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==Épidémiologie==
==Épidémiologie==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}Environ 20% de la population sera atteinte d'urticaire.<ref name="Jaf2015">{{Citation d'un article|last1=Jafilan|first1=L|last2=James|first2=C|title=Urticaria and Allergy-Mediated Conditions.|journal=Primary Care|date=December 2015|volume=42|issue=4|pages=473–83|pmid=26612369|doi=10.1016/j.pop.2015.08.002}}</ref> Les hommes sont plus souvent atteints que les femmes. Environ 3% des cas deviendront chroniques.<ref name="Gri2016">{{Citation d'un ouvrage|last1=Griffiths|first1=Christopher|last2=Barker|first2=Jonathan|last3=Bleiker|first3=Tanya|last4=Chalmers|first4=Robert|last5=Creamer|first5=Daniel|title=Rook's Textbook of Dermatology, 4 Volume Set|date=2016|publisher=John Wiley & Sons|isbn=9781118441176|page=Chapter 42.3|edition=9|url=https://books.google.com/books?id=EyypCwAAQBAJ&pg=SA42-PA3|language=en}}</ref> Les cas aigus sont plus fréquents chez les enfants tandis que les cas chroniques sont plus fréquents chez l'adulte. <ref name="Jaf2015" />
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==Étiologie==
==Étiologie==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}


L'urticaire peut être aigue (les lésions durent < 6 semaines) ou chronique (> 6 semaines). Dans l'urticaire chronique, on distingue l'urticaire induite de l'urticaire idiopathique selon son étiologie. Les causes les plus communes d'urticaire sont présentées dans le tableau suivant. <ref name="NIH2016">{{Citation d'un lien web|title=Hives|url=https://medlineplus.gov/hives.html|access-date=10 août 2016|url-status=live|archive-url=https://web.archive.org/web/20160819090751/https://medlineplus.gov/hives.html|archive-date=19 août 2016|langue=anglais|date=|site=medlineplus.gov|consulté le=24 juin 2023}}</ref><ref>{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/new-onset-urticaria?source=search_result&amp;search=new%20onset%20urticaria&amp;selectedTitle=1~150#references|site=www.uptodate.com|consulté le=2022-05-26}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=fr-CH|prénom1=Vincent|nom1=Morel|prénom2=Conrad|nom2=Hauser|titre=Urticaire chronique|périodique=Rev Med Suisse|volume=154|numéro=16|date=2008-04-23|lire en ligne=https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2008/revue-medicale-suisse-154/urticaire-chronique|consulté le=2023-06-24|pages=1019–1023}}</ref> Il faut toutefois noter que la cause d'un épisode d'urticaire aigue n'est pas identifiable dans environ 50% des cas (urticaire idiopathique). <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Amin|nom1=Kanani|prénom2=Robert|nom2=Schellenberg|prénom3=Richard|nom3=Warrington|titre=Urticaria and angioedema|périodique=Allergy, Asthma & Clinical Immunology|volume=7|numéro=1|date=2011-11-10|issn=1710-1492|pmid=22165855|pmcid=PMC3245442|doi=10.1186/1710-1492-7-S1-S9|lire en ligne=https://doi.org/10.1186/1710-1492-7-S1-S9|consulté le=2023-05-30|pages=S9}}</ref>  
L'urticaire peut être aigue (les lésions durent < 6 semaines) ou chronique (> 6 semaines). Dans l'urticaire chronique, on distingue l'urticaire induite de l'urticaire idiopathique selon son étiologie. Les causes les plus communes d'urticaire sont présentées dans le tableau suivant. <ref name="NIH2016">{{Citation d'un lien web|title=Hives|url=https://medlineplus.gov/hives.html|access-date=10 août 2016|url-status=live|archive-url=https://web.archive.org/web/20160819090751/https://medlineplus.gov/hives.html|archive-date=19 août 2016|langue=anglais|date=|site=medlineplus.gov|consulté le=24 juin 2023}}</ref><ref>{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/new-onset-urticaria?source=search_result&amp;search=new%20onset%20urticaria&amp;selectedTitle=1~150#references|site=www.uptodate.com|consulté le=2022-05-26}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=fr-CH|prénom1=Vincent|nom1=Morel|prénom2=Conrad|nom2=Hauser|titre=Urticaire chronique|périodique=Rev Med Suisse|volume=154|numéro=16|date=2008-04-23|lire en ligne=https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2008/revue-medicale-suisse-154/urticaire-chronique|consulté le=2023-06-24|pages=1019–1023}}</ref> Il faut toutefois noter que la cause d'un épisode d'urticaire aigue n'est pas identifiable dans environ 50% des cas (urticaire idiopathique). <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Amin|nom1=Kanani|prénom2=Robert|nom2=Schellenberg|prénom3=Richard|nom3=Warrington|titre=Urticaria and angioedema|périodique=Allergy, Asthma & Clinical Immunology|volume=7|numéro=1|date=2011-11-10|issn=1710-1492|pmid=22165855|pmcid=PMC3245442|doi=10.1186/1710-1492-7-S1-S9|lire en ligne=https://doi.org/10.1186/1710-1492-7-S1-S9|consulté le=2023-05-30|pages=S9}}</ref>  
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**l'urticaire retardée à la pression apparait dans les zones de contacts avec les ceintures (la taille) et les chaussettes (les chevilles ou les mollets)  
**l'urticaire retardée à la pression apparait dans les zones de contacts avec les ceintures (la taille) et les chaussettes (les chevilles ou les mollets)  
*de nouvelles lésions peuvent apparaitre, mais chaque lésion disparait après  30 min à 24 h
*de nouvelles lésions peuvent apparaitre, mais chaque lésion disparait après  30 min à 24 h
*accompagnées d'une sensation de brûlure, de piqure ou de {{Symptôme|nom=Prurit cutané (symptôme)|affichage=prurit}}.
*accompagnées d'une sensation de {{Symptôme|nom=brûlure}}, de {{Symptôme|nom=piqure}} ou de {{Symptôme|nom=Prurit cutané (symptôme)|affichage=prurit}}.
L'urticaire est parfoit accompagnée d'angioedème:  
L'urticaire est parfoit accompagnée d'{{Symptôme|nom=angio-œdème}}:  


* l'œdème soudain et diffus du visage, de la langue, des yeux, de la gorge ou de l'abdomen
* l'{{Symptôme|nom=Oedème local (approche clinique)|affichage=œdème}} soudain et diffus du visage, de la langue, des yeux, de la gorge ou de l'abdomen
* la brûlure, tension, douleur
* la brûlure, tension, {{Symptôme|nom=douleur}}
* la dyspnée
* la {{Symptôme|nom=Dyspnée (symptôme)|affichage=dyspnée}}
* les symptômes durent jusqu'à 72 h.
* les symptômes durent jusqu'à 72 h.
L'urticaire est rarement accompagnée par des symptômes systémiques:
L'urticaire est rarement accompagnée par des symptômes systémiques:


* la toux
* la {{Symptôme|nom=Toux (symptôme)|affichage=toux}}
* la rhinorrhée
* la {{Symptôme|nom=rhinorrhée}}
* l'étourdissement
* l'{{Symptôme|nom=étourdissement}}
* les nausée et vomissement
* les {{Symptôme|nom=Nausées et vomissements (approche clinique)|affichage=nausées et vomissements}}
* la diarrhée
* la {{Symptôme|nom=diarrhée}}
* la douleur abdominale
* la {{Symptôme|nom=douleur abdominale}}
* la céphalée
* la {{Symptôme|nom=Céphalée (symptôme)|affichage=céphalée}}
* l'arthralgie
* l'{{Symptôme|nom=Arthralgie (symptôme)|affichage=arthralgie}}
* la conjonctivite<br />
* la {{Symptôme|nom=conjonctivite}}.<br />


===Examen clinique===
===Examen clinique===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examen clinique}}L'examen physique de l'urticaire démontrera les éléments suivants:
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examen clinique}}L'examen physique de l'urticaire démontrera les éléments suivants:
*aux signes vitaux:
*aux {{Examen clinique|nom=signes vitaux}}:
**de la fièvre
**de la {{Signe clinique|nom=Fièvre (signe clinique)}}
**des signes de choc anaphylactique la tachycardie
**des signes de {{Signe clinique|nom=choc anaphylactique}} (la tachycardie, hypotension, tachypnée)
*à l'{{Examen clinique|nom=Examen cutané}}:
*à l'{{Examen clinique|nom=Examen cutané}}:
**des papules ou {{Signe | nom = plaques}} migratrices, surélevées, bien circonscrites, érythémateuses, de taille et de forme variées, avec œdème central.
**des {{Signe clinique|nom=papules}} ou {{Signe | nom = plaques}} migratrices, surélevées, bien circonscrites, érythémateuses, de taille et de forme variées, avec œdème central.
Si les lésions ne sont pas être présentes lors de l'examen physique, certaines manoeuvres peuvent être tentées:
Si les lésions ne sont pas être présentes lors de l'examen physique, certaines manoeuvres peuvent être tentées:


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* l'exposition à la chaleur ou au froid (stéthoscope ou diapason)  
* l'exposition à la chaleur ou au froid (stéthoscope ou diapason)  
* l'exposition à l'eau  
* l'exposition à l'eau  
* gratter légèrement la peau avec un ongle ou un crayon.
* gratter légèrement la peau avec un ongle ou un crayon
* le {{Examen clinique|nom=test du glaçon}} est réalisé en appliquant un sac en plastique contenant des glaçons fondants sur l'avant-bras du patient pendant 5 minutes. L'apparition d'une papule dans les 10 minutes suivant le retrait du sac en plastique est considérée comme un test positif.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=en|titre=Urticaria other diagnostic studies - wikidoc|url=https://www.wikidoc.org/index.php/Urticaria_other_diagnostic_studies|site=www.wikidoc.org|consulté le=2023-06-25}}</ref>


==Examens paracliniques==
==Examens paracliniques==
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<br> Urticaire adrénergique <br>
<br> Urticaire adrénergique <br>
| $titre = Investigation et diagnostic de l'urticaire
| $titre = Investigation et diagnostic de l'urticaire
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En cas d'urticaire aigu (< 6 semaines), une investigation est souvent pas nécessaire.
 
En cas d'urticaire chronique (> 6 semaines), une investigation plus poussée est pertinente, incluant
 
* une FSC
* un SMU
* une vitesse de sédimentation érythrocytaire
* une TSH
* un test de fonction hépatique.
 
En cas de vasculite urticarienne, la biopsie de la lésion permet de confirmer le diagnostic et une rféférence en dermatologie est nécessaire.
{| class="wikitable"
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|+
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic}}
[[Fichier:Urticaire à l'histologie.jpg|lien=link=Special:FilePath/Micrographie_de_l'urticaire.jpg|alt=|vignette|L'urticaire. Œdème cutané [flèches pleines en (A, B)] et infiltrat superficiel clairsemé principalement périvasculaire et interstitiel de lymphocytes et d'éosinophiles sans signes de vascularite (flèche en pointillés) .<ref>{{Citation d'un article|last1=Giang|first1=Jenny|last2=Seelen|first2=Marc A. J.|last3=van Doorn|first3=Martijn B. A.|last4=Rissmann|first4=Robert|last5=Prens|first5=Errol P.|last6=Damman|first6=Jeffrey|title=Complement Activation in Inflammatory Skin Diseases|journal=Frontiers in Immunology|volume=9|year=2018|pages=639|issn=1664-3224|doi=10.3389/fimmu.2018.00639|pmid=29713318|pmc=5911619}}</ref>]]
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Le diagnostic est généralement basé sur l'examen physique.<ref name="Jaf2015" />   
Le diagnostic est généralement basé sur l'examen physique.<ref name="Jaf2015" />
 
Dans certains cas, un [[test d'allergie]] intensif régulier sur une longue période de temps est demandée dans l'espoir d'obtenir de nouvelles informations.
 


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Dans certains cas, un [[test d'allergie]] intensif régulier sur une  longue période de temps est demandée dans l'espoir d'obtenir de nouvelles informations.





Version du 24 juin 2023 à 22:46

Urticaire
Maladie
Caractéristiques
Signes Plaques, Papules, Anaphylaxie, Température corporelle élevée
Symptômes
Rhinorrhée, Douleur, Conjonctivite, Dyspnée , Brûlure, Angio-œdème, Vertige , Céphalée , Piqûre, Arthralgie , ... [+]
Diagnostic différentiel
Érysipèle, Dermatomyosite, Dermatite de contact, Érythème polymorphe, Dermatite atopique, Syndrome de Sjögren, Polycythémie vraie, Syndrome de Sweet, Lupus érythémateux systémique, Cryoglobulinémie, ... [+]
Informations
Terme anglais urticaria, hives
Wikidata ID Q187440
Spécialités Dermatologie, infectiologie, immunologie

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Objectif du CMC
Urticaire, angio-oedème (97-2)
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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'urticaire est une éruption cutanée, aigue ou chronique, souvent d'origine immunitaire. Le terme urticaire vient du latin urtica signifiant «ortie» .[1]

Épidémiologie

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Environ 20% de la population sera atteinte d'urticaire.[2] Les cas aigus sont plus fréquents chez les enfants tandis que les cas chroniques sont plus fréquents chez l'adulte.[2] Environ 3% des cas deviendront chroniques.[3] Les femmes sont plus souvent atteintes que les hommes, sauf dans les cas d'urticaire retardée à la pression qui affecte plus souvent les hommes.[4]

Étiologie

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

L'urticaire peut être aigue (les lésions durent < 6 semaines) ou chronique (> 6 semaines). Dans l'urticaire chronique, on distingue l'urticaire induite de l'urticaire idiopathique selon son étiologie. Les causes les plus communes d'urticaire sont présentées dans le tableau suivant. [5][6][7] Il faut toutefois noter que la cause d'un épisode d'urticaire aigue n'est pas identifiable dans environ 50% des cas (urticaire idiopathique). [8]

Étiologies de l'urticaire
Mécanisme Étiologie
urticaire aigue Aliments riches en histamine
Infections
  • les virus (hépatite B, herpès simplex)
  • les bactéries (Streptococcus, Mycoplasma, Helicobacter pylori, Mycobacterium tuberculosis)
  • les parasites (strongyloïdose, giardiase et amibiase)
Réaction allergique médiée par IgE
Dégranulation mastocytaire
Autres
urticaire chronique Stimuli physiques
  • le frottement ou le grattement de peau (le dermographisme)
  • l'application de pression
  • la vibration
  • l'exposition au soleil
  • le froid
  • la chaleur, les émotions, l'exercice physique (cholinergique)
  • la baignade, l'eau (aquagénique)
Maladies systémiques/auto-immunes

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

L'éruption cutanée liée à l'urticaire résulte d'une libération de substances vasoactives comme l'histamine, la bradykinine et la kallikréine contenues dans les cellules immunitaires (mastocytes, éosinophiles et basophiles) situées dans le derme. Ces substances provoquent une vasodilatation locale, une attraction chimiotactique et une augmentation de la perméabilité des capillaires et des veinules ce qui cause la formation d'œdème intradermique. [2][9] Les causes de cette dégranulation peuvent être immunitaires ou non immunitaires.

Phénomènes immunologiques

Réaction d'hypersensibilité type I

Dans les réactions d'hypersensibilité immédiate (type I), une phase de sensibilisation est nécessaire durant laquelle les allergènes seront présentés aux lymphocytes T par des cellules présentatrices d'antigène.[2][10][11] Les lymphocytes T vont ensuite signaler aux lymphocytes B de produire des immunoglobulines E (IgE) antigène-spécifiques qui vont venir se fixer sur leurs récepteurs au niveau des cellules immunitaires. Ensuite, lors d'un nouveau contact avec l'allergène, ce dernier se fixe à ces IgE et va entrainer l'agrégation des cellules immunitaires (voir schéma ci-dessous). Par la suite, il se produit la dégranulation des cellules c'est-à-dire la libération des substances vasoactives mentionnées précédemment. Cette réaction peut être localisée ou bien systémique (anaphylaxie).

Dans l'urticaire chronique, jusqu'à 30% des patients ont des anticorps dirigés contre les récepteurs IgE exprimés à la surface des mastocytes et basophiles.

Schéma du phénomène d'aggrégation précédant la dégranulation d'une cellule immunitaire
Activation du complément

Les différentes voies d'activation du complément en réaction à la présence d'un pathogène ou antigène mènent à la formation des fragments C3a et C5a.[12] Ces molécules ont des propriétés anaphylatoxines c'est-à-dire qu'elles entrainent la dégranulation des mastocytes et augmentent la perméabilité vasculaire. Lorsque présentent en quantité importante, elles peuvent provoquer un choc anaphylactique.

Phénomènes non-immunologiques

Dégranulation directe

Certaines molécules comme les opiacés et la vancomycine sont capables d'indure une dégranulation directe des mastocytes tissulaires ou basophiles circulants sans passer par les mécanismes immunitaires. [2][10][11] Ce mécanisme ne nécessite donc pas de sensibilisation préalable.

Scombrotoxisme[13]

La consommation de la chaire de certains poissons (thon, maquereau, sardine, anchois entre autres) mal conservée ou en trop grande quantité peut causer l'urticaire. Ces poissons contiennent une quantité importante d'histidine qui est dégradée en histamine par certaines bactéries.

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Urticaire sur la paroi thoracique gauche. Notez qu'ils sont légèrement surélevés.
Hives
Dessin de ruches

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque sont :

L'urticaire chronique spontanée peut être exacerbée par:

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Le principal symptôme de l'urticaire est une éruption cutanée. Les lésions présentent typiquement ces caractéristiques :

  • bien délimitées
  • migratrices
  • étendues (souvent > 50% du corps est atteint)
  • localisées en cas d'urticaire induit par les stimuli physiques
    • l'urticaire retardée à la pression apparait dans les zones de contacts avec les ceintures (la taille) et les chaussettes (les chevilles ou les mollets)
  • de nouvelles lésions peuvent apparaitre, mais chaque lésion disparait après 30 min à 24 h
  • accompagnées d'une sensation de brûlure, de piqure ou de prurit.

L'urticaire est parfoit accompagnée d'angio-œdème:

  • l'œdème soudain et diffus du visage, de la langue, des yeux, de la gorge ou de l'abdomen
  • la brûlure, tension, douleur
  • la dyspnée
  • les symptômes durent jusqu'à 72 h.

L'urticaire est rarement accompagnée par des symptômes systémiques:

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen physique de l'urticaire démontrera les éléments suivants:

Si les lésions ne sont pas être présentes lors de l'examen physique, certaines manoeuvres peuvent être tentées:

  • l'exposition aux vibrations à l'aide d'un diapason
  • l'exposition à la chaleur ou au froid (stéthoscope ou diapason)
  • l'exposition à l'eau
  • gratter légèrement la peau avec un ongle ou un crayon
  • le test du glaçon est réalisé en appliquant un sac en plastique contenant des glaçons fondants sur l'avant-bras du patient pendant 5 minutes. L'apparition d'une papule dans les 10 minutes suivant le retrait du sac en plastique est considérée comme un test positif.[14]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation de l'urticaire: [15][16]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 


Investigation et diagnostic de l'urticaire


Diagnostic différentiel des lésions de type urticaire[17]
Description Diagnostic
Érythème multiforme
  • Les lésions persistent au-delà de 24h (de 10 jours à 3 semaines)
  • Les lésions sont en forme de cible
  • Des cloques peuvent apparaître au centre des plaques
  • Les lésions peuvent causer une érosion de la muqeuse
Biopsie cutanée
Dermatite atopique
  • Les lésions sont accompagnées de vésicules, d'exsudat ou de lichénification.
Érythème toxique
  • Les lésions sont symétriques
  • Les lésions ne sont pas migratrices.
Cellulite ou érysipèle
  • Les lésions sont généralement unilatérales.
  • Accompagnée de fièvre ou de malaise.
Vasculite urticarienne
  • Les lésions résolues laissent place à des ecchymoses, pétéchies.
  • Les lésions persistent au-delà de 24 h.
Biopsie cutanée: [18]
  • Leycocytoclasique
  • Nécrose fibrinoïde
  • immunofluorescence directe positive
Pemphigoïde bulleuse (et autres maladies auto-immunes bulleuses)
  • Les lésions de type urticariennes sont suivies plusieurs jours plus tard de bulles ou de cloques.
  • Les lésions sont symétriques
  • Population plus âgées ou les femmes enceintes.
Biopsie cutanée et immunofluorescence directe
Fichier:Érythème multiforme mineur de la main.jpg
Des lésions d'érythème multiforme sur une main
Lésions de dermatite atopique

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.
L'urticaire. Œdème cutané [flèches pleines en (A, B)] et infiltrat superficiel clairsemé principalement périvasculaire et interstitiel de lymphocytes et d'éosinophiles sans signes de vascularite (flèche en pointillés) .[19]

Le diagnostic est généralement basé sur l'examen physique.[2]

Dans certains cas, un test d'allergie intensif régulier sur une longue période de temps est demandée dans l'espoir d'obtenir de nouvelles informations.




Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Plusieurs pathologies peuvent durant certaines phases de leur évolution ou via leur atteinte cutanée isolée, mimer l'uritcaire :


Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

La première ligne de traitement sont les antihistaminiques H1. Les anti-H1 de première génération, comme la diphenhydramine ou l'hydroxyzine (Atarax®) PO, sont efficaces, mais causent une sédation ce qui limite leur utilisation. Les anti-H1 de deuxième génération, comme la loratadine, la cétirizine, la rupatadine, la fexofenadine ou la desloratadine bloquent sélectivement les récepteurs H1 périphériques ce qui réduit leur effet sédatif et anticholinergique. Pour l'urticaire chronique, il est recommandé de les prendres régulièrement plutôt qu'au besoin. En cas de réponse insuffisante, il est possible d'augmenter la dose indiquée (jusqu'à 4 fois) sans augmenter le risque d'effet secondaire. Il n'est pas recommandé de combiner plus d'un anti-h1 en même temps.

Une courte durée de glucocorticostéroïdes systémiques est indiquée en cas d'exacerbation sévère ou dans les cas réfractaires aux antihistaminiques (ex. prednisone 40 mg par jour pour 7 jours). Leur utilisation à long terme est déconseillée à cause des nombreux effets secondaires (la suppression surrénalienne, la prise de poids, l'ostéoporose, l'hyperglycémie, etc.) et le risque de résistance.

Omalizumab est un anticorps monoclonal humanisé se liant sélectivement aux immunoglobulines E (IgE). Il est indiqué pour le traitement de l'urticaire chronique chez les personnes de 12 ans et plus. Cet agent a démontré une amélioration significative du prurit et de la qualité de vie chez les patients, tout en ayant un bon profil d'innocuité .[20] Il prévient les récidives et son efficacité persiste même après l'arrêt du traitement. La dose initiale recommandée est de 300 mg en injection sous-cutanée toutes les 4 semaines. En cas de réponse insuffisante, il est possible d'ajuster la dose et l'intervalle jusqu'à 600 mg aux 2 semaines.[21] Son utilisation a été associée à un risque augmenté d'événnements cardiovasculaires et cérébrovasculaires tel que les ICT, les infarctus du myocardes et les événements thromboemboliques.[22][23][24][25] [26]

Traitement de l'urticaire



Autres traitements utilisés dans l'urticaire
Traitement classe thérapeutique Explications
Montélukast antagonistes des récepteurs des leucotriènes
  • monothérapie ou traitement d'appoint
  • particulièrement efficace pour les cas d'urticaire induit par les AINS.[27][28]
Dapsone agent antimicrobien sulfone
  • supprime l'activité des prostaglandines et des leucotriènes
  • contre-indiqué chez les personnes présentant un déficit en G6PD[29]
sulfasalazine dérivé du 5-ASA
  • modifie la libération d'adénosine et inhibe la dégranulation des mastocytes médiée par les IgE
  • bonne option pour les personnes souffrant d'anémie qui ne peuvent pas prendre de dapsone.
hydroxychloroquine antipaludique
  • supprime les lymphocytes T
  • faible coût
  • prend plus de temps que la dapsone ou la sulfasalazine pour agir.
Cyclosporine, tacrolimus, sirolimus, mycophénolate inhibiteurs de la calcineurine
  • inhibent la réactivité des cellules aux mastocytes et inhibent l'activité des lymphocytes T
  • utiles pour traiter les symptômes sévères
  • nécessitent le suivi de la pression artérielle, la fonction rénale et la concentration sérique.[30]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Le clinicien peut réévaluer le traitement et le contrôle de la maladie tous les 3 à 6 mois. Pour ce faire, il existe le Urticaria Activity Score permettant d'évaluer la sévérité des symptômes et la réponse au traitement.

Les critères évalués sont:

  • la quantité de plaques d'urticaire apparues en 24h (< 20, 20 à 50, > 50)
  • la sévérité du prurit (interfère avec les activités quotidiennes ou non).

Les cliniciens peuvent également utiliser le score de sévérité Urticaria Control Test qui comporte les questions suivantes:

  • À quel point avez-vous souffert de vos symptômes dans les 4 dernières semaines?
  • À quel point votre qualité de vie a été affectée par vos symptômes?
  • À quelle fréquence les traitements ont-ils été inefficaces?
  • En général, à quel point trouvez-vous que vos symptômes étaient bien contrôlés?


Certains traitements nécessitent un suivi plus serrés pour prévenir les effets indésirables. Pour la cyclosporine, il importe de suivre la pression artérielle, le dosage sérique de la molécule et la fonction rénale.

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

En l'absence de réaction allergique grave associée, les complications de l'urticaire se résument aux effets délétères liés au prurit : [31][32]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Environ 10% des cas d'urticaire aigue vont évoluer en urticaire chronique.[33] L'urticaire chronique peut être difficile à traiter et entraîner une invalidité importante. En moyenne, les symptômes sont présents pendant de 1 à 5 ans. Après un an, 50% des personnes tomberont en rémission (la majorité avant 6 mois) et 50% en souffriront encore. Environ 20% d'entres elles en seront atteintes 20 ans plus tard.[34][35] Les personnes qui souffrent d'urticaire avec angio-œdème nécessitent un traitement d'urgence car il s'agit d'une maladie potentiellement mortelle.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Les patients doivent être avisés d'éviter l'exposition aux facteurs déclencheurs identifiés (ex. allergènes, les températures extrêmes, etc.) Une diète sans pseudo-allergènes ou faible en histamine peut être tentée sans toutefois avoir été démontrée efficace. Ces diètes nécessitent 2 à 3 semaines avant de démontrer un bénéfice.[36]

Notes

  1. Les médicaments les plus fréquemment associés à l'urticaire sont les antibiotiques (pénicillines et sulfamidés), les anti-inflammatoires non stéroïdiens, l'acide acétylsalicylique (ASA) et les opiacés.
  2. Certains patients sont porteurs d'anticorps anti-TPO qui entrainent la dégranulation des mastocytes et basophiles.

Références

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