« Cystite aiguë » : différence entre les versions
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== Traitement == | == Traitement == | ||
Le traitement de l'infection urinaire vise essentiellement à prévenir la propagation de l'infection aux reins (pyélonéphrite) et les complications associées. Le choix de l'antibiotique doit toujours tenir compte du profil de résistance locale, du type d'infection (haute ou basse, compliquée ou non-compliquée) et des caractéristiques et comorbidités du patient. L'antibiothérapie doit être réévaluée et ajustée au fur et à mesure selon les résultats de culture et de sensibilité afin d'éviter la résistance bactérienne. Des mesures non pharmacologiques peuvent aussi être suggérées afin de diminuer les risques de récidives. | Le traitement de l'infection urinaire vise essentiellement à prévenir la propagation de l'infection aux reins (pyélonéphrite) et les complications associées. Le choix de l'antibiotique doit toujours tenir compte du profil de résistance locale, du type d'infection (haute ou basse, compliquée ou non-compliquée) et des caractéristiques et comorbidités du patient. L'antibiothérapie doit être réévaluée et ajustée au fur et à mesure selon les résultats de culture et de sensibilité afin d'éviter la résistance bactérienne. Des mesures non pharmacologiques peuvent aussi être suggérées afin de diminuer les risques de récidives. | ||
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Version du 11 avril 2021 à 15:02
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Sensibilité sus-pubienne |
Symptômes |
Confusion, Irritabilité, Incontinence urinaire , Hématurie macroscopique , Pollakiurie , Urine nauséabonde, Dysurie , Urgenturie , Nycturie , Pyurie , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Appendicite, Infections transmises sexuellement, Cancer de la vessie, Prostatite, Herpes simplex, Vaginite, Grossesse ectopique, Urétrite, Colique néphrétique, Rupture d'un kyste ovarien, ... [+] |
Informations | |
Wikidata ID | Q221668 |
|
La cystite est une infection urinaire basse qui touche la vessie.
Épidémiologie
L'infection urinaire non compliquée est l'une des infections bactériennes les plus fréquemment rencontrées chez l'adulte et ce, particulièrement chez la femme. En effet, les infections urinaires sont quatre fois plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes et près de 40 à 60% de celles-ci feront au moins un épisode d'infection urinaire au cours de leur vie. Parmi celles ayant eu un épisode d'infection urinaire, près de 27% d'entre-elles auront une récidive et 2.7% auront deux récidives au cours de la même année.[1][2][3][4]
L'incidence des infections urinaires compliquées diffère selon les facteurs de risque impliqués. Par exemple, il existe un risque quotidien de 10% de développer une bactériurie avec des cathéters vésicaux à demeure, et jusqu'à 25% de risque que la bactériurie évolue vers une infection urinaire. Chez les diabétiques, la bactériurie survient chez jusqu'à 14% des femmes.[5]
Quant aux bactériuries asymptomatiques, elles ont tendance à augmenter avec l'âge chez les femmes et les hommes (> 20% et jusqu'à 15% respectivement chez les 75-80 ans vivant dans la communauté). En soins de longue durée, elle est présente chez jusqu'à 40-50% des usagers. La bactériurie asymptomatique serait présente chez 8-14% des individus diabétiques. Chez les femmes enceintes, l'incidence de la bactériurie asymptomatique est similaire à celle des femmes non enceintes (2% à 7%), mais tend à évoluer vers une infection urinaire symptomatique chez 40% d'entre elles. [6]
Étiologies
La plupart des infections des voies urinaires sont causées par des germes de la flore digestive ou vaginale. Autant lors d'infection urinaire compliquée que non-compliquée, le pathogène le plus fréquemment impliqué est l'Escherichia coli. Un spectre plus large de pathogènes peut être mis en cause lors d'infection compliquée (dont les bactéries multi-résistantes).
Il faut suspecter une résistance en présence des éléments suivants à l'histoire:
- une utilisation récente d'antibiotique (dans les 3 mois précédant l'infection)
- une hospitalisation récente
- un voyage récent dans une zone avec de souches résistantes.[7][8]
Non compliquées[7][9] | Compliquées ou à risque de le devenir[7][5] |
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Physiopathologie
L'urine est un milieu idéal pour la croissance bactérienne. Les facteurs qui le rendent défavorable à la croissance bactérienne comprennent un pH inférieur à 5, la présence d'acides organiques et des niveaux élevés d'urée. Les infections urinaires sont causées par la colonisation des voies urinaires par des bactéries provenant de la flore vaginale ou intestinale. Les bactéries, présentes au niveau de la muqueuse périurétrale, migrent vers les voies urinaires hautes et se fixent aux muqueuses grâce aux adhésines présentes à leur surface. Un urètre plus court, comme chez les femmes, explique en partie pourquoi elles sont plus à risque d'infection urinaire que les hommes (moindre distance à parcourir avant de coloniser la vessie). Les femmes préménopausées ont de fortes concentrations de lactobacilles au niveau de la flore vaginale, empêchant la colonisation par des uropathogènes. Un déséquilibre causé par la ménopause ou par l'utilisation d'antibiotique par exemple, favorise l'infection urinaire. [4]
Présentation clinique
Facteurs de risque
Les facteurs de risque principaux sont [9]:
- l'âge
- le sexe féminin
- la ménopause
- la grossesse
- le diabète mal contrôlé
- l'immunosuppression
- l'insuffisance rénale chronique
- une anomalie anatomique ou fonctionnelle de l'appareil urinaire
- les manipulations urologiques (chirurgie urologique récente, cathététérisme urinaire, etc.)
- la stase ou l'obstruction du flot urinaire (urolithiase, cystocèle, vessie neurogène, etc.)
- un antécédent d'infection urinaire
- les relations sexuelles
- l'utilisation d'un agent spermicide.
Questionnaire
Les symptômes de la cystite aiguë sont [9] :
- la dysurie
- la brûlure mictionnelle
- l'urgenturie, qui s'accompagne parfois d'incontinence urinaire
- la pollakiurie
- la nycturie
- la pyurie
- l'hématurie
- l'inconfort sus-pubien
- une urine nauséabonde (peu spécifique).
Le patient ne présente pas de fièvre, pas de symptômes gynécologiques (notamment pas de dyspareunie et pas de pertes vaginales anormales) et pas de symptômes digestifs.
Examen clinique
À l'examen physique de la cystite, les éléments suivants sont pertinents à documenter[9] :
- des signes vitaux normaux
- à l'examen abdominal :
- un examen gynécologique normal
- une palpation de la prostate normale
- un examen cutané normal (l'herpès génital peut mimer une cystite aiguë, tout comme d'autres problématiques dermatologiques de la vulve).
Examens paracliniques
Les investigations nécessaires pour supporter le diagnostic diffèrent selon le niveau d'atteinte de l'arbre urinaire (pyélonéphrite ou cystite) et selon s'il s'agit d'une infection compliquée ou non. Pour la cystite aiguë, le seul test nécessaire est le sommaire microscopique des urines. [7][9] Un échantillon de bonne qualité est essentiel pour poser un diagnostic (importance d'éviter les contaminations entre autres avec l'échantillon mi-jet). Cependant, le traitement ne doit pas être retardé si le scénario clinique évoque fortement une infection des voies urinaires. [10][11][12][5] Une analyse et une culture d'urine sont habituellement nécessaires pour toute infection urinaire, sauf dans le cas de cystite non-compliquée avec une symptomatologie typique d'infection urinaire basse où l'anamnèse, l'examen physique et les résultats du sommaire microscopique des urines (bandelette urinaire) suffisent pour obtenir le diagnostic.
Quant aux différentes modalités d'imagerie, elles ne sont nécessaires qu'en cas de pyélonéphrite, d'infection compliquée, d'absence de réponse aux antibiotiques après 48-72h ou en présence de symptômes atypiques afin d'exclure certaines causes ou complications (struvite, anomalies anatomiques, abcès rénal, hydronéphrose, rétention urinaire, etc.). Elles ne doivent pas être prescrites chez la patiente avec une cystite simple non-compliquée avec des symptômes typiques.[5][8]
Chez la personne âgée avec des symptômes obstructifs significatifs ou chez les patients plus à risque de rétention urinaire, il est pertinent de demander un bladder scan.[Référence nécessaire]Une cystite aiguë peut s'accompagner d'une rétention urinaire importante en l'absence de douleur abdominale significative.
Dans le cas où on suspecte une pyélonéphrite ou une cystite compliquée, certains examens paracliniques supplémentaires peuvent être recommandés :
- une formule sanguine complète
- des hémocultures
- une tomodensitométrie abdominale-pelvienne ou une échographie rénale/pelvienne (si soupçon d'obstruction urétérale).[8]
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel de la cystite est composé de [8][9]:
- la pyélonéphrite aiguë
- la colique néphrétique
- la maladie inflammatoire pelvienne
- l'appendicite
- la diverticulite
- le cancer de la vessie
- la cystite interstitielle
- l'herpès simplex
- la prostatite
- la vaginite
- l'urétrite.
Traitement
Le traitement de l'infection urinaire vise essentiellement à prévenir la propagation de l'infection aux reins (pyélonéphrite) et les complications associées. Le choix de l'antibiotique doit toujours tenir compte du profil de résistance locale, du type d'infection (haute ou basse, compliquée ou non-compliquée) et des caractéristiques et comorbidités du patient. L'antibiothérapie doit être réévaluée et ajustée au fur et à mesure selon les résultats de culture et de sensibilité afin d'éviter la résistance bactérienne. Des mesures non pharmacologiques peuvent aussi être suggérées afin de diminuer les risques de récidives.
Quant au suivi, une réponse au traitement devrait être évidente dès les premiers 24-48h suivant le début de l'antibiotique. Une réponse sous-optimale peut indiquer au clinicien la présence d'un germe atypique ou multi-résistant ou suggérer la présence de complications telles qu'une obstruction de l'arbre urinaire ou un abcès. [5]
Antibiothérapie
Cystite aiguë non compliquée[7][9][note 1] | |
---|---|
Définition | Infection urinaire survenant en l'absence de facteurs aggravants (voir facteurs aggravants plus bas dans le tableau). |
Traitement de première intention |
|
Alternatives aux traitements de première intention
(allergie, intolérance, résistance ou interaction) |
Bêta-lactamines:
|
Traitement de deuxième intention | Fluoroquinolones (si allergie, intolérance ou résistance aux antibiotiques de première intention)
|
Cystite aiguë compliquée[7][8][13][note 2] | |
Définition | Infection urinaire en présence d'un ou de plusieurs des facteurs aggravants suivants :
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Traitement de première intention | Fluoroquinolones
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Traitement de deuxième intention | Après l'obtention des résultats de l'antibiogramme, un ajustement de l'antibiothérapie peut être fait:
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Pyélonéphrite | |
Sera traitée sur la page de la pyélonéphrite aiguë. | |
Bactériurie asymptomatique | |
Le traitement de la bactériurie asymptomatique est réservé aux femmes enceintes et aux patients où une intervention urologique est prévue sous peu (indication absolues). L'indication est relative chez les patients qui ont subi une greffe rénale. Chez les autres patients atteints de bactériurie asymptomatique, les antibiotiques ne devraient pas être prescrits puisqu'ils ont peu de bénéfices chez ceux-ci et contribuent à la résistance aux antibiotiques. Les antibiotiques utilisés sont généralement les mêmes que lors de cystite aiguë simple mais avec une durée de traitement moindre. [14] |
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Les complications de la cystite aiguë sont [8]:
- une pyélonéphrite aiguë
- un abcès rénal
- une septicémie
- un choc septique
- la rétention urinaire.
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
Les mesures préventives consistent en [7] :
- une hydratation adéquate
- uriner lorsque le besoin se fait ressentir
- un maintient d'une bonne hygiène (s'essuyer de l'avant vers l'arrière, uriner après le coït).
Il n'y a actuellement pas assez de preuves pour recommander l'utilisation de jus de canneberge ou de probiotiques intra-vaginaux en prévention.[7]
Notes
- ↑ La durée de traitement pour les cystites aiguës non compliquées est généralement moins longue que lorsqu'elle est compliquée et le traitement peut se faire en externe, en ambulatoire avec les antibiotiques suivants.
- ↑ En raison du plus grand potentiel de sévérité de la maladie et de risque d'échec aux antibiotiques habituellement prescrits lors de cystite simple, les cystites aiguës compliquées doivent être traitées à l'aide d'antibiotique à spectre plus large et pour une durée plus étendue.
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/30 à partir de Urinary Tract Infection (StatPearls / Urinary Tract Infection (2020/11/21)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29261874 (livre).
- ↑ (en) B Foxman, « Recurring urinary tract infection: incidence and risk factors. », American Journal of Public Health, vol. 80, no 3, , p. 331–333 (ISSN 0090-0036 et 1541-0048, PMID 2305919, Central PMCID PMC1404686, DOI 10.2105/AJPH.80.3.331, lire en ligne)
- ↑ Shinichi Sakamoto, Katsuhito Miyazawa, Takahiro Yasui et Taro Iguchi, « Chronological changes in epidemiological characteristics of lower urinary tract urolithiasis in Japan », International Journal of Urology: Official Journal of the Japanese Urological Association, vol. 26, no 1, , p. 96–101 (ISSN 1442-2042, PMID 30308705, DOI 10.1111/iju.13817, lire en ligne)
- ↑ Marianna Alperin, Lindsey Burnett, Emily Lukacz et Linda Brubaker, « The mysteries of menopause and urogynecologic health: clinical and scientific gaps », Menopause (New York, N.Y.), vol. 26, no 1, , p. 103–111 (ISSN 1530-0374, PMID 30300297, Central PMCID 6376984, DOI 10.1097/GME.0000000000001209, lire en ligne)
- ↑ 4,0 et 4,1 Michael J. Bono et Wanda C. Reygaert, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29261874, lire en ligne)
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Ayan Sabih et Stephen W. Leslie, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613784, lire en ligne)
- ↑ (en) Lindsay E. Nicolle, Suzanne Bradley, Richard Colgan et James C. Rice, « Infectious Diseases Society of America Guidelines for the Diagnosis and Treatment of Asymptomatic Bacteriuria in Adults », Clinical Infectious Diseases, vol. 40, no 5, , p. 643–654 (ISSN 1058-4838, DOI 10.1086/427507, lire en ligne)
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 et 7,7 « Guide d'usage optimal: Infection urinaire chez l'adulte », sur INESSS, (consulté le 1er avril 2021)
- ↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 et 8,5 (en) « Acute complicated urinary tract infection (including pyélonephritis) in adults », sur UpToDate, (consulté le 1er avril 2021)
- ↑ 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 et 9,6 (en) « Acute simple cystitis in women », sur UpToDate, (consulté le 1er avril 2021)
- ↑ A. Al Midani, S. Elands, S. Collier et M. Harber, « Impact of Urinary Tract Infections in Kidney Transplant Recipients: A 4-Year Single-Center Experience », Transplantation Proceedings, vol. 50, no 10, , p. 3351–3355 (ISSN 1873-2623, PMID 30577206, DOI 10.1016/j.transproceed.2018.08.022, lire en ligne)
- ↑ Mariya Belyayeva et Jordan M. Jeong, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30137822, lire en ligne)
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- ↑ Ayan Sabih et Stephen W. Leslie, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613784, lire en ligne)
- ↑ (en) Lindsay E. Nicolle, Suzanne Bradley, Richard Colgan et James C. Rice, « Infectious Diseases Society of America Guidelines for the Diagnosis and Treatment of Asymptomatic Bacteriuria in Adults », Clinical Infectious Diseases, vol. 40, no 5, , p. 643–654 (ISSN 1058-4838, DOI 10.1086/427507, lire en ligne)