« Coup de chaleur » : différence entre les versions

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{{Information maladie
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==Épidémiologie==
==Épidémiologie==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Épidémiologie}}
Il est difficile d'estimer l'impact de la chaleur extrême sur la santé publique, car les prestataires de soins de santé ne sont pas tenus de déclarer les maladies liées à la chaleur. Aux États-Unis, de 2006 à 2010, il y a eu au moins 3332 décès attribués à un coup de chaleur.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Flavio G.|nom1=Gaudio|prénom2=Colin K.|nom2=Grissom|titre=Cooling Methods in Heat Stroke|périodique=The Journal of Emergency Medicine|volume=50|numéro=4|date=2016-04|issn=0736-4679|pmid=26525947|doi=10.1016/j.jemermed.2015.09.014|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26525947/|consulté le=2021-04-07|pages=607–616}}</ref> Cependant, il apparait fort probable que ces chiffres soient largement sous-estimés. La mortalité est en corrélation avec le degré d'élévation de la température corporelle, le temps nécessaire à l'initiation du refroidissement et le nombre de systèmes d'organes touchés.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Sebastian|nom1=Pease|prénom2=Lila|nom2=Bouadma|prénom3=Nathalie|nom3=Kermarrec|prénom4=Frédérique|nom4=Schortgen|titre=Early organ dysfunction course, cooling time and outcome in classic heatstroke|périodique=Intensive Care Medicine|volume=35|numéro=8|date=2009-08|issn=1432-1238|pmid=19404610|doi=10.1007/s00134-009-1500-x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19404610/|consulté le=2021-04-07|pages=1454–1458}}</ref><ref name=":0" />
Il est difficile d'estimer l'impact de la chaleur extrême sur la santé publique, car les prestataires de soins de santé ne sont pas tenus de déclarer les maladies liées à la chaleur. Aux États-Unis, de 2006 à 2010, il y a eu au moins 3332 décès attribués à un coup de chaleur.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Flavio G.|nom1=Gaudio|prénom2=Colin K.|nom2=Grissom|titre=Cooling Methods in Heat Stroke|périodique=The Journal of Emergency Medicine|volume=50|numéro=4|date=2016-04|issn=0736-4679|pmid=26525947|doi=10.1016/j.jemermed.2015.09.014|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26525947/|consulté le=2021-04-07|pages=607–616}}</ref> Cependant, il apparait fort probable que ces chiffres soient largement sous-estimés. La mortalité est en corrélation avec le degré d'élévation de la température corporelle, le temps nécessaire à l'initiation du refroidissement et le nombre de systèmes d'organes touchés.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Sebastian|nom1=Pease|prénom2=Lila|nom2=Bouadma|prénom3=Nathalie|nom3=Kermarrec|prénom4=Frédérique|nom4=Schortgen|titre=Early organ dysfunction course, cooling time and outcome in classic heatstroke|périodique=Intensive Care Medicine|volume=35|numéro=8|date=2009-08|issn=1432-1238|pmid=19404610|doi=10.1007/s00134-009-1500-x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19404610/|consulté le=2021-04-07|pages=1454–1458}}</ref><ref name=":0" />


==Étiologies==
==Étiologies==
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Il existe deux formes de coup de chaleur soit le coup de chaleur classique et le coup de chaleur d'effort.<ref name=":0" /><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Randell K.|nom1=Wexler|titre=Evaluation and treatment of heat-related illnesses|périodique=American Family Physician|volume=65|numéro=11|date=2002-06-01|issn=0002-838X|pmid=12074531|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12074531/|consulté le=2021-04-07|pages=2307–2314}}</ref>


 
* Le coup de chaleur classique affecte généralement les personnes âgées souffrant de problèmes de santé chroniques. Il s'agit de la forme de coup de chaleur la plus commune. Elle a souvent lieu lors des période de {{Étiologie|nom=canicule|principale=1|affichage=canicules}} et n'est pas liée à l'activité physique.   
Il existe deux formes de coup de chaleur soit le coup de chaleur classique et le coup de chaleur d'effort.
* Le coup de chaleur à l'effort affecte les personnes par ailleurs en bonne santé qui font de l'{{Étiologie|nom=exercice physique intense|principale=1}} par temps chaud ou humide.
 
1) Le {{Étiologie|nom=Coup de chaleur classique|principale=0}} affecte généralement les personnes âgées souffrant de problèmes de santé chroniques<ref name=":0" /><ref name=":3" />. Il s'agit de la forme de coup de chaleur la plus commune. Elle a souvent lieu lors des période de canicules et n'est pas liée à l'activité physique.   
 
2) Le {{Étiologie|nom=Coup de chaleur à l'effort|principale=0}} affecte les personnes par ailleurs en bonne santé qui font de l'exercice intense par temps chaud ou humide.<ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Randell K.|nom1=Wexler|titre=Evaluation and treatment of heat-related illnesses|périodique=American Family Physician|volume=65|numéro=11|date=2002-06-01|issn=0002-838X|pmid=12074531|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12074531/|consulté le=2021-04-07|pages=2307–2314}}</ref><ref name=":0" />


==Physiopathologie==
==Physiopathologie==
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En temps normal, la thermorégulation est un processus extrêmement efficace, avec un simple changement de 1 ° C de la température centrale pour chaque changement de 25 ° C à 30 ° C de la température ambiante.<ref name=":2" /> Dans l'état adapté, les protéines de choc thermique réparent les dommages causés par l'hyperthermie.  
En temps normal, la thermorégulation est un processus extrêmement efficace, avec un simple changement de 1 ° C de la température centrale pour chaque changement de 25 ° C à 30 ° C de la température ambiante.<ref name=":2" /> Dans l'état adapté, les protéines de choc thermique réparent les dommages causés par l'hyperthermie.  


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===Facteurs de risque<ref>{{Citation d'un lien web|langue=en|titre=Heatstroke - Symptoms and causes|url=https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/heat-stroke/symptoms-causes/syc-20353581|site=Mayo Clinic|consulté le=2021-02-28}}</ref>===
===Facteurs de risque<ref>{{Citation d'un lien web|langue=en|titre=Heatstroke - Symptoms and causes|url=https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/heat-stroke/symptoms-causes/syc-20353581|site=Mayo Clinic|consulté le=2021-02-28}}</ref>===
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===Questionnaire===
===Questionnaire===
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Les symptômes ci dessous sont à rechercher lors de l'évaluation du patient chez qui l'on suspecte une maladie liée à la chaleur.
Les symptômes ci dessous sont à rechercher lors de l'évaluation du patient chez qui l'on suspecte une maladie liée à la chaleur.


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===Examen clinique<ref name=":8" />===
===Examen clinique<ref name=":8" />===
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Les signes cliniques à rechercher lors de l'évaluation d'un patient chez qui une maladie liée à la chaleur est suspectée seront:
Les signes cliniques à rechercher lors de l'évaluation d'un patient chez qui une maladie liée à la chaleur est suspectée seront:


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==Examens paracliniques==
==Examens paracliniques==
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===Laboratoires===
===Laboratoires===


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==Diagnostic==
==Diagnostic==
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Le diagnostic du coup de soleil est principalement clinique. Ainsi, il repose sur la présence d'une fièvre; la température corporelle étant en général au dessus de 40 degré, de signes de déshydratation et d'antécédents d'exposition prolongée à de hautes températures à l'histoire du patient. <ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Coup de chaleur - Lésions et intoxications|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/l%C3%A9sions-et-intoxications/troubles-provoqu%C3%A9s-par-la-chaleur/coup-de-chaleur|site=Manuels MSD pour le grand public|consulté le=2021-02-28}}</ref>
Le diagnostic du coup de soleil est principalement clinique. Ainsi, il repose sur la présence d'une fièvre; la température corporelle étant en général au dessus de 40 degré, de signes de déshydratation et d'antécédents d'exposition prolongée à de hautes températures à l'histoire du patient. <ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Coup de chaleur - Lésions et intoxications|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/l%C3%A9sions-et-intoxications/troubles-provoqu%C3%A9s-par-la-chaleur/coup-de-chaleur|site=Manuels MSD pour le grand public|consulté le=2021-02-28}}</ref>


==Diagnostic différentiel==
==Diagnostic différentiel==
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Les diagnostics différentiels courants comprennent<ref name=":13">{{Citation d'un ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Melissa Platt & Salvator Vicario|titre=Rosen's Emergency Medicine – Concepts and Clinical Practice|passage=Pages 1882-1892.e1|lieu=Philadephia|éditeur=PA : Elsevier|date=2018|pages totales=2688|isbn=978-0-323-35479-0|lire en ligne=}}</ref> :  
Les diagnostics différentiels courants comprennent<ref name=":13">{{Citation d'un ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Melissa Platt & Salvator Vicario|titre=Rosen's Emergency Medicine – Concepts and Clinical Practice|passage=Pages 1882-1892.e1|lieu=Philadephia|éditeur=PA : Elsevier|date=2018|pages totales=2688|isbn=978-0-323-35479-0|lire en ligne=}}</ref> :  


*La polypharmacie
*la polypharmacie
*Les ingestions toxiques
*les ingestions toxiques
*La {{Diagnostic différentiel|nom=Méningite|affichage=méningite}}
*la {{Diagnostic différentiel|nom=Méningite|affichage=méningite}}
*La {{Diagnostic différentiel|nom=septicémie}}
*la {{Diagnostic différentiel|nom=septicémie}}
*Le {{Diagnostic différentiel|nom=syndrome malin des neuroleptiques}}
*le {{Diagnostic différentiel|nom=syndrome malin des neuroleptiques}}
*Le {{Diagnostic différentiel|nom=syndrome sérotoninergique}}
*le {{Diagnostic différentiel|nom=syndrome sérotoninergique}}
*Le {{Diagnostic différentiel|nom=paludisme}}
*le {{Diagnostic différentiel|nom=paludisme}}
*L'{{Diagnostic différentiel|nom=Hyperthermie|affichage=hyperthermie maligne}}
*l'{{Diagnostic différentiel|nom=Hyperthermie|affichage=hyperthermie maligne}}
*L'atteinte de la thyroide
*l'atteinte de la thyroide
*Les {{Diagnostic différentiel|nom=Convulsions (approche clinique)|affichage=convulsions}}
*les {{Diagnostic différentiel|nom=Convulsions (approche clinique)|affichage=convulsions}}
*L'hémorragie du système nerveux central.
*l'hémorragie du système nerveux central.


Un examen détaillé des médicaments peut exclure plusieurs de ces processus pathologiques. Sauf pour les crampes de chaleur, ni la rigidité musculaire ni le clonus musculaire ne sont des signes de coup de chaleur et peuvent alors distinguer la malignité des neuroleptiques et le syndrome sérotoninergique. L'historique des voyages doit être remis en question, en évaluant l'exposition aux environnements d'endémie palustre et aux espèces de paludisme particulières dans cette zone. Cependant, le paludisme, la septicémie ou la méningite ne seront généralement pas présents avec les mêmes élévations de la température corporelle centrale. <ref name=":0" />
Un examen détaillé des médicaments peut exclure plusieurs de ces processus pathologiques. Sauf pour les crampes de chaleur, ni la rigidité musculaire ni le clonus musculaire ne sont des signes de coup de chaleur et peuvent alors distinguer la malignité des neuroleptiques et le syndrome sérotoninergique. L'historique des voyages doit être remis en question, en évaluant l'exposition aux environnements d'endémie palustre et aux espèces de paludisme particulières dans cette zone. Cependant, le paludisme, la septicémie ou la méningite ne seront généralement pas présents avec les mêmes élévations de la température corporelle centrale. <ref name=":0" />
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==Traitement==
==Traitement==
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===ABC===
===ABC===
La gestion du coup de chaleur comprend la protection adéquate des voies respiratoires, la respiration et la circulation. Après l'ABC, le refroidissement rapide devient le pilier du traitement avec une prise en charge auxiliaire en réponse à d'autres lésions des organes terminaux.
La gestion du coup de chaleur comprend la protection adéquate des voies respiratoires, la respiration et la circulation. Après l'ABC, le refroidissement rapide devient le pilier du traitement avec une prise en charge auxiliaire en réponse à d'autres lésions des organes terminaux.
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==Suivi==
==Suivi==
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Après un traitement pour coup de chaleur à l'effort, le patient doit s'abstenir de faire de l'exercice pendant 7 jours minimum. Un congé hospitalier est effectué lorsque la patient retrouve un hétat hémodynamique stable. Toutefois, un suivi doit avoir lieu une semaine après la présentation du coup de chaleur pour dépister les signes de lésion des organes terminaux.<ref name=":12">{{Citation d'un article|nom1=Centers for Disease Control and Prevention (CDC)|titre=Heat-related deaths--Chicago, Illinois, 1996-2001, and United States, 1979-1999|périodique=MMWR. Morbidity and mortality weekly report|volume=52|numéro=26|date=2003-07-04|issn=0149-2195|pmid=12844077|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12844077/|consulté le=2021-04-07|pages=610–613}}</ref><ref name=":6" /><ref name=":0" />
Après un traitement pour coup de chaleur à l'effort, le patient doit s'abstenir de faire de l'exercice pendant 7 jours minimum. Un congé hospitalier est effectué lorsque la patient retrouve un hétat hémodynamique stable. Toutefois, un suivi doit avoir lieu une semaine après la présentation du coup de chaleur pour dépister les signes de lésion des organes terminaux.<ref name=":12">{{Citation d'un article|nom1=Centers for Disease Control and Prevention (CDC)|titre=Heat-related deaths--Chicago, Illinois, 1996-2001, and United States, 1979-1999|périodique=MMWR. Morbidity and mortality weekly report|volume=52|numéro=26|date=2003-07-04|issn=0149-2195|pmid=12844077|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12844077/|consulté le=2021-04-07|pages=610–613}}</ref><ref name=":6" /><ref name=":0" />


==Complications==
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Ci dessous figurent les séquelles de l'agression pouvant persister au-delà du dysfonctionnement initial du SNC.
Ci dessous figurent les séquelles de l'agression pouvant persister au-delà du dysfonctionnement initial du SNC.


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Enfin, si le coup de chaleur n'est pas traité à temps il peut s'avérer fatal.
Enfin, si le coup de chaleur n'est pas traité à temps il peut s'avérer fatal.


==Évolution==
==Évolutio==
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Les patients présentant un coup de chaleur ont une mortalité élevée en fonction de l'étiologie de la présentation. Cependant, le taux de mortalité par coup de chaleur à l'effort est relativement faible (3 à 5%) par rapport au coup de chaleur classique (10 à 65%). <ref name=":5" /><ref name=":4" /> L'augmentation du taux de mortalité pour les coups de chaleur classique est probablement due à la prévalence plus élevée des comorbidités et à l'âge des populations atteintes. Si le refroidissement rapide immédiat est réussit, le taux de mortalité chez les jeunes patients souffrant d'un coup de chaleur à l'effort est nul.<ref name=":4" /><ref name=":0" />
Les patients présentant un coup de chaleur ont une mortalité élevée en fonction de l'étiologie de la présentation. Cependant, le taux de mortalité par coup de chaleur à l'effort est relativement faible (3 à 5%) par rapport au coup de chaleur classique (10 à 65%). <ref name=":5" /><ref name=":4" /> L'augmentation du taux de mortalité pour les coups de chaleur classique est probablement due à la prévalence plus élevée des comorbidités et à l'âge des populations atteintes. Si le refroidissement rapide immédiat est réussit, le taux de mortalité chez les jeunes patients souffrant d'un coup de chaleur à l'effort est nul.<ref name=":4" /><ref name=":0" />


==Prévention==
==Prévention==
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La prévention est le traitement définitif du coup de chaleur.  
La prévention est le traitement définitif du coup de chaleur.  



Version du 17 mars 2022 à 09:24

Coup de chaleur
Maladie
Caractéristiques
Signes Coma, Confusion, Déshydratation, Hypotension orthostatique, Tachycardie , Tachypnée , Altération de l'état de conscience , Convulsions (approche clinique), Anhidrose, Propos incohérents, ... [+]
Symptômes
Coma, Confusion, Convulsions, Agitation, Hypotension orthostatique, Crampes musculaires, Nausées, Vertige , Bouffées vasomotrices, Céphalée , ... [+]
Diagnostic différentiel
Sepsis, Hyperthyroïdie, Épilepsie, Hémorragie intracrânienne, Paludisme, État de mal épileptique, Syndrome neuroleptique malin, Syndrome sérotoninergique, Ingestions toxiques, Épuisement par la chaleur, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q337554
Spécialités Médecine d'urgence, Soins intensifs

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Le coup de chaleur représente un ensemble de symptômes cliniques qui inclue une élévation sévère de la température corporelle généralement, quoique pas toujours, supérieure à 40 °C. L'augmentation de température doit être accompagnée de signes cliniques de dysfonctionnement du système nerveux central comme de l'ataxie, du délire ou des convulsions, dans le cadre d'une exposition à un temps chaud ou à un effort physique intense.[1] Les facteurs de risque comprennent les variables environnementales, les médicaments, la consommation de drogues, certaines comorbidités ainsi que d'autres facteurs médicaux.[2][3]

Il est important de différencier où se situe le patient sur le continuum de la maladie due à la chaleur. Ce continuum a comme point de départ les crampes causées par la chaleur qui peuvent évoluer en épuisement dû à la chaleur et enfin causer un décès secondaire au coup de chaleur.

L'épuisement dû à la chaleur est défini comme une hypoperfusion cardiovasculaire accompagnée d'une température corporelle supérieure à 40 °C[4]. Dans cette entité clinique, on retrouvera les signes et symptomes suivants : des crampes, de la fatigue, des étourdissements, des nausées, des vomissements, des maux de tête. Le corps perd de manière excéssive de l'eau et du sel. Il est alors nécessaire de consulter un professionnel de la santé.

Si la progression de la maladie évolue jusqu'à causer des dommages aux organes, nous parlerons alors de blessure due à la chaleur.

Enfin, lorsqu'il y aura atteinte du système nerveux central, on pourra alors parler de coup de chaleur.[3] Il s'agit en d'autres mots d'une défaillance dans les mécanismes centraux de controle de la température corporelle[5]

Épidémiologie

Il est difficile d'estimer l'impact de la chaleur extrême sur la santé publique, car les prestataires de soins de santé ne sont pas tenus de déclarer les maladies liées à la chaleur. Aux États-Unis, de 2006 à 2010, il y a eu au moins 3332 décès attribués à un coup de chaleur.[6] Cependant, il apparait fort probable que ces chiffres soient largement sous-estimés. La mortalité est en corrélation avec le degré d'élévation de la température corporelle, le temps nécessaire à l'initiation du refroidissement et le nombre de systèmes d'organes touchés.[7][3]

Étiologies

Il existe deux formes de coup de chaleur soit le coup de chaleur classique et le coup de chaleur d'effort.[3][8]

  • Le coup de chaleur classique affecte généralement les personnes âgées souffrant de problèmes de santé chroniques. Il s'agit de la forme de coup de chaleur la plus commune. Elle a souvent lieu lors des période de canicules et n'est pas liée à l'activité physique.
  • Le coup de chaleur à l'effort affecte les personnes par ailleurs en bonne santé qui font de l'exercice physique intense par temps chaud ou humide.

Physiopathologie

En temps normal, la thermorégulation est un processus extrêmement efficace, avec un simple changement de 1 ° C de la température centrale pour chaque changement de 25 ° C à 30 ° C de la température ambiante.[2] Dans l'état adapté, les protéines de choc thermique réparent les dommages causés par l'hyperthermie.

Cependant, si l'humidité ambiante est supérieure à 75%, le refroidissement par évaporation commence à devenir inefficace. Les autres méthodes de perte de chaleur y compris le rayonnement, la conduction et la convection ne transfèrent pas bien la chaleur lorsque la température à l'extérieur du corps dépasse la température de la peau.[9][3]

Le corps utilise la vasodilatation au niveau de la peau pour dissiper la chaleur. Cette vasodilatation sera accompagnée d'une baisse de la pression artérielle et d'hypovolémie. Pour pallier la baisse de tension, il y aura une vasoconsctrition de la circulation splanchnique. Or lorsque la vasoconstriction est maintenue, elle peut se compliquer d'une ischémie rénale et splanchique, résultant ainsi en une défaillance multiviscérale. Le patient présentera alors des symptômes tels que les vomissements, les nausées, les diarrhée et les troubles hépatiques.

Ensuite, si la sudation persiste et que la personne n'est pas retirée du milieu chaud, le corps causera une vasoconsctriction périphérique pour mieux rediriger le sang au niveau cérébral, pulmonaire et cardiaque, à défaut de voir la température corporelle augmenter. Cela aura pour conséquence une dénaturation des protéines et des dommages irréversibles tels qu'une augmentation de la pression intracranienne et une baisse de la circulation cérébrale. Cela explique par ailleurs les symptômes associés aux dysfonctionnement du système nerveux central qui sont souvent retrouvés dans cette entité clinique[10].

Un réapprovisionnement insuffisant en eau peut entraîner des anomalies électrolytiques importantes. La déshydratation peut être normonatrémique ou hypernatrémique. Si elle est suffisamment grave, elle peut entraîner, des hémorragies, un œdème cérébral et des lésions cérébrales permanentes. Rarement, une hyponatrémie survient à la suite d'une surcompensation avec une réplétion de liquide hypotonique observée chez les marathoniens et d'autres populations à risque de coups de chaleur à l'effort.[2]

L'hyperkaliémie a été associée à un coup de chaleur, qui survient lorsque le potassium est libéré par une dégradation musculaire ou une acidose provoquant un transfert du potassium des cellules vers le plasma. Le potassium est un vasodilatateur puissant dans les muscles squelettiques et cardiaques et des réductions sévères de cet électrolyte dans les tissus entraîneront une instabilité cardiovasculaire et une diminution du flux sanguin musculaire qui prédispose à la rhabdomyolyse.[1] Les séquelles de la rhabdomyolyse peuvent aller d'une légère hypocalcémie à une insuffisance rénale aiguë. Une hyperkaliémie et une hypocalcémie peuvent entraîner des anomalies de la conduction cardiaque, y compris un allongement de l'intervalle QT, des modifications du segment ST et, dans de rares cas, des arythmies cardiaques fatales.[9][3]

Il existe également une gamme de coagulopathies associées au coup de chaleur, de la simple activation de la cascade de coagulation et de la fibrinolyse à l'hémorragie mortelle ou à la coagulation intravasculaire disséminée. On pense que les dommages endothéliaux causés par la chaleur provoquent une agrégation plaquettaire et une thrombose microvasculaire prédisposant à la coagulation par consommation, ce qui, paradoxalement, provoque des saignements lorsque les plaquettes sont utilisées plus rapidement que la capacité du corps à les produire.[2][3]

Présentation clinique

Facteurs de risque[11]

Tableau résumé des différents facteurs de risque, par catégorie
Facteurs environnementaux[12]
  • Hautes températures
  • Haut niveau d'humidité
  • Accès limité à l'eau et à l'ombre
  • Absence de système de ventilation chez soi
Facteurs individuels[10][12]
  • L'âge : Chez les enfants, le systeme nerveux central n'est pas encore complètement developpé. Chez les plus de 65 ans on observe un déclin dans les capacités de thermorégulation. De plus ses deux groupes d'âge sont plus à risque de déshydratation
  • Être surhabillé
  • Manque de sommeil
  • Personnes non acclimatées aux hautes températures
  • Mass musculaire elevée
  • Sexe masculin
  • obésité
  • Déshydratation préexistante
  • Troubles cognitifs empechant la personne de reconnaitre le besoin de s'hydrater.
Conditions médicales[12][10]
  • Athérosclérose coronarienne ou vasculaire
  • Insuffisance cardiaque
  • Conditions neurologiques : démence, sclérose en plaques, maladie de parkinson, atteinte du SNA
  • Maladies pulmonaires : bronchopneumopathie chronique obstructive, fibrose kystiquee, syndrome restrictif
  • Désordres endocriniens : diabète, insuffisance surrénalienne
  • Insuffisance rénale chronique
  • Cancers
  • Anémie falciforme
  • Maladies congénitales (dysplasie de l'ectoderme, anhidrose idiopathique)
  • Maladies de la peau( psoriasis, dermatite atopique, radiation, brulures)
  • Antécédents de blessures à la chaleur
Médicaments et prise d'alcool[12]
Alcool et drogues[12]
  • Alcool
  • Cocaine
  • Héroine
  • Phencyclidine(PCP)
  • Diéthylamide de l'acide lysergique(LSD)

Questionnaire

Les symptômes ci dessous sont à rechercher lors de l'évaluation du patient chez qui l'on suspecte une maladie liée à la chaleur.

Examen clinique[14]

Les signes cliniques à rechercher lors de l'évaluation d'un patient chez qui une maladie liée à la chaleur est suspectée seront:

  • Crépitements pulmonaires
  • Signes de déshydratation : oligurie, diminution du pli cutané, lèvres sèches, yeux, creux, pouls filant, cyanose.
  • des saignements excessifs
  • Signes d'atteinte neurologique : propos incohérents, confusion, altération de l'état de conscience, convulsions, coma, encéphalopathie
  • Pertes d'équilibre
  • anhydrose(perte de la réponse physiologique de transpiration d'origine neurologique)[15][16][17]

NB: L'anhidrose sera rarement observée dans les cas de coup de chaleur à l'effort ou il sera plus fréquent d'observer une transpiration prolongée malgré la cessation de l'exercice.

Signes Vitaux[14]

  • Prise de la température corporelle. Signe : 40 degrés Celsius
  • Prise de la tension artérielle. Signe : pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg, ou hypotension orthostatique défini comme une baisse de la pression artérielle systolique d'au moins 20 mmHg lors du changement de position couchée à debout.

Examens paracliniques

Laboratoires

  • Surveillance fréquente des signes vitaux
  • Mesure de la température rectale,
  • Études de laboratoire CBC, CMP, PT / PTT,
  • Gaz sanguins,
  • CPK sérique et la myoglobine urinaire
  • ASLT/ALT

Sur la base du jugement clinique, certains patients peuvent également bénéficier d'un bilan toxicologique.

Les niveaux artériels de C02 chuteront souvent en dessous de 20 mmHg et un quart des patients seront hypotendus.[2] La réconciliation médicale est cruciale lors de l'évaluation des patients soupçonnés d'un coup de chaleur classique en mettant l'accent sur la reconnaissance des diurétiques, des bêta-bloquants et des anticholinergiques.[3]

Dans le coup de chaleur classique, l'alcalose respiratoire prédomine, alors que le coup de chaleur à l'effort peut également avoir une acidose lactique concomitante. Les dérangements électrolytiques sont variables entre les deux étiologies, mais généralement dans les coups de chaleur à l'effort, l'hypocalcémie, l'hyperphosphatémie et l'hyperkaliémie reflètent une dégradation musculaire qui se produit. La rhabdomyolyse est plus fréquente lors d'un coup de chaleur d'effort que lors d'un coup de chaleur cloassique, avec une élévation plus élevée des marqueurs CPK. Dans les coups de chaleur classiques, les élévations d' ASTet d' ALTsont les anomalies de laboratoire les plus courantes signalées. [2] Des lésions rénales, des manifestations hépatiques et d'autres lésions des organes terminaux associées peuvent également survenir dans l'une ou l'autre des présentations.

ECG[8] :

Les modifications de l'ECG peuvent montrer une dépression ST, un allongement de l'intervalle QT et d'autres modifications de l'onde T compatibles avec une ischémie. Tous les patients souffrant d'un coup de chaleur auront une tachypnée et une tachycardie.

Imagerie :

  • Une radiographie thoracique peut aussi être bénéfique pour évaluer la présence d'oedème pulmonaire.
  • Un Ct Scan est indiqué si on suspecte une atteinte de système nerveux central pour l'altération de l'état mental.

Diagnostic

Le diagnostic du coup de soleil est principalement clinique. Ainsi, il repose sur la présence d'une fièvre; la température corporelle étant en général au dessus de 40 degré, de signes de déshydratation et d'antécédents d'exposition prolongée à de hautes températures à l'histoire du patient. [18]

Diagnostic différentiel

Les diagnostics différentiels courants comprennent[10] :

Un examen détaillé des médicaments peut exclure plusieurs de ces processus pathologiques. Sauf pour les crampes de chaleur, ni la rigidité musculaire ni le clonus musculaire ne sont des signes de coup de chaleur et peuvent alors distinguer la malignité des neuroleptiques et le syndrome sérotoninergique. L'historique des voyages doit être remis en question, en évaluant l'exposition aux environnements d'endémie palustre et aux espèces de paludisme particulières dans cette zone. Cependant, le paludisme, la septicémie ou la méningite ne seront généralement pas présents avec les mêmes élévations de la température corporelle centrale. [3]

On peut aussi se référer ici au continuum de la chaleur mentionné précédemment afin d'établir des diagnostics différentiels additionnels comme l'épuisement dû à la chaleur et les brulures dûes à la chaleur

Traitement

ABC

La gestion du coup de chaleur comprend la protection adéquate des voies respiratoires, la respiration et la circulation. Après l'ABC, le refroidissement rapide devient le pilier du traitement avec une prise en charge auxiliaire en réponse à d'autres lésions des organes terminaux.

  • intubation: L'intubation pour une perte de conscience profonde est rarement nécessaire, car un refroidissement rapide améliore rapidement le score du patient sur l'échelle de coma de Glasgow.[9]
  • Réhydratation : Une réhydratation adéquate est essentielle sans toutefois sur-corriger le sodium en cas de dérangements.
  • Stabilisation de la température corporelle : Il est obligatoire de mesurer continuellement la température centrale avec une sonde rectale ou œsophagienne et les mesures de refroidissement doivent être arrêtées une fois que la température atteint les 38 à 39 degrés Celsius. Aucune étude définitive ne soutient une méthode de refroidissement plutôt qu'une autre.[19] L'immersion dans un bain de glace est la méthode la plus opportune pour réduire la température corporelle centrale, cependant, chez les populations plus âgées, elle peut ne pas être réaliste car la surveillance cardiaque peut ne pas être faisable et une agitation extrême peut nuire à l'observance. Les méthodes courantes incluent les applications de blocs de glace à l'aine ou à l'aisselle et le refroidissement par évaporation à l'aide d'un ventilateur avec une solution saline fraîche sur la peau des patients.[3]

Adjuvants pharmacologiques

Aucun traitement pharmacologique n'est actuellement recommandé pour le coup de chaleur.

Le dantrolène est un relaxant musculaire squelettique, il a été démontré qu'il réduisait la production de chaleur dans la contracture musculaire soutenue et est utile pour le traitement de l'hyperthermie maligne. Cependant, il a été démontré qu'il n'avait aucun effet sur les résultats des patients souffrant d'un coup de chaleur sans hyperthermie maligne.[20]

Les antipyrétiques ne jouent aucun rôle dans le traitement des patients souffrant d'un coup de chaleur et peuvent être toxiques pour le foie.[1][3]

Le paracétamol et l'aspirine sont aussi à éviter.[21]

Suivi

Après un traitement pour coup de chaleur à l'effort, le patient doit s'abstenir de faire de l'exercice pendant 7 jours minimum. Un congé hospitalier est effectué lorsque la patient retrouve un hétat hémodynamique stable. Toutefois, un suivi doit avoir lieu une semaine après la présentation du coup de chaleur pour dépister les signes de lésion des organes terminaux.[22][9][3]

Complications

Ci dessous figurent les séquelles de l'agression pouvant persister au-delà du dysfonctionnement initial du SNC.

Malgré la normalisation de la température centrale avec refroidissement, de nombreux patients continuent d'afficher des troubles de la température centrale et un dysfonctionnement multi-organique. . Des recherches ont montré que même les complications réversibles consécutives à un coup de chaleur peuvent prendre plus de 7 semaines à se résorber.[23][3]

Enfin, si le coup de chaleur n'est pas traité à temps il peut s'avérer fatal.

Évolutio

Les patients présentant un coup de chaleur ont une mortalité élevée en fonction de l'étiologie de la présentation. Cependant, le taux de mortalité par coup de chaleur à l'effort est relativement faible (3 à 5%) par rapport au coup de chaleur classique (10 à 65%). [7][6] L'augmentation du taux de mortalité pour les coups de chaleur classique est probablement due à la prévalence plus élevée des comorbidités et à l'âge des populations atteintes. Si le refroidissement rapide immédiat est réussit, le taux de mortalité chez les jeunes patients souffrant d'un coup de chaleur à l'effort est nul.[6][3]

Prévention

La prévention est le traitement définitif du coup de chaleur.

Il est essentiel de faire preuve de surveillance auprès des personnes plus à risques comme les personnes âgées et celles n'ayant pas accès à la climatisation.

Ainsi, certains conseils devraient être fournis aux patients : porter des vêtements appropriés, bien s'hydrater lors de hautes températures, fermer les rideaux et les fenêtres pour empêcher l'augmentation de la température des pieces de la maison, réduire les efforts physiques, particulièrement entre 10h et 15h, ajuster sa médication avec l'accord de son médecin et les restrictions liquidiennes, consommer des aliments salés pour remplacer les pertes[14]. Aussi, il est très important d'éviter de laisser les enfants sans surveillance dans les voitures et de reprogrammer les activités intenses s'il fait chaud et humide. [9] Les personnes devraient se réfugier à l'ombre si elles présentent les signes et les symptômes d'un coup de chaleur.

Références

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  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Abderrezak Bouchama et James P. Knochel, « Heat stroke », The New England Journal of Medicine, vol. 346, no 25,‎ , p. 1978–1988 (ISSN 1533-4406, PMID 12075060, DOI 10.1056/NEJMra011089, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 et 3,13 Andrew Morris et Gaurav Patel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725820, lire en ligne)
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