« Mégacôlon toxique » : différence entre les versions

De Wikimedica
(sections définition, épidémiologie, étiologie, questionnaire, examen clinique)
(ajout données sémantiques étiologies)
Ligne 32 : Ligne 32 :


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}
* [[Causes inflammatoires|Étiologie 1]]
* [[Étiologie 2]]
* [[Étiologie 3]]
* ...
Le mégacôlon toxique peut être une complication potentielle de toute colite infectieuse pathogène. Les causes courantes incluent <ref name=":2" /><ref name=":4">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15290919</ref><ref name=":0" />:
Le mégacôlon toxique peut être une complication potentielle de toute colite infectieuse pathogène. Les causes courantes incluent <ref name=":2" /><ref name=":4">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15290919</ref><ref name=":0" />:
* Causes inflammatoires: <ref name=":0" />
* {{Étiologie|nom=Causes inflammatoires}}: <ref name=":0" />
**  [[Colite ulcéreuse]]<ref name=":3" /><ref name=":0" />
**  {{Étiologie|nom=Colite ulcéreuse}}<ref name=":3" /><ref name=":0" />
** [[Maladie de Crohn]]<ref name=":0" />
** {{Étiologie|nom=Maladie de Crohn}}<ref name=":0" />


* Causes infectieuses: <ref name=":0" />
* {{Étiologie|nom=Causes infectieuses}}: <ref name=":0" />
** [[Clostridium difficile]]
** {{Étiologie|nom=Clostridium difficile}}
** [[Salmonella]]
** {{Étiologie|nom=Salmonella}}
** [[Shigella]]
** {{Étiologie|nom=Shigella}}
** [[Colite à Campylobacter]]
** {{Étiologie|nom=Colite à Campylobacter}}
** Escherichia coli O157 entérohémorragique ou entéro-agrégatif (peut entraîner un syndrome hémolytique et urémique)
** {{Étiologie|nom=Escherichia coli O157}} entérohémorragique ou entéro-agrégatif (peut entraîner un syndrome hémolytique et urémique)
** [[Cytomégalovirus]]<ref name=":0" /> (principale cause de mégacôlon toxique chez les patients atteints du [[VIH]] et du [[sida]], en particulier chez ceux qui ont disséminé le cytomégalovirus.<ref name=":4" />
** {{Étiologie|nom=Cytomégalovirus}}<ref name=":0" /> (principale cause de mégacôlon toxique chez les patients atteints du [[VIH]] et du [[sida]], en particulier chez ceux qui ont disséminé le cytomégalovirus.<ref name=":4" />
** [[Entamoeba]]<ref name=":0" /> (cause la moins fréquente <ref name=":2" />. <ref name=":0" />
** {{Étiologie|nom=Entamoeba}}<ref name=":0" /> (cause la moins fréquente <ref name=":2" />. <ref name=":0" />
 
* [[Ischémie]] <ref name=":0" />
Les facteurs qui peuvent précipiter le mégacôlon toxique comprennent, mais ne sont pas limités à <ref name=":5" />: <ref name=":0" />
* [[Hypokaliémie]]
* Médicaments ([[Agents antimotilité|agents antimotilité]], [[opiacés]], [[anticholinergiques]], [[antidépresseurs]])
* [[Lavement baryté]]
* [[Coloscopie]] et préparations intestinales. <ref name=":0" />


* {{Étiologie|nom=Ischémie}} <ref name=":0" />
== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==


Ligne 69 : Ligne 59 :


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 1}}
 
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 2}}
Les facteurs qui peuvent précipiter le mégacôlon toxique comprennent, mais ne sont pas limités à <ref name=":5" /><ref name=":0" />:
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 3}}
* {{Facteur de risque|nom=Hypokaliémie|RR=|référence_RR=|RC (OR)=}}
* ...
* Médicaments ([[Agents antimotilité|agents antimotilité]], [[opiacés]], [[anticholinergiques]], [[antidépresseurs]])
* [[Lavement baryté]]
* [[Coloscopie]] et préparations intestinales. <ref name=":0" />


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===
Ligne 115 : Ligne 107 :
** [[Tachycardie (signe clinique)|Tachycardie]]
** [[Tachycardie (signe clinique)|Tachycardie]]
* {{Examen clinique | nom = Examen abdominal|indication=}}:  
* {{Examen clinique | nom = Examen abdominal|indication=}}:  
** {{Signe | nom = Distention abdominale (signe clinique)|affichage=|prévalence=}}
** {{Signe | nom = Sensibilité abdominale|affichage=|prévalence=}}
** {{Signe | nom = Diminution des bruits abdominaux|affichage=|prévalence=}}<ref name=":5" /><ref name=":11" />
** {{Signe | nom = Diminution des bruits abdominaux|affichage=|prévalence=}}<ref name=":5" /><ref name=":11" />
* ...
Lors de l'examen physique, une sensibilité abdominale et une diminution des bruits intestinaux sont généralement présentes.<ref name=":5" /><ref name=":11" />  
Lors de l'examen physique, une sensibilité abdominale et une diminution des bruits intestinaux sont généralement présentes.<ref name=":5" /><ref name=":11" />  



Version du 29 décembre 2020 à 15:25

Mégacôlon toxique
Maladie
Caractéristiques
Signes Tachycardie , Tachypnée , Sensibilité abdominale, Choc septique, Abdomen distendu, Diminution des bruits abdominaux, Douleur à la percussion abdominale, Défense abdominale , Hypotension artérielle , Choc hypovolémique, ... [+]
Symptômes
Nausées, Altération de l'état de conscience , Distension abdominale , Douleur abdominale aiguë (approche clinique), Diarrhée , Rectorragies , Vomissement , Perte de poids , Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Maladie de Chagas, Fécalome, Appendicite, Volvulus du sigmoïde, Syndrome d'Ogilvie, Obstruction de l'intestin grêle, Dysmotilité gastro-intestinale diffuse, Sténose anastomotique, Maladie de Hirschsprung, Diverticulite colique aiguë, ... [+]
Informations
Terme anglais Mégacôlon toxique

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Le mégacôlon toxique est une complication rare, mais potentiellement mortelle, de l'inflammation du côlon. C'est une dilatation non obstructive du côlon, qui peut être totale ou segmentaire et est généralement associée à une toxicité systémique.[1][2]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

L'incidence du mégacôlon toxique dans la population générale est inconnue. Le mégacôlon toxique peut survenir chez les hommes et les femmes de tous âges. Néanmoins, les personnes les plus à risque sont celles qui souffrent d'une maladie inflammatoire de l'intestin, en particulier dans la phase précoce de la maladie.[1]

L'implication au début de la maladie peut être observée plus souvent dans la maladie de Crohn avant des lésions fibreuses du colon. Une fois qu'une fibrose sévère survient, le côlon ne peut pas se dilater.[3][4]

Cependant, l'incidence chez les personnes atteintes d'une maladie inflammatoire de l'intestin a fait l'objet d'études et les résultats sont quelque peu contradictoires; certaines études montrent une incidence plus élevée chez les patients atteints de rectocolite hémorragique par rapport à la maladie de Crohn (8 à 10% contre 2,3%), tandis que d'autres montrent une incidence plus élevée dans la maladie de Crohn (1 à 2,5% contre 4,4 à 6,3%). [5][2][3][6]

Au cours des dernières années, le nombre de cas de mégacôlon toxique liés à la colite à C. difficile a augmenté. L'infection à Clostridium difficile peut être asymptomatique ou entraîner une maladie grave avec mégacôlon toxique.[7][8][9]

Avant 1990, il y avait une augmentation de 0,4% à 3% et après 1990 à 4,3% proportionnellement à sa prévalence des patients hospitalisés.[4][10][11][12][6]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Le mégacôlon toxique peut être une complication potentielle de toute colite infectieuse pathogène. Les causes courantes incluent [2][13][6]:

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La pathogenèse du mégacôlon toxique n'est pas entièrement connue. Néanmoins, l'un des mécanismes possibles proposés suggère que l'inflammation de la muqueuse initie le processus. Ce processus libère des médiateurs inflammatoires, des produits bactériens et augmente la production d'oxyde nitrique synthase inductible (iNOS), qui à son tour augmente l'oxyde nitrique (NO) et provoque ainsi une dilatation du côlon. Une étude a montré que les patients atteints de mégacôlon toxique présentaient en effet des niveaux significativement élevés d'iNOS dans la musculature propria, ce qui pourrait soutenir ce mécanisme proposé.[14] De plus, le mégacôlon toxique conduit à une inflammation du muscle lisse du côlon, ce qui provoque sa paralysie et éventuellement une dilatation.[15][6]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs qui peuvent précipiter le mégacôlon toxique comprennent, mais ne sont pas limités à [4][6]:

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Voici quelques éléments à chercher au questionnaire qui peuvent orienter vers un mégacôlon toxique:

  • Douleur abdominale
  • Distension abdominale
  • Nausées et vomissements
  • Diarrhée (sanglante ou non)
  • Altération du sens sensoriel
  • Symptômes de péritonites pouvant indiquer une perforation intestinale
  • Antécédents médicaux du patient
    • Statut VIH / sida
    • Médication (les stéroïdes peuvent masquer le tableau complet du mégacôlon toxique, anticholinergiques et opioïdes peuvent aggraver )
    • Expositions à des agents pathogènes.

Certaines comorbidités sont fréquemment associées chez ces patients:

Connaître à l'avance les antécédents médicaux du patient, son statut VIH / sida, ses médicaments ou ses expositions peut aider à orienter les médecins vers le bon diagnostic. Il est impératif de revoir la médication du patient car certains (comme les stéroïdes) peuvent masquer le tableau complet du mégacôlon toxique, et d'autres peuvent l'aggraver (anticholinergiques ou opioïdes, par exemple) .[4] Les patients présentant une diarrhée et une douleur ou une distension abdominale devraient augmenter le indice de suspicion de mégacôlon toxique. [6]

Les patients avec un diagnostic de mégacôlon toxique auront l'air toxiques. Ces patients sont gravement malades et se présenteront généralement avec des douleurs abdominales et une distension, des nausées, des vomissements, de la diarrhée (pouvant ou non être sanglante) et une altération du sens sensoriel.

Dans une étude portant sur des patients atteints d'une infection à C. difficile et d'un mégacôlon toxique, les trois plaintes les plus fréquemment observées étaient la diarrhée, le malaise et la douleur / distension abdominale.

Les symptômes de péritonite (fièvre, douleurs et sensibilité abdominales, altération de l'état mental, hypotension) peuvent indiquer une perforation intestinale. Les patients qui ont reçu un traitement avec des stéroïdes peuvent ne pas montrer cette image car les stéroïdes peuvent masquer certains de ces symptômes. Néanmoins, si le patient continue à avoir de la fièvre pendant 2 ou 3 jours tout en étant traité par stéroïdes, le clinicien doit envisager la possibilité d'une perforation de l'intestin.[2][6]

Des comorbidités sont également fréquemment observées chez ces patients. Les cliniciens peuvent s'attendre à trouver un déséquilibre hydrique et électrolytique, une hypotension, une anémie, une perte de poids, un diabète non compliqué et une insuffisance rénale.[16][6]

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Voici des éléments pouvant être retrouvés à l'examen physique:

Lors de l'examen physique, une sensibilité abdominale et une diminution des bruits intestinaux sont généralement présentes.[4][11]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Laboratoire

Signes vitaux et laboratoire [6]

Les signes vitaux et les résultats de laboratoire montreront de la fièvre, une tachycardie, une anémie et une leucocytose avec décalage vers la gauche. Augmenter les marqueurs inflammatoires, tels que la vitesse de sédimentation des érythrocytes et la protéine C-réactive, sont également fréquemment observés. Les patients qui présentent une diarrhée sévère et une perte de volume peuvent présenter une hypokaliémie et une hypoalbuminémie; cela indique généralement un mauvais pronostic. [2][6]

Imagerie

Radiographie[6]

L'imagerie abdominale simple reste la modalité la plus fréquemment utilisée; cependant, la tomodensitométrie (TDM) est de plus en plus utilisée, notamment parce qu'elle peut fournir des informations plus fiables sur la gravité de la maladie. La tomodensitométrie est couramment utilisée pour évaluer les complications possibles du mégacôlon toxique, qui comprennent un abcès, une perforation ou une pyélophlébite ascendante. [6]

Les principales caractéristiques visibles à la tomodensitométrie comprennent l'épaississement de la paroi du côlon, les échouages péricoliques, des bandes d'étirement de haute et de faible intensité sur des plis sous-muqueux épaissis (signe d'accordéon) et l'apparence de multicouches due à des densités alternées de sous-muqueuse œdémateuse et de muqueuse hyperémique (signe cible). [6]

Une échographie abdominale est également une option, mais elle fournit des résultats non spécifiques qui pourraient ne pas toujours aider au diagnostic. [17][2][6]

Coloscopie[6]

La coloscopie n'est pas nécessaire pour le diagnostic. Par conséquent, la coloscopie est déconseillée en raison du risque élevé de perforation.[2][6]

Histopathologie

La dilatation du côlon, l’amincissement de la paroi du côlon et les ulcères profonds sont des caractéristiques grossières que le mégacôlon toxique partage avec la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn. Cependant, la caractéristique du mégacôlon toxique est une inflammation transmurale aiguë du côlon avec nécrose et tissu de granulation, rempli de cellules inflammatoires, telles que les neutrophiles et les lymphocytes. Les fibres musculaires sont généralement raccourcies et arrondies avec des collections de cytoplasme éosinophile. [6]

Une caractéristique clé qui distingue le mégacôlon toxique du processus neuropathique est la présence de plexi sous-muqueux et myentérique dans le côlon.[4][6]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic repose sur les symptômes systémiques du patient et une dilatation du côlon de plus de 6 cm sur les images radiographiques.[2] Voici les critères de diagnostic les plus couramment utilisés pour le mégacôlon toxique (par Jalan et al.) [1][2]: [6]

  • Preuve radiographique de la dilatation du côlon supérieure à 6 cm ET: [6]
    • Au moins trois des éléments suivants:
      • Fièvre de plus de 38 C°
      • Fréquence cardiaque supérieure à 120 battements / min
      • Leucocytose neutrophile supérieure à 10500 / micro / L
      • Anémie. [6]
    • Au moins un des éléments suivants:
      • Déshydratation
      • Sensorium altéré
      • Troubles électrolytiques
      • Hypotension.[6]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel comprend [18][2][19][6]:

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Le traitement se concentre sur la prise en charge médicale et les soins de support pour décompresser le côlon pour éviter la perforation. Le traitement de la cause sous-jacente, la correction de tout dérangement électrolytique (ex. Hypokaliémie), la gestion des symptômes et la prévention d'autres complications sont également des éléments importants d'un bon plan de traitement.[16][6]

Gestion médicale[6]

Le traitement initial implique une thérapie de soutien et une prise en charge médicale. Cette approche réussit généralement chez environ la moitié des patients. Les patients doivent être admis à l'unité de soins intensifs en cas de détérioration inattendue. Au départ, la vérification de la formule sanguine complète, des films abdominaux et des électrolytes doit avoir lieu toutes les 12 heures. Une fois que les patients s'améliorent, les images et les laboratoires peuvent être réduits à une fois par jour. Tous les médicaments qui peuvent aggraver le mégacôlon, tels que les opioïdes, les anticholinergiques, etc., doivent être arrêtés. Les patients doivent être mis sous perfusion IV pour assurer une hydratation adéquate.[20] En raison du risque élevé de perforation, les patients sont fréquemment placés sous antibiotiques, en particulier si une cause infectieuse est suspectée. Les antibiotiques les plus couramment utilisés sont le métronidazole ou la vancomycine.[21][22] Si le cytomégalovirus est la cause suspectée, alors le gancyclovir doit être administré.[2] Les antibiotiques de choix pour C. difficile sont la vancomycine orale ou la fidaxomicine orale. Si ceux-ci ne sont pas disponibles, le métronidazole oral est une alternative.[7][6]

Les patients atteints de colite ulcéreuse doivent également recevoir des stéroïdes dès que possible. Généralement, la recommandation est d'hydrocortisone 100 mg sur 6 heures (400 mg par jour) ou de méthylprednisone 60 mg par jour pendant 5 jours. Des doses plus élevées n'ont pas montré de bénéfices significatifs.[21] Plusieurs études ont montré les bénéfices de l'utilisation de la cyclosporine et de l'infliximab chez les patients atteints de colite ulcéreuse. Cependant, ces études n'utilisaient pas de patients présentant un mégacôlon toxique; ainsi, ils ne sont généralement pas recommandés dans le cadre du traitement.[2][6]

Enfin, les patients doivent être au repos intestinal. Une sonde nasogastrique peut être insérée pour aider à décompresser l'estomac, mais elle ne décompresse pas le côlon. Au fur et à mesure que le patient s'améliore, il peut progressivement commencer à manger pour favoriser la guérison intestinale.[2][6]

Gestion chirurgicale[6]

Un chirurgien doit être impliqué dans les soins du patient dès le premier jour, au cas où une intervention pourrait être nécessaire. Le traitement chirurgical actuel de choix dans le mégacôlon toxique aigu est la colectomie subtotale avec iléostomie et soit une poche de Hartmann, une sigmoïdostomie ou une rectostomie. Auparavant, deux méthodes chirurgicales supplémentaires étaient utilisées: la proctocolectomie totale et la méthode Turnbull. La méthode Turnbull était essentiellement une technique de décompression du côlon qui servait à préparer un patient à une colectomie. Cependant, des études ont montré que cette méthode était associée à une augmentation des saignements et une mortalité élevée (71%) par rapport à celles avec colectomie subtotale avec iléostomie (8%). Les études menées avec des patients traités par proctocolectomie totale ont montré une mortalité de 21% .[5][2][6]

L'heure exacte de la chirurgie chez les patients mégacôlons toxiques n'est toujours pas claire. En cas de perforation, de saignement ou de détérioration clinique d'un patient, une intervention chirurgicale est inévitable. Néanmoins, certaines études concluent à des résultats favorables chez les patients pour lesquels une intervention chirurgicale est effectuée peu de temps après le diagnostic de mégacôlon toxique, tandis que d'autres études montrent une augmentation de la mortalité, en particulier chez les patients de plus de 65 ans. évaluer le patient quotidiennement.[2] Cette collaboration est essentielle car la perforation du côlon est corrélée à un pronostic plus défavorable et augmente la mortalité de 3 à 5 fois. [5][16][6]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Si le mégacôlon toxique ne reçoit pas de traitement approprié, il présente un risque de rupture.

-La perforation intestinale,

-la péritonite,

-l'abcès

-syndrome du compartiment abdominal

sont des complications graves qui justifient une intervention chirurgicale immédiate.

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Pour les patients atteints d'une maladie inflammatoire de l'intestin, les taux de mortalité sont d'environ 0 à 2%; Ceci est attribuable à de multiples facteurs, tels qu'une intervention précoce et un meilleur traitement.[23] La perforation du côlon est corrélée à un pronostic plus défavorable et augmente la mortalité de 3 à 5 fois. peut réduire la mortalité de 22% à 1,2%, alors que d'autres études montrent une augmentation de la mortalité, en particulier chez les patients âgés de plus de 65 ans.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Bien que le mégacôlon toxique soit une maladie relativement rare, les patients devraient recevoir une éducation sur cette condition, en particulier ceux qui souffrent d'une maladie inflammatoire de l'intestin. Étant donné que ces patients courent un risque accru de développer un mégacôlon toxique, ils doivent comprendre les facteurs déclenchants ainsi que les symptômes potentiels. Un diagnostic et un traitement précoces peuvent augmenter les chances de survie.[6]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 et 1,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/5305933
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 et 2,15 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22009735
  3. 3,0 et 3,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7352781
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 et 4,6 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/5769743
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16466559
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 6,23 6,24 6,25 6,26 6,27 6,28 6,29 6,30 6,31 6,32 6,33 6,34 6,35 6,36 6,37 6,38 6,39 6,40 6,41 et 6,42 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31613459
  7. 7,0 et 7,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29462280
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25626036
  9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18971494
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22843318
  11. 11,0 11,1 et 11,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7555415
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18277885
  13. 13,0 et 13,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15290919
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7557131
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26202312
  16. 16,0 16,1 16,2 et 16,3 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29948833
  17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11682295
  18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3753674
  19. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15479666
  20. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3183326
  21. 21,0 et 21,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21172195
  22. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19650837
  23. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2493427
!
Cette page a besoin de vous !

Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...