« Myélome multiple » : différence entre les versions

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Chez les patients éligibles et non-éligibles à la greffe, des agents de maintenance avec lenalidomide, bortézomib, ixazomib ou une combinaison de bortézomib/lenalidomine +/- dexaméthasone peuvent être utilisés.
Chez les patients éligibles et non-éligibles à la greffe, des agents de maintenance avec lenalidomide, bortézomib, ixazomib ou une combinaison de bortézomib/lenalidomine +/- dexaméthasone peuvent être utilisés.


Les rechutes peuvent être traitées avec plusieurs combinaisons des mêmes agents mentionnés ci-haut, ainsi que d'autres régimes incluant la bendamustine, l'isatuximab, le pomalidomide et l'elotuzumab.
Les rechutes peuvent être traitées avec plusieurs combinaisons des mêmes agents mentionnés ci-haut, ainsi que d'autres régimes incluant la bendamustine, l'isatuximab, le panobinostat, le pomalidomide et l'elotuzumab.




Le traitement de support doivent également être offerts aux patients avec myélome multiple. Ces traitements visent surtout à pallier les complications et atteintes d'organes cibles dues au MM:
Le traitement de support doivent également être offerts aux patients avec myélome multiple. Ces traitements visent surtout à pallier les complications et atteintes d'organes cibles dues au MM:


* des {{Traitement|nom=bisphosphonates}} ou le {{Traitement|nom=denosumab}} pour les lésions osseuses lytiques ainsi que l'hypercalcémie pouvant de plus bénéficier de {{Traitement|nom=calcitonine}} et de {{Traitement|nom=corticostéroïdes}}  
*des {{Traitement|nom=bisphosphonates}} ou le {{Traitement|nom=denosumab}} pour les lésions osseuses lytiques ainsi que l'hypercalcémie pouvant de plus bénéficier de {{Traitement|nom=calcitonine}} et de {{Traitement|nom=corticostéroïdes}}
* une consultation orthopédique peut être nécessaire dans les cas de fractures pathologiques, instabilité spinale ou compression de la moelle épinière. La {{Traitement|nom=vertébroplastie}} et la {{Traitement|nom=kyphoplastie}} sont offerts dans el cas de fractures vertébrales par compression.
*une consultation orthopédique peut être nécessaire dans les cas de fractures pathologiques, instabilité spinale ou compression de la moelle épinière. La {{Traitement|nom=vertébroplastie}} et la {{Traitement|nom=kyphoplastie}} sont offerts dans el cas de fractures vertébrales par compression.
* le syndrome d'hyperviscosité sévère est traité par {{Traitement|nom=plasmaphérèse}}
*le syndrome d'hyperviscosité sévère est traité par {{Traitement|nom=plasmaphérèse}}
* l'{{Traitement|nom=EPO}} peut être offerte aux patients anémiques, ainsi que des {{Traitement|nom=transfusions}} globulaires dans le cas d'anémie symptomatique  
*l'{{Traitement|nom=EPO}} peut être offerte aux patients anémiques, ainsi que des {{Traitement|nom=transfusions}} globulaires dans le cas d'anémie symptomatique
* les infections sévères récurrentes indiquent l'usage d'{{Traitement|nom=immunoglobulines intraveineuses}} (IVIg).  
*les infections sévères récurrentes indiquent l'usage d'{{Traitement|nom=immunoglobulines intraveineuses}} (IVIg).
* la prévention des maladies infectieuses inclut aussi le {{Traitement|nom=vaccin contre le pneumocoque}} et une {{Traitement|nom=antibioprophylaxie}} d'une durée de 3 mois chez les patients à haut risque d'infection
*la prévention des maladies infectieuses inclut aussi le {{Traitement|nom=vaccin contre le pneumocoque}} et une {{Traitement|nom=antibioprophylaxie}} d'une durée de 3 mois chez les patients à haut risque d'infection
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Pour l'anémie symptomatique, une transfusion sanguine et parfois des agents stimulant l'érythropoïèse sont utilisés.<ref name=":0" />
Pour l'anémie symptomatique, une transfusion sanguine et parfois des agents stimulant l'érythropoïèse sont utilisés.<ref name=":0" />
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Les personnes de plus de 65 ans et celles souffrant d'une maladie concomitante importante ne peuvent souvent pas tolérer la greffe de cellules souches. La norme de soins a été la chimiothérapie avec des combinaisons de melphalan, de bortézomib et de lénalidomide plus de la dexaméthasone ou de la prednisone à faible dose. Des agents plus récents comme le carfilzomib et l'élotuzumab sont également utilisés récemment.<ref name=":0" />
Les personnes de plus de 65 ans et celles souffrant d'une maladie concomitante importante ne peuvent souvent pas tolérer la greffe de cellules souches. La norme de soins a été la chimiothérapie avec des combinaisons de melphalan, de bortézomib et de lénalidomide plus de la dexaméthasone ou de la prednisone à faible dose. Des agents plus récents comme le carfilzomib et l'élotuzumab sont également utilisés récemment.<ref name=":0" />


Rechute
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Plusieurs nouvelles options ont été récemment approuvées pour la gestion de la maladie avancée : <ref name=":0" />
*Ixazomib, un inhibiteur du protéasome disponible par voie orale, en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone
*Panobinostat, un inhibiteur d'histone désacétylase disponible par voie orale, en association avec le bortézomib et la dexaméthasone
* Le carfilzomib, un inhibiteur du protéasome de nouvelle génération utilisé pour le traitement de la maladie en rechute ou réfractaire, soit en monothérapie, soit en association avec la dexaméthasone et/ou le lénalidomide
*Elotuzumab, un anticorps monoclonal humanisé immunostimulant contre SLAMF7 (CD139)
*Daratumumab, un anticorps monoclonal contre CD38<ref name=":0" />


==Références==
==Références==

Version du 13 novembre 2021 à 20:06

Myélome multiple (MM)
Maladie
Caractéristiques
Signes Splénomégalie, Cachexie, Macroglossie, Pâleur, Ecchymoses, Hépatomégalie, Souffle cardiaque, Oedème, Tachycardie , Crépitements, ... [+]
Symptômes
Confusion, Déshydratation, Macroglossie, Paresthésies, Malabsorption, Anorexie , Rétention urinaire, Oligurie, Nausées, Dyspnée , ... [+]
Diagnostic différentiel
Ostéomalacie, Myélome multiple, Métastases osseuses, Macroglobulinémie de Waldenstrom, Leucémie à plasmocytes, Plasmocytome solitaire, Ostéogénèse imparfaite, Plasmocytose réactive, Ostéoporose, Gammapathie monoclonale de signification indéterminée
Informations
Wikidata ID Q467635

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Le myélome multiple (MM) est une prolifération malignes des plasmocytes provenant d'un seul clone, caractérisé par l'augmentation anormale d'une paraprotéine monoclonale menant à l'atteinte des organes cibles. Le MM fait partie du spectre des gammapathie monoclonales.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Il est estimé qu'en 2021, 3800 canadiens seront diagnostiqués avec le MM et 1600 décéderont de cette pathologie[1]. Il survient principalement dans la population gériatrique avec un âge médian au diagnostic d'environ 70 ans. Le nombre de cas diagnostiqués chaque année devrait presque doubler en 20 ans. Il a un rapport homme-femme de 3 pour 2 et il est plus fréquent chez les Afro-Américains.[2][3]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

L'étiologie exacte du myélome multiple (MM) est inconnue. Cependant, il existe des preuves suggérant que des anomalies génétiques dans des oncogènes tels que CMYC, NRAS et KRAS peuvent jouer un rôle dans le développement de la prolifération des plasmocytes. Des altérations chromosomiques peuvent aussi être retrouvées chez les patients atteints de MM, tels l'hyperdiploidie, délétions 13q14, translocations t(11;14)(q13;q32), t(4;14)(p16;q32), et t(14;16), amplification 1q ou délétion 1p, et délétions 17p13[4]. Le MM a également été associé à d'autres facteurs tels que la consommation d'alcool, l'obésité, des causes environnementales telles que les insecticides, les solvants organiques et l'exposition à l'irradiation.[5][3] Il est aussi plus prévalent chez les fermiers, travailleurs de bois, travailleurs du cuir et ceux avec grande exposition au pétrole.[4]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Il est présumé que le myélome multiple résulte d'un stade précancéreux et asymptomatique de la croissance de plasmocytes monoclonaux appelé gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS), une gammapathie détectable chez plus de 3 % des personnes âgées de plus de 50 ans. Il semble que la cellule d'origine est un plasmocyte post-germinal. La progression clinique vers un MM se produit à un taux d'environ 1 % par an.[6][3]

Bien que les causes exactes du développement de la MGUS et de la progression vers le MM restent inconnues, les deux étapes fondamentales de la pathogenèse du MM sont : [3]

  • Le développement d'un MGUS : possiblement en raison d'anomalies cytogénétiques générées lors d'une réponse anormale à un antigène, ce qui entraîne la production d'immunoglobulines monoclonales.[3]
  • La progression du MGUS vers le MM : la progression est considérée comme une conséquence de lésions cytogénétiques supplémentaires acquises par le clone du plasmocyte d'origine, causées soit par une instabilité génétique, soit par des anomalies du microenvironnement hématopoïétique.[3]

Les plasmocytes malins dans le MM sont particulièrement sensibles à l'interleukine-6, qui semble être essentielle à la croissance et à la survie des tumeurs.[3]

Un excès d'immunoglobulines monoclonales peut provoquer une hyperviscosité, un dysfonctionnement plaquettaire et des lésions tubulaires rénales, entraînant respectivement des troubles neurologiques, des saignements et une insuffisance rénale. L'occupation de la moelle osseuse par le clone du plasmocyte en expansion se manifeste généralement par une anémie, une thrombocytopénie et une leucopénie.[3]

L'interaction entre les cellules de myélome et le microenvironnement osseux conduit finalement à l'activation des ostéoclastes et à la suppression des ostéoblastes, entraînant une perte osseuse. Plusieurs cascades de signalisation intracellulaire et intercellulaire, de nombreuses chimiokines et interleukines sont impliquées dans ce processus complexe.[3]

Les manifestations du myélome multiple peuvent être résumées sous l'acronyme CRAB (hyperCalcémie, insuffisance Rénale, Anémie, Bony lytic lesions c-à-d lésions lytiques osseuses).

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

La présentation clinique du myélome multiple est hétérogène. Les signes et symptômes dépenderont du niveau d'atteinte des organes cibles. Un patient peut être asymptomatique (découverte fortuite) ou gravement malade.

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque pour le développement d'un myélome multiple sont[3][4]:

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

La présentation clinique du myélome multiple est hétérogène, et les symptômes dépendent du niveau d'atteinte des organes cibles:[3][4][7]:

Symptômes du myélome multiple selon la cause
Cause Symptômes
Symptômes constitutionnels
Lésions lytiques osseuses
Anémie
Hypercalcémie
Insuffisance rénale
Syndrome d'hyperviscosité

(surtout dans la macroglobulinémie de Waldenström)

Amyloïdose secondaire

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Les signes cliniques pouvant se présenter chez un patient avec myélome multiple sont[3][4][7]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques permettent de poser le diagnostic définitif ainsi que le pronostic (e.g.: stade R-ISS).

Le bilan inclut[8][4]:

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Lorsqu'un patient est suspecté d'avoir un diagnostic de myélome multiple, il est important de distinguer celui-ci des autres dyscrasies plasmocytaires à l'aide d'examens paracliniques[8]. Ils nous permettront aussi d'établir un pronostic pouvant guider l'approche thérapeutique[9][10]. Ces examens paracliniques sont décrits ci-haut et permettent d'établir le diagnostic selon le respect des critères diagnostiques décrits ci-dessous.

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Les critères diagnostiques pour le myélome multiple actif sont[11][4]:

Plasmocytes clonaux > 10% dans la moelle osseuse OU plasmocytome osseux ou extramédullaire prouvé par biopsie ET au-moins un des critères suivants:

  1. Présence d'un élément CRAB:
    1. HyperCalcémie: calcium sérique > 0.25 mmol/L plus haut que la limite supérieure de la normale OU > 2.75 mmol/L
    2. Insuffisance Rénale: DFG<40 OU créatinine sérique > 177 mmol/L
    3. Anémie: hémoglobine (HB) > 20g/L en dessous de la limite inférieure de la normale OU HB < 100 g/L
    4. Lésions osseuses (Bony lesions): au moins une lésion ostéolytique sur radiographie, tomodensitométrie ou TEP. Si < 10% plasmocytes clonaux au niveau de la moelle épinière, > 1 lésion lytique osseuse est requise afin de distinguer le myélome du plasmocytome solitaire.
  2. Présence d'un biomarqueur indiquant progression inévitable vers une atteinte d'un organe cible:
    1. 60% ou plus de plasmocytes clonaux au niveau de la moelle osseuse
    2. Ratio des chaînes légères (chaîne légère impliquée / chaîne légère non-impliquée) plus grand ou égal à 100 ET la chaîne légère sécrétée est quantifiée à 100 mg/L ou plus
    3. Plus d'une lésion focale à l'IRM mesurant au moins 5mm.


Les critères diagnostiques du myélome multiple indolent sont (les deux critères soivent être respectés)[11][4]:

  1. Immunoglobuline monoclonale sérique (IgG ou IgA) d'au moins 30 g/L OU protéine urinaire monoclonale (protéinurie Bence-Jones) d'au moins 500mg/24 ET/OU plasmocytes clonaux de 10-60% au niveau de la moelle osseuse
  2. Absence d'atteinte d'organce cible, biochimique (biomarqueurs tel que décrit ci-haut pour le myélome actif) ou d’amyloïdose.


Le MGUS peut être diagnostiqué lorsque[11][4]:

  1. Protéine monoclonale sérique <30g/L ET
  2. Plasmocytes clonaux <10% dans la moelle osseuse ET
  3. Absence d'atteinte CRAB ou d’amyloïdose attribuable à un syndrome lymphoprolifératif

Diagnostic différentiel

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Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
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  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].


Le diagnostic différentiel du myélome multiple inclut[3][4][7][12][13]:

  • la leucémie à plasmocytes[14] :
    • plus de 10% de plasmocytes à la biopsie de la moelle osseuse (de novo ou myélome multiple connu)
    • plus de 20% de plasmocytes au niveau du sang périphérique
    • cytopénies prononcées
    • lésions osseuses moins fréquentes
    • plasmocytes absolus plus de 2 x 10^9 / L.
  • la plasmocytome solitaire[15] :
    • tumeur de cellules plasmatiques (idem au myélome multiple)
    • peut être divisé en plasmacytome solitaire des os, plasmacytome extramédullaire, plasmacytomes solitaires multiples
    • pas d'évidence d'atteinte systémique (pas de CRAB)
    • moins de 10% de plasmocytes clonaux au niveau de la moelle osseuse
    • peut progresser vers le myélome multiple (approx. 2-4 ans)

Traitement

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
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  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les patients présentant un myélome actif symptomatique peuvent être traités par de la thérapie primaire suivie de chimiothérapie à haute dose et une greffe de cellules souches hématopoïétiques autologue chez ceux éligibles à la greffe.


Des régimes de traitement à 3 agents sont préférés, démontrant un meilleur taux de réponse et un plus haut taux de survie sans progression (progression free survival). Des régimes à 2 agents sont utilisés lorsque le patient présente de multiple comorbidités, un bas niveau de performance/autonomie et s'il n'est pas candidat à la greffe. Un troisième agent peut être ajouté lorsque le niveau de performance du patient évolue favorablement.

Les thérapies primaires préférés pour les patients éligibles à la greffe sont le VRd (bortézomib/lenalidomide/dexaméthasone) ainsi que le CyBorD (cyclophosphamide/bortézomib/dexaméthasone). Le régime carfilzomib/lenalidomide/dexaméthasone présente une efficacité similaire aux deux thérapies précédentes mais un risque de toxicité cardiaque, pulmonaire et rénale non-négligeable. D'autres combinaisons d'agents incluent daratumumab/lenalidomide/brotézomib/dexaméthasone et ixazomib/lenalidomide/dexaméthasone. Les agents myélotoxiques (ex.: agents alkylants, melphalan) sont à éviter chez les patients en attente de greffe. Il est aussi conseillé de récolté des cellules souches avant une exposition prolongée au lenalidomide et daratumumab.

Chez les patients non-éligibles pour la greffe de cellules souches, le régime CyBorD (cyclophosphamie-bortézomib-dexaméthasone) est parmis les traitements les plus couramment utilisés au Canada. Le VRd peut aussi être utilisé dans ce contexte selon le degré d'atteinte rénale. D'autres combinaisons chez cette population de patients incluent une combinaison de daratumumab-lenalidomide-dexaméthasone ainsi que lenalidomide-dexaméthasone.

Chez les patients éligibles et non-éligibles à la greffe, des agents de maintenance avec lenalidomide, bortézomib, ixazomib ou une combinaison de bortézomib/lenalidomine +/- dexaméthasone peuvent être utilisés.

Les rechutes peuvent être traitées avec plusieurs combinaisons des mêmes agents mentionnés ci-haut, ainsi que d'autres régimes incluant la bendamustine, l'isatuximab, le panobinostat, le pomalidomide et l'elotuzumab.


Le traitement de support doivent également être offerts aux patients avec myélome multiple. Ces traitements visent surtout à pallier les complications et atteintes d'organes cibles dues au MM:

Pour l'anémie symptomatique, une transfusion sanguine et parfois des agents stimulant l'érythropoïèse sont utilisés.[3]

La plasmaphérèse est utilisée pour le syndrome d'hyperviscosité.[3]

Les traitements de l'hypercalcémie et de l'insuffisance rénale comprennent l'hydratation, les glucocorticoïdes, les bisphosphonates, la calcitonine et l'hémodialyse. Les patients atteints de MM doivent prendre des mesures pour réduire les lésions rénales en évitant les agents néphrotoxiques (par exemple, les AINS, les agents de contraste, les diurétiques, les aminosides) et en maintenant une bonne hydratation. De nombreux médicaments utilisés pour le traitement du MM peuvent nécessiter un ajustement de la dose afin de réduire les lésions rénales.[3]

Les patients atteints de MM sont plus sujets aux infections. Les mesures prophylactiques comprennent un vaccin antigrippal annuel, un vaccin antipneumococcique au moment du diagnostic, des antibiotiques prophylactiques et des facteurs de croissance hématopoïétiques pendant les premiers mois d'induction de la chimiothérapie, des immunoglobulines intraveineuses pour les patients atteints d'infections récurrentes.[3]

La douleur osseuse nécessite généralement des opioïdes pour le contrôle.[3]

La compression de la moelle épinière par fracture vertébrale ou plasmocytome est une urgence médicale et doit être prise en charge de manière agressive par radiothérapie et consultation orthopédique.[3]

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Selon les directives de traitement de plusieurs centres nationaux, des soins palliatifs précoces pour les personnes atteintes de MM avancé au moment du diagnostic sont fortement recommandés. Il aide à traiter les symptômes et atténue les effets secondaires indésirables.[3]

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications du myélome multiple sont[3][4][7][13]:

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
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Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

La gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) a un risque de progression vers le MM d'environ 1 % par an.

Un modèle de stratification du risque du progression du MGUS vers le MM a été présenté dans une étude de Mayo Clinic[16]. Les 3 facteurs de risques majeurs prédisant la progression sont:

  • un ratio de chaînes légères libres anormal
  • la présence d'un MGUS non-IgG
  • un niveau de protéine sérique monoclonale au-delà de 15g/L

La stratification du risque de progression se fait selon la présence de ces facteurs de risque[16]:

Risque de progression du MGUS vers le myélome multiple selon la présence de facteurs de risque
Risque absolu de progression en 20 ans (%)
Bas risque

(aucun facteur de risque)

5
Risque bas-intermédiaire

(1 facteur de risque)

21
Risque intermédiaire-élevé

(2 facteurs de risque)

37
Risque élevé

(3 facteurs de risque)

58


Le myélome multiple latent, présente un risque de progression beaucoup plus élevé de 10 % par an.[3]

Un modèle de stratification révisé du risque de progression du MM latent vers l'actif propose 3 facteurs de risque[17]:

  • plus de 20% de plasmocytes clonaux dans la moelle osseuse
  • un taux de protéine monoclonale de plus de 20 g/L
  • un ratio de chaînes légères libres au-delà de 20.

Comme pour le MGUS, la stratification du risque de progression se fait selon la présence de ces facteurs de risque (critères Mayo 20/2/20 2018)[17][18]:

Risque de progression du MM latent vers la forme active selon la présence de facteurs de risque
Taux de progression à deux ans (%) Temps ad progression

(mois)

Bas risque

(aucun facteur de risque)

5 110
Risque intermédiaire

(1 facteur de risque)

17 68
Risque élevé

(≥2 facteurs de risque)

46 29

Il existe plusieurs échelles pouvant déterminer le pronostic lié au myélome multiple. Le R-ISS (Revised International Staging System) est un des scores les plus utilisés, se basant sur l'albumine sérique, le LDH, la β2-microglobuline sérique et la cytogénétique de la maladie[4][10][9][19]:

Pronostic selon le R-ISS
Critères Stade Survie médiane sans progression (mois)
β2-microglobuline < 3.5 mg/L, albumine ≥ 35 g/L avec LDH normaux sans cytogénétique à haut risque I 66
Ne correspond pas aux stades I et III II 42
β2-microglobuline > 5.5 mg/L ET LDH augmentés ET/OU cytogénétique à haut risque III 29

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
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Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Les patients affectés par le MGUS doivent être éduqués quant à l'évolution possible envers le myélome multiple selon leurs facteurs pronostics. Un suivi adéquat permettrait un diagnostic précoce et ainsi l'initiation du traitement pour le myélome multiple, ainsi que le myélome multiple indolents dans certains centres hospitaliers.

L'éducation des patients est cruciale dans la prise en charge du myélome multiple. Les patients doivent recevoir des informations sur ce qu'est le myélome multiple, l'évolution de la maladie, les options de traitements et de soins palliatifs, ainsi que les complications et les signes et symptômes d'alarme nécessitant une consultation à l'urgence (e.g. syndrome de la queue de cheval, neutropénie fébrile). L'éducation quant aux agents chimiothérapeutiques, leurs effets secondaires et les traitements pouvant pallier ceux-ci est aussi nécessaire.

Oncologie médicale

Thérapie initiale?'"`UNIQ--ref-00000004F-QINU`"'? [3]

Le traitement préféré pour les personnes de moins de 65 ans est la chimiothérapie, généralement avec des schémas thérapeutiques à base de bortézomib, et la lénalidomide-dexaméthasone, suivie d'un traitement à haute dose avec du melphalan et une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (ASCT). La transplantation autologue prolonge la survie globale et la rémission complète mais n'est pas considérée comme curative. La greffe allogénique de cellules souches peut être théoriquement curative mais n'est pas utilisée comme traitement de première ligne en raison de sa forte mortalité liée au traitement chez les patients plus âgés, qui constituent la plupart des cas de MM. [3]

Les personnes de plus de 65 ans et celles souffrant d'une maladie concomitante importante ne peuvent souvent pas tolérer la greffe de cellules souches. La norme de soins a été la chimiothérapie avec des combinaisons de melphalan, de bortézomib et de lénalidomide plus de la dexaméthasone ou de la prednisone à faible dose. Des agents plus récents comme le carfilzomib et l'élotuzumab sont également utilisés récemment.[3]


Références

__NOVEDELETE__
  1. (en) « Multiple myeloma statistics », sur cancer.ca, (consulté le 6 novembre 2021)
  2. María-Victoria Mateos et Ola Landgren, « MGUS and Smoldering Multiple Myeloma: Diagnosis and Epidemiology », Cancer Treatment and Research, vol. 169,‎ , p. 3–12 (ISSN 0927-3042, PMID 27696254, DOI 10.1007/978-3-319-40320-5_1, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 et 3,24 (en) « Multiple Myeloma », PubMed,‎ 2021 jan (lire en ligne)
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 et 4,11 Munshi NC, Longo DL, Anderson KC. Plasma Cell Disorders. In: Jameson J, Fauci AS, Kasper DL, Hauser SL, Longo DL, Loscalzo J. eds. 'Harrison's Principles of Internal Medicine, 20e'. McGraw Hill; 2018. Accessed November 06, 2021. https://accessmedicine-mhmedical-com.acces.bibl.ulaval.ca/content.aspx?bookid=2129&sectionid=192018291
  5. Madhav V. Dhodapkar, « MGUS to myeloma: a mysterious gammopathy of underexplored significance », Blood, vol. 128, no 23,‎ , p. 2599–2606 (ISSN 1528-0020, PMID 27737890, Central PMCID 5146746, DOI 10.1182/blood-2016-09-692954, lire en ligne)
  6. Christoph Röllig, Stefan Knop et Martin Bornhäuser, « Multiple myeloma », Lancet (London, England), vol. 385, no 9983,‎ , p. 2197–2208 (ISSN 1474-547X, PMID 25540889, DOI 10.1016/S0140-6736(14)60493-1, lire en ligne)
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  8. 8,0 et 8,1 (en-US) Shaji K. Kumar, Natalie S. Callander, Kehinde Adekola et Larry Anderson, « Multiple Myeloma, Version 3.2021, NCCN Clinical Practice Guidelines in Oncology », Journal of the National Comprehensive Cancer Network, vol. 18, no 12,‎ , p. 1685–1717 (ISSN 1540-1405 et 1540-1413, DOI 10.6004/jnccn.2020.0057, lire en ligne)
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  10. 10,0 et 10,1 Delage, Robert et Cloutier, Stéphanie. Notes de cours: système hématopoiétique, cahier 2, partie 2 : Les cancers hématopoiétiques (Hiver 2020).
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  13. 13,0 et 13,1 Konrad C. Nau et William D. Lewis, « Multiple Myeloma: Diagnosis and Treatment », American Family Physician, vol. 78, no 7,‎ , p. 853–859 (ISSN 0002-838X et 1532-0650, lire en ligne)
  14. Michael Tveden Gundesen, Thomas Lund, Hanne E. H. Moeller et Niels Abildgaard, « Plasma Cell Leukemia: Definition, Presentation, and Treatment », Current Oncology Reports, vol. 21, no 1,‎ , p. 8 (ISSN 1523-3790, PMID 30689121, Central PMCID 6349791, DOI 10.1007/s11912-019-0754-x, lire en ligne)
  15. Qurrat Ul Ain Iqbal et Haroon Javaid Majid, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 34424649, lire en ligne)
  16. 16,0 et 16,1 S. Vincent Rajkumar, Robert A. Kyle et Francis K. Buadi, « Advances in the Diagnosis, Classification, Risk Stratification, and Management of Monoclonal Gammopathy of Undetermined Significance: Implications for Recategorizing Disease Entities in the Presence of Evolving Scientific Evidence », Mayo Clinic Proceedings, vol. 85, no 10,‎ , p. 945–948 (ISSN 0025-6196, PMID 20884827, Central PMCID 2947967, DOI 10.4065/mcp.2010.0520, lire en ligne)
  17. 17,0 et 17,1 Arjun Lakshman, S. Vincent Rajkumar, Francis K. Buadi et Moritz Binder, « Risk stratification of smoldering multiple myeloma incorporating revised IMWG diagnostic criteria », Blood Cancer Journal, vol. 8, no 6,‎ , p. 59 (ISSN 2044-5385, PMID 29895887, Central PMCID 5997745, DOI 10.1038/s41408-018-0077-4, lire en ligne)
  18. (en) « Login », sur NCCN (consulté le 13 novembre 2021)
  19. Antonio Palumbo, Hervé Avet-Loiseau, Stefania Oliva et Henk M. Lokhorst, « Revised International Staging System for Multiple Myeloma: A Report From International Myeloma Working Group », Journal of Clinical Oncology, vol. 33, no 26,‎ , p. 2863–2869 (ISSN 0732-183X, PMID 26240224, Central PMCID 4846284, DOI 10.1200/JCO.2015.61.2267, lire en ligne)
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