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L'invagination colique désigne une condition dans laquelle une partie d'intestin se replie dans un segment intestinal adjacent | L'invagination colique désigne une condition dans laquelle une partie d'intestin se replie dans un segment intestinal adjacent. Ce changement mécanique entraine une ischémie locale et ce qui peut précipiter une nécrose intestinale, voir une perforation et une péritonite.<ref name=":1">{{Citation d'un article|langue=fr|titre=Invagination intestinale|périodique=Wikipédia|date=2021-02-04|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Invagination_intestinale&oldid=179563091|consulté le=2021-04-04}}</ref><ref name=":2">{{Citation d'un lien web|titre=Intussusception - WikEM|url=https://wikem.org/wiki/Intussusception|site=wikem.org|consulté le=2021-04-04}}</ref> | ||
== Épidémiologie == | == Épidémiologie == | ||
5 à 10% des invaginations se produisent chez l'adulte.<ref name=":3">{{Citation d'un lien web|langue=en-ca|titre=Chirurgie|url=https://apps.apple.com/ca/app/chirurgie/id1066365766|site=App Store|consulté le=2021-04-04}}</ref> Il y a 70% de ces cas qui sont secondaires à une néoplasie intestinale. Ainsi, cette atteinte affecte de façon préférentielle les enfants. Au cours de la première année de vie, ce sont 2000 enfants qui seront frappés par cette pathologie aux États-Unis. L'âge habituel de survenue est de 6 à 18 mois, avec un pic d'incidence entre 4 et 9 mois de vie. Elle se manifeste plus fréquemment chez les garçons que chez les filles, avec un rapport d'environ 3: 2.<ref name=":2" /><ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Shobhit|nom1=Jain|prénom2=Micelle J.|nom2=Haydel|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2021|pmid=28613732|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK431078/|consulté le=2021-04-17}}</ref> | 5 à 10% des invaginations se produisent chez l'adulte.<ref name=":3">{{Citation d'un lien web|langue=en-ca|titre=Chirurgie|url=https://apps.apple.com/ca/app/chirurgie/id1066365766|site=App Store|consulté le=2021-04-04}}</ref> Il y a 70% de ces cas qui sont secondaires à une néoplasie intestinale. Ainsi, cette atteinte affecte de façon préférentielle les enfants. Au cours de la première année de vie, ce sont 2000 enfants qui seront frappés par cette pathologie aux États-Unis. L'âge habituel de survenue est de 6 à 18 mois, avec un pic d'incidence entre 4 et 9 mois de vie. Elle se manifeste plus fréquemment chez les garçons que chez les filles, avec un rapport d'environ 3:2.<ref name=":2" /><ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Shobhit|nom1=Jain|prénom2=Micelle J.|nom2=Haydel|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2021|pmid=28613732|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK431078/|consulté le=2021-04-17}}</ref> | ||
Finalement, cette maladie a un caractère saisonnier puisqu'un taux d'incidence plus élevé est recensé en automne et au printemps. Ces saisons coïncident également avec les pics de gastro-entérite virale.<ref name=":1" /> | Finalement, cette maladie a un caractère saisonnier puisqu'un taux d'incidence plus élevé est recensé en automne et au printemps. Ces saisons coïncident également avec les pics de gastro-entérite virale.<ref name=":1" /> | ||
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== Physiopathologie == | == Physiopathologie == | ||
Une invagination intestinale correspond à la protrusion d'un segment intestinale dans la portion intestinale située plus en aval. Cette atteinte est précipitée par l'action péristaltique du système gastro-intestinal. En effet, le péristaltisme exerce une traction sur une portion proximale de l'intestin | Une invagination intestinale correspond à la protrusion d'un segment intestinale dans la portion intestinale située plus en aval. Cette atteinte est précipitée par l'action péristaltique du système gastro-intestinal. En effet, le péristaltisme exerce une traction sur une portion proximale de l'intestin vers un segment plus distal. Il se produit alors une occlusion de l'intestin de même qu'une distension intestinale par stagnation de liquide et accumulation de gaz. La partie piégée de l'intestin peut avoir son approvisionnement en sang coupé, ce qui provoque une ischémie. La muqueuse peut subir une nécrose, ce qui entraîne une desquamation de cette dernière. Cela explique la présence de morceaux de muqueuse, de sang et de mucus dans les selles.<ref name=":1" /><ref name=":2" /> | ||
En réponse à l'occlusion, le péristaltisme augmente dans les segments autour de l'atteinte. En amont de l'occlusion, cela entraîne une progression de l'invagination et une distension des parois intestinales. Cette distension peut exacerber l'anoxie mécanique associée à l'invagination | En réponse à l'occlusion, le péristaltisme augmente dans les segments autour de l'atteinte. En amont de l'occlusion, cela entraîne une progression de l'invagination et une distension des parois intestinales. Cette distension peut exacerber l'anoxie mécanique associée à l'invagination, c'est-à-dire qu'elle a un effet compressif au niveau du capillaire digestif et mène à une stase veineuse. C'est ce phénomène qui explique les douleurs abdominales paroxystiques ressenties par les patients. En aval de l'occlusion, le péristaltisme augmenté stimule la vidange du bout distal de l’intestin.<ref name=":1" /><ref name=":0" /> | ||
== Classification == | |||
L'intussusception intestinale se classifie comme suit (du type le plus fréquent au type le moins fréquent) <ref name=":3" />: | L'intussusception intestinale se classifie comme suit (du type le plus fréquent au type le moins fréquent) <ref name=":3" />: | ||
* | * la forme entérique : grêle qui s'invagine dans le grêle | ||
* | * la forme illéo-colique : grêle qui s'invagine dans le colon | ||
* | * la forme colique : segment du colon qui s'invagine dans un segment colique en amont. | ||
== Présentation clinique == | == Présentation clinique == | ||
=== Facteurs de risque === | === Facteurs de risque === | ||
Toutes atteintes intestinales pouvant agir comme point d'engagement constitue un facteur de risque (dit ''lead point'' en anglais)<ref name=":3" /><ref name=":0" /><ref name=":02">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Shobhit|nom1=Jain|prénom2=Micelle J.|nom2=Haydel|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2021|pmid=28613732|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK431078/|consulté le=2021-04-17}}</ref>: | |||
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* | *les {{Facteur de risque|nom=plaques de Peyer}} | ||
*un {{Facteur de risque|nom=kyste de duplication}} | |||
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=== Examen clinique === | === Examen clinique === |
Version du 18 avril 2021 à 13:05
Maladie | |
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Vidéo | |
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Caractéristiques | |
Signes | Déshydratation, Masse abdominale, Ressaut, Asthénie , Amaigrissement, Distension abdominale , Douleur abdominale aiguë (approche clinique), Dance, Ressaut référé, Rectorragies |
Symptômes |
Irritabilité, Anorexie , Masse abdominale, Ballonnement, Douleur abdominale intermittente, Asthénie , Douleur abdominale crampiforme, Diarrhée sanguinolente, Douleur abdominale, Vomissement , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Acidocétose diabétique, Volvulus, Péritonite, Appendicite, Maladies inflammatoires intestinales, Corps étranger, Hernie abdominale, Torsion ovarienne, Crise vaso-occlusive, Hernie interne, ... [+] |
Informations | |
Terme anglais | Intestinal intussusception |
Autres noms | Intussusception intestinale |
Spécialités | Pédiatrie, Chirurgie générale, Médecine d'urgence |
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L'invagination colique désigne une condition dans laquelle une partie d'intestin se replie dans un segment intestinal adjacent. Ce changement mécanique entraine une ischémie locale et ce qui peut précipiter une nécrose intestinale, voir une perforation et une péritonite.[1][2]
Épidémiologie
5 à 10% des invaginations se produisent chez l'adulte.[3] Il y a 70% de ces cas qui sont secondaires à une néoplasie intestinale. Ainsi, cette atteinte affecte de façon préférentielle les enfants. Au cours de la première année de vie, ce sont 2000 enfants qui seront frappés par cette pathologie aux États-Unis. L'âge habituel de survenue est de 6 à 18 mois, avec un pic d'incidence entre 4 et 9 mois de vie. Elle se manifeste plus fréquemment chez les garçons que chez les filles, avec un rapport d'environ 3:2.[2][4]
Finalement, cette maladie a un caractère saisonnier puisqu'un taux d'incidence plus élevé est recensé en automne et au printemps. Ces saisons coïncident également avec les pics de gastro-entérite virale.[1]
Étiologies
Il est estimé que 80% des cas d'invagination colique sont idiopathiques. Les autres cas sont majoritairement secondaires à ce qui est qualifié de points d'engagement, dits lead point en anglais. Ces derniers désignent une lésion intestinale qui est mobilisée lors du péristaltisme et qui peut précipiter la survenue d'une intussusception.[2]
Physiopathologie
Une invagination intestinale correspond à la protrusion d'un segment intestinale dans la portion intestinale située plus en aval. Cette atteinte est précipitée par l'action péristaltique du système gastro-intestinal. En effet, le péristaltisme exerce une traction sur une portion proximale de l'intestin vers un segment plus distal. Il se produit alors une occlusion de l'intestin de même qu'une distension intestinale par stagnation de liquide et accumulation de gaz. La partie piégée de l'intestin peut avoir son approvisionnement en sang coupé, ce qui provoque une ischémie. La muqueuse peut subir une nécrose, ce qui entraîne une desquamation de cette dernière. Cela explique la présence de morceaux de muqueuse, de sang et de mucus dans les selles.[1][2]
En réponse à l'occlusion, le péristaltisme augmente dans les segments autour de l'atteinte. En amont de l'occlusion, cela entraîne une progression de l'invagination et une distension des parois intestinales. Cette distension peut exacerber l'anoxie mécanique associée à l'invagination, c'est-à-dire qu'elle a un effet compressif au niveau du capillaire digestif et mène à une stase veineuse. C'est ce phénomène qui explique les douleurs abdominales paroxystiques ressenties par les patients. En aval de l'occlusion, le péristaltisme augmenté stimule la vidange du bout distal de l’intestin.[1][4]
Classification
L'intussusception intestinale se classifie comme suit (du type le plus fréquent au type le moins fréquent) [3]:
- la forme entérique : grêle qui s'invagine dans le grêle
- la forme illéo-colique : grêle qui s'invagine dans le colon
- la forme colique : segment du colon qui s'invagine dans un segment colique en amont.
Présentation clinique
Facteurs de risque
Toutes atteintes intestinales pouvant agir comme point d'engagement constitue un facteur de risque (dit lead point en anglais)[3][4][5]:
- un polype intestinal
- un diverticule de Meckel
- une tumeur du grêle ou du colon
- les plaques de Peyer
- un kyste de duplication
- un hématome intestinal
- une malformation vasculaire
- une maladie inflammatoire intestinale
- un maladie appendiculaire
- le purpura d'Henoch-Schönlein.
Plusieurs infections sont des facteurs de risque[4][6]:
- les gastro-entérites virales
- une infection parasitaire à Ascaris lumbricoides
- certaines versions du vaccin contre le rotavirus : une nouvelle formulation est utilisée à ce jour, mais elle présente toujours un risque estimé faible.
Questionnaire
Au questionnaire, la triade classique peut être objectivée [1][2][3]:
- une masse abdominale
- de la douleur abdominale intermittente et crampiforme
- entre les différentes coliques, l'enfant joue et a un bon état général
- parfois, l'enfant adoptera une position antalgique genoux contre le thorax
- des diarrhées sanguinolentes selles décrites comme de la gelée de groseille).
Les autres symptômes de l'invagination sont [1][2] :
- l'anorexie : enfant cesse de prendre le biberon
- les vomissements non bilieux initialement, et bilieux de façon tardive
- le ballonnement
- la fièvre secondaire aux complications de l'invagination (péritonite).
Examen clinique
État général[1] :
- Atteinte précoce : enfant qui joue et se porte bien en absence de crise
- Atteinte prolongée : enfant léthargique, amaigri
- Dyspnée : surtout lors des pics de douleur
Autres signes cliniques[1][2]:
- masse abdominale : se présente surtout au niveau de la fosse iliaque droite, pas toujours présente
- distension abdominale
- rectorragie notable au toucher rectal
Examens paracliniques
Un diagnostic définitif nécessite une confirmation par une des modalités d'imagerie suivantes :
- Une échographie abdominale est le test de choix pour le diagnostic de l'invagination chez l'enfant. Cette méthode à une sensibilité et une spécificité qui avoisine le 100%. Certaines institutions proposent même l'échographie abdominale au chevet effectuée par un urgentologue. Cette méthode permet de déceler les 3 formes d'intussusceptions qui existent. On recherche ainsi une forme de beignet ou de saucisse, créée par le noyau central hyperéchogène de l'intestin et du mésentère entouré par l'intestin œdémateux externe hypoéchogène.[4] On peut également trouver un signe en forme de cible d'environ 3 cm de diamètre, soit le signe de l'oeil du taureau. Cependant, la nature intermittente de cette pathologie implique qu'il serait possible d'effectuer l'échographie à un moment où l'invagination s'est réduite. De cette façon l'échographie serait faussement négative.[2]
- La tomodensitrométrie abdominale est parfois utilisée pour poser un diagnostic, surtout lorsque l'imagerie échographique reste douteuse. C'est d'ailleurs l'investigation de choix chez l'adulte. Cependant, chez les jeunes enfants, l'obtention d'un scanner nécessite souvent le recours à une anesthésie et il existe également un risque de contraste intraveineux et d'exposition aux rayonnements.[1][4]
- Un lavement à l'air peut être utilisé pour le diagnostic. Une apparence cup-shaped ou en coiled-string est recherchée. Par contre, elle cette imagerie ne permet pas d'identifier une invagination entérique.[2][3]
- Une radiographie abdominale peut être indiquée pour vérifier une occlusion intestinale, mais cela n'est ni un examen de référence ni fiable.[4]
Diagnostic
Le diagnostic d'invagination colique est posé lorsque le tableau clinique de même que des trouvailles à l'imagerie médicale concordent avec cette pathologie. C'est typiquement l'échographie abdominale qui est utilisée dans ce contexte.[2]
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel de l'invagination colique comprend[1][2][4] :
Traitement
Prise en charge du patient stable et sans complications
Une prise en charge conservatrice est préférée chez tout enfant stable chez qui un diagnostic a été posé et chez qui une perforation intestinale a été exclue. Le patient est alors mis à jeun, et un tube nasogastrique peut être utilisé. Par la suite, un lavement hydrostatique est la modalité thérapeutique de choix. Le taux de réussite est supérieur à 80%.[7] Les contre-indications de cette intervention sont les suivantes : une perforation du tube digestif, un doute sur la vitalité des anses invaginées, un doute sur la réduction, la récidive d’une invagination intestinale aiguë réduite, une invagination intestinale aiguë chez un enfant de plus de 2 ans ou chez le nouveau-né.[1][2][3]
Prise en charge chirurgicale
Les cas plus complexes nécessiteront une réduction chirurgicale. Deux voies de traitement sont possibles. La première implique de réduire manuellement l'invagination. Cela comporte un risque de rupture et de dissémination de cellules intestinales au niveau péritonéal. Cela est particulièrement indésirable dans un contexte néoplasique.[3] La seconde option consiste à réséquer par laparoscopie le site d'invagination, en séparant les segments de l'intestin avec des forceps.[4]
Finalement, il faut s'assurer d'offrir une analgésie suffisante au patient, de même que de corriger tout désordre acido-basique.[2]
Complications
Les complications potentielles de l'invagination colique sont les suivantes[1] :
- choc hypovolémique
- dysélectrolytémie : secondaire aux vomissements
- désordre acido-basique : secondaire aux vomissements
- péritonite par perforation
- sepsis
- décès
Évolution
L'intussusception est une urgence médicale qui peut mettre en danger la vie d'un individu. Le pronostic est excellent s'il y a un traitement rapide, mais si ce n'est pas le cas, cette maladie peut entraîner la mort dans les deux à cinq jours. Dans les pays en développement, la mort est presque inévitable.[1][7]
Après un traitement adéquat, il existe un risque de récidive dans les 24 à 48 heures suivant le congé de l'hôpital. Ce risque est évalué de 5 à 12 %.[2]
Prévention
À ce jour, il n'existe aucune recommandation indiquée pour la prévention de l'invagination colique.
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/07 à partir de Child Intussusception (StatPearls / Child Intussusception (2020/07/17)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613732 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 et 1,12 « Invagination intestinale », Wikipédia, (lire en ligne)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 et 2,13 « Intussusception - WikEM », sur wikem.org (consulté le 4 avril 2021)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 (en) « Chirurgie », sur App Store (consulté le 4 avril 2021)
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 et 4,8 Shobhit Jain et Micelle J. Haydel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613732, lire en ligne)
- ↑ Shobhit Jain et Micelle J. Haydel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613732, lire en ligne)
- ↑ « Intussusception - WikEM », sur wikem.org (consulté le 4 avril 2021)
- ↑ 7,0 et 7,1 Shobhit Jain et Micelle J. Haydel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613732, lire en ligne)