Utilisateur:Sara Ben Rahal/Brouillons/Polyarthrite Rhumatoide
Maladie | |
Main affectée par la PAR | |
Caractéristiques | |
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Signes | Splénomégalie, Atrophie musculaire, Oedème, Fatigue , Râles crépitants, Arthralgie , Perte de poids , Altération de l'état général, Déformation articulaire, Érythème cutané |
Symptômes |
Anémie, Stress, Sueurs nocturnes, Fatigue , Perte de poids , Gonalgie , Douleur au cou , Douleur à l'épaule , Douleur au coude , Douleur au poignet , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Arthrite septique, Arthrose, Rhumatisme articulaire aigu, Arthrite virale, Spondyloarthropathies séronégatives, Fibromyalgie, Arthrites miscrocristallines, Sarcoidose |
Informations | |
Terme anglais | Rheumatoid arthritis |
Spécialité | Rhumatologie |
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La polyarthrite rhumatoïde (PAR) est une maladie dégénérative inflammatoire chronique, caractérisée par une atteinte articulaire souvent bilatérale et symétrique, évoluant par poussées vers la déformation et la destruction des articulations atteintes. La PAR est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent[1].
Épidémiologie
La PAR touche environ 1% de la population mondiale. La prévalence de la polyarthrite rhumatoïde diagnostiquée augmente généralement avec l'âge et est plus élevée chez les femmes (1,7% et 1,0 pour 1 000 personnes par année, respectivement) que chez les hommes (0,8 % et 0,5 pour 1 000 personnes par année, respectivement).[2]
Environ 374 000 (1,2%) des Canadiens âgés de 16 ans et plus doivent composer avec un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde, et 23 000 (0,8 pour 1 000 personnes par année) ont reçu un nouveau diagnostic en 2016-2017.[2]
Étiologies
L'étiologie de la PAR est multifactorielle:
- facteur génétique (50 %):[1]
- présence simultanée des allèles HLA DR1 et DR4 chez 93% des individus atteints
- une mutation du gène PTPN22 (qui code une tyrosine phosphatase) double le risque de développer la maladie qui est aussi alors parfois plus grave.
Les déclencheurs sont[3]:
- le tabagisme: principal facteur environnemental de déclenchement de la PAR, en particulier chez les personnes ayant une prédisposition génétique
- les infections: les infections peuvent déclencher une réponse auto-immune, mais il n'a pas été prouvé qu'un agent pathogène particulier soit à l'origine de la PAR[4]
- la pollution (et en particulier la pollution de l'air) expliquerait une incidence augmentée de la maladie dans les zones urbaines et/ou industrielles et quand le lieu de vie du patient est proche d'un lieu connu d’émission de polluants atmosphériques
- l'inhalation de poussières siliceuses fines en est une cause avérée
Physiopathologie
Les complexes immuns produits par les cellules de la membrane synoviale et les vaisseaux sanguins inflammatoires sont responsables des anomalies immunologiques. L'inflammation de la synoviale est la lésion élémentaire responsable de la destruction articulaire. Il y'a deux sous-types de PAR, dépendamment de la présence ou l'absence d'anticorps. Ce sont les plasmocytes qui produisent ces anticorps (facteur rhumatoïde, anticorps antipeptide anticyclique citrulliné, (anti-CCP)) qui contribuent aux complexes immuns, mais des arthrites destructrices peuvent être observées même en leur absence [5].
L'évolution de la synovite articulaire passe par plusieurs phases[6] :
- Phase d'initiation : Le mécanisme de déclenchement du processus inflammatoire reste inconnu. C'est une réponse inflammatoire non spécifique à un stimulus non encore identifié.
- Phase de recrutement cellulaire et inflammation : Le processus inflammatoire est initié par les macrophages qui migrent vers la membrane synoviale. D'un autre côté les lymphocytes T CD4 infiltrent également le tissu synovial. Les macrophages et les lymphocytes produisent des cytokines et chimiokines pro inflammatoires dont le facteur de nécrose tumorale (TNF) et l'interleukine 6.
- Phase de prolifération et destruction : La prolifération excessive du tissu synovial conduit à son épaississement, le tissu synovial épaissi appelé Pannus tend à recouvrir le cartilage articulaire et serait le siège de la production d'enzymes, responsables de la destruction du cartilage et de l'os.
- Phase de réparation: La phase de réparation qui conduit à la formation du tissu cicatriciel et à la fibrose articulaire, a lieu en parallèle avec la phase de destruction, mais ne compense pas le processus de destruction. Elle fait participer des facteurs de croissance et le TGF-β (Le Facteur de Croissance Transformant β).
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Les facteurs de risque sont[7] :
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Le diagnostic de la PAR débutante peut être difficile. Il repose sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et d'imagerie. Il faut tout d'abord:[1]
- Reconnaître le rhumatime inflammatoire périphérique
- Éliminer les diagnostics différentiels
- Évaluer le risque de développer un rhumatisme érosif
Une arthrite se définit sur le plan clinique par une triade associant: douleur inflammatoire, synovite ou épanchement et raideur.
La douleur inflammatoire est généralement présente tôt le matin ou très tard la nuit, elle peut réveiller le patient la nuit. Elle est accompagnée d'une raideur articulaire qui peut durer plus de 30 minutes. Elle n'est pas liée à l'exercice physique ou l'effort, au contraire elle est allégée par ce dernier. Contrairement à la douleur mécanique qui est exacerbée par les activités et vers la fin de la journée.[2]
L'anamnèse est une partie cruciale pour poser le diagnostic, elle devrait inclure les éléments suivants :
Symptômes articulaires
Les symptômes articulaires de la PAR sont:[3]
- une atteinte périphérique le plus souvent sous forme de douleurs aux IPPs, MCPs, MTPs et touchant aussi les genoux, les chevilles et poignets
- toutes les articulations peuvent cependant être atteintes en cours d'évolution, comme les coudes, les épaules, les ATM, les hanches
- la PAR peut toucher la colonne cervicale mais pas la colonne dorsale ou lombaire[8]
- les IPDs et les sacro-iliaques sont toujours épargnées
- les signes inflammatoires locaux : tuméfaction chaude et douloureuse donnant l'aspect classique de « doigts en fuseaux»
- la douleur est caractérisée comme une sensation de brûlure, picotements, douleur lancinante
- l'atteinte est généralement bilatérale et symétrique
- il faut questionner l'évolution des symptômes dans le temps, comme la date de début, l'évolution aiguë ou progressive, aggravation ou amélioration avec le temps
- il existes des facteurs déclenchant ou aggravants comme le stress
- établir le nombre d'articulations atteintes :
- oligoarthrite (2-4 articulations)
- polyarthrite (5+ articulations)
- le diagnostic de PAR débutante doit être évoqué devant une arthrite touchant au moins deux articulations.
- questionner l'impact sur la qualité de vie et le fonctionnement[9].
Symptômes systémiques
Les symptômes de cette maladie sont [4]:
Symptomes extra-articulaires
Les manifestations extra-articulaires sont présentes chez environ 40% des patients et sont associées à une atteinte plus sévère.[10]
- nodule rhumatoide localisés sur la face d'extension des coudes des doigts ou sur le tendon d'Achille, ils sont très spécifiques de la polyarthrite rhumatoïde mais inconstants et tardifs
- Poumons: pleurésie, nodules rhumatoïdes pulmonaires, rarement fibrose pulmonaire interstitielle. L'association avec une pneumoconiose définit le syndrome de Caplan-Colinet
- Cœur : péricardite
- Système nerveux périphérique
- Œil : sclérite et épisclérite
- Syndrome de Gougerot-Sjögren ou syndrome sec
- Syndrome de Felty, qui correspond à l'association d'une polyarthrite rhumatoïde, d'une splénomégalie et d'une leuconeutropénie
- Syndrome du canal carpien
- Infections [5]
- Cancer
- Troubles gastro-intestinaux( Syndrome de l'intesti irritable, Maladies inflammatoires de l'intestin) [6]
- Ostéoporose
- Troubles psychiatriques( dépression , anxiété, troubles du sommeil) [11][12]
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :
- à l'examen clinique général:
- à l'examen musculosquelettique
- Dénombrer les articulations atteintes et les comparer aux articulations controlatérales. L'atteinte est typiquement polyarticulaire et symétrique, touchant les MCP,IPP, poignet et MTP. Les articulations toujours épargnées sont les IPD, rachis dorso-lombaire et sacro-iliaque
- Inspection et palpation à la recherche de signes inflammatoires articulaires : la rougeur, la chaleur, oedème et la douleur articulaire.
- Rechercher les signes d'atrophie musculaire et déformation articulaire particulièrement au niveau des mains : subluxation MCP, déviation cubitale des doigts ( mains en coup de vent cubital), déformations en boutonnière, déformation en col-de-cygne, contractures en flexion.
- Mouvements actifs et passifs : douleur et limitation
- examen cutané: à la recherche de nodules rhumatoïdes, ulcérations, phénomène de Raynaud
- examen cardiaque: Si péricardite, frottement péricardique à l'auscultation, diminution des bruits cardiaques si présence d'un épanchement péricardique
- examen pulmonaire: râles crépitants si fibrose pulmonaire, diminution des murmures vésiculaire si épanchement pleural
- examen abdominal: Si syndrome de Felty, présence de splénomégalie
- examen neurologique : à la recherche d'une faiblesse musculaire, paresthésie (ex : syndrome du canal carpien)
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Laboratoires
Les examens paracliniques pertinents sont :
Les poussées de la maladie sont généralement caractérisées par un syndrome inflammatoire, manifesté par une augmentation de la VS (vitesse de sédimentation) et de la CRP (protéine C réactive). Le syndrome inflammatoire peut également présenter une hyperleucocytose avec prédominance de polynucléaires neutrophiles et une anémie inflammatoire non spécifique.[17]
Les maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde (PAR) sont fréquemment caractérisées par la présence d'auto-anticorps. Les anticorps anti-CCP sont spécifiques de la PAR. Ils sont présents dans seulement environ 60% des cas mais très spécifiques de la maladie (environ 95%)[18]. Le facteur rhumatoïde n'est pas spécifique de la PAR (environ 50%) et peut être détecté chez des patients atteints d'autres affections telles que l'hépatite C ou chez des patients âgés. C'est un test sensible puisque il présent dans 80% des polyarthrites rhumatoïdes. Ce test n'a pas valeur de diagnostic car environ 20% des PAR restent négatives, elles sont d'ailleurs dites polyarthrites séronégatives.
Cependant, le diagnostic nécessite une inflammation articulaire documentée et ne doit pas être basé sur les examens de laboratoire seuls.
Imagerie
Le dépistage initial comprend des radiographies des mains, des poignets, et des avant-pieds pris de face et en trois-quarts, ainsi que des images de toutes les articulations douloureuses et une radiographie pulmonaire.
Au cours des premiers mois de la maladie, les radiographies peuvent être normales ou montrer un œdème des tissus mous. Par la suite, des signes tel que l'ostéoporose périarticulaire, le pincement de l'interligne articulaire et des érosions sous-chondrales peuvent apparaître. Les érosions peuvent survenir à n'importe quel moment. L'IRM est l'examen le plus sensible pour détecter plus précocement l'inflammation et les érosions articulaires.
Les examens paracliniques pertinents sont:[7]
- Radiographie des mains[Se: 15 %[19]][Sp: 100 %[20]][VPP: 100 %[21]][VPN: 88 %[22]]:
- Radiographie des poignets: de face et en trois-quarts
- Radiographie des avant-pieds: de face et en trois-quarts
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
L'approche clinique face à la PAR repose sur la reconnaissance précoce des symptômes, une évaluation minutieuse et des examens complémentaires pour confirmer le diagnostic et évaluer l'activité de la maladie.
- Le diagnostic précoce repose sur la reconnaissance précoce des symptômes. Les symptomes typiques : une douleur articulaire symétrique, une raideur matinale persistante pendant plus que 30minutes, un gonflement articulaire et une fatigue généralisée. La PAR peut également affecter d'autres organes et systèmes, ce qui peut se manifester par des symptômes extra-articulaires tels que les nodules rhumatoïdes et une sécheresse oculaire ou buccale.
- Examen physique : L'examen physique vise à évaluer les articulations touchées, la présence d'éventuels signes inflammatoires (rougeur, chaleur, gonflement) et l'amplitude des mouvements. Les symptomes extra-articulaires tel que les nodules rhumatoides, les symptomes cardio-respiratoires doivent également être recherchés.
- Examens paracliniques :
- Bilan sanguin: Les tests sanguins peuvent aider à confirmer le diagnostic et évaluer l'activité de la maladie. Les marqueurs inflammatoires comme la vitesse de sédimentation (VS) et la protéine C-réactive (CRP) peuvent être augmentés en cas d'inflammation. La présence de facteurs rhumatoïdes (FR) et d'anticorps anti-protéine citrullinée (anti-CCP) est également recherchée, bien qu'ils ne soient pas spécifiques à la PR.
- Imagerie médicale : Les radiographies, l'échographie et l'IRM peuvent être utilisées pour évaluer les lésions articulaires et détecter les signes de dommages structurels. Les érosions osseuses, l'épanchement synovial, l'hypervascularisation synoviale et d'autres signes d'inflammation peuvent être visualisés à l'imagerie.
- Biopsie synoviale : Dans certains cas, une biopsie de la membrane synoviale peut être pratiquée pour confirmer le diagnostic, eliminer une arthrite septique et évaluer l'activité de la maladie.
Un diagnostic précoce permet d'instaurer rapidement un traitement visant à contrôler l'inflammation, à prévenir les dommages articulaires et à améliorer la qualité de vie des patients atteints de PR. Une approche multidisciplinaire est souvent nécessaire pour une évaluation approfondie et une prise en charge optimale de la maladie.
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde doit être suspecté en cas d'arthrites symétriques touchant plusieurs articulations surtout si les poignets et les 2e et 3e articulations métacarpophalangiennes sont impliquées. Le diagnostic nécessite une inflammation articulaire documentée.
Les critères de classification de la polyarthrite rhumatoïde permettent de standardiser l’approche diagnostique au stade précoce de la maladie et permettent de définir le traitement de fond. Les critères comprennent les résultats des dosages du facteur rhumatoïde, de l'anti-CCP, et la VS ou la CRP (voir tableau)
Critères de classification de la polyarthrite rhumatoïde | |
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A-Atteinte articulaire (0-5) | |
Une grosse articulation | 0 |
De deux à dix grosses articulations | 1 |
D’une à trois petites articulations (avec ou sans atteinte des grosses articulations) | 2 |
De quatre à dix petites articulations (avec ou sans atteinte des grosses articulations) | 3 |
Plus de dix articulations (au moins 1 petite articulation) | 5 |
B. Sérologie (0-3) | |
Facteur rhumatoïde et anti-CCP négatifs | 0 |
Facteur rhumatoïde ou anti-CCP faiblement positifs | 2 |
Facteur rhumatoïde ou anti-CCP positifs hauts | 3 |
C. Protéines de phase aiguë (0-1) | |
CRP et VS normales | 0 |
CRP et VS anormales | 1 |
D. La durée des symptômes (0-1) | |
Moins de 6 semaines | 0 |
Six semaines et plus | 1 |
Score (A B C D)† * Critères de l’American College of Rheumatology et de l’European League Against Rheumatism. Un score de 6 et plus est nécessaire pour poser un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. |
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Si les symptômes sont aigus < 6 semaines:[8]
- Arthrite virale (ex. : parvovirus B19, hépatite C)
- Arthrite septique (ex. : gonococcique)
- Arthrites miscrocristallines: goutte, pseudo-goutte
- Rhumatisme articulaire aigu
- Sarcoidose
Si les symptômes sont chroniques > 6semaines:
- Arthrose: Asymétrique, IPP et IPD, MCP non atteints, douleur mécanique
- Fibromyalgie : myalgies, troubles du sommeil
- Spondyloarthropathies séronégatives (ex: arthrite psoriasique, spondylarthrite ankylosante) : Atteinte axiale ou des sacro-iliaques, psoriasis, dactylites, enthésites, uvéite, symptômes digestifs
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
L’objectif principal du traitement de la PAR est de contrôler l’activité de la maladie, réduire la douleur et la fatigue, prévenir les destructions articulaires et optimiser la qualité de vie. Pour arriver à cet objectif, une prise en charge globale multidisciplinaire est nécessaire. Les traitements médicaux, l'activité physique, le suivi psychologique et des interventions chirurgicales sont proposés de manière complémentaire. La mise en œuvre précoce du traitement améliore le pronostic de la maladie.
AINS
Les AINS et coxibs sont des médicaments symptomatiques, utiles pour traiter la douleur et la raideur. Il est nécessaire de prescrire ces médicaments à la posologie minimale efficace et pendant la durée la plus brève possible. Il faut évaluer le rapport bénéfice/risque pour chaque patient, particulièrement chez les sujets de plus de 65 ans ayant des comorbidités, en associant si nécessaire des mesures préventives, notamment digestives. Parmi les AINS les plus connus : l'ibuprofène, le naproxène et le diclofenac. Un seul médicament de la catégorie des Cox-2 AINS, le célécoxib est disponible au Canada[23]
- le programme d'exercice 1
- Exemple de recommandation. [B, 2]
- le traitement non-pharmacologique 2
- Médicament 80 mg PO TID x 7j
- l'absence d'intervention dans les circonstances suivantes ...
- ...
Corticothérapie
Une corticothérapie à demi-vie courte par voie orale telle que la prédnisone ou ses dérivés est recommandée. En préconisant, la durée la plus courte et la posologie minimale efficace (moins de 10mg/jour) . Cependant, des posologies plus importantes s’avèrent parfois nécessaires (per os ou en bolus) en cas de survenue d’une poussée ou en cas de manifestations cliniques extraarticulaires. Les mesures associées à une corticothérapie générale correspondent aux mesures de toute corticothérapie au long cours. Leur utilisation à long terme doit être évitée si possible puisqu’ils présentent un profil de toxicité non négligeable (diabète, ostéoporose, immunosuppression, cataractes, caractères cushingoïdes, etc.). Ils servent donc de traitement de pont en cas d’échec aux AINS en attendant que les DMARDs apportent un contrôle acceptable de la maladie. Les corticoïdes en injections intra-articulaires sont fréquemment utilisés. Ils permettent de contrôler les symptômes lorsqu’il n’y a que quelques articulations douloureuses ou enflammées qui échappent au contrôle par les DMARDs.
- Médicament 80 mg PO TID x 7j
- l'absence d'intervention dans les circonstances suivantes ...
- ...
Traitements de fonds
Les traitements de fond aussi appelés « DMARD » (disease modifying anti-rheumatic drugs) ont prouvé leur efficacité dans la gestion de l'activité de la maladie, et certains d'entre eux ont démontré leur capacité à ralentir la progression des lésions articulaires structurelles. Leur efficacité est en général retardée (un à trois mois), suspensive (reprise d'activité à l'arrêt), et malheureusement inconstante .L'objectif de ces traitements est d'atteindre une rémission.[24]
Selon la Société Canadienne de Rhumatologie,
- il faut commencer le traitement de fond le plus rapidement possible,
- Le choix du traitement devrait être adapté au profil du patient
- Il faut toujours expliquer au patient les effets indésirables du traitement et les mesures de suivi appropriés[25]
Le traitement de fond de première intention est le Méthotrexate à la dose de 10 à 20 mg/semaine, par voie orale, sous-cutanée ou intramusculaire, avec des suppléments d’acide folique à une dose de 5 mg le lendemain de la prise du MTX ou 1 mg chaque jour sauf le jour de la prise de MTX. Ce dernier est prescrit pour réduire la toxicité du méthotrexate. Le patient doit limiter sa consommation d’alcool (2 consommations par semaine) et se soumettre régulièrement aux prises de sang recommandées. [26]
D'autres molécules sont également employées : léflunomide (Arava) à la posologie de 20 mg/jour, sulfasalazine (Salazopyrine) à la posologie initiale de 1 g/jour, en augmentant par palier hebdomadaire jusqu’à 2 à 3 g/jour et l'hydroxychloroquine. Ces thérapeutiques ainsi que le MTX ont démontré un effet structural dans la PAR en phase d’état. L'association de ces molécules (en particulier, salazopyrine + méthotrexate +/- hydroxyplaquenil) pourrait en améliorer l'efficacité ; cependant, cette idée reste discutée.[27]
Le méthotrexate et le léflunomide sont contre indiqués en cas de grossesse.
Les modificateurs de la réponse biologique, communément appelés les biothérapies réservées aux formes sévères d'emblée, ou en cas d'échec ou d'échappement aux traitements précédents sont les plus récentes armes de l'arsenal du traitement de la polyarthrite rhumatoïde. [28]
Les anti-TNF alpha tel que l'infliximab, l'étanercept, l'adalimumab (Humira), le golimumab ont une efficacité clinique et radiologique spectaculaire, au prix d'effets secondaires de gravité variable, principalement infectieux.[29]
- le programme d'exercice 1
- Exemple de recommandation. [B, 2]
- le traitement non-pharmacologique 2
- Médicament 80 mg PO TID x 7j
- l'absence d'intervention dans les circonstances suivantes ...
- ...
Effets secondaires des traitements de fond
Méthotrexate peut induire des effets toxiques sur les cellules à prolifération rapide, telles que les cellules de la moelle osseuse et celles de la muqueuse digestive:
- Toxicité hématopoïétique
- Anémie
- Neutropénie ou anémie macrocytaire. Cette dernière est particulièrement associée à l’usage concomitant de TMP/SMX (Bactrim ou Septra). Cette association doit être évitée.
- Thrombopénie, avec risque accru d'ecchymoses
- Toxicité digestive
- Mucite
- Nausée
- Toxicité pour les cellules osseuses, qui restreint son utilisation prolongée.
- Fibrose pulmonaire[30], et des cas plus rares d'hépatite.
- Une toxicité neurologique a pu être observée plus rarement chez certains patients, entraînant une encéphalopathie temporaire ou définitive.
Pour tout patient sous méthotrexate, le médecin doit rappeler au patient.
- De limiter sa consommation d’alcool.
- De faire des prises de sang régulières ( FSC, Bilan hépatique) toutes les 4 à 8 semaines pour dépister une toxicité hépatique ou médullaire.
Thérapies non médicamenteuses
L'exercice physique est indiqué pour tous les patients atteints de PAR, peu importe la sévérité de la maladie.
Il faudra toutefois s'assurer que la pratique est adaptée aux capacités physiques du patient, en tenant compte des possibles limitations musculosquelettiques et cardiovasculaires pouvant être présentes chez ces patients
Il est important de garder en tête que les comportements sédentaires devraient aussi être réduits au maximum afin de réduire l'effet pro-inflammatoire de ceux-ci et leur impact sur différents paramètres influençant l'expression de la PAR, notamment l'obésité et le diabète.
Les activités physiques recommandées sont : l'aérobie 3 à 5 fois par semaine , la musculation 2 à 3 fois par semaine, les étirements actifs et passifs tous les jours[31]
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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- Perte de la mobilité
- Destruction articulaire
- Syndrome du canal carpien
- Pleurésie
- Fibrose pulmonaire : Une étude a montré qu'environ 50% des patients atteints de PAR souffraient d'une maladie pulmonaire interstitielle, dont seulement 10% présentaient des symptômes cliniquement significatifs tels que toux et dyspnée d'effort progressive[32]
- Maladies coronariennes : l’inflammation chronique est au cœur de la pathogenèse de l’athérosclérose[33]
- Insuffisance cardiaque
Suivi
Pendant l'évolution de la maladie, la surveillance des complications nécessite des radiographies tous les six mois au cours des deux premières années, puis une fréquence réduite à une fois par an ou tous les deux ans[34]. Des radiographies régulières en flexion forcée du rachis cervical sont également recommandées pour détecter une éventuelle luxation atloïdo-axoïdienne.
L'activité de la maladie peut être évaluée par des échelles validées comme le Rheumatoid Arthritis Disease Activity Score DAS-28 et le Rheumatoid Arthritis Clinical Disease Activity Index.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde doivent recevoir des soins préventifs et des mesures de dépistage adaptés aux facteurs de risque individuels qu'ils présentent.
- Les vaccins selon les recommandations nationales[35]
- La prévention de l'ostéoporose en fonction du résultat de l'évaluation du risque de fracture FRAX
- L’activité physique et réadaptation
- L’évaluation du risque cardiovasculaire (Score Framingham)
- Le dépistage de cancers selon l’âge
- Arrêt du tabac
- Bonne hygiène de vie
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 « Polyarthrite rhumatoïde », Wikipédia, (lire en ligne)
- ↑ 2,0 et 2,1 Agence de la santé publique du Canada, « La polyarthrite rhumatoïde au Canada », sur www.canada.ca, (consulté le 1er novembre 2023)
- ↑ « Causes de PAR », sur chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2015SA0236Ra.pdf
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