Cholangite aiguë

De Wikimedica
Cholangite aiguë
Maladie

Écoulement purulent provenant de l'ampoule de Vater
Caractéristiques
Signes Triade de Charcot, Signe de Murphy, Ictère , Tachycardie , Douleur à l'hypocondre droit, Altération de l'état de conscience , Pentade de Reynolds, Distension abdominale , Hypotension artérielle , Température corporelle élevée
Symptômes
Frissons, Douleur abdominale haute, Douleur à l'hypochondre droit, Douleur épigastrique, Selles pâles, Prurit cutané , Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Appendicite, Abcès hépatique, Cirrhose hépatique, Ulcère peptique perforé, Cholécystite aiguë, Hépatite, Choc septique, Pancréatite aiguë, Cholédocholithiase, Diverticulite colique aiguë, ... [+]
Informations
Terme anglais Cholangitis
Spécialités Gastroentérologie, Chirurgie générale

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La cholangite aiguë, également connue sous le nom de cholangite ascendante, est une infection bactérienne ascendante de l'arbre biliaire.[1]

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La cholangite est relativement rare. En moyenne, aux États-Unis, il y a moins de 200 000 cas de cholangite aiguë par an. L'âge moyen des personnes touchées est de 50 à 60 ans. Les hommes et les femmes sont touchés en proportions égales.[2] Chez les patients hospitalisés atteints de lithiase biliaire, 6% à 9% reçoivent un diagnostic de cholangite aiguë aux États-Unis.[3] La prévalence de la cholélithiase varie selon les différentes ethnies. Elle est plus répandue chez les Autochtones et les personnes d'origine hispaniques, moins chez les Blancs, et est beaucoup moins fréquente chez les Asiatiques et les Afro-Américains.[4]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

La cholédocholithiase est la cause la plus fréquente, avec des calculs infectieux dans le canal biliaire commun conduisant à une obstruction complète du système biliaire [5]

Pour le développement de la cholangite aiguë, il doit y avoir une obstruction du flux biliaire. Une obstruction complète peut entraîner une augmentation de la pression biliaire, ce qui conduit fréquemment à une bactériémie.[6] La cause la plus fréquente d'obstruction biliaire est la cholédocholithiase (85-90%). Les calculs proviennent généralement de la vésicule biliaire, où ils se forment. Seuls les calculs pigmentaires bruns prennent naissance dans les voies biliaires.

Les autres causes comprennent les cholédocholithiase sténoses bénignes ou malignes des canaux biliaires, le cancer du pancréas, l'adénome ampullaire ou le cancer, la tumeur de la porta hépatis, les parasites (clonorchis sinensis, fasciola hepatica), le ver rond (ascaris lumbricoides), le ténia (taenia saginata), les dépôts de boues biliaires dus à une obstruction du stent biliaire, une impaction de calculs biliaires dans le col de la vésicule biliaire ou dans le canal cystique entraînant une compression sur le cholédoque ou le canal hépatique commun connu sous le nom de syndrome de Mirizzi, un diverticule péri-ampullaire du duodénum conduisant à une obstruction biliaire connue sous le nom de syndrome de Lemmel et le syndrome de l'immunodéficience acquise (SIDA). [2] [7]

Les agents pathogènes identifiés comme agents responsables de la cholangite ascendante aiguë sont des organismes gram-négatifs et anaérobies, les plus courants comprenant escherichia coli (25-50 %), klebsiella (15-20 %), enterobacter (5-10 %), pseudomonas et citrobacter. Moins couramment, on retrouve les bactéries Gram positif (enterococcus sp) et les anaérobies (bacteroides sp, clostridia sp).[8]

L'Introduction iatrogène de bactéries se produit généralement après une cholangiopancréatographie rétrograde post-endoscopique chez les personnes souffrant d'obstruction biliaire.[5][9]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La cholangite aiguë est une affection causée par une inflammation aiguë et une infection du système des voies biliaires. À cela se rajoute une obstruction du flux biliaire qui entraîne une augmentation des bactéries et des endotoxines dans les systèmes de drainage vasculaire et lymphatique. Normalement, lorsque la bile circule dans le système des voies biliaires, l'épithélium des voies biliaires sécrète des IgA, qui est un facteur anti-adhérent envers les bactéries pour qu'elles puissent être évacuées des canaux. Cependant, lors d'une obstruction prolongée (4-6h), la pression intra-biliaire dépasse les capacités bactériostatiques de l'épithélium biliaire permettant aux bactéries de remonter à partir du duodénum et menant à une surinfection dans la plupart des cas. Cela conduit à une augmentation de l'inflammation et de l'infection, conduisant à des complications potentiellement mortelles. [10][11][7]

En ce qui concerne l'obstruction biliaire, il semblerait que les calculs biliaires de cholestérol soient colonisés par un biofilm d'un pathogène bactérien et, lors de la multiplication, celui-ci conduirait à une inflammation de la muqueuse. Cette inflammation produirait ensuite des cytokines induite par l'obstruction. De plus, les calculs primaires des voies biliaires seraient causés par l'infection biliaire elle-même, les deux processus conduisant à une infection ascendante dans tout le système biliaire. [12][13][10][7]

Présentation clinique

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Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

En outre, les populations asiatiques et les pays avec des parasites intestinaux, ainsi que les individus noirs atteints de drépanocytose, sont à risque accru.[7]

Les facteurs de risque les plus importants pour le développement d'une cholangite aiguë comprennent:

Ces facteurs de risque peuvent aussi être résumés par les 5 « F » :

  1. femme
  2. Forty : Âge du patient dans la quarantaine.
  3. Fatty : Patient obèse ou présentant un surplus de poids.
  4. Fertile
  5. Famille : Histoire familiale positive. Le risque de développer des calculs biliaires quadruple lorsqu'un parent du premier degré présente des antécédents de calculs biliaires.

Certains antécédents médicaux sont associés à un risque accru de cholangite:

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Voici quelques éléments à chercher au questionnaire qui peuvent orienter vers une cholangite aiguë:

  • douleur abdominale haute en barre au niveau de l'hypochondre droit et/ou de l'épigastre, qui irradie parfois au dos. Les symptômes sont de prédominance nocturne et postprandiale.

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Voici les éléments pouvant être recherchés à l'examen physique:

Examen abdominal:

pentade de Reynolds

  1. triade de Charcot[Se: 0,264 %][Sp: 0,959 %] [7][14]
    1. douleur à l'hypocondre droit
    2. ictère [Pr: 60-70 %] [10]
    3. fièvre [Pr: 90 %][10]
  2. hypotension
  3. altération de l'état de conscience. [7]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Laboratoires

Les tests de laboratoire pour la cholangite aiguë comprennent :

Imagerie

Échographie abdominale

L'échographie abdominale peut aider à différencier l'obstruction intrahépatique par rapport à l'obstruction extrahépatique. Cependant, une échographie abdominale normale n'exclut pas nécessairement une cholangite ascendante. [7]

Tomodensitométrie

La Tomodensitométrie abdominale (TDM) peut être réalisée en complément pour étudier les pathologies coexistantes telles que les tumeurs hépatiques ou pancréatiques, les métastases ou les abcès hépatiques. [15] Les canaux intrahépatiques et extrahépatiques dilatés, ainsi que l'inflammation de l'arbre biliaire, peuvent être appréciés. Un autre avantage est que la tomodensitométrie peut aider à étudier les diagnostics différentiels, y compris la diverticulite et la pyélonéphrite. Un inconvénient majeur est que la tomodensitométrie a une faible sensibilité pour le diagnostic de la cholédocholithiase. [7] Ainsi, le TDM est peu utile lorsque l'étiologie est incertaine.

Résonance magnétique cholangiopancréatographique

La modalité la plus sensible pour la détection des calculs des voies biliaires est la Résonance magnétique cholangiopancréatographique (MRCP). La MRCP est une étude d'imagerie non invasive qui permet de détecter la cause et le niveau de l'obstruction biliaire, y compris la cholédocholithiase, les sténoses et les dilatations biliaires. [14][15]

Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique

La Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (ERCP) est essentielle au diagnostic et au traitement car elle détecte le site d'obstruction, sert au drainage des voies biliaires et sert à récupérer des spécimens de biopsie et de culture du système biliaire. La ERCP doit être utilisée chez les patients avec une suspicion clinique élevée et chez ceux qui bénéficieront d'une intervention thérapeutique.[16][7]

Histopathologie

Les images histologiques de la cholangite révèlent des neutrophiles dans les lumières de l'épithélium du canal biliaire interlobulaire et infiltrant. De plus, les biopsies hépatiques percutanées montrent souvent une cholestase au sein du parenchyme hépatique ainsi que des neutrophiles impliquant la lumière du canal biliaire. [17][7]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 


Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic définitif de cholangite aiguë inclurait des signes systémiques d'infection ainsi que des preuves de confirmation de la bile purulente par des moyens endoscopiques, percutanés ou chirurgicaux. Bien que faisable, cela s'avère envahissant et peut ne pas être la meilleure utilisation des ressources. Par conséquent, des outils cliniques tels que la triade de Charcot et les lignes directrices Tokyo ont été mis en œuvre dans la pratique clinique. [7]

Les directives de Tokyo (2018) ont une sensibilité de 100% et une spécificité de 87,4%, ce qui est significativement plus élevé que la triade de Charcot.[18]

CRITÈRES DIAGNOSTIQUES (TOKYO 2007)
Catégorie Critères
A) Clinique
  1. Histoire de pathologie biliaire
  2. Température et/ou frissons
  3. Ictère
  4. Douleur abdominale (hypocondre droit ou épigastre)
B) Laboratoires 5. Évidence de réponse inflammatoire (Leucytose / ↑ Protéine C-réactive)

6. Anomalie du bilan hépatique (↑ phosphatases alcalines, GGT, AST, ALT)

C) Imagerie 7. Dilatation biliaire ou étiologie trouvée (ex. calculs biliaires, sténose et stents)

Le diagnostic est suspecté  :

  • Présence de 2 items cliniques (A) ou plus ( pas de critères biochimiques (B) ou d'imagerie(C))

Le diagnostic est définitif :

OU

  • Présence d'au moins 2 items cliniques (A), les critères biochimiques (B) et le critère d'imagerie (C) [2]

De plus, la sévérité de la cholangite peut être déterminée par la Classification de Tokyo:

CLASSIFICATION DE SÉVÉRITÉ  (TOKYO 2007) [2]
Classification Critères
Légère Répond au traitement de support (liquide + antibiotiques)
Modérée
  • Ne répond pas au traitement de support
  • Absence de défaillance d'organe
  • Présence de 2 des 5 éléments suivants:
    1. Leucocytose (GB > 12 000 mm3) ou leucopénie ( < 4 000 mm3)
    2. Haute température (≥ 39˚C)
    3. Âge avancé (> 75 ans)
    4. Hyperbilirubinémie (bilirubine totale ≥ 5 mg/dL)
    5. Hypoalbuminémie (< 0,7 fois la limite inférieure de la normale)
Sévère Présence de défaillance d'au moins 1 système:
  1. Insuffisance cardiovasculaire : hypotension nécessitant des amines
  2. Système nerveux central : altération de l'état de conscience
  3. Système respiratoire : ratio Pa02/Fi02 < 300
  4. Insuffisance rénale aiguë : oligurie, créatine > 2,0 mg/dl
  5. Foie : INR >1,5
  6. Plaquettes : < 100 000 mm3

L'hospitalisation est nécessaire pour les cas de cholangite aiguë, les cas légers à modérés étant pris en charge dans les unités de médecine générale, tandis que ceux qui présentent une maladie grave et des signes de septicémie et d'instabilité hémodynamique doivent être admis dans les unités de soins intensifs. [10]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de la cholangite aiguë comprend:

Traitement

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Traitement médical

C'est une urgence médicale, un retard de traitement peut entrainer un choc septique. Le but du traitement de la cholangite aiguë est de gérer à la fois l'infection biliaire et l'obstruction. L'essentiel du traitement est une antibiothérapie dirigée contre les pathogènes entériques et le drainage biliaire. La gestion des urgences aiguës implique :

Traitement chirurgical

Dans les cas bénins, la majorité des patients répondent au traitement médical. Ceux qui ne répondent pas au traitement médical nécessitent une décompression immédiate.[4] Chez les patients gravement malades atteints de septicémie, le traitement est un drainage biliaire le plus rapidement possible. Ceux qui s'améliorent cliniquement après un traitement médical peuvent être candidats à une décompression dans les 24 à 48h.[19] La décompression ou le drainage biliaire peut être obtenu par:

Si une sténose biliaire est présente, un stent biliaire transpapillaire (sténose biliaire) peut être placé pour le drainage biliaire. [3][14]

En raison de taux de complications de l'intervention chirurgicale, la chirurgie est réservée aux patients qui décompensent malgré une prise en charge médicale optimale et un drainage biliaire endoscopique / percutané.[3] Elle est aussi utile dans les cas où les ressources hospitalières sont limitées en matière de modalités d'imagerie et de services spécialisés.[7]

En fonction de son évolution et de sa gravité, une procédure de drainage biliaire peut être réalisée avec l'aide de ressources endoscopiques et chirurgicales.[21]

  • Désobstruction de la voie biliaire principale par ERCP (ou moins préférablement par drainage transhépatique)
  • Cholécystectomie lorsque le patient est stable.

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications pouvant survenir à la suite d'une cholangite aiguë sont :

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Chez les patients présentant des cas bénins de cholangite aiguë, 80 à 90% des patients répondent au traitement médical et ont un bon pronostic. Les individus qui présentent des signes précoces de défaillance multiviscérale tels qu'une altération de l'état mental, une insuffisance rénale, une instabilité hémodynamique, etc. qui ne répondent pas à une prise en charge conservatrice et à un traitement antibiotique doivent subir un drainage biliaire d'urgence. Un drainage biliaire précoce entraîne une amélioration clinique plus rapide et une diminution de la mortalité. La mortalité globale est inférieure à 10% après drainage biliaire. Cependant, le diagnostic peut être manqué dans 25% des cas sévères chez les patients présentant une septicémie.

Sans traitement rapide, ces patients ont un taux de mortalité de 50% .[22] Les personnes âgées souffrant d'insuffisance rénale, d'abcès hépatique ou de malignité présentent un risque élevé de mortalité. La principale cause de décès chez ces personnes est une défaillance multiviscérale avec choc septique. Les causes de décès chez les personnes qui survivent aux stades initiaux de la cholangite aiguë comprennent la défaillance d'organes multiples, la pneumonie et l'insuffisance cardiaque.[23]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Les patients doivent être informés de leurs facteurs de risque de cholangite aiguë et conseillés de réduire les facteurs modifiables avec un régime faible en gras, une activité physique accrue et un poids santé lorsque cela est possible. Les personnes ayant des antécédents de calculs biliaires et de maladies des canaux biliaires doivent être informées de la présentation clinique de la cholangite et doivent consulter immédiatement un médecin lorsque des symptômes apparaissent. L'identification et le traitement précoces de la cholélithiase symptomatique chez les patients à haut risque pourraient réduire le risque de cholangite. Une recherche assidue de calculs biliaires communs chez les patients présentant une cholécystite peut également réduire le risque. Pour les personnes qui subissent une CPRE, des antibiotiques prophylactiques avant la procédure peuvent réduire le risque de cholangite. Les patients qui ont une cholangite aiguë récurrente peuvent bénéficier d'antibiotiques prophylactiques pour aider à réduire l'incidence et la gravité de la maladie.

Notes

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Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement.
Exemple:
 
TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die

Références

__NOVEDELETE__
  1. David Lan Cheong Wah, Christopher Christophi et Vijayaragavan Muralidharan, « Acute cholangitis: current concepts », ANZ journal of surgery, vol. 87, no 7-8,‎ , p. 554–559 (ISSN 1445-2197, PMID 28337833, DOI 10.1111/ans.13981, lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Monjur Ahmed, « Acute cholangitis - an update », World Journal of Gastrointestinal Pathophysiology, vol. 9, no 1,‎ , p. 1–7 (ISSN 2150-5330, PMID 29487761, Central PMCID 5823698, DOI 10.4291/wjgp.v9.i1.1, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Amir Houshang Mohammad Alizadeh, « Cholangitis: Diagnosis, Treatment and Prognosis », Journal of Clinical and Translational Hepatology, vol. 5, no 4,‎ , p. 404–413 (ISSN 2225-0719, PMID 29226107, Central PMCID 5719198, DOI 10.14218/JCTH.2017.00028, lire en ligne)
  4. 4,0 et 4,1 Eldon A. Shaffer, « Gallstone disease: Epidemiology of gallbladder stone disease », Best Practice & Research. Clinical Gastroenterology, vol. 20, no 6,‎ , p. 981–996 (ISSN 1521-6918, PMID 17127183, DOI 10.1016/j.bpg.2006.05.004, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 John G. Lee, « Diagnosis and management of acute cholangitis », Nature Reviews. Gastroenterology & Hepatology, vol. 6, no 9,‎ , p. 533–541 (ISSN 1759-5053, PMID 19652653, DOI 10.1038/nrgastro.2009.126, lire en ligne)
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28027992
  7. 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 7,14 7,15 7,16 7,17 et 7,18 Jennifer Virgile et Rachana Marathi, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 32644372, lire en ligne)
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16539872
  9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23307004
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 et 10,5 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26468310
  11. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3369934
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11578976
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15304115
  14. 14,0 14,1 et 14,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17252294
  15. 15,0 et 15,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29977644
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31628955
  17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16259109
  18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29334699
  19. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19736582
  20. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23997958
  21. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21207254
  22. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :164
  23. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :011
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Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...