Coqueluche

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Coqueluche
Maladie
Son
Caractéristiques
Signes Pétéchies, Injection conjonctivale, Hémorragie sous-conjonctivale, Bradycardie , Aucun signe clinique , Sécrétions nasales, Pharynx hyperhémique, Température corporelle élevée
Symptômes
Rhinorrhée, Injection conjonctivale, Apnée, Tachypnée , Mal de gorge, Fatigue , Cyanose , Toux , Éternuements, Vomissement , ... [+]
Diagnostic différentiel
Maladie pulmonaire obstructive chronique, Bronchite aiguë, Bronchiolite, Infection des voies respiratoires supérieures, Pneumonie acquise en communauté, Aspiration d'un corps étranger, Exacerbation aiguë de la maladie pulmonaire obstructive chronique
Informations
Terme anglais Pertussis, whooping cough
Autres noms Toux coquelucheuse
Wikidata ID Q134859
Spécialités Pneumologie, infectiologie, pédiatrie

Page non révisée

La coqueluche est une maladie respiratoire causée principalement par Bordetella pertussis et transmet par aéorosols[1]. Avant la mise au point du vaccin, la coqueluche était une cause majeure de morbidité et de mortalité infantiles.[2][3][4]

Épidémiologie

Décès par million en 2012
   0–0.9
   1–1.9
   2–3
   4–4.9
   5–5.9
   6–32
   33–38
   39–44
   45–79

La coqueluche est très contagieuse. Selon diverses études, le taux d'attaque secondaire serait de 80 % chez les contacts familiaux réceptifs. La coqueluche se transmet habituellement par voie respiratoire, par l'inhalation de gouttelettes respiratoires; la transmission indirecte par l'entremise d'objets contaminés est rare, voire inexistante. La période d'incubation s'échelonne sur 9 à 10 jours (intervalle de 6 à 20 jours), et elle peut atteindre 42 jours, quoique rarement.[5]

L'infectiosité est à son degré le plus élevé lors de la période catarrhale et pendant les deux premières semaines suivant l'apparition de la toux. En général, une personne n'ayant subi aucun traitement aux antibiotiques est considérée comme étant contagieuse à partir de l'infection jusqu'à 3 semaines après le début de la toux. Les malades ne sont plus contagieux au bout d'un traitement antibiotique adéquat de 5 jours.[5]

Dans le monde

La coqueluche est endémique à l'échelle mondiale et sévit toute l'année, même dans les régions où la couverture vaccinale est élevée. L'OMS estime qu'il y a de 20 à 40 millions de cas de coqueluche dans le monde, dont 95 % dans les pays en voie de développement.[5]

Les taux d'incidence sont les plus élevés chez les jeunes enfants des pays où la couverture vaccinale est faible. Elle cause 400 000 décès par année, la coqueluche demeure l'une des principales causes de décès chez les enfants non vaccinés, principalement dans les pays en développement.[5]

En raison des vastes programmes de vaccination, d'une alimentation adéquate et de bons soins médicaux, l'incidence de la coqueluche a diminué dans les pays à revenu élevé.[5]

Les taux les plus élevés de coqueluche sont habituellement signalés chez les nourrissons et les adolescents non vaccinés. La mortalité est rare dans les pays industrialisés et on estime qu'elle touche un enfant non protégé sur 1 000, la cohorte la plus vulnérable.[5]

Au Canada

La coqueluche est une maladie cyclique atteignant un sommet à tous les deux à cinq ans. Avec l'introduction du vaccin à germes entiers contre la coqueluche en 1943, l'incidence de la coqueluche a grandement diminuée, passant d'une moyenne de 156 cas par 100 000 habitants au cours des cinq années précédant l'introduction du vaccin, à un minimum de 5 cas pour 100 000 habitants (de 2005 à 2011).[5]

Un retour en force de la coqueluche a été observé à partir de 1990, probablement en raison d'un ensemble de facteurs dont les suivants[5] :

  • faible efficacité du vaccin anticoquelucheux à germes entiers combiné aux analtoxines diphtérique et tétanique utilisé chez les enfants entre 1980 et 1997
  • déclin de l'immunité chez les adolescents et les adultes
  • sensibilisation accrue des médecins
  • amélioration du diagnostic et de la déclaration de l'infection.

L'incidence de la coqueluche est la plus élevée chez les nourrissons et les enfants et diminue radicalement chez les personnes de plus de 14 ans.[5]

De 2005 à 2011, les taux d'incidence moyens les plus élevés étaient[5] :

  • 72,2 cas pour 100 000 habitants chez les nourrissons de moins de 1 an (moyenne : 261 cas par année);
  • 25,6 cas pour 100 000 habitants chez les enfants de 1 à 4 ans (moyenne : 362 cas par année);
  • 16,0 cas pour 100 000 habitants chez les jeunes de 10 à 14 ans (moyenne : 328 cas par année).

Chaque année, au Canada, la coqueluche est à l'origine de un à quatre décès. Il s'agit habituellement de nourrissons trop jeunes pour être vaccinés ou d'enfants non vaccinés ou seulement partiellement vaccinés.[5]

Étiologies

Les bactéries responsables les aérobes Gram négatifs :

Physiopathologie

Bordetella est un coccobacille à Gram négatif qui adhère aux cellules épithéliales respiratoires ciliées. Des changements inflammatoires locaux se produisent dans la muqueuse des voies respiratoires. Les toxines libérées (toxine coquelucheuse, toxine dermonécrotique, toxine adénylate cyclase et cytotoxine trachéale) agissent localement et systémiquement, bien que l'organisme lui-même ne pénètre pas complètement dans les voies respiratoires et ne soit presque jamais retrouvé dans les hémocultures.[6]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont[6] :

La coqueluche touche les personnes de tout âges.[5]

Questionnaire

Après une période d'incubation de 1 à 3 semaines, l'infection coquelucheuse évolue généralement en trois phases distinctes[6] :

  1. la phase catarrhale se présente comme une IVRS normale[5]:
  2. la phase paroxystique (période la plus contagieuse) :
  3. la phase de convalescence:
    • une tous résiduelle peut perdurer pendant des semaines voir des mois (surtout lorsque exposé à des infections ou irritants des voies respiratoires)
    • l'infection est souvent diagnostiquée chez les adultes après une toux > 3 semaines.

Les présentations atypiques sont fréquents chez les nourrissons[6]:

  • ... Au contraire, la tachypnée, l'apnée, la cyanose et la bradycardie épisodique peuvent être les caractéristiques de présentation.[6] es bruits respiratoires sont variables ; l'auscultation peut révéler des poumons clairs ou des rhonchi, tandis que les râles suggèrent une pneumonie superposée. Le cri ou le halètement inspiratoire est généralement entendu chez les enfants entre 6 mois et 5 ans.[6]

La coqueluche produit un toux caractéristique:

Enfant
Adulte

Examen

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants [6]:

Examens paracliniques

Bien que la coqueluche soit un diagnostic clinique les examens paracliniques suivants peuvent être faits[6]:

Diagnostic

La CDC définit les cas de coqueluche comme suit:

Définition selon la CDC[1]
Cas Définition
Clinique Toux aiguë pour 14 jours et:
  • paroxystique (en quinte)
  • vomissements post-tussifs
  • toux coqueluchoïde
  • pas d'autre étiologies apparentes

Ou

  • en cas d'épidémie, une toux pour 14 jours
Confirmé Le patient répond aux critères du cas clinique et:
  • PCR positif ou lien avec un cas confirmée en laboratoire

Ou

  • toux aiguë
  • culture positive
Probable Le patient répond aux critères du cas clinique et:
  • PCR négatif
  • culture négative
  • pas de lien épidémiologique avec un cas confirmé

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la coqueluche comprend touts les infections respiratoires[6] :

Les principaux facteurs de différenciation de la coqueluche comprennent une progression typique à travers les trois phases et une toux persistante sans fièvre.[6]

Traitement

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
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  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
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  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
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  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les traitements présumés sont les suivants :

  • le traitement 1
  • le traitement 2
  • le traitement 3
  • ... Le traitement de la coqueluche est largement de soutien, y compris l'oxygène, l'aspiration, l'hydratation et l'évitement des irritants respiratoires. Une nutrition parentérale peut être nécessaire car la maladie a tendance à évoluer de manière prolongée.[6] L'hospitalisation est indiquée chez les patients présentant une pneumonie surajoutée, une hypoxie, des complications du système nerveux central (SNC) ou qui ne tolèrent pas la nutrition et l'hydratation par voie orale. Les patients de moins d'un an ne sont pas complètement vaccinés et présentent le plus grand risque de morbidité et de mortalité ; ils doivent être hospitalisés quels que soient les symptômes. Les nouveau-nés doivent être admis dans un établissement de soins intensifs car des complications cardio-pulmonaires potentiellement mortelles et un arrêt peuvent survenir de manière inattendue. . Au contraire, l'objectif principal du traitement antibiotique est de réduire le portage et la propagation de la maladie. L'érythromycine (40 à 50 mg/kg par jour, maximum 2 g par jour, à diviser en 2 à 3 prises) est le traitement de première intention de la coqueluche. L'azithromycine (10 mg/kg par jour le jour 1 suivi de 5 mg/kg les jours 2 à 5) et la clarithromycine (15 mg/kg par jour à diviser en deux prises) sont des traitements alternatifs. Le triméthoprime-sulfaméthoxazole (8 mg/kg par jour de triméthoprime) a été utilisé comme alternative chez les patients allergiques aux macrolides, mais son efficacité n'a pas été prouvée.[6] Les macrolides sont déconseillés chez le nourrisson de moins de 4 semaines de peur que cela peut entraîner une sténose pylorique hypertrophique infantile.[6] Un isolement strict est important tant que le patient reste contagieux. La coqueluche est contagieuse pendant toute la phase catarrhale et pendant 3 semaines après le début de la phase paroxystique. Chez les patients traités par antibiotiques, l'isolement doit être poursuivi pendant au moins 5 jours après le début du traitement. Une prophylaxie post-exposition avec de l'érythromycine est recommandée pour tous les contacts familiaux.[6] Les corticostéroïdes n'ont pas montré d'avantage certain pour réduire la gravité et l'évolution de la maladie, mais sont parfois administrés aux nourrissons gravement malades. Les bêta2-agonistes, les immunoglobulines anticoquelucheuses, les antitussifs et les antihistaminiques ne sont pas efficaces. Une thérapie par exsanguinotransfusion pour leucocytose avec lymphocytose peut être envisagée.[6] Les contacts étroits doivent être traités avec de l'azithromycine ou de l'érythromycine.[6] La vaccination est recommandée avec le vaccin acellulaire à l'âge de 2, 4, 6, 15-18 mois et de 4 à 6 ans. ans. De plus, le CDC recommande une dose unique de Tdap pour tous les adultes afin de réduire la transmission aux enfants. Les effets indésirables du vaccin comprennent les pleurs et les convulsions fébriles, mais les effets neurologiques graves sont rares. Le vaccin peut également être administré au cours du troisième trimestre aux femmes enceintes sans nuire au fœtus. [6] Le DTaP est approuvé durant les 3 derniers mois de la grossesse pour prévenir la coqueluche chez les nourrissons de moins de 2 mois.[6]

Bronchite à B. Pertussis

Lors de suspicion d’infection à B. pertussis l’usage d’un macrolide devrait être proposé afin de rapidement limiter la propagation de l’infection. La coqueluche est une maladie à déclaration obligatoire (MADO) et doit être déclarée à la direction de santé publique de votre région[10].

Antibiotique Posologie Durée recommandée
Clarithromycine 500 mg PO BID 7 jours
Clarithromycine XL 1000 mg PO DIE 7 jours
Azithromycine[note 2] 500 mg PO DIE le 1er jour puis 250 mg PO DIE du 2e au 5e jour 5 jours
Triméthoprime- sulfaméthoxazole 160/800 mg PO BID 7 jours

Consultation en pneumologie

Suivi

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de cette maladie sont :

  • la complication 1
  • la complication 2
  • la complication 3
  • ... Une pneumonie secondaire ou une otite moyenne peut survenir. La pneumonie superposée est une cause majeure de mortalité chez les nourrissons et les jeunes enfants et peut être causée par l'aspiration du contenu gastrique pendant les paroxysmes de toux ou en raison d'une diminution de la clairance respiratoire des agents pathogènes. La fièvre devrait s'atténuer pendant la phase catarrhale et sa présence pendant la phase paroxystique devrait faire suspecter une pneumonie. Les causes les plus courantes de pneumonie bactérienne secondaire sont Streptococcus pneumoniae, Streptococcus pyogenes, Haemophilus influenzae et Staphylococcus aureus; bien que les infections virales par le virus respiratoire syncytial, le cytomégalovirus et les surinfections à adénovirus soient également fréquentes.[6] Rarement (moins de 2 % des cas), des complications du SNC telles que des convulsions et une encéphalopathie peuvent survenir, probablement secondaires à une hypoxie, une hypoglycémie, des toxines, des infections secondaires , ou saignement cérébral dû à une augmentation de la pression pendant la toux. Des augmentations soudaines des pressions intrathoraciques et intra-abdominales peuvent également entraîner un œdème périorbitaire, un pneumothorax, un pneumomédiastin, un emphysème sous-cutané, une rupture diaphragmatique, des hernies ombilicales et inguinales et un prolapsus rectal.[6] à la bradycardie, à l'hypotension et à l'arrêt cardiaque dû à la coqueluche. Le développement de l'hypertension pulmonaire est de plus en plus reconnu comme un facteur contribuant à la mortalité infantile, car il peut entraîner une aggravation de l'hypotension systémique et de l'hypoxie.[6]

La pneumonie est la cause de décès la plus commune. Elle frappe principalement les nourrissons de moins de 6 mois.[5]

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

infectés par la coqueluche se rétablissent complètement, mais généralement après une maladie prolongée de plusieurs mois. Les nourrissons et les personnes âgées ont tendance à avoir respectivement la mortalité et la morbidité les plus élevées. Le taux de mortalité infantile est d'environ 2 % des cas et représente 96 % des décès liés à la coqueluche. Les personnes âgées ont tendance à avoir une morbidité accrue en raison d'autres affections médicales chroniques, ainsi qu'un taux accru de complications, telles que la pneumonie. {Section ontologique|classe=Maladie|nom=Prévention}} Le vaccin anticoquelucheux existe sous forme à germes entiers (DTC) et acellulaire (DTaP). En 1991, la formulation acellulaire a largement remplacé le vaccin à cellules entières, qui avait été associé à une encéphalopathie aiguë et à des crises prolongées. La forme acellulaire a moins d'effets indésirables et est aussi efficace que la formulation à cellules entières. En conséquence, la préparation de cellules entières n'est recommandée que lorsque la forme acellulaire n'est pas disponible. Les effets indésirables courants sont légers et comprennent la fièvre, l'irritabilité, les changements de comportement et la douleur au site d'injection. Moins fréquemment, des réactions modérément graves, y compris une fièvre supérieure à 40 °C, des pleurs persistants et aigus et des convulsions peuvent survenir. Une étude récente portant sur plus de 50 000 patients vaccinés de 1981 à 2016 n'a détecté aucun effet indésirable nouveau ou inattendu. Il est important de maintenir un seuil bas de suspicion de coqueluche chez tout patient présentant une toux prolongée, quel que soit son statut vaccinal. Une formule sanguine complète avec attention à la leucocytose et à la lymphocytose peut être le meilleur outil de dépistage diagnostique au service des urgences.[6]

La toux peut perdurer pour 3 mois chez 25% des patients[9].

Les malades ne sont plus contagieux au bout d'un traitement antibiotique adéquat de 5 jours.[5]

Prévention

La prévention se fait comme suit[23] :

  • hygiène régulière des mains et étiquette respiratoire

Notes

  1. On la nomme toux de chenil et elle touche généralement les animaux.
  2. Un risque significativement plus bas d’émergences de résistance aux macrolides lors de l’usage de la clarithromycine en comparaison avec l’azithromycine a été démontré par le groupe de Vanderkooi et coll.

Références

__NOVEDELETE__
__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 et 1,2 (en-US) David S. Gregory, « Pertussis: A Disease Affecting All Ages », American Family Physician, vol. 74, no 3,‎ , p. 420–426 (lire en ligne)
  2. R. N. F. Leong, J. G. Wood, R. M. Turner et A. T. Newall, « Estimating seasonal variation in Australian pertussis notifications from 1991 to 2016: evidence of spring to summer peaks », Epidemiology and Infection, vol. 147,‎ , e155 (ISSN 1469-4409, PMID 31063086, Central PMCID 6518527, DOI 10.1017/S0950268818003680, lire en ligne)
  3. Peter J. Hotez, « Immunizations and vaccines: a decade of successes and reversals, and a call for 'vaccine diplomacy' », International Health, vol. 11, no 5,‎ , p. 331–333 (ISSN 1876-3405, PMID 31034023, DOI 10.1093/inthealth/ihz024, lire en ligne)
  4. Jiawei Xu, Shudan Liu, Qin Liu et Rong Rong, « The effectiveness and safety of pertussis booster vaccination for adolescents and adults: A systematic review and meta-analysis », Medicine, vol. 98, no 16,‎ , e15281 (ISSN 1536-5964, PMID 31008974, Central PMCID 6494346, DOI 10.1097/MD.0000000000015281, lire en ligne)
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 et 5,17 Agence de la santé publique du Canada, « La coqueluche (toux coquelucheuse) : professionnels de la santé », sur www.canada.ca, (consulté le 3 janvier 2023)
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 et 6,23 Ashley M. Lauria et Christopher P. Zabbo, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30085550, lire en ligne)
  7. U. Heininger, K. Stehr, S. Schmitt-Grohé et C. Lorenz, « Clinical characteristics of illness caused by Bordetella parapertussis compared with illness caused by Bordetella pertussis », The Pediatric Infectious Disease Journal, vol. 13, no 4,‎ , p. 306–309 (ISSN 0891-3668, PMID 8036048, DOI 10.1097/00006454-199404000-00011, lire en ligne)
  8. Daniel N. Wolfe, Elizabeth M. Goebel, Ottar N. Bjornstad et Olivier Restif, « The O antigen enables Bordetella parapertussis to avoid Bordetella pertussis-induced immunity », Infection and Immunity, vol. 75, no 10,‎ , p. 4972–4979 (ISSN 0019-9567, PMID 17698566, Central PMCID 2044517, DOI 10.1128/IAI.00763-07, lire en ligne)
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 et 9,6 (en-US) Chuck Carter, « Diagnosis and Treatment of Pertussis in Adults », American Family Physician, vol. 72, no 10,‎ , p. 2100–2100 (lire en ligne)
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  20. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10449467/
  21. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10449467/
  22. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10449467/
  23. « Bronchite aiguë », sur INESSS, (consulté le 6 juin 2022)
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