Syndrome de Horner
Le syndrome de Horner (aussi appelé syndrome de Claude Bernard-Horner) résulte d'une lésion au niveau des fibres sympathiques au long de leur trajet partant de l'hypothalamus jusqu'aux nerfs périphériques passant par la tête, le cou et les yeux. [1]
1 Épidémiologie[modifier | w]
Le syndrome de Horner est rare, avec une incidence de 1.42 par 100,000 patients âgés de moins de 19 ans.[2] La forme congénitale a une incidence de 1 par 6250 naissances.[2] Le syndrome peut se présenter chez les patients de tout âge.[3]
2 Anatomie[modifier | w]
Le parcours des fibres nerveuses sympathiques oculaires est constitué de trois neurones différents, débutant à l'hypothalamus postéro-latéral et se terminant avec les nerfs périphériques. [4][5]
- Les neurones centraux de premier ordre proviennent de l'hypothalamus postérieur, descendent, sans décusser, à travers le mésencéphale, et se terminent aux niveaux C8-T2 de la moelle épinière (également appelé centre ciliospinal de Budge).[4][5]
- Les neurones pré-ganglionnaires de deuxième ordre entrent dans la chaîne sympathique cervicale, passant près de l'apex pulmonaire, et font synapse au niveau du ganglion cervical supérieur.[4][5] Ce ganglion est situé près de la bifurcation de l'artère carotide commune.
- Les fibres post-ganglionnaires de troisième ordre sortent du ganglion cervical supérieur. Les fibres vasomotrices impliquées au niveau de la sudation du visage suivent l'artère carotide externe. Les autres fibres suivent l'artère carotide interne et pénètrent dans le sinus caverneux. Les fibres sortent ensuite du sinus caverneux pour entrer dans l'orbite via la fissure orbitaire supérieure avec la branche ophtalmique (V1) du nerf trijumeau. Les fibres sympathiques du nerf naso-ciliaire forment les nerfs ciliaires longs et innervent le muscle dilatateur de l'iris et le muscle de Müller au niveau de la paupière supérieure. [4][5]

3 Étiologies[modifier | w]
Le syndrome de Horner est principalement une maladie acquise, mais peut être congénitale. Les fibres sympathiques ont un parcours étendu et peuvent être endommagées au sein de leur parcours intra- et extra-crânien ou intra-orbitaire.[7][8][9][10][11] L'étiologie est fréquemment indéterminée (40 %).[12]
Les causes du syndrome de Horner peuvent être divisées en fonction de l'emplacement anatomique de l'atteinte des fibres sympathiques.[13][14][15]
Les neurones de premier ordre sont principalement affectés par des conditions intra-crâniennes atteignant l'hypothalamus, le tronc cérébral ou la moelle épinière. Les causes possibles comprennent : [16][17]
- l'accident vasculaire cérébral (AVC), dont le syndrome médullaire latéral
- la sclérose en plaque (démyélinisation)
- les tumeurs intra-crâniennes
- l'encéphalite
- la méningite
- la syringomyélie
- le traumatisme médullaire cervical
- la neuropathie diabétique.
Les neurones de deuxième ordre (pré-ganglionnaires) traversent la région thoracique et peuvent être affectés par pathologies suivantes : [16][17][18]
- les tumeurs malignes impliquant l'apex des poumons (tumeur de Pancoast)
- le traumatisme médullaire
- les lésions de l'artère sous-clavière (e.g. anévrisme)
- l'adénopathie médiastinale
- les tumeurs médiastinales
- le traumatisme du plexus brachial
- les causes iatrogènes (y compris thyroïdectomie, dissection radicale du cou, drain thoracique, thoracoscopie, médiastinoscopie, pontage aorto-coronarien ou angiographie carotidienne).
Les neurones du troisième ordre (post-ganglionnaires) sont à proximité de l'artère carotide interne et du sinus caverneux et sont affectés par les éléments suivants: [16][17]
- la dissection carotidienne
- l'anévrisme de l'artère carotide interne
- les causes iatrogènes (endartérectomie, tuteur de la carotide interne)
- les traumatismes
- la fistule carotido-caverneuse ou masse du sinus caverneux [17]
- les lésions des régions sellaire et parasellaire (tumeur pituitaire, tumeur métastatique)
- les céphalées en grappe (cluster headache).
Les enfants étant une population distincte, certaines causes du syndrome de Horner sont différentes. [19] Par exemple, la cause la plus commune est un traumatisme à la naissance causant un dommage aux fibres sympathiques. Ces dommages se produisent notamment lors de l'utilisation d'appareillage à l'accouchement ou dans les cas de dystocie de l'épaule. S'il n'y pas d'histoire de trauma ou d'accouchement difficile, il est important d'investiguer pour un neuroblastome puisque ces tumeurs peuvent se présenter avec un syndrome de Horner.[20]
4 Présentation clinique[modifier | w]
4.1 Questionnaire[modifier | w]
- Dans le cas d'un syndrome de Horner isolé, le patient se présente avec une légère ptose et une anisocorie, souvent noté par un proche.
- Dans le cas d'un syndrome de Horner non isolé, le patient se présente avec les mêmes symptômes, mais accompagnés d'autres déficits neurologiques ou systémiques.
Les symptômes du syndrome de Horner sont :
- le myosis
- la ptose (légère)
- l'anhidrose faciale
- d'autres symptômes neurologiques (en cas de syndrome de Horner non isolé).
La localisation de la lésion dans le syndrome de Horner est cruciale pour une prise en charge adéquate. Les symptômes suivants devront donc être explorés [21]:
- la prise d'agents mydriatiques ou myotiques (surtout des gouttes pour les yeux)
- des problèmes d'équilibre, d'audition ou de déglutition (atteinte du neurone central de premier ordre)
- les traumatismes ou interventions chirurgicales au niveau du visage, du crâne, du cou, des épaules ou du dos (atteinte du neurone préganglionnaire de deuxième ordre)
- la présence perte de poids, de fatigue, de fièvre ou de lymphadénopathie (tumeur maligne sous-jacente)
- une anamnèse détaillée des céphalées (à la recherche des symptômes d'une céphalée en grappe)
- l'historique de lésions cutanées ou d'infection à Herpes zoster
- la présence de douleur et sa sévérité doit également être notée.
4.2 Examen clinique[modifier | w]
Le syndrome de Horner est une triade dont tous les éléments sont constatés à l'examen physique :
Les étiologies du syndrome de Horner sont variées et l'examen physique doit donc contenir les éléments suivants[22] :
- à l'examen ophtalmologique :
- une acuité visuelle normale, une vision des couleurs normale, les champs visuels normaux, une absence de nystagmus, une réactivité des pupilles à la lumière et à l'accommodation normaux
- les mouvements extraoculaires sont normaux, sauf s'il y a une atteinte du tronc cérébral ou du sinus caverneux
- à l'examen des pupilles, on peut observer un myosis[note 1], une anisocorie accentuée dans la noirceur [23] et un retard de dilatation de la pupille atteinte au retrait de la stimulation lumineuse.
- une légère ptose (généralement 1 - 2 mm)[23][note 2] ou une ptose inversede la paupière inférieure (position plus élevée que la normale)
- l'examen à la lampe à fente est normal, sauf si fistule carotido-caverneuse[note 3] [24]
- de l'hétérochromie irienne (forme congénitale)[25][note 4]
- à l'examen cutané :
- une anhidrose faciale ipsilatérale (variable) [note 5][22][23]
- le signe d'Harlequin (plus rare)[note 6].
Il est également important d'effectuer un examen systémique détaillé, en accordant une attention particulière au système neurologique, en tenant compte des différentes causes d'atteinte des fibres sympathiques décrites précédemment :
- à l'examen neurologique :
- si atteinte du tronc cérébral : ataxie, dysphagie, dysarthrie, diplopie, nystagmus
- si atteinte médullaire : atteinte motrice ou sensitive, dysautonomie, troubles sphinctériens, dysfonction érectile
- si plexopathie brachiale : douleur, atteinte motrice ou sensitive au niveau du membre supérieur
- si atteinte du sinus caverneux ou de la base du crâne : atteinte de nerfs crâniens
- si anévrisme de la carotide interne : atteinte des nerfs crâniens sur son trajet (III, IV, V, VI)
- si tumeur de Pancoast : plexopathie brachiale, paresthésie dans le territoire C8-T1 par radiculopathie [26]
- à l'examen des aires ganglionnaires, rechercher des adénopathies (néoplasie).
5 Examens paracliniques[modifier | w]
- Horner aiguë = investigation rapide
- Horner chronique = investigation progressive
Un syndrome de Horner avec une présentation aigüe devrait être pris en charge rapidement. Une imagerie avec observation de l'aorte jusqu'au polygone de Willis permet de dépister une lésion de l'apex pulmonaire, du cou, ou de la base du crâne. Une présentation plutôt chronique, en l'absence de signes évocateurs, ne nécessite généralement pas d'investigation urgente.[5]
5.1 Laboratoire[modifier | w]
Selon la clinique, les laboratoires suggérés sont :
- la FSC pour le dépistage des causes infectieuses, néoplasiques et inflammatoires
- la créatinine dans l'optique qu'une imagerie avec contraste sera probablement demandé dans le cadre de l'investigation
- l'INR/TCA si un AVC est suspecté
- le vitesse de sédimentation/protéine C réactive pour évaluer la probabilité qu'une cause inflammatoire/infectieuse soit en cause
- les hémocultures (si un agent infectieux est suspecté)
- la TSH et la vitamine B12 pour dépister les causes
5.2 Imagerie[modifier | w]
Les imageries à envisager varient selon la présentation clinique et les signes associées. Généralement, on veut éliminer les étiologies plus aiguës dont une dissection artérielle avec une angio-TDM cérébrale et cervicale. Celle-ci est souvent faite en même temps qu'une TDM cérébrale C-, qui est très pertinente si les patients présentent d'autres symptômes neurologiques.
Une IRM cérébrale peut être demandé pour mieux visualiser le passage des fibres sympathiques dans la fosse postérieure avec la possibilité de complémenter par une IRM cervicale s'il y a une suspicion de lésion médullaire.
Tous les patients devraient avoir une imagerie pulmonaire initiale. Une radiographie pulmonaire est généralement demandée, suivie d'une TDM thoracique si suspicion de malignité pulmonaire.
5.3 Tests pharmacologiques[modifier | w]
Il n'y a aucun test pharmacologique pour distinguer les lésions de premier ou deuxième ordre. Dans un contexte urgent, il est prioritaire d'éliminer des lésions vasculaires (au niveau de la carotide ou du sinus caverneux) et les tests pharmacologiques sont donc retardés.
Test pharmacologique | Technique |
---|---|
| |
Test topique oculaire à l'apraclonidine |
|
Test topique oculaire à l'hydroxyamphétamine |
|
6 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Plusieurs affections oculaires doivent être considérées en présence d'une anisocorie ou d'une ptose. Les diagnostics différentiels du syndrome de Horner comprennent :
- pour l'anisocorie :
- l'anisocorie physiologique
- la pupille d'Adie (chronique)
- la pupille d'Argyll-Robertson
- la paralysie du 3e nerf crânien
- l'uvéite antérieure chronique
- l'atrophie irienne
- la corectopie
- l'utilisation d'agents myotiques ou mydriatiques.
- pour la ptose :
7 Traitement[modifier | w]
Les options de traitement sont basées sur le diagnostic et la prise en charge de la cause sous-jacente. Le diagnostic en temps opportun et la référence au médecin spécialiste approprié sont d'une haute importance. Un début aigu d'un syndrome de Horner doit être considéré comme une urgence médicale, car il peut s'agir d'un symptôme d'une dissection carotidienne.
8 Suivi[modifier | w]
Le suivi dépend de la cause sous-jacente identifiée.
9 Complications[modifier | w]
Les complications liées au syndrome de Horner dépendent de la cause sous-jacente.
10 Notes[modifier | w]
- ↑ L'innervation nerveuse sympathique est responsable de la dilatation de la pupille (mydriase). Lorsque cette dernière est perturbée, l'apport parasympathique du sphincter de l'iris n'est pas inhibé et une constriction de la pupille (myosis) s'ensuit.
- ↑ Deux muscles permettent de soulever la paupière supérieure, soit le muscle de Müller (innervation sympathique) et le releveur de la paupière (innervation par le 3e nerf crânien). La dénervation du muscle de Müller provoque une ptose plus légère que lors d'une atteinte du 3e nerf crânien (oculomoteur).
- ↑ Proptose pulsatile, chémosis conjonctival, dilatation des vaisseaux épiscléraux
- ↑ Peut être observée chez les enfants de moins de 2 ans au sein de la forme congénitale du syndrome de Horner. La formation du pigment de l'iris chez le nouveau-né dépend de l'innervation sympathique.
- ↑ L'anhidrose indique une lésion centrale ou pré-ganglionnaire. Les fibres sympathiques responsables de la sudation du visage se sépare au niveau du ganglion cervical supérieur en longeant la carotide externe et ses branches. Une anhidrose faciale ipsilatérale peut se présenter s'il y a une lésion au niveau des fibres précédant généralement le ganglion cervical supérieur. Des lésions au niveau des neurones post-ganglionnaires de troisième ordre, survenant ainsi après la ramification des fibres sudomotrices, perturbent que très peu la sudation. Conséquemment, le degré d'anhidrose peut être variable.
- ↑ Diminution de la vasodilatation des vaisseaux sanguins du visage noté par une diminution de la rougeur (flushing) du côté atteint
- ↑ La cocaïne agit comme un sympathomimétique indirect inhibant la recapture de la noradrénaline au niveau la fente synaptique.
- ↑ Elle agit comme un agoniste alpha-1 faible (rôle: dilatation de la pupille) et un agoniste alpha-2 fort (rôle: régulation à la baisse de la relâche de norépinephrine dans la fente neuromusculaire).
- ↑ Probablement dû à une diminution de la relâche physiologique de norépinephrine dans la fente synaptique par la stimulation des récepteurs alpha-2
11 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/07/11 à partir de Horner Syndrome (StatPearls / Horner Syndrome (2020/02/10)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29763176 (livre).
- ↑ (en) Khan Z et Bollu Pc, « Horner Syndrome », sur PubMed, 2020 jan (PMID 29763176, consulté le 11 août 2020)
- ↑ 2,0 et 2,1 Stephen J. Smith, « Incidence of Pediatric Horner Syndrome and the Risk of Neuroblastoma », Archives of Ophthalmology, vol. 128, no 3, , p. 324 (ISSN 0003-9950, DOI 10.1001/archophthalmol.2010.6, lire en ligne)
- ↑ Valeria Guglielmi, Jeldican Visser, Marcel Arnold et Hakan Sarikaya, « Triple and quadruple cervical artery dissections: a systematic review of individual patient data », Journal of Neurology, vol. 266, no 6, , p. 1383–1388 (ISSN 1432-1459, PMID 30904955, Central PMCID 6517349, DOI 10.1007/s00415-019-09269-1, lire en ligne)
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 (en) Khan Z et Bollu Pc, « Horner Syndrome », sur PubMed, 2020 jan (PMID 29763176, consulté le 11 août 2020)
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Kanski, J. J. and B. Bowling (2016). Kanski’s Clinical Ophthalmology, Elsevier.
- ↑ « Syndrome de Claude Bernard-Horner », Wikipédia, (lire en ligne)
- ↑ V. Biousse, P. J. Touboul, J. D'Anglejan-Chatillon et C. Lévy, « Ophthalmologic manifestations of internal carotid artery dissection », American Journal of Ophthalmology, vol. 126, no 4, , p. 565–577 (ISSN 0002-9394, PMID 9780102, DOI 10.1016/s0002-9394(98)00136-6, lire en ligne)
- ↑ Deborah L. Reede, Ernst Garcon, Wendy R. K. Smoker et Randy Kardon, « Horner's syndrome: clinical and radiographic evaluation », Neuroimaging Clinics of North America, vol. 18, no 2, , p. 369–385, xi (ISSN 1052-5149, PMID 18466837, DOI 10.1016/j.nic.2007.11.003, lire en ligne)
- ↑ Philippe A. Lyrer, Tobias Brandt, Tiina M. Metso et Antti J. Metso, « Clinical import of Horner syndrome in internal carotid and vertebral artery dissection », Neurology, vol. 82, no 18, , p. 1653–1659 (ISSN 1526-632X, PMID 24727317, DOI 10.1212/WNL.0000000000000381, lire en ligne)
- ↑ Ashok Jadon, « Horner's syndrome and weakness of upper limb after epidural anaesthesia for caesarean section », Indian Journal of Anaesthesia, vol. 58, no 4, , p. 464–466 (ISSN 0019-5049, PMID 25197119, Central PMCID 4155296, DOI 10.4103/0019-5049.139012, lire en ligne)
- ↑ Xin Ying, Guan Dandan et Chen Bin, « Postoperative Horner's syndrome after video-assisted thyroidectomy: a report of two cases », World Journal of Surgical Oncology, vol. 11, , p. 315 (ISSN 1477-7819, PMID 24378178, Central PMCID 4029459, DOI 10.1186/1477-7819-11-315, lire en ligne)
- ↑ W. F. Maloney, B. R. Younge et N. J. Moyer, « Evaluation of the causes and accuracy of pharmacologic localization in Horner's syndrome », American Journal of Ophthalmology, vol. 90, no 3, , p. 394–402 (ISSN 0002-9394, PMID 7425056, DOI 10.1016/s0002-9394(14)74924-4, lire en ligne)
- ↑ Jon Foss-Skiftesvik, Majken G. Hougaard, Vibeke A. Larsen et Klaus Hansen, « Clinical Reasoning: Partial Horner syndrome and upper right limb symptoms following chiropractic manipulation », Neurology, vol. 84, no 21, , e175–180 (ISSN 1526-632X, PMID 26009566, DOI 10.1212/WNL.0000000000001616, lire en ligne)
- ↑ Mark Anthony Santiago Sandoval et Arsenio Claro Cabungcal, « Horner syndrome after radical neck surgery for anaplastic thyroid carcinoma », BMJ case reports, vol. 2015, (ISSN 1757-790X, PMID 25858945, Central PMCID 4401968, DOI 10.1136/bcr-2015-209324, lire en ligne)
- ↑ Stephen J. Smith, Nancy Diehl, Jacqueline A. Leavitt et Brian G. Mohney, « Incidence of pediatric Horner syndrome and the risk of neuroblastoma: a population-based study », Archives of Ophthalmology (Chicago, Ill.: 1960), vol. 128, no 3, , p. 324–329 (ISSN 1538-3601, PMID 20212203, Central PMCID 3743544, DOI 10.1001/archophthalmol.2010.6, lire en ligne)
- ↑ 16,0 16,1 et 16,2 (en) Khan Z et Bollu Pc, « Horner Syndrome », sur PubMed, 2020 jan (PMID 29763176, consulté le 11 août 2020)
- ↑ 17,0 17,1 17,2 et 17,3 Kanski, J. J. and B. Bowling (2016). Kanski’s Clinical Ophthalmology, Elsevier.
- ↑ Kolar Vishwanath Vinod, Vanjiappan Sivabal et Mysore Venkatakrishna Vidya, « Iatrogenic Horner's syndrome: A cause for diagnostic confusion in the emergency department », World Journal of Emergency Medicine, vol. 8, no 3, , p. 235–236 (ISSN 1920-8642, PMID 28680524, Central PMCID 5496835, DOI 10.5847/wjem.j.1920-8642.2017.03.014, lire en ligne)
- ↑ A. R. Jeffery, F. J. Ellis, M. X. Repka et J. R. Buncic, « Pediatric Horner syndrome », Journal of AAPOS: the official publication of the American Association for Pediatric Ophthalmology and Strabismus, vol. 2, no 3, , p. 159–167 (ISSN 1091-8531, PMID 10532753, DOI 10.1016/s1091-8531(98)90008-8, lire en ligne)
- ↑ N. D. George, G. Gonzalez et C. S. Hoyt, « Does Horner's syndrome in infancy require investigation? », The British Journal of Ophthalmology, vol. 82, no 1, , p. 51–54 (ISSN 0007-1161, PMID 9536881, Central PMCID 1722330, DOI 10.1136/bjo.82.1.51, lire en ligne)
- ↑ 21,0 21,1 21,2 21,3 21,4 21,5 et 21,6 (en) Khan Z et Bollu Pc, « Horner Syndrome », sur PubMed, 2020 jan (PMID 29763176, consulté le 11 août 2020)
- ↑ 22,0 et 22,1 (en) Khan Z et Bollu Pc, « Horner Syndrome », sur PubMed, 2020 jan (PMID 29763176, consulté le 11 août 2020)
- ↑ 23,0 23,1 et 23,2 Kanski, J. J. and B. Bowling (2016). Kanski’s Clinical Ophthalmology, Elsevier.
- ↑ Imtiaz A. Chaudhry, Sahar M. Elkhamry, Waleed Al-Rashed et Thomas M. Bosley, « Carotid cavernous fistula: ophthalmological implications », Middle East African Journal of Ophthalmology, vol. 16, no 2, , p. 57–63 (ISSN 0975-1599, PMID 20142962, Central PMCID 2813585, DOI 10.4103/0974-9233.53862, lire en ligne)
- ↑ Deborah L. Reede, Ernst Garcon, Wendy R. K. Smoker et Randy Kardon, « Horner's syndrome: clinical and radiographic evaluation », Neuroimaging Clinics of North America, vol. 18, no 2, , p. 369–385, xi (ISSN 1052-5149, PMID 18466837, DOI 10.1016/j.nic.2007.11.003, lire en ligne)
- ↑ Vipin D. Villgran, Rebanta K. Chakraborty et Sujith V. Cherian, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29489146, lire en ligne)
- ↑ 27,0 27,1 et 27,2 Sivashakthi Kanagalingam et Neil R. Miller, « Horner syndrome: clinical perspectives », Eye and Brain, vol. 7, , p. 35–46 (ISSN 1179-2744, PMID 28539793, Central PMCID 5398733, DOI 10.2147/EB.S63633, lire en ligne)
- ↑ 28,0 28,1 28,2 28,3 et 28,4 Kanski, J. J. and B. Bowling (2016). Kanski’s Clinical Ophthalmology, Elsevier.