Syndrome du compartiment abdominal

De Wikimedica
Syndrome du compartiment abdominal
Maladie
Caractéristiques
Signes Crépitants, Extrémités froides, Tachycardie , Tirage , Tachypnée , Augmentation de la TVC, Sensibilité à la palpation, Altération de l'état de conscience , Cyanose , Distension abdominale , ... [+]
Symptômes
Ballonnement, Dyspnée , Diminution de l'état général, Asthénie , Douleur abdominale, Diminution de la quantité d'urine
Informations
Spécialité Chirurgie générale

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Le syndrome du compartiment abdominal (SCA) est une entité du syndrome des loges. Le SCA se caractérise par une élévation pathologique persistante et répétitive de la pression intra-abdominale qui provoque le dysfonctionnement d'un organe cible. Cet article se concentrera sur le SCA et par extension, l'hypertension intra-abdominale (HIA).

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Il est ardu d'établir une incidence fiable du SCA de par sa variété d'étiologie. La littérature suggère que l'incidence varie selon l'importance de la pathologie dont le patient est atteint. En effet, une étude axée sur les patients victimes de traumatismes de tout genre admis aux soins intensifs montre une incidence du SCA de 1%[1] tandis que deux études s'intéressant particulièrement aux patients victimes de traumatismes thoraciques majeurs montrent une incidence de 9 et 14%.[2][3]

Selon une étude à l'échelle mondiale, la prévalence de l'HIA chez les patients admis aux soins intensifs est de 34% tandis que l'incidence de l'HIA durant leurs séjours aux soins intensifs est de 49%. Selon cette étude, 4,2% de ces HIA étaient de grade IV, soit au-dessus de 25mmHg. La présence de l'HIA et sa sévérité est un prédicteur direct de la mortalité.[4]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Le SCA est divisé en trois catégorie. Un SCA primaire origine d'un trauma ou d'une pathologie de la région abdopelvienne. Les SCA primaire nécessite généralement une intervention chirurgicale ou radiologique. Un SCA secondaire origine d'une condition qui ne provient pas de la région abdopelvienne. Un SCA est dit tertiaire ou récurrent lorsque le SCA primaire ou secondaire récidive à la suite du traitement chirurgical ou médical.[5]

Tout phénomène qui vient à occuper un certain volume à l'intérieur de l'abdomen ou à restreindre la compliance de celui-ci est à risque de provoquer une augmentation soutenue de la PIA et de causer des dommages organiques. Étant donné l'étendue des étiologies possibles, il est difficile voire impossible de produire une étude démontrant une incidence fiable du SCA. Voici une liste non exhaustive des étiologies possibles du SCA selon la World Society of Abdominal Compartiment Syndrome:[6][5][7][8]

  • Causes primaires:
    • Trauma contondant ou pénétrant majeur (hémopéritoine)
    • Rupture d'anévrysme de l'aorte abdominal (34%)[9]
    • Pneumopéritoine
    • Pancréatite aiguë (27 à 56%)
    • Cirrhose hépatique
    • Infection intra-abdominale avec ou sans abcès
    • Tumeur intra-abdominale ou retropéritonéale
    • Gastroparésie
    • Iléus
    • Occlusion intestinale
    • Volvulus
  • Causes secondaires:
    • Brûlure majeure (commun chez les patients avec brûlure >40% de leur surface corporelle)
    • Choc septique (30,6%)[10]
    • Insuffisance hépatique/cirrhose hépatique avec ascite
    • Laparoscopie avec inflation excessive
    • Dialyse péritonéale
    • Polytransfusion/réplétion liquidienne importante (>3,5 litres/24h)
    • Grossesse

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Comme tout autre syndrome des loges, la physiopathologie du SCA s'explique essentiellement par la compression du système veineux et/ou du système artériel. Cette compression compromet la perfusion des organes et/ou le retour veineux. Celle-ci s'explique essentiellement par un oedème des tissus provoqué par une fuite des capillaires sur une ischémie et/ou une inflammation amenée par une ou des étiologies précédemment présentées. Non seulement, le SCA peut diminuer la perfusion des organes intra-abdominaux mais peut aussi avoir un impact sur les organes intra-thoraciques et même influencer la pression intracrânienne. Voici comment le SCA peut influencer les différents systèmes.

Système cardiovasculaire

L'augmentation de la PIA cause une compression de la veine cave inférieure, ce qui diminue le retour veineux au coeur. Le retour veineux diminue de manière inversement proportionnelle à la PIA. Une diminution de ce retour peut être objectivé aussi tôt que la PIA dépasse les 10mmHg. Ce phénomène est notamment ce qui s'observe dans le "supine-hypotension syndrome" chez la femme enceinte, où dès la 20e semaine, le décubitus dorsal peut causer une compression veineuse. Selon une étude, la PIA d'une femme enceinte en décubitus dorsal peut atteindre 10,9mmHg.[11]

L'augmentation de la PIA cause de plus un déplacement en céphalade du diaphragme. Une pression importante entraîne une compression directe du coeur, diminuant sa contractilité, son remplissage et sa compliance, notamment du ventricule droit. La tension veineuse centrale quant à elle augmentée.

La compression parallèle du parenchyme pulmonaire mène à une compression des vaisseaux intra-parenchymateux, ce qui engendre une augmentation de la résistance vasculaire pulmonaire et systémique. Ceci explique que la tension artérielle demeure généralement stable en présence de SCA touchant le système cardiovasculaire, malgré la diminution du retour veineux et du volume d'éjection.[12]

Système respiratoire

Par le déplacement en céphalade du diaphragme, la capacité fonctionnelle pulmonaire totale peut se voir significativement atteinte, notamment le volume résiduel. De l'atélectasie peut en plus d'installer. Une PIA de 16mmHg diminue la compliance pulmonaire de 50%.

L'augmentation de pression cause une compression des vaisseaux intra-parenchymateux, diminuant le flux dans les capillaires pulmonaires. L'échange d'oxygène et de dioxyde de carbone peut se voir sévèrement compromis, menant à une hypoxémie et une hypercapnie.[12]

Système gastrointestinal

Une diminution de la perfusion du tractus digestif peut s'observer aussitôt que la PIA atteint les 10mmHg. La diminution de la perfusion de la muqueuse intestinale à lieu à 20mmHg tandis que la perfusion de l'artère coeliaque et mésentérique supérieure n'est qu'affecté qu'après les 40mmHg. La diminution de la perfusion splanchnique observée dans le SCA met les tissus du tube digestif en état hypoxémique, menant à la sécrétion de cytokines proinflammatoires. Celles-ci causent une vasodilatation des capillaires, affectant leur perméabilité et favorisant l'installation d'oedème, ce qui augmente davantage la PIA. Cet état ischémique cause la production de radicaux libres et une diminution du pH par une production d'acide lactique. Ceux-ci peuvent endommager la muqueuse de l'intestin, rendant le patient vulnérable à une translocation bactérienne, donc à un sepsis et un choc septique.[13][5][12]

Système urinaire

Une insuffisance rénale peut s'installer en SCA. Elle est causée essentiellement par la compression des artères et veines rénales. À moindre mesure, la diminution du volume d'éjection du coeur provoque un hypoperfusion mais aussi une vasoconstriction des artères rénales secondaire au système rénine-angiotensine-aldostérone et à l'activation du système nerveux sympathique.[13][12]

Système hépatobiliaire

La fonction hépatique peut être significativement atteinte par la compression des différents vaisseaux afférents (veine porte et artères hépatiques) et efférents (veines hépatiques). De plus, une compression hépatique directe compromet la microcirculation du foie, causant des dommages au niveau cellulaire. Le métabolisme du glucose se voit perturbé, contribuant à la production d'acide lactique. À l'opposé, la capacité du foie à métaboliser l'acide lactique est atteint. Un patient souffrant de SCA pourra alors avoir un haut taux de lactate s'expliquant par les différents processus ischémiques multi-organiques mais aussi par le ralentissement de son élimination.[13][12]

Système nerveux central

Une augmentation de la pression intra-crânienne est associée au SCA. L'hypoperfusion cérébrale engendrée par la diminution du volume d'éjection cardiaque peut causer, conjointement à un état ischémique, un oedème cérébral. De plus, une théorie avancée par Halverson et al. tente d'expliquer par ailleurs cette augmentation de pression par la compression de la veine cave inférieure. Celle-ci provoquerait une augmentation de la tension de manière rétrograde jusqu'au plexus veineux lombaire, diminuant l'absorption du liquide céphalorachidien.[13][12]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

La World Society of Abdominal Compartiment Syndrome (WSACS) a regroupé en cinq catégories les facteurs de risque les plus communément rapportés dans la littérature:[6]

  1. Diminution de la compliance de la paroi abdominale
    • Chirurgie abdominale récente
    • Trauma majeur
    • Brûlure majeure
    • Décubitus ventral
    • Antécédent de cure d'hernie incisionnel massif.
  2. Augmentation du volume intra-abdominal
  3. Augmentation du volume intra-luminale
  4. Suintement des capillaires
  5. Divers
    • Âge avancé
    • Bactériémie/sepsis
    • Coagulopathie
    • Ventilation mécanique
    • Embonpoint/obésité
    • Pneumonie
    • Hypotension/choc.

Des études critiquent toutefois cette liste qui présente des facteurs de risque provenant en fait de la physiopathologie du SCA et dont peu d'évidence les soutiennent.[14] Certaines d'entre elles, s'intéressant principalement aux patients des soins intensifs, ont ciblé des facteurs de risque s'appliquant davantage aux patients gravement malades:[4][12]

  • IMC > 30
  • Score APACHE II > 17
  • Increta > excreta
  • Ventilation à pression positive de 7cm d'eau ou plus
  • Syndrome de détresse respiratoire
  • Réplétion volémique importante.

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Le SCA atteint principalement les patients gravement malade et qui ne sont pas en mesure de communiquer. Les symptômes varieront selon l'étiologie du SCA. Voici quelques symptômes généraux qui peuvent être décrits:[13]

  • Diminution de l'état général
  • Faiblesse
  • Malaise/ballonnement abdominal
  • Douleur abdominale
  • Dyspnée.

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen physique est peu sensible au diagnostic du SCA. Sa sensibilité est évalué à 56% pour une valeur positive prédictive de 35%. La spécificité s'élève à 87% pour une valeur prédictive négative de 94%.[15]

Les trouvailles à l'examen physique varieront selon l'étiologie du SCA. Voici quelques trouvailles possibles:[13]

  • Altération de l'état de conscience
  • Signe d'hypoperfusion (extrémités froides, remplissage capillaire allongés)
  • Hypotension
  • Tachycardie
  • Augmentation de la TVC
  • Signe de surcharge (dyspnée, crépitants)
  • Signe de détresse respiratoire (dyspnée, tirage, cyanose, augmentation des des besoins à la ventilation mécanique)
  • Distention abdominale (présent dans <40% des cas)
  • Sensibilité à la palpation abdominale
  • Oedème aux membres inférieurs
  • Oligurie/anurie.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Laboratoires

Le résultat des laboratoires varieront selon les systèmes impliqués dans le SCA et l'étiologie de l'HIA. Voici quelques perturbations de paramètres biochimiques pouvant survenir en SCA:

  • Augmentation de la créatinine sérique (apparition d'une IRA)
  • Augmentation de l'urée (apparition d'une IRA pré-rénale)
  • Hypokaliémie (activation du SRAA)
  • Augmentation d'ALT/AST (atteinte hépatique)
  • Augmentation de la bilirubine conjuguée (obstruction biliaire)
  • FSC (si une hémorragie ou un sepsis est suspecté)
  • Gaz artériel
    • Diminution du pH (acidose respiratoire, métabolique ou mixte)
    • Augmentation de la pCO2 (acidose respiratoire par atteinte pulmonaire)
    • Diminution de bicarbonate (acidose métabolique par la production de lactate)
  • Augmentation des troponines (ischémie myocardique).

Imageries

Le seul signe radiologique permettant de suspecter une hypertension intra-abdominal est le ratio péritoire/hauteur abdominale à la tomodensitométrie. Une ratio ≥ à 0,52 aurait une spécificité de 85%.[16] Aucune autre trouvaille radiologique a démontré une sensibilité ou spécificité satisfaisante pour diagnostiquer un SCA. Certains indices à la tomodensitométrie font tout de même suspecter un SCA:[7][12]

  • Effondrement de la veine cave
  • Abdomen rond
  • Épaississement des parois intestinales
  • Hernies inguinales bilatérales
  • Compression des veines rénales
  • Élévation des coupoles diaphragmatiques.

L'échographie au chevet peut permettre de suspecter un SCA en démontrant rapidement la présence de liquide dans les différents compartiments de l'abdomen ou en démontrant une diminution de flot diastolique dans la veine porte, les veines hépatiques et/ou rénales.[17]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

La WSACS et plusieurs auteurs ont tenté de dresser une liste d'étiologies et de facteurs de risque afin de produire des recommandations quant au dépistage du SCA. Ces différentes publications sont toutefois constamment remises en doute. La WSACS recommande de mesurer la pression abdominale dès que des facteurs de risque de SCA sont présents chez un patient gravement malade.[6] Considérant la longue liste de facteurs de risque offerte par la WSACS, différentes études se contentent de recommander d'adopter un seuil de suspicion très bas chez tous les patients admis aux soins intensifs, notamment les patients souffrant d'une brûlure majeure, d'un trauma sévère, d'une pancréatite aiguë sévère, d'une insuffisance hépatique ou d'une rupture de l'aorte abdominale. Une attention additionnelle devrait être donné à tout patient sous ventilation et/ou nécessitant une réplétion volémique importante.[8][18]

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le SCA est diagnostiqué lorsqu'il y a présence d'une hypertension intra-abdominale persistante ou répétitive qui cause un dysfonctionnement organique. Classiquement, le seuil de pression pathologique est établi à 20mmHg. Il demeure possible en clinique d'observer un SCA chez un patient avec une HIA sous ce seuil. L'HIA se définit comme une pression au-dessus de 12mmHg. Chez des patients sévèrement malade, une pression intra-abdominale de 5 à 7 mmHg est jugée normale. Chez un sujet sain sans comorbidité, la pression attendue est de 0 à 5 mmHg.[13] Aucune valeur normale n'a été défini pour les patients souffrant d'obésité ou pour une femme enceinte.[6]

L'hypertension intra-abdominale est gradée comme suit:[6]

Classification de l'hypertension intra-abdominale
Classe Pression intra-abdominale
I 12-15 mmHg
II 16-20 mmHg
III 21-25 mmHg
IV >25mmHg

Mesure de la pression intra-abdominale

La pression intra-abdominale peut être mesuré de manière directe par un transducteur de pression (aiguille de Veress, cathéter intra-péritonéal) ou de manière indirecte par la mesure de la pression de la veine cave inférieure, intra-gastrique, intra-colique, intra-utérine ou intra-vésicale.[12] La WSACS recommande, de par son critère peu envahissant et son accessibilité, de mesurer la pression intra-abdominale par la voie intra-vésicale.[6]

La mesure se fait par une sonde urinaire Foley connectée à un robinet d'arrêt à trois voies par lequel est injecté 25 millilitres de solution saline et où se trouve un transducteur de pression. Ce dernier se doit d'être taré à la ligne médio-axillaire au niveau de la crête iliaque. Pour que la valeur de pression soit fiable, elle doit être prise à la fin de l'expiration et le patient se doit d'être en décubitus dorsal.[12]

Les contre-indications à l'utilisation des pressions vésicales comprennent un traumatisme vésical, une vessie neurogène, une hypertrophie bénigne de la prostate et un hématome pelvien.[7]

Mesure de la pression de perfusion intra-abdominale

La pression de perfusion intra-abdominale (PPA) est une valeur couramment utilisée dans les études du SCA. La PPA est la différence entre la pression artérielle moyenne et la pression intra-abdominale. Une PPA au-dessus de 60mmHg est considérée normale par la WSACS. Il est suggéré par certaines études que la PPA est une meilleure indicateur de la perfusion viscérale et un meilleur prédicteur de la survie des patients que la pression intra-abdominale[19]. Quoique la PPA peut demeurer utile pour suivre l'efficacité des différents traitements du SCA, la WSACS ne fait aucune recommandation à l'endroit du PPA.[6]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Défi diagnostic: le dysfonctionnement d'organe doit être nouveau

Traitement

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Hypertension intra-abdominale

En présence d'une HIA sans nouvelle atteinte d'organe cible, plusieurs mesures thérapeutiques doivent être entreprise afin de prévenir l'installation d'un SCA:[6][12]

  1. Assurer d'une bonne compliance de la paroi abdominale
    • Analgésie et sédation adéquate
    • Retirer tout vêtement ou appareil restrictif
    • Position de Tredelenburg inversé VS à plat ?
    • Bloqueur neuromusculaire au besoin
  2. Optimiser les apports hydrique
    • Viser une balance hydrique neutre ou même négative
    • Favoriser un soluté hypertonique ou un colloïde[20][21]
    • Considérer l'utilisation de diurétiques*
    • Considérer l'administration d'albumine*
    • Considérer l'hémodialyse*
  3. Diminuer le contenu intra-luminal
    • Poser un TNG
    • Poser un tube rectal
    • Administer un prokinétique, notamment la néostagmine
    • Considérer un lavement rectal/colique
    • Au besoin, considérer une décompression colonoscopique
    • Diminuer ou cesser l'alimentation entérale
  4. Assurer la perfusion systémique
    • Favoriser l'utilisation de culot avec un haut ratio plasma/érythrocyte si des transfusions sont nécessaires
  5. Évacuer les liquides ou lésions occupants de l'espace
    • Drainage percutané (ascite, hématome, abcès)
    • Chirurgie laparoscopique.

Une fois une HIA diagnostiqué et les mesures adéquates prises, la pression intra-abdominale devrait être mesurée en continu ou au minimum prise aux 4 à 6 heures. Les mesures devraient être majoré jusqu'à l'obtention d'une pression intra-abdominale <15mmHg.[12]

*Peu ou aucune étude ne s'est penché sur l'efficacité de ces mesures. La WSACS ne fait aucune recommandation en ce sens.

Syndrome du compartiment abdominale

Selon la WSACS, la décompression chirurgicale est le traitement à favoriser en cas de SCA. Il n'existe aucune indication quant au moment de procéder à la chirurgie. Certains proposent de procéder directement à une décompression à partir de 25mmHg de pression intra-abdominal[22] ou lorsque la PPE est sous 50mmHg.[19] D'autres suggèrent une chirurgie dès l'apparition d'un dysfonctionnement d'organe[13] ou tranche selon l'étiologie du SCA. Voici un tel algorithme:[23]

La décompression chirurgicale consiste à pratiquer un incision xyphoïdo-pubienne le long de la linea alba. Cette incision est pratiquée au bloc opératoire. Toutefois, si le patient est instable, elle peut être pratiqué directement au chevet, aux soins intensifs.[13]

Il demeure important de considérer le drainage percutané chez un patient avec une collection liquidienne occupant l'espace. Un drainage percutanée permet d'améliorer la PPA et d'éviter une laparotomie dans 81% des cas. La procédure est considérée comme un échec lorsque moins de 1 litre est drainé ou lorsque la diminution de la pression est de moins de 9mmHg à 4 heures post-drainage.[24]

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Après décompression de l'abdomen, de nombreux patients nécessitent encore les traitements suivants: [7]


  • Restriction de fluide
  • Diurétiques
  • Déambulation
  • Prophylaxie de la thrombose veineuse profonde [7]

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Décès:[4]

Mortalité à 90 jours
Grade I 25,0%
Grade II 45,9%
Grade III 59,3%
Grade IV 55,6%

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

S'il n'est pas traité, le syndrome du compartiment abdominal est mortel. Même un traitement retardé est associé à des taux de mortalité très élevés. Les prédicteurs de la mortalité comprennent des antécédents de diabète et des transfusions d'un volume élevé de produits sanguins. De nombreuses séries rapportent que même avec un traitement, l'échec de plusieurs organes peut retarder la récupération pendant des semaines ou des mois. Un besoin prolongé de ventilation mécanique, de dialyse et des séjours hospitaliers plus prolongés sont courants chez ces patients.[7]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Pour prévenir le syndrome du compartiment abdominal, de nombreux types de mailles sont maintenant disponibles pour la fermeture abdominale qui évitent les tensions sur le contenu abdominal. Certaines études indiquent que le syndrome du compartiment abdominal est moins susceptible de survenir chez les patients réanimés avec du FFP et du lactate Ringer par rapport à un simple cristalloïde pur.

Concepts clés

Les directives actuelles avec lesquelles se familiariser (telles que présentées par la Société mondiale du syndrome de la cavité abdominale) comprennent: [7]

1) IAH est diagnostiquée par une élévation soutenue ou répétée de la PIA de 12 mm Hg[7]

2) Le SCA est diagnostiqué lorsque l'IAP est> 20 mm Hg, et est associé à un dysfonctionnement / défaillance d'un organe [7]

3) IAH grade I: IAP 12-15 mm Hg; grade II: IAP 16-20 mm Hg; grade III: IAP 21-25 mm Hg; grade IV: IAP> 25 mm Hg[7]

4) Un essai de blocage neuromusculaire peut être utilisé pour soulager les symptômes de compression dans le SCA en attendant la décompression chirurgicale [7]

Références

__NOVEDELETE__
  1. J. J. Hong, S. M. Cohn, J. M. Perez et M. O. Dolich, « Prospective study of the incidence and outcome of intra-abdominal hypertension and the abdominal compartment syndrome », The British Journal of Surgery, vol. 89, no 5,‎ , p. 591–596 (ISSN 0007-1323, PMID 11972549, DOI 10.1046/j.1365-2168.2002.02072.x, lire en ligne)
  2. Zsolt Balogh, Bruce A. McKinley, John B. Holcomb et Charles C. Miller, « Both primary and secondary abdominal compartment syndrome can be predicted early and are harbingers of multiple organ failure », The Journal of Trauma, vol. 54, no 5,‎ , p. 848–859; discussion 859–861 (ISSN 0022-5282, PMID 12777898, DOI 10.1097/01.TA.0000070166.29649.F3, lire en ligne)
  3. Zsolt Balogh, Bruce A. McKinley, Christine S. Cocanour et Rosemary A. Kozar, « Secondary abdominal compartment syndrome is an elusive early complication of traumatic shock resuscitation », American Journal of Surgery, vol. 184, no 6,‎ , p. 538–543; discussion 543–544 (ISSN 0002-9610, PMID 12488160, DOI 10.1016/s0002-9610(02)01050-4, lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Annika Reintam Blaser, Adrian Regli, Bart De Keulenaer et Edward J. Kimball, « Incidence, Risk Factors, and Outcomes of Intra-Abdominal Hypertension in Critically Ill Patients—A Prospective Multicenter Study (IROI Study) », Critical Care Medicine, vol. 47, no 4,‎ , p. 535–542 (ISSN 0090-3493, PMID 30608280, Central PMCID 6426342, DOI 10.1097/CCM.0000000000003623, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 et 5,2 (en) Bruno M. Pereira, « Abdominal compartment syndrome and intra-abdominal hypertension: », Current Opinion in Critical Care, vol. 25, no 6,‎ 2019-12-xx, p. 688–696 (ISSN 1070-5295, DOI 10.1097/MCC.0000000000000665, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 et 6,7 (en) Andrew W. Kirkpatrick, Derek J. Roberts, Jan De Waele et Roman Jaeschke, « Intra-abdominal hypertension and the abdominal compartment syndrome: updated consensus definitions and clinical practice guidelines from the World Society of the Abdominal Compartment Syndrome », Intensive Care Medicine, vol. 39, no 7,‎ , p. 1190–1206 (ISSN 1432-1238, PMID 23673399, Central PMCID PMC3680657, DOI 10.1007/s00134-013-2906-z, lire en ligne)
  7. 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 et 7,12 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613682
  8. 8,0 et 8,1 (en) Joel Starkopf, Kadri Tamme et Annika Reintam Blaser, « Should we measure intra-abdominal pressures in every intensive care patient? », Annals of Intensive Care, vol. 2, no Suppl 1,‎ , S9 (ISSN 2110-5820, PMID 22873425, Central PMCID PMC3390289, DOI 10.1186/2110-5820-2-S1-S9, lire en ligne)
  9. (en) K. Djavani Gidlund, A. Wanhainen et M. Björck, « Intra-abdominal Hypertension and Abdominal Compartment Syndrome after Endovascular Repair of Ruptured Abdominal Aortic Aneurysm », European Journal of Vascular and Endovascular Surgery, vol. 41, no 6,‎ , p. 742–747 (DOI 10.1016/j.ejvs.2011.02.021, lire en ligne)
  10. (en) « Intra-abdominal hypertension: Incidence and association with organ dysfunction during early septic shock », Journal of Critical Care, vol. 23, no 4,‎ , p. 461–467 (ISSN 0883-9441, DOI 10.1016/j.jcrc.2007.12.013, lire en ligne)
  11. (en) Rosaleen Chun et Andrew W Kirkpatrick, « Intra-abdominal pressure, intra-abdominal hypertension, and pregnancy: a review », Annals of Intensive Care, vol. 2, no Suppl 1,‎ , S5 (ISSN 2110-5820, PMID 22873421, Central PMCID PMC3390298, DOI 10.1186/2110-5820-2-S1-S5, lire en ligne)
  12. 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10 et 12,11 (en) « Abdominal compartment syndrome », Disease-a-Month, vol. 65, no 1,‎ , p. 5–19 (ISSN 0011-5029, DOI 10.1016/j.disamonth.2018.04.003, lire en ligne)
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 13,6 13,7 et 13,8 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 1er mai 2021)
  14. (en) Joel Starkopf, Kadri Tamme et Annika Reintam Blaser, « Should we measure intra-abdominal pressures in every intensive care patient? », Annals of Intensive Care, vol. 2, no Suppl 1,‎ , S9 (ISSN 2110-5820, PMID 22873425, Central PMCID PMC3390289, DOI 10.1186/2110-5820-2-S1-S9, lire en ligne)
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  22. J. M. Burch, E. E. Moore, F. A. Moore et R. Franciose, « The abdominal compartment syndrome », The Surgical Clinics of North America, vol. 76, no 4,‎ , p. 833–842 (ISSN 0039-6109, PMID 8782476, DOI 10.1016/s0039-6109(05)70483-7, lire en ligne)
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