« Fasciite nécrosante » : différence entre les versions

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Le '''type 2''' est une atteinte monomicrobienne qui est surtout causé par le Streptocoque du groupe A'','' mais peut également être causé par ''S. aureus.'' Ce type survient fréquemment dans un contexte de trauma mineur, qu'il soit pénétrant (lacération, lésion de varicelle, morsure d'insecte) ou non (claquage, déchirure ou contusion musculaire). On peut également le retrouver chez la femme enceinte que ce soit durant la grossesse, un avortement, une procédure ou chirurgie gynécologique ou encore durant l'accouchement. Approximativement 50% des cas de type 2 sont sans porte d'entrée clairement identifiable comparativement à seulement 10-20% des cas pour le type 1. <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Muhammad|nom1=Khalid|prénom2=Samina|nom2=Junejo|prénom3=Fatima|nom3=Mir|titre=Invasive Community Acquired Methicillin-resistant Staphylococcal Aureus (ca-mrsa) Infections In Children|périodique=Journal of the College of Physicians and Surgeons Pakistan|volume=28|numéro=09|date=2018-09-01|doi=10.29271/jcpsp.2018.09.S174|lire en ligne=https://www.jcpsp.pk/data/view.php?id=357&type=pdf&journal=supplement|consulté le=2021-01-02|pages=S174–S177}}</ref><ref name=":3" />  
Le '''type 2''' est une atteinte monomicrobienne qui est surtout causé par le Streptocoque du groupe A'','' mais peut également être causé par ''S. aureus.'' Ce type survient fréquemment dans un contexte de trauma mineur, qu'il soit pénétrant (lacération, lésion de varicelle, morsure d'insecte) ou non (claquage, déchirure ou contusion musculaire). On peut également le retrouver chez la femme enceinte que ce soit durant la grossesse, un avortement, une procédure ou chirurgie gynécologique ou encore durant l'accouchement. Approximativement 50% des cas de type 2 sont sans porte d'entrée clairement identifiable comparativement à seulement 10-20% des cas pour le type 1. <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Muhammad|nom1=Khalid|prénom2=Samina|nom2=Junejo|prénom3=Fatima|nom3=Mir|titre=Invasive Community Acquired Methicillin-resistant Staphylococcal Aureus (ca-mrsa) Infections In Children|périodique=Journal of the College of Physicians and Surgeons Pakistan|volume=28|numéro=09|date=2018-09-01|doi=10.29271/jcpsp.2018.09.S174|lire en ligne=https://www.jcpsp.pk/data/view.php?id=357&type=pdf&journal=supplement|consulté le=2021-01-02|pages=S174–S177}}</ref><ref name=":3" />  


Le '''type 3''' est parfois proposé par certains experts (Guidelines) et est surnommé gangrène gazeuse. Celui-ci regroupe principalement les espèces de Cloistridum ainsi que les bactéries négatives dont les pathogènes d'eau douce et salée Aeromonas hydrophila et Vibrio vulnificus. Ces infections surviennent surtout chez les patients diabétiques, immunosupprimés, obèses ou en post-opératoire.<ref name=":3" />  
Le '''type 3''' est parfois proposé par certains experts et est surnommé gangrène gazeuse. Celui-ci regroupe principalement les espèces de Cloistridum ainsi que les bactéries négatives dont les pathogènes d'eau douce et salée Aeromonas hydrophila et Vibrio vulnificus. Ces infections surviennent surtout chez les patients diabétiques, immunosupprimés, obèses ou en post-opératoire.<ref name=":3" />  


=== Pathogènes ===
=== Pathogènes ===
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* Chez la femme enceinte, souvent monomicrobienne : S. pyogenes, C. perfringens ou C sordellii.  
* Chez la femme enceinte, souvent monomicrobienne : S. pyogenes, C. perfringens ou C sordellii.  
* Rarement : V. vulnificus (trauma mineur en eau de mer, huitres contaminées, cirrhose), A. hydrophila (trauma mineur en eau douce), P. aeruginosa, Haemophilus influenzae type B.
* Rarement : V. vulnificus (trauma mineur en eau de mer, huitres contaminées, cirrhose), A. hydrophila (trauma mineur en eau douce), P. aeruginosa, Haemophilus influenzae type B.
* Encore plus rarement et exclusivement chez les immunosupprimés : fongique  
* Encore plus rarement et exclusivement chez les immunosupprimés : fongique <ref name=":3" /><ref name=":0" />


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==
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=== Facteurs de risque ===
=== Facteurs de risque ===
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}}Les principaux facteurs de risque d'infection nécrosante des tissus mous sont les suivants (New England) :
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}}Les principaux facteurs de risque d'infection nécrosante des tissus mous sont les suivants :
* {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Diabète}}, surtout pour les extrémités inférieures, la région périnéale, la tête et le cou
* {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Diabète}}, surtout pour les extrémités inférieures, la région périnéale, la tête et le cou
* {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Maladie vasculaire athéro-sclérotique}}
* {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Maladie vasculaire athéro-sclérotique}}
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* {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Immunosuppression}} (dont la {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Cirrhose du foie}} et la neutropénie)  
* {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Immunosuppression}} (dont la {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Cirrhose du foie}} et la neutropénie)  
* {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Grossesse, accouchement, avortement}}  
* {{Propriété sémantique|nom=Facteur de risque|valeur=Grossesse, accouchement, avortement}}  
* L'utilisation d'inhibiteurs du SGLT-2 (controversé) 37 uptodate
* L'utilisation d'inhibiteurs du SGLT-2 (controversé) <ref name=":0" /><ref name=":3" /><ref>{{Citation d'un article|prénom1=David R.|nom1=Matthews|prénom2=Qiang|nom2=Li|prénom3=Vlado|nom3=Perkovic|prénom4=Kenneth W.|nom4=Mahaffey|titre=Effects of canagliflozin on amputation risk in type 2 diabetes: the CANVAS Program|périodique=Diabetologia|volume=62|numéro=6|date=06 2019|issn=1432-0428|pmid=30868176|pmcid=6509073|doi=10.1007/s00125-019-4839-8|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30868176|consulté le=2021-01-02|pages=926–938}}</ref>


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===
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* {{Symptôme|nom=Malaise|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}
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* {{Symptôme|nom=Dysesthésie|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}} par atteinte des nerfs sensitifs
* {{Symptôme|nom=Dysesthésie|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}} par atteinte des nerfs sensitifs
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=== Examen clinique ===
=== Examen clinique ===
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La présence de bulles, de modifications ecchymotiques de la peau et de dysesthésie ou paresthésie doit également être traitée comme une infection nécrosante.  
La présence de bulles, de modifications ecchymotiques de la peau et de dysesthésie ou paresthésie doit également être traitée comme une infection nécrosante.  


Il faut être bien prudent, car la plupart des fasciites nécrosantes se présentent initialement comme une cellulite et sont prises en charge de façon inappropriée.
Il faut être bien prudent, car la plupart des fasciites nécrosantes se présentent initialement comme une cellulite et sont prises en charge de façon inappropriée.  


== Examens paracliniques ==
== Examens paracliniques ==
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=== Bilan sanguin ===
=== Bilan sanguin ===
Les examens paracliniques de laboratoire ne sont pas suffisamment spécifiques ou même assez sensibles pour exclure la fasciite nécrosante (Guidelines 73). Les investigations initiales devraient toutefois comprendre :
Les examens paracliniques de laboratoire ne sont pas suffisamment spécifiques ou même assez sensibles pour exclure la fasciite nécrosante<ref name=":2" />. Les investigations initiales devraient toutefois comprendre :
* {{Investigation|nom=FSC|indication=Indication}}: {{Signe paraclinique|nom=Leucocytose|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}, {{Signe paraclinique|nom=Anémie|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}
* {{Investigation|nom=FSC|indication=Indication}}: {{Signe paraclinique|nom=Leucocytose|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}, {{Signe paraclinique|nom=Anémie|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}
* {{Investigation|nom=Créatinine kinase (CK)|indication=Indication}} ↑
* {{Investigation|nom=Créatinine kinase (CK)|indication=Indication}} ↑
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* La {{Investigation|nom=coloration GRAM|indication=Diagnostic}} montrera souvent des grappes de différents types de micro-organismes.  
* La {{Investigation|nom=coloration GRAM|indication=Diagnostic}} montrera souvent des grappes de différents types de micro-organismes.  
* L'{{Investigation|nom=histopathologie|indication=Diagnostic}} des tissus obtenus de la salle d'opération après le débridement n'est pas nécessaire au diagnostic. Par contre, on peut généralement voir une nécrose fasciale superficielle étendue. La majorité des vaisseaux sanguins de petite et moyenne taille seront thrombosés. Des agrégats de neutrophiles seront observés dans le fascia et les tissus sous-cutanés. Une vascularite des petits vaisseaux et une nécrose graisseuse étendue seront également évidentes. Toutes les glandes du derme et des tissus sous-cutanés seront également nécrotiques. <ref name=":1" />   
* L'{{Investigation|nom=histopathologie|indication=Diagnostic}} des tissus obtenus de la salle d'opération après le débridement n'est pas nécessaire au diagnostic. Par contre, on peut généralement voir une nécrose fasciale superficielle étendue. La majorité des vaisseaux sanguins de petite et moyenne taille seront thrombosés. Des agrégats de neutrophiles seront observés dans le fascia et les tissus sous-cutanés. Une vascularite des petits vaisseaux et une nécrose graisseuse étendue seront également évidentes. Toutes les glandes du derme et des tissus sous-cutanés seront également nécrotiques. <ref name=":1" />   
Il faut comprendre qu'aucun test de laboratoire ou d'imagerie ne doit retarder une intervention chirurgicale.  
Il faut comprendre qu'aucun test de laboratoire ou d'imagerie ne doit retarder une intervention chirurgicale.<ref name=":1" />


== Approche clinique ==
== Approche clinique ==
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Traitement}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Traitement}}


=== Stabilisation initiale <ref name=":1" /><ref name=":3" /> ===
=== Stabilisation initiale ===
À initier immédiatement :
À initier immédiatement :
* Admission aux soins intensifs
* Admission aux soins intensifs
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* Possible de les utiliser pour infection type 2 avec syndrome du choc toxique associé
* Possible de les utiliser pour infection type 2 avec syndrome du choc toxique associé


=== Exploration chirurgicale en salle d'opération <ref name=":3" /><ref name=":1" /> ===
=== Exploration chirurgicale en salle d'opération ===
{{Traitement|nom=Débridement chirurgical|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}}
{{Traitement|nom=Débridement chirurgical|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}}<ref name=":1" /><ref name=":3" />
* Constitue le traitement de la fasciite nécrosante
* Constitue le traitement de la fasciite nécrosante
* Doit être fait le plus tôt possible < 12h de l'admission du patient:
* Doit être fait le plus tôt possible < 12h de l'admission du patient:
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** Garder le patient intubé et aux soins intensifs  
** Garder le patient intubé et aux soins intensifs  


=== Soins en post-débridement<ref name=":3" /><ref name=":1" /> ===
=== Soins en post-débridement ===
{{Traitement|nom=Soins de plaie|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}}
{{Traitement|nom=Soins de plaie|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}}
* Pansements stériles simples ad arrêt débridement
* Pansements stériles simples ad arrêt débridement
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* Dans la plupart des cas, la fermeture primaire n'est pas possible et, par conséquent, le chirurgien plasticien peut être amené à reconstruire les tissus mous et à fermer la plaie avec un lambeau musculaire.  
* Dans la plupart des cas, la fermeture primaire n'est pas possible et, par conséquent, le chirurgien plasticien peut être amené à reconstruire les tissus mous et à fermer la plaie avec un lambeau musculaire.  
* S'il n'y a pas de peau naturelle adéquate disponible pour une greffe de peau, il peut être nécessaire d'utiliser de la peau artificielle.
* S'il n'y a pas de peau naturelle adéquate disponible pour une greffe de peau, il peut être nécessaire d'utiliser de la peau artificielle.
{{Traitement|nom=Oxygénation hyperbare|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}}
{{Traitement|nom=Oxygénation hyperbare|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}}<ref name=":3" />
* Traitement plutôt controversé, aucune étude randomisée contrôlée sur le sujet (Guidelines)
* Traitement plutôt controversé, aucune étude randomisée contrôlée sur le sujet (Guidelines)
* Difficile d'accès, car la plupart de ces patients sont dans l'unité de soins intensifs attachés à une variété d'équipements médicaux, rendant ainsi difficile le déplacement vers l'installation d'oxygénothérapie hyperbare.  
* Difficile d'accès, car la plupart de ces patients sont dans l'unité de soins intensifs attachés à une variété d'équipements médicaux, rendant ainsi difficile le déplacement vers l'installation d'oxygénothérapie hyperbare.  

Version du 2 janvier 2021 à 04:26

Fasciite nécrosante
Maladie

Fasciite nécrosante de la jambe gauche
Caractéristiques
Signes Gangrène, Tachycardie , Peau indurée, Bulles hémorragiques, Crépitant, Anesthésie cutanée, Choc septique, Emphysème sous-cutané, Douleur à la palpation cutanée, Écoulement aqueux, ... [+]
Symptômes
Anesthésiologie, Anorexie , Myalgies, Dysesthésie, Nausées, Vertige , Douleur intense, Choc septique, Asthénie , Désorientation, ... [+]
Diagnostic différentiel
Folliculite bactérienne, Érysipèle, Gangrène de Fournier, Abcès cutané, Ostéomyélite, Syndrome de choc toxique, Gangrène gazeuse, Pyomyosite, Claquage musculaire, Cellulite nécrosante, ... [+]
Informations
Terme anglais Necrotizing fasciitis
Spécialités Dermatologie, Chirurgie générale

Page non révisée

La fasciite nécrosante est une nécrose rapidement progressive des tissus sous-cutanés et des fascias superficiels. Il s'agit d'une urgence médicale et chirurgicale. Elle se présente comme une cellulite (douleur, érythème, chaleur, oedème), avec progression rapide ou qui ne répond pas aux antibiotiques. Elle s'accompagne souvent de signes de toxicité systémique et d'une mortalité élevée [1].

La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La fasciite nécrosante touche environ 0,4 personne sur 100 000 par an aux États-Unis. Dans certaines régions du monde, elle peut atteindre jusqu'à quinze personnes sur 100 000. [2][3][4]

L'incidence relative des sous-types de fasciite nécrosante varie selon les études. [5][6][7]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Classification

Il existe trois catégories d'infection sous-cutanées nécrosantes.[8]

Le type 1 résulte d'une infection polymicrobienne impliquant des organismes anaérobes (ex : clotridium) avec des aérobes (ex : entérobactéries). Ce type se présente surtout chez les patients âgés ou atteints de comorbidités. Le diabète, associé à la maladie vasculaire périphérique, est le plus grand facteur prédisposant. Les chirurgies, les procédures ou les traumas qui amènent une brèche des muqueuses vaginales, rectales et urétrales présentent également un risque important. Ce type atteint souvent le pied avec extension rapide à la jambe. [2][8]

Le type 2 est une atteinte monomicrobienne qui est surtout causé par le Streptocoque du groupe A, mais peut également être causé par S. aureus. Ce type survient fréquemment dans un contexte de trauma mineur, qu'il soit pénétrant (lacération, lésion de varicelle, morsure d'insecte) ou non (claquage, déchirure ou contusion musculaire). On peut également le retrouver chez la femme enceinte que ce soit durant la grossesse, un avortement, une procédure ou chirurgie gynécologique ou encore durant l'accouchement. Approximativement 50% des cas de type 2 sont sans porte d'entrée clairement identifiable comparativement à seulement 10-20% des cas pour le type 1. [9][8]

Le type 3 est parfois proposé par certains experts et est surnommé gangrène gazeuse. Celui-ci regroupe principalement les espèces de Cloistridum ainsi que les bactéries négatives dont les pathogènes d'eau douce et salée Aeromonas hydrophila et Vibrio vulnificus. Ces infections surviennent surtout chez les patients diabétiques, immunosupprimés, obèses ou en post-opératoire.[8]

Pathogènes

Bref, les pathogènes en cause sont :

  • Chez l’enfant : souvent S. pyogenes.
  • Chez l’adulte, souvent polymicrobienne (après une chirurgie ou un trauma) : Streptocoque, S. aureux, E. Coli, Bacteroides, Clostridium spp.,
  • Chez la femme enceinte, souvent monomicrobienne : S. pyogenes, C. perfringens ou C sordellii.
  • Rarement : V. vulnificus (trauma mineur en eau de mer, huitres contaminées, cirrhose), A. hydrophila (trauma mineur en eau douce), P. aeruginosa, Haemophilus influenzae type B.
  • Encore plus rarement et exclusivement chez les immunosupprimés : fongique [8][1]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La fasciite nécrosante est généralement un processus aigu survenant rapidement sur plusieurs jours. Dans environ 80% des cas, il s’agit d’une séquelle directe d’une infection bactérienne introduite par une rupture de l’intégrité de la peau qui favorise l'entrée de bactéries ou de spores dans les tissus mous. Ainsi, il n'est pas rare de voir une fasciite nécrosante survenir après une chirurgie ou toute procédure qu'elle soit invasive ou non. Lorsqu'aucune porte d'entrée n'est identifiée, la source est probablement un streptocoque du groupe A provenant de la gorge, associé à une pharyngite symptomatique ou non, qui s'est propagé par voie hématogène jusqu'au site de la fasciite. L'infection transite rapidement le long du fascia musculaire, car de dernier a un mauvais apport sanguin, ce qui laisse les tissus sus-jacents initialement non affectés. À partir du fascia, le processus infectieux peut se propager rapidement provoquant une infection de l'aponévrose, des plans péri-fasciaux et une infection secondaire de la peau, des tissus mous et des muscles sus-jacents et sous-jacents. Les bactéries y prolifèrent et relâchent des exotoxines causant une dérégulation de la réponse inflammatoire et un dommage tissulaire local, notamment à l'endothélium vasculaire, ce qui cause une fuite de liquide, un oedème tissulaire et un érythème. Il se forme aussi des agrégats de plaquettes-leucocytes, induits par les toxines, qui cause une thrombose des capillaires, endommageant davantage l'endothélium (Guidelines, new england). Les manifestations locales et systémiques sont causées à la fois par des facteurs spécifiques à la bactérie, dont les toxines et les enzymes, ainsi que par la réponse de l'hôte, soit principalement les cytokines pro-inflammatoires. La peau sus-jacente, qui ne semble pas affectée au départ, passera à une teinte érythémateuse, rouge-violet à gris bleuâtre. La texture de la peau deviendra indurée, gonflée, brillante et chaude au toucher. À ce stade, la peau est extrêmement sensible à la palpation et peut également être douloureuse hors de proportion avec la présentation des symptômes. La propagation rapide des organismes ainsi que leur production de toxine entraîne même une occlusion de plus gros vaisseaux (veinules et des artérioles), ce qui cause une hypoxie tissulaire, puis une ischémie tissulaire et éventuellement une nécrose des tissus. Cette hypoxie tissulaire favorise le passage au métabolisme anaérobie, qui favorise à son tour la croissance des bactéries anaérobies facultatives ou strictes dont Clostridium. Ces dernières vont produire de l'hydrogène et de l'azote qui va s'accumuler dans les tissus étant donné leurs faibles solubilités. Ceci se traduit par la présence d'emphysème sous-cutanné. La dégradation cutanée débutera dans 3 à 5 jours et s'accompagnera de bulles et de gangrène cutanée. La douleur est réduite dans la zone touchée en raison de petits vaisseaux thrombosés et de la destruction des nerfs superficiels dans les tissus sous-cutanés. Lorsque l'infection progresse, des toxines peuvent se retrouver dans la circulation sanguine. Certaines, surnommées les supernatigènes ou exotoxines pyrogéniques, peuvent directement stimuler de façon non spécifique des lymphocytes T et des macrophages à produire des médiateurs pro-inflammatoires dont le TNF-a, Il-1 et Il-6. La relâche massive de ces cytokines produit une réponse inflammatoire incontrôlée qui mène à une défaillance multisystémique et au choc. Ainsi, les stades avancés de l'infection sont caractérisés par des symptômes systémiques tels que fièvre, tachycardie et septicémie. [1][10][8][11][2]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les principaux facteurs de risque d'infection nécrosante des tissus mous sont les suivants :

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Au questionnaire, les patients peuvent se plaindre de :

Examen clinique

Aspect initial
La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Les infections nécrosantes sont fréquemment présentes avec des douleurs atroces, hors de proportion à l'examen physique, avec la présentation des symptômes et des signes septiques systémiques ainsi qu'une cellulite rapidement progressive dont l'oedème s'étend au-delà de la zone érythémateuse.

Les trouvailles cutanées vont évoluer en fonction du temps :

La présence de bulles, de modifications ecchymotiques de la peau et de dysesthésie ou paresthésie doit également être traitée comme une infection nécrosante.

Il faut être bien prudent, car la plupart des fasciites nécrosantes se présentent initialement comme une cellulite et sont prises en charge de façon inappropriée.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques ne sont pas nécessaires au diagnostic d'une fasciite nécrosante et ne devraient pas retarder la consultation chirurgicale. Il s'agit principalement d'un diagnostic clinique. Par contre, les examens paracliniques peuvent être utiles dans certaines circonstances pour préciser le diagnostic (Guidelines).

Bilan sanguin

Les examens paracliniques de laboratoire ne sont pas suffisamment spécifiques ou même assez sensibles pour exclure la fasciite nécrosante[3]. Les investigations initiales devraient toutefois comprendre :

L'indicateur de risque de laboratoire pour l'infection nécrosante LRINEC[Se: 0.408 %[13]][Sp: 0.949 %[14]] Score a été développé dans un rapport de 2004 pour distinguer les NSTI des autres infections graves des tissus mous. Le système de notation est articulé sur des anomalies dans six variables indépendantes [2][3]:

Protéine C-réactive, mg / L

  • Moins de 150 (0)
  • Plus de 150 (4)

Nombre total de globules blancs (WBC), cellules / mm

  • Moins de 15 (0)
  • 15 à 25 (1)
  • Plus de 25 (2)

Hémoglobine, g / dl

  • Plus de 13,5 (0)
  • 11 à 13,5 (1)
  • Moins de 11 (2)

Sodium, mmol / L

  • 135 ou plus (0)
  • Moins de 135 (2)

Créatinine, mg / dL

  • 1,6 ou moins (0)
  • Plus de 1,6 (2)

Glucose, mg / dL

  • 180 ou moins (0)
  • Plus de 180 (1)

Selon le rapport initial, un score de six a une valeur prédictive positive de 92% et une valeur prédictive négative de 96%. Un score de huit ou plus représente un risque de 75% d'infection nécrosante. [2]

Toutefois, ces résultats sont contredits par une récente méta-analyse suggérant une sensibilité de seulement 40% pour un score de huit ou plus (73). Ainsi, ce score ne devrait pas être utilisé pour aider au diagnostic d'une infection nécrosante des tissus mous.[3]

Imagerie médicale

L'imagerie peut être utile pour fournir des données lorsque le diagnostic est incertain et pour éliminer une atteinte musculaire, mais elles ne donnent pas d'information sur le fascia. Toutefois, les imageries ne devraient pas retarder la consultation et l'intervention chirurgicale. [2]

  • Radiographie du membre : Similaire à une cellulite avec une épaisseur et une opacités accrues des tissus mous. Peut également montrer la présence d'air dans les tissus mous dans les stades tardifs. La radiographie simple n'a aucune valeur dans le diagnostic.
  • Tomodensitométrie (TDM) tomodensitométrie (TDM)[Se: 1.0 %[15]][Sp: 0.81 %[16]][VPP: 1.0 %][VPN: 0.76 %] : plus sensible que la radiographie. Peut montrer un épaississement du fascia (93).
  • : Peut aider au diagnostic précoce au chevet du patient, surtout si celui-ci est instable. En effet, l'échographie peut permettre de différencier la simple cellulite d'une fasciite nécrosante en montrant un épaississement sous-cutanée diffus ainsi qu'une accumulation de fluide > 4 mm de profondeur de long du fascia profond [17].

Exploration chirurgicale

L'exploration chirurgicale est la seule méthode diagnostique définitive. Dans la plupart des cas, le tissu nécrotique peut être pénétré avec peu de résistance. On observe un fascia friable avec un écoulement aqueux d'apparence "eau de vaisselle". L'aspiration et la coloration de Gram doivent être effectuées immédiatement.[8]

  • La coloration GRAM montrera souvent des grappes de différents types de micro-organismes.
  • L'histopathologie des tissus obtenus de la salle d'opération après le débridement n'est pas nécessaire au diagnostic. Par contre, on peut généralement voir une nécrose fasciale superficielle étendue. La majorité des vaisseaux sanguins de petite et moyenne taille seront thrombosés. Des agrégats de neutrophiles seront observés dans le fascia et les tissus sous-cutanés. Une vascularite des petits vaisseaux et une nécrose graisseuse étendue seront également évidentes. Toutes les glandes du derme et des tissus sous-cutanés seront également nécrotiques. [2]

Il faut comprendre qu'aucun test de laboratoire ou d'imagerie ne doit retarder une intervention chirurgicale.[2]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Il s'agit avant tout d'un diagnostic clinique. Le diagnostic devrait être suspecté chez tout patient avec une infection des tissus mous présentant une douleur hors de proportion à l'examen physique, de l'oedème qui s'étend au-delà de l'érythème ainsi que des symptômes systémiques ou une progression rapide.[2][8]

La seule méthode diagnostique définitive est l'exploration chirurgicale. Cette dernière sert à évaluer l'étendu de l'infection, évaluer le besoin d'amputation ainsi qu'au débridement des tissus nécrotiques.[8]

Les examens paracliniques peuvent aider au diagnostic différentiel lorsque pertinent.

Le bilan sanguin est celui que l'on fait de manière ordinaire en sepsis en incluant les CK et les lactates, car ils peuvent être marqueurs de la souffrance musculaire.

Il est possible de faire une imagerie pour différencier la cellulite de la fasciite nécrosante, mais c'est habituellement une indication d'aller en salle d'opération en STAT lorsqu'on la suspecte. L'imagerie ne devrait pas retarder le traitement et il faut savoir qu'il y a beaucoup de faux positifs et négatifs.

Une radiographie simple peut être faite pour vérifier la présence d'air dans les tissus mous (gangrène gazeuse causée par Clostridium perfringens). Toutefois, il s'agit d'un signe tardif. Dans tout les cas, cela ne doit pas retarder la prise en charge du patient. [2]

Selon l'IDSA, on peut faire une petite incision dans la région la plus suspecte pour confirmer le diagnostic. Si c’est possible de sous-miner dans tous les plans avec un instrument non coupant, c’est suggestif du diagnostic. Il faut rechercher l'aspect oedématié et grisâtre du fascia et un exsudat brunâtre. Cette procédure est très peu risqué pour le patient, même s'il s'avère négatif.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel est : [2][1]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Stabilisation initiale

À initier immédiatement :

  • Admission aux soins intensifs
  • Traitement de support
    • Réanimation agressive avec fluides et utilisation d'inotropes pour maintenir la pression artérielle (support hémodynamique)
    • Analgésie
    • Traitement de support métabolique (Glycémies, O2, protéines, électrolytes, etc.)
    • Ventilation mécanique au besoin
  • NPO (Nil per os) jusqu'à consultation avec chirurgien
  • Nutrition est vitale (après chirurgie) :
    • Nutrition entérale lorsque patient hémodynamique stable

antibiothérapie IV

  • À débuter après l'obtention des hémocultures
  • Utiliser des antibiotiques large spectre selon l'IDSA pour couvrir le SARM ainsi que les bacétéries Gram négatives et anaérobies.
    1. Vanco + (piperacilline-tazobactam ou carbapénem) + clindamycine OU
    2. Vanco + ceftri + flagyl + clindamycine
  • La vancomycine sert à couvrir le SARM. À éviter si IRA.
  • Il est aussi pertinent d'ajouter la clindamycine surtout si évidence de syndrome du choc toxique chez un patient avec infection de type 2. En effet, cet antibiotique inhibe la production d'exotoxine par les pathogènes Gram positif.
  • Les autres antibiotiques servent à couvrir les bactéries Gram négatif ainsi que les bactéries anaérobies.
  • En fonction de l'agent pathogène identifié (Coloration Gram, culture et éventuellement antibiogramme), le spectre pourra être rétréci, mais cela ne peut être fait initialement, car la fasciite nécrosante est fréquemment polymicrobienne.
  • Durée d'antibiothérapie jusqu'à arrêt retour en salle d'opération et normalisation de l'état du patient avec un état afébrile pour 48 à 72 heures.
  • Il ne faut pas oublier la possibilité d'infection fongique chez les patients immunosupprimés.

immunoglobulines IV

  • Possible de les utiliser pour infection type 2 avec syndrome du choc toxique associé

Exploration chirurgicale en salle d'opération

débridement chirurgical[2][8]

  • Constitue le traitement de la fasciite nécrosante
  • Doit être fait le plus tôt possible < 12h de l'admission du patient:
    • Ne pas perdre de temps à demander une consultation chirurgicale
    • Plus la chirurgie est pratiquée tôt, meilleur sont les résultats.
      • Chirurgie précoce < 12h aide à minimiser la perte de tissu et à éliminer le besoin d'amputation d'une extrémité gangreneuse
      • Chirurgie précoce < 12h diminue la mortalité (OR 0,064) comparativement à la chirurgie entre 12-24 heures et OR de 0,0885 comparativement à la chirurgie en haut de 24 heures (Guidelines).
  • Débridement chirurgical étendu et large de TOUT tissu nécrotique jusqu'à l'atteinte de tissu sain (saignement) avec drainage, parfois amputation
    • Laisser les plaies ouvertes, emballer avec pansement stérile
    • Si la viabilité de la zone n'est pas claire, préserver le tissu et vérifier à la seconde chirurgie dans 24h.
  • Faire une coloration Gram et une culture si non fait précédemment
  • Chirurgie de second regard dans les 12 à 24h (Guidelines)
    • Débridement quotidien peut être nécessaire, à répéter jusqu'à l'absence de tissu nécrotique
    • Garder le patient intubé et aux soins intensifs

Soins en post-débridement

soins de plaie

  • Pansements stériles simples ad arrêt débridement
  • VAC par la suite
  • Reconstruction dans un 2e temps

reconstruction des tissus mous

  • Une fois que tout le tissu nécrotique est retiré et qu'il y a des preuves de tissu de granulation, le chirurgien plasticien doit être consulté.
  • Dans la plupart des cas, la fermeture primaire n'est pas possible et, par conséquent, le chirurgien plasticien peut être amené à reconstruire les tissus mous et à fermer la plaie avec un lambeau musculaire.
  • S'il n'y a pas de peau naturelle adéquate disponible pour une greffe de peau, il peut être nécessaire d'utiliser de la peau artificielle.

oxygénation hyperbare[8]

  • Traitement plutôt controversé, aucune étude randomisée contrôlée sur le sujet (Guidelines)
  • Difficile d'accès, car la plupart de ces patients sont dans l'unité de soins intensifs attachés à une variété d'équipements médicaux, rendant ainsi difficile le déplacement vers l'installation d'oxygénothérapie hyperbare.
  • Pour les petites plaies chez un patient stable, l'oxygénothérapie hyperbare peut être efficace, mais pour les grandes plaies, il n'y a aucune preuve que cette thérapie améliore la guérison ou prolonge la vie.
    • Peut être utile lorsque le patient est stable
  • Serait plutôt un traitement d'appoint et non un substitut au débridement chirurgical.
  • Bref, l'oxygénation hyperbare pourrait être utilisée si elle est disponible et qu'elle n'interfère pas avec le traitement standard.

physiothérapie

Résumé [2]

Les concepts clés pour le traitement / la gestion des infections de la peau et des tissus mous sont:

  • Diagnostic précoce et différenciation entre infections nécrosante et non nécrosante des tissus mous
  • L'utilisation précoce d'antibiotiques empiriques appropriés (large spectre)
  • Contrôle adéquat des sources d'infection telles qu'une intervention chirurgicale agressive pour le drainage des abcès et le débridement des infections nécrosantes des tissus mous
  • Identification de l'agent pathogène causant l'infection et ajustement applicable de la couverture antimicrobienne.

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.
  • La mortalité de la fasciite nécrosante est de 20-40%.
  • Un mauvais pronostic a été lié à :
    • Certaines souches de streptocoques (groupe A)
    • Âge avancé
    • Diabète incontrôlé
    • État d'immunosuppression
    • Chirurgie tardive.
  • Même les personnes qui survivent ont un rétablissement prolongé avec des déficits fonctionnels importants. [2]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Notes

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Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement.
Exemple:
 
TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

  • Bolognia, Dermatology, chapitre 74, Third Edition.
  • Practice Guidelines for the Diagnosis and Management of Skin and Soft Tissue Infections : 2014 Update by the Infectious Diseases Society of America, Clinical Infectious Diseases, 2014;59(2):e10-52
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 (en) Dennis L. Stevens et Amy E. Bryant, « Necrotizing Soft-Tissue Infections », New England Journal of Medicine, vol. 377, no 23,‎ , p. 2253–2265 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMra1600673, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 et 2,14 Heather A. Wallace et Thomas B. Perera, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613507, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 (en) Shannon M. Fernando, Alexandre Tran, Wei Cheng et Bram Rochwerg, « Necrotizing Soft Tissue Infection: Diagnostic Accuracy of Physical Examination, Imaging, and LRINEC Score », Annals of Surgery, vol. 269, no 1,‎ , p. 58–65 (ISSN 0003-4932, DOI 10.1097/SLA.0000000000002774, lire en ligne)
  4. (en) Paolo Fais, Alessia Viero, Guido Viel et Renzo Giordano, « Necrotizing fasciitis: case series and review of the literature on clinical and medico-legal diagnostic challenges », International Journal of Legal Medicine, vol. 132, no 5,‎ , p. 1357–1366 (ISSN 0937-9827 et 1437-1596, DOI 10.1007/s00414-018-1838-0, lire en ligne)
  5. (en) Gaby Jabbour, Ayman El-Menyar, Ruben Peralta et Nissar Shaikh, « Pattern and predictors of mortality in necrotizing fasciitis patients in a single tertiary hospital », World Journal of Emergency Surgery, vol. 11, no 1,‎ , p. 40 (ISSN 1749-7922, PMID 27508002, Central PMCID PMC4977757, DOI 10.1186/s13017-016-0097-y, lire en ligne)
  6. (en) Christopher R. McHenry, Joseph J. Piotrowski, Drazen Petrinic et Mark A. Malangoni, « Determinants of Mortality for Necrotizing Soft-Tissue Infections: », Annals of Surgery, vol. 221, no 5,‎ , p. 558–565 (ISSN 0003-4932, PMID 7748037, Central PMCID PMC1234638, DOI 10.1097/00000658-199505000-00013, lire en ligne)
  7. Chin-Ho Wong, Haw-Chong Chang, Shanker Pasupathy et Lay-Wai Khin, « Necrotizing fasciitis: clinical presentation, microbiology, and determinants of mortality », The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume, vol. 85, no 8,‎ , p. 1454–1460 (ISSN 0021-9355, PMID 12925624, lire en ligne)
  8. 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 et 8,12 Massimo Sartelli, Xavier Guirao, Timothy C. Hardcastle et Yoram Kluger, « 2018 WSES/SIS-E consensus conference: recommendations for the management of skin and soft-tissue infections », World Journal of Emergency Surgery, vol. 13, no 1,‎ , p. 58 (ISSN 1749-7922, PMID 30564282, Central PMCID PMC6295010, DOI 10.1186/s13017-018-0219-9, lire en ligne)
  9. Muhammad Khalid, Samina Junejo et Fatima Mir, « Invasive Community Acquired Methicillin-resistant Staphylococcal Aureus (ca-mrsa) Infections In Children », Journal of the College of Physicians and Surgeons Pakistan, vol. 28, no 09,‎ , S174–S177 (DOI 10.29271/jcpsp.2018.09.S174, lire en ligne)
  10. Necdet Fatih Yasar, « Can we predict mortality in patients with necrotizing fasciitis using conventional scoring systems? », Turkish Journal of Trauma and Emergency Surgery,‎ (DOI 10.5505/tjtes.2016.19940, lire en ligne)
  11. (en) Dennis L. Stevens et Amy E. Bryant, « Necrotizing Soft-Tissue Infections », New England Journal of Medicine, vol. 377, no 23,‎ , p. 2253–2265 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMra1600673, lire en ligne)
  12. David R. Matthews, Qiang Li, Vlado Perkovic et Kenneth W. Mahaffey, « Effects of canagliflozin on amputation risk in type 2 diabetes: the CANVAS Program », Diabetologia, vol. 62, no 6,‎ , p. 926–938 (ISSN 1432-0428, PMID 30868176, Central PMCID 6509073, DOI 10.1007/s00125-019-4839-8, lire en ligne)
  13. 10.1097/SLA.0000000000002774
  14. 10.1097/SLA.0000000000002774
  15. 10.1001/archsurg.2010.50
  16. 10.1001/archsurg.2010.50
  17. Z.-S. Yen, « Ultrasonographic Screening of Clinically-suspected Necrotizing Fasciitis », Academic Emergency Medicine, vol. 9, no 12,‎ , p. 1448–1451 (DOI 10.1197/aemj.9.12.1448, lire en ligne)
  • Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/09 à partir de Necrotizing Fasciitis (StatPearls / Necrotizing Fasciitis (2020/07/02)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international. Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613507(livre).
  1. Aller à : 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,341,35 1,36 1,37 1,38 et 1,39 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613507
  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29672405
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29627916
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30153808
  5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30173689
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29052823
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