Cholangite aiguë
Maladie | |
Écoulement purulent provenant de l'ampoule de Vater | |
Caractéristiques | |
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Signes | Triade de Charcot, Signe de Murphy, Ictère , Tachycardie , Douleur à l'hypocondre droit, Altération de l'état de conscience , Pentade de Reynolds, Distension abdominale , Hypotension artérielle , Température corporelle élevée |
Symptômes |
Frissons, Douleur abdominale haute, Douleur à l'hypochondre droit, Douleur épigastrique, Selles pâles, Prurit cutané , Température corporelle élevée |
Diagnostic différentiel |
Appendicite, Abcès hépatique, Cirrhose hépatique, Ulcère peptique perforé, Cholécystite aiguë, Hépatite, Choc septique, Pancréatite aiguë, Cholédocholithiase, Diverticulite colique aiguë, ... [+] |
Informations | |
Terme anglais | Cholangitis |
Spécialités | Gastroentérologie, Chirurgie générale |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La cholangite aiguë, également connue sous le nom de cholangite ascendante, est une infection bactérienne ascendante de l'arbre biliaire.[1]
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La cholangite est relativement rare. En moyenne, aux États-Unis, il y a moins de 200 000 cas de cholangite aiguë par an. L'âge moyen des personnes touchées est de 50 à 60 ans. Les hommes et les femmes sont touchés en proportions égales.[2] Chez les patients hospitalisés atteints de lithiase biliaire, 6% à 9% reçoivent un diagnostic de cholangite aiguë aux États-Unis.[3] La prévalence de la cholélithiase varie selon les différentes ethnies. Elle est plus répandue chez les Autochtones et les personnes d'origine hispaniques, moins chez les Blancs, et est beaucoup moins fréquente chez les Asiatiques et les Afro-Américains.[4]
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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La cholédocholithiase est la cause la plus fréquente, avec des calculs infectieux dans le canal biliaire commun conduisant à une obstruction complète du système biliaire [5]
Pour le développement de la cholangite aiguë, il doit y avoir une obstruction du flux biliaire. Une obstruction complète peut entraîner une augmentation de la pression biliaire, ce qui conduit fréquemment à une bactériémie.[6] La cause la plus fréquente d'obstruction biliaire est la cholédocholithiase (85-90%). Les calculs proviennent généralement de la vésicule biliaire, où ils se forment. Seuls les calculs pigmentaires bruns prennent naissance dans les voies biliaires.
Les autres causes comprennent les cholédocholithiase sténoses bénignes ou malignes des canaux biliaires, le cancer du pancréas, l'adénome ampullaire ou le cancer, la tumeur de la porta hépatis, les parasites (clonorchis sinensis, fasciola hepatica), le ver rond (ascaris lumbricoides), le ténia (taenia saginata), les dépôts de boues biliaires dus à une obstruction du stent biliaire, une impaction de calculs biliaires dans le col de la vésicule biliaire ou dans le canal cystique entraînant une compression sur le cholédoque ou le canal hépatique commun connu sous le nom de syndrome de Mirizzi, un diverticule péri-ampullaire du duodénum conduisant à une obstruction biliaire connue sous le nom de syndrome de Lemmel et le syndrome de l'immunodéficience acquise (SIDA). [2] [7]
Les agents pathogènes identifiés comme agents responsables de la cholangite ascendante aiguë sont des organismes gram-négatifs et anaérobies, les plus courants comprenant escherichia coli (25-50 %), klebsiella (15-20 %), enterobacter (5-10 %), pseudomonas et citrobacter. Moins couramment, on retrouve les bactéries Gram positif (enterococcus sp) et les anaérobies (bacteroides sp, clostridia sp).[8]
L'Introduction iatrogène de bactéries se produit généralement après une cholangiopancréatographie rétrograde post-endoscopique chez les personnes souffrant d'obstruction biliaire.[5][9]
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
La cholangite aiguë est une affection causée par une inflammation aiguë et une infection du système des voies biliaires. À cela se rajoute une obstruction du flux biliaire qui entraîne une augmentation des bactéries et des endotoxines dans les systèmes de drainage vasculaire et lymphatique. Normalement, lorsque la bile circule dans le système des voies biliaires, l'épithélium des voies biliaires sécrète des IgA, qui est un facteur anti-adhérent envers les bactéries pour qu'elles puissent être évacuées des canaux. Cependant, lors d'une obstruction prolongée (4-6h), la pression intra-biliaire dépasse les capacités bactériostatiques de l'épithélium biliaire permettant aux bactéries de remonter à partir du duodénum et menant à une surinfection dans la plupart des cas. Cela conduit à une augmentation de l'inflammation et de l'infection, conduisant à des complications potentiellement mortelles. [10][11][7]
En ce qui concerne l'obstruction biliaire, il semblerait que les calculs biliaires de cholestérol soient colonisés par un biofilm d'un pathogène bactérien et, lors de la multiplication, celui-ci conduirait à une inflammation de la muqueuse. Cette inflammation produirait ensuite des cytokines induite par l'obstruction. De plus, les calculs primaires des voies biliaires seraient causés par l'infection biliaire elle-même, les deux processus conduisant à une infection ascendante dans tout le système biliaire. [12][13][10][7]
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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En outre, les populations asiatiques et les pays avec des parasites intestinaux, ainsi que les individus noirs atteints de drépanocytose, sont à risque accru.[7]
Les facteurs de risque les plus importants pour le développement d'une cholangite aiguë comprennent:
- Une augmentation de l'apport en triglycérides
- sédentarité
- Un Indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30
- Une Perte de poids rapide
- Drépanocytose
- parasite intestinal. [7]
Ces facteurs de risque peuvent aussi être résumés par les 5 « F » :
- femme
- Forty : Âge du patient dans la quarantaine.
- Fatty : Patient obèse ou présentant un surplus de poids.
- Fertile
- Famille : Histoire familiale positive. Le risque de développer des calculs biliaires quadruple lorsqu'un parent du premier degré présente des antécédents de calculs biliaires.
Certains antécédents médicaux sont associés à un risque accru de cholangite:
Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Voici quelques éléments à chercher au questionnaire qui peuvent orienter vers une cholangite aiguë:
- douleur abdominale haute en barre au niveau de l'hypochondre droit et/ou de l'épigastre, qui irradie parfois au dos. Les symptômes sont de prédominance nocturne et postprandiale.
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Voici les éléments pouvant être recherchés à l'examen physique:
Examen abdominal:
- signe de Murphy positif
- distention abdominale
- triade de Charcot[Se: 0,264 %][Sp: 0,959 %] [7][14]
- hypotension
- altération de l'état de conscience. [7]
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Laboratoires
Les tests de laboratoire pour la cholangite aiguë comprennent :
- Formule sanguine complète : leucocytose avec prédominance de neutrophiles. La leucopénie est fréquemment retrouvée chez les personnes septiques ou immunodéprimées.
- Protéine C-réactive : ↑
- Profil métabolique complet
- Profil de coagulation
- Hémoculture
- Bilan hépatique : Compatible avec une cholestase
- Gamma-glutamyl transverse (GGT) : ↑
- Phosphatase alcaline (ALP) : ↑
- Bilirubine totale : ↑
- Bilirubine directe : ↑
- AST et ALT : souvent Normaux, mais peuvent être légèrement augmentés.
- Bilan pancréatique :
- Lipase / Amylase : ↑ si pancréatite. Une pancréatite peut survenir si la lithiase se loge dans le canal cholédoque distal, près de l'ampoule de Vater, venant ainsi obstruer le canal pancréatique de Wirsung.
- Il est possible d'observer une légère élévation des Enzymes pancréatiques sans avoir de pancréatite associée.
- Lipase / Amylase : ↑ si pancréatite. Une pancréatite peut survenir si la lithiase se loge dans le canal cholédoque distal, près de l'ampoule de Vater, venant ainsi obstruer le canal pancréatique de Wirsung.
- Analyse d'urine
- Groupe sanguin. [3][7]
Imagerie
Échographie abdominale
- L'imagerie de première intention pour toutes les pathologies biliaires est l'Échographie abdominale et permet généralement de confirmer le diagnostic. Elle est très sensible et spécifique à l'examen de la vésicule biliaire et des voies biliaires. Les constatations classiques pouvant être observées pour une cholangite aiguë sont:
L'échographie abdominale peut aider à différencier l'obstruction intrahépatique par rapport à l'obstruction extrahépatique. Cependant, une échographie abdominale normale n'exclut pas nécessairement une cholangite ascendante. [7]
Tomodensitométrie
La Tomodensitométrie abdominale (TDM) peut être réalisée en complément pour étudier les pathologies coexistantes telles que les tumeurs hépatiques ou pancréatiques, les métastases ou les abcès hépatiques. [15] Les canaux intrahépatiques et extrahépatiques dilatés, ainsi que l'inflammation de l'arbre biliaire, peuvent être appréciés. Un autre avantage est que la tomodensitométrie peut aider à étudier les diagnostics différentiels, y compris la diverticulite et la pyélonéphrite. Un inconvénient majeur est que la tomodensitométrie a une faible sensibilité pour le diagnostic de la cholédocholithiase. [7] Ainsi, le TDM est peu utile lorsque l'étiologie est incertaine.
Résonance magnétique cholangiopancréatographique
La modalité la plus sensible pour la détection des calculs des voies biliaires est la Résonance magnétique cholangiopancréatographique (MRCP). La MRCP est une étude d'imagerie non invasive qui permet de détecter la cause et le niveau de l'obstruction biliaire, y compris la cholédocholithiase, les sténoses et les dilatations biliaires. [14][15]
Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique
La Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (ERCP) est essentielle au diagnostic et au traitement car elle détecte le site d'obstruction, sert au drainage des voies biliaires et sert à récupérer des spécimens de biopsie et de culture du système biliaire. La ERCP doit être utilisée chez les patients avec une suspicion clinique élevée et chez ceux qui bénéficieront d'une intervention thérapeutique.[16][7]
Histopathologie
Les images histologiques de la cholangite révèlent des neutrophiles dans les lumières de l'épithélium du canal biliaire interlobulaire et infiltrant. De plus, les biopsies hépatiques percutanées montrent souvent une cholestase au sein du parenchyme hépatique ainsi que des neutrophiles impliquant la lumière du canal biliaire. [17][7]
Approche clinique
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Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Le diagnostic définitif de cholangite aiguë inclurait des signes systémiques d'infection ainsi que des preuves de confirmation de la bile purulente par des moyens endoscopiques, percutanés ou chirurgicaux. Bien que faisable, cela s'avère envahissant et peut ne pas être la meilleure utilisation des ressources. Par conséquent, des outils cliniques tels que la triade de Charcot et les lignes directrices Tokyo ont été mis en œuvre dans la pratique clinique. [7]
Les directives de Tokyo (2018) ont une sensibilité de 100% et une spécificité de 87,4%, ce qui est significativement plus élevé que la triade de Charcot.[18]
Catégorie | Critères |
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A) Clinique |
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B) Laboratoires | 5. Évidence de réponse inflammatoire (Leucytose / ↑ Protéine C-réactive)
6. Anomalie du bilan hépatique (↑ phosphatases alcalines, GGT, AST, ALT) |
C) Imagerie | 7. Dilatation biliaire ou étiologie trouvée (ex. calculs biliaires, sténose et stents) |
Le diagnostic est suspecté :
- Présence de 2 items cliniques (A) ou plus ( pas de critères biochimiques (B) ou d'imagerie(C))
Le diagnostic est définitif :
- Présence de la triade de Charcot (critères cliniques 2,3 et 4)
OU
- Présence d'au moins 2 items cliniques (A), les critères biochimiques (B) et le critère d'imagerie (C) [2]
De plus, la sévérité de la cholangite peut être déterminée par la Classification de Tokyo:
Classification | Critères |
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Légère | Répond au traitement de support (liquide + antibiotiques) |
Modérée |
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Sévère | Présence de défaillance d'au moins 1 système:
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L'hospitalisation est nécessaire pour les cas de cholangite aiguë, les cas légers à modérés étant pris en charge dans les unités de médecine générale, tandis que ceux qui présentent une maladie grave et des signes de septicémie et d'instabilité hémodynamique doivent être admis dans les unités de soins intensifs. [10]
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel de la cholangite aiguë comprend:
- Cholédocholithiase
- Cholécystite aiguë
- Hépatite
- Cirrhose du foie
- Insuffisance hépatique
- Abcès hépatique
- Pancréatite
- Ulcère peptique perforé
- Appendicite aiguë
- Diverticulite
- Pyélonéphrite
- Ischémie mésentérique
- Choc septique. [7]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Traitement médical
C'est une urgence médicale, un retard de traitement peut entrainer un choc septique. Le but du traitement de la cholangite aiguë est de gérer à la fois l'infection biliaire et l'obstruction. L'essentiel du traitement est une antibiothérapie dirigée contre les pathogènes entériques et le drainage biliaire. La gestion des urgences aiguës implique :
- Évaluation des ABC (voies respiratoires, respiration, circulation)
- surveillance cardiaque et oxymétrie de pouls
- Obtention d'un accès intraveineux
- Fourniture d'un surveillance cardiaque remplacement agressif des fluides et des électrolytes le cas échéant et des soins de soutien
- Initiation précoce d'antibiotiques intraveineux connus pour atteindre des concentrations biliaires élevées tels que :
- Première intention : tazobactam (1re intention) ou ceftriaxone et Métronidazole (1re intention)
- Seconde intention : ciprofloxacine et Métronidazole (2e intention) ou carbapenemes (2e intention)
- Dans les cas plus graves, un soutien hémodynamique (Cas graves) adéquat, y compris des vasopresseurs, peut être nécessaire. [7][10]
Traitement chirurgical
Dans les cas bénins, la majorité des patients répondent au traitement médical. Ceux qui ne répondent pas au traitement médical nécessitent une décompression immédiate.[4] Chez les patients gravement malades atteints de septicémie, le traitement est un drainage biliaire le plus rapidement possible. Ceux qui s'améliorent cliniquement après un traitement médical peuvent être candidats à une décompression dans les 24 à 48h.[19] La décompression ou le drainage biliaire peut être obtenu par:
- ERCP, l'étalon-or et le traitement de choix pour la décompression biliaire, car elle est efficace dans 94 à 98% des cas.[20]
- Cholangiographie transhépatique percutanée (CTP)
- Drainage guidé par échographie endoscopique (EUS)
- drainage chirurgical.
Si une sténose biliaire est présente, un stent biliaire transpapillaire (sténose biliaire) peut être placé pour le drainage biliaire. [3][14]
En raison de taux de complications de l'intervention chirurgicale, la chirurgie est réservée aux patients qui décompensent malgré une prise en charge médicale optimale et un drainage biliaire endoscopique / percutané.[3] Elle est aussi utile dans les cas où les ressources hospitalières sont limitées en matière de modalités d'imagerie et de services spécialisés.[7]
En fonction de son évolution et de sa gravité, une procédure de drainage biliaire peut être réalisée avec l'aide de ressources endoscopiques et chirurgicales.[21]
- Désobstruction de la voie biliaire principale par ERCP (ou moins préférablement par drainage transhépatique)
- Cholécystectomie lorsque le patient est stable.
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Les complications pouvant survenir à la suite d'une cholangite aiguë sont :
- septicémie / bactériémie
- pancréatite
- iléus paralytique réflexe
- abcès hépatique
- cholécystite aiguë
- thrombose de la veine porte
- pancréatite biliaire aiguë
- insuffisance hépatique
- insuffisance rénale aiguë
- défaillance d'organes multiples. [7]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Chez les patients présentant des cas bénins de cholangite aiguë, 80 à 90% des patients répondent au traitement médical et ont un bon pronostic. Les individus qui présentent des signes précoces de défaillance multiviscérale tels qu'une altération de l'état mental, une insuffisance rénale, une instabilité hémodynamique, etc. qui ne répondent pas à une prise en charge conservatrice et à un traitement antibiotique doivent subir un drainage biliaire d'urgence. Un drainage biliaire précoce entraîne une amélioration clinique plus rapide et une diminution de la mortalité. La mortalité globale est inférieure à 10% après drainage biliaire. Cependant, le diagnostic peut être manqué dans 25% des cas sévères chez les patients présentant une septicémie.
Sans traitement rapide, ces patients ont un taux de mortalité de 50% .[22] Les personnes âgées souffrant d'insuffisance rénale, d'abcès hépatique ou de malignité présentent un risque élevé de mortalité. La principale cause de décès chez ces personnes est une défaillance multiviscérale avec choc septique. Les causes de décès chez les personnes qui survivent aux stades initiaux de la cholangite aiguë comprennent la défaillance d'organes multiples, la pneumonie et l'insuffisance cardiaque.[23]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Les patients doivent être informés de leurs facteurs de risque de cholangite aiguë et conseillés de réduire les facteurs modifiables avec un régime faible en gras, une activité physique accrue et un poids santé lorsque cela est possible. Les personnes ayant des antécédents de calculs biliaires et de maladies des canaux biliaires doivent être informées de la présentation clinique de la cholangite et doivent consulter immédiatement un médecin lorsque des symptômes apparaissent. L'identification et le traitement précoces de la cholélithiase symptomatique chez les patients à haut risque pourraient réduire le risque de cholangite. Une recherche assidue de calculs biliaires communs chez les patients présentant une cholécystite peut également réduire le risque. Pour les personnes qui subissent une CPRE, des antibiotiques prophylactiques avant la procédure peuvent réduire le risque de cholangite. Les patients qui ont une cholangite aiguë récurrente peuvent bénéficier d'antibiotiques prophylactiques pour aider à réduire l'incidence et la gravité de la maladie.
Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/07 à partir de Cholangitis (StatPearls / Cholangitis (2020/07/02)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32644372 (livre).
- ↑ David Lan Cheong Wah, Christopher Christophi et Vijayaragavan Muralidharan, « Acute cholangitis: current concepts », ANZ journal of surgery, vol. 87, no 7-8, , p. 554–559 (ISSN 1445-2197, PMID 28337833, DOI 10.1111/ans.13981, lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Monjur Ahmed, « Acute cholangitis - an update », World Journal of Gastrointestinal Pathophysiology, vol. 9, no 1, , p. 1–7 (ISSN 2150-5330, PMID 29487761, Central PMCID 5823698, DOI 10.4291/wjgp.v9.i1.1, lire en ligne)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Amir Houshang Mohammad Alizadeh, « Cholangitis: Diagnosis, Treatment and Prognosis », Journal of Clinical and Translational Hepatology, vol. 5, no 4, , p. 404–413 (ISSN 2225-0719, PMID 29226107, Central PMCID 5719198, DOI 10.14218/JCTH.2017.00028, lire en ligne)
- ↑ 4,0 et 4,1 Eldon A. Shaffer, « Gallstone disease: Epidemiology of gallbladder stone disease », Best Practice & Research. Clinical Gastroenterology, vol. 20, no 6, , p. 981–996 (ISSN 1521-6918, PMID 17127183, DOI 10.1016/j.bpg.2006.05.004, lire en ligne)
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