence cardiaque supérieure à 90 battements / min), tachypnée (fréquence respiratoire supérieure à 20 respirations / min), leucocytose (globules blancs supérieurs à 12000 / mm) leucopénie (globules blancs inférieurs à 4000 / mm) ou bandémie supérieure ou égale à 10% .[8][2]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Sans diagnostic et traitement rapides, la cellulite pourrait entraîner plusieurs complications. Si l'infection bactérienne atteint la circulation sanguine, elle peut entraîner une bactériémie. La bactériémie peut être diagnostiquée en obtenant des hémocultures chez des patients présentant des symptômes systémiques. Le clinicien doit obtenir l'identification et la sensibilité des hémocultures et adapter les antibiotiques en conséquence.[10] L'absence d'identification et de traitement de la bactériémie due à la cellulite peut entraîner une endocardite, une infection de la paroi interne (endocarde) du cœur. [2]

Les patients qui ont une cellulite avec deux ou plusieurs critères SIRS (fièvre supérieure à 100,4 degrés F, tachypnée, tachycardie ou nombre anormal de globules blancs) reçoivent un diagnostic de septicémie. Si la cellulite se déplace du derme profond et du tissu sous-cutané vers l'os, elle peut entraîner une ostéomyélite.[2]

La cellulite qui conduit à une bactériémie, une endocardite ou une ostéomyélite nécessitera une plus longue durée d'antibiotiques et éventuellement une intervention chirurgicale.[9][2]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Si le clinicien identifie rapidement la cellulite et initie un traitement avec l'antibiotique approprié, les patients peuvent s'attendre à remarquer une amélioration des signes et des symptômes dans les 48 heures. La récidive annuelle de la cellulite survient chez environ 8 à 20% des patients, avec des taux de récidive globaux atteignant jusqu'à 49%. Il y a un taux d'échec d'environ 18% avec le traitement antibiotique initial. Dans l'ensemble, la cellulite a un bon pronostic. [11][2]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Les patients doivent être informés de prendre les antibiotiques prescrits comme indiqué. Gardez la zone propre et sèche. Lorsque cela est possible, ils doivent élever la zone au-dessus du niveau de leur cœur pour réduire l'œdème.[2]

La cellulite devrait commencer à se résorber dans les 24 à 48 heures suivant l'initiation des antibiotiques. Leur fournisseur de soins de santé peut marquer la zone de l'érythème et les patients doivent revenir s'ils: remarquent que l'érythème commence à se propager ou ne répondent pas aux antibiotiques, développent des fièvres persistantes, commencent à développer des bulles importantes ou sentent que la douleur s'aggrave.[8][2]

Les patients doivent en outre maintenir une bonne hygiène des mains et nettoyer adéquatement toute future abrasion de leur peau.

Notes

Références

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