Maladie de Parkinson
Maladie | |
Noyaux gris centraux impliqués dans la maladie de Parkinson | |
Caractéristiques | |
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Signes | Hypotension orthostatique, Rigidité, Hypertonie , Adiadococinésie, Bradykinésie , Hypophonie, Micrographie, Instabilité posturale, Posture voûtée, Absence d'expression faciale, ... [+] |
Symptômes |
Chute, Troubles neurocognitifs, Insomnie, Dysphagie, Hypotension orthostatique, Hypersomnolence, Rigidité, Hallucinations, Hyposmie , Asthénie , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Dégénérescence corticobasale, Démence à corps de Lewy, Hypothyroïdie, Hyperthyroïdie, Maladie de Wilson, Hypercalcémie, Encéphalopathie hépatique, Tremblement essentiel, Maladie de Creutzfeldt-Jakob, Paralysie supranucléaire progressive, ... [+] |
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La maladie de Parkinson est une atteinte neurodégénérative progressive idiopathique du système nerveux central qui survient principalement chez la personne âgée.
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La maladie de Parkinson affecte entre 2 et 3 personnes sur 1000 dans la population générale, la prévalence augmentant à 2 pour 100 chez les personnes de plus de 65 ans. L'âge moyen de survenue est de 60 ans, mais tout de même 20% des cas surviennent chez des personnes de moins de 50 ans.[1]
Étiologie
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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La maladie de Parkinson est habituellement idiopathique. Une prédisposition génétique serait possible dans certains cas, où des mutations génétiques ont été identifiées, dont celle du gène PARK8. On retrouve des antécédents familiaux de maladie de Parkinson dans environ 10% des cas.[2]
Physiopathologie
La physiopathologique de la maladie de Parkinson se définit par deux éléments majeurs. Le premier étant la perte et la dégénérescence des neurones dopaminergiques de la substances noire, ce qui entraine un manque de dopamine au niveau des noyaux gris centraux et provoque par le fait même les atteintes motrices de la maladie. Le deuxième élément est le développement de corps de Lewy dans les neurones dopaminergiques, sauf dans les formes de la maladie dues aux mutations génétiques. Ces éléments pathologiques peuvent précéder la symptomatologie de plusieurs années. Certaines études suggèrent que l'âge et l'exposition à certaines toxines provoquent un processus inflammatoire contribuant au vieillissement des neurones. [3][2]
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Présentation clinique
***EN LISANT LA SECTION D'INSTRUCTIONS, ON NE PEUT PAS METTRE D'INFOS DANS CETTE SECTION, ÇA DOIT ÊTRE DANS LES SOUS-SECTIONS...
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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La maladie de Parkinson étant le plus souvent idiopathique, peu de facteurs de risque y sont associée[3].
- L'âge : il s'agit du facteur de risque le plus important, l'âge moyen de survenue étant de 60 ans
- Le sexe : les hommes sont 1,5 fois plus susceptible d'être atteints que les femmes
- Les antécédents familiaux : par la prédisposition génétique dans certains cas de la maladie
- L'exposition aux pesticides
- D'autres liens on été établis de façon moins significative entre la maladie de Parkinson et des entités tel que le diabète, la dyslipidémie et l'obésité, ainsi que l'exposition à certaines toxines (telles que le plomb ou le cuivre).
Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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**J'AI ESSAYÉ DE ME BASER UN PEU SUR LA PAGE ALZHEIMER** IL Y A DÉFINITIVEMENT DES SX QUI SONT AUSSI DES SIGNES CLINIQUES, JE SAIS PAS TROP COMMENT BIEN SÉPARER CA**
Les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson commencent souvent de façon unilatérale et distale, s'étendant ensuite aux deux côtés du corps. Ils comprennent [4][5] :
- Les tremblements de repos, s'améliorant aux mouvements volontaires. C'est le symptôme moteur le plus fréquent au début de la maladie. Le tremblement atteint surtout les membres supérieurs, mais également les jambes, les lèvres et le menton.
- La bradykinésie : le patient peut se plaindre d'une lenteur généralisée de ses mouvements, d'une diminution de sa dextérité ou d'une démarche lente avec des pas trainants. Le patient ou ses proches peuvent remarquer une hypophonie, une akinésie faciale, une voix monotone ou une micrographie.
- La rigidité : le patient peut se plaindre de raideur ou de blocage articulaire
- L'instabilité posturale survient généralement plus tard dans l'évolution de la maladie
Face à un patient chez qui on suspecte une maladie de Parkinson, un questionnaire exhaustif comprend la recherche de manifestations non motrices, qui se développent habituellement plusieurs années avant les symptômes moteurs classiques[4] :
- Symptômes neuropsychiatriques : anxiété, asthénie, symptômes dépressifs, hallucinations, trouble neurocognitif
- Les patients atteints de la maladie de Parkinson sont plus à risque de développer un trouble dépressif, il faut donc le rechercher au questionnaire
- Problèmes digestifs : constipation, hypersalivation, dysphagie
- Problèmes de sommeil : insomnie, hypersomnolence diurne
- Problèmes sensoriels : douleur, hyposmie, diplopie
- Dysfonctionnement du système nerveux autonome : hypotension orthostatique, urgence mictionnelle, troubles sexuels, transpiration excessive
- Problèmes cutanés : dermatite séborrhéique
Finalement, il est important de rechercher la chronologie des symptômes. Si le patient se plaint des symptômes suivants, il est nécessaire de rechercher une cause secondaire de parkinsonisme, ceux-ci sont atypiques pour une maladie de Parkinson[4] :
- Apparition précoce : instabilité posturale, dysautonomie, dysphagie
- Progression rapide de la maladie
- absence de tremblements
- Trouble neurocognitif précoce
- Absence de réponse à la lévodopa
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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On peut d'abord prendre les signes vitaux, on peut objectivé une hypotension orthostatique.
En cas de suspicion de maladie de Parkinson, un examen neurologique complet est nécessaire.
- À l'inspection, on peut noter un tremblement de repos, une posture voûtée, une hypophonie, une absence d'expression faciale, des clignements de yeux moins fréquents
Voici les examens spécifiques de l'examen permettant d'objectiver les symptômes cardinaux de la maladie de Parkinson : [4][5]
- Le tremblement : à l'inspection
- La bradykinésie :
- À la marche par les pas trainants et les bras le long du corps.Lors de l'observation de la démarche du patient, le Time Up & Go (TUG) est généralement lent car la longueur des pas est réduite (démarche traînante) et chaque pas peut devenir progressivement plus petit alors que le patient tente de conserver son équilibre (démarche festinante). La capacité du patient à se tourner peut aussi être altérée en raison de l'instabilité posturale (tourné en bloc).
- La bradykinésie est souvent évaluée par des mouvements alternés rapides (MAR). Il faut observer le rythme et l’amplitude du mouvement, qui aura tendance à diminuer avec les répétitions des MAR .
- Pendant que le patient essaie d'écrire une phrase, nous pouvons observer une micrographie progressive asymétrique.
- Lorsque le patient défait le bouton supérieur de sa chemise, sa dextérité et sa vitesse de mouvement peuvent être diminuées.
- La rigidité : roue dentée
- L'instabilité posturale : L’épreuve de la traction (pull-test) permet d’évaluer une instabilité́ posturale. Cette manœuvre consiste à tirer fermement les épaules du patient vers l’arrière en évaluant sa capacité à garder son équilibre.
Signaux d’alarme à l’examen physique qui suggèrent un autre diagnostic:
- Atteinte des mouvements oculaires
- Signes pyramidaux (hyperréflexie, signes de Babinski en extension)
- Signes corticaux focaux (atteinte sensitive, apraxie)
- Absence de tremblement de repos ou tremblement atypique
- Atteinte cérébelleuse, ataxie
- Atteinte précoce des réflexes posturaux
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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La maladie de Parkinson est un diagnostic clinique. De ce fait, aucune imagerie n'est absolument requise pour établir le diagnostic. Les tests paracliniques poussés sont généralement réservés aux présentations atypiques et incertaines. [6][4][7]
- CT-scan cérébral ou résonance magnétique cérébrale (IRM) : ces examens peuvent permettre de supporter le diagnostic de syndromes parkinsoniens autres que la maladie de Parkinson lorsque la présentation est atypique.
Approche clinique
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Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
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Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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La «International Parkinson and Movement Disorder Society» a publié les critères diagnostiques suivants afin d'établir le diagnostic de la maladie de Parkinson. Un diagnostic probable de maladie de Parkinson peut tout de même être posé sans que ces critères soient tous répondus.
Le premier critère est d'établir qu'il y a du parkinsonisme, c'est-à-dire une bradykinésie associée à un tremblement de repos ou à une rigidité. Pour établir un diagnostic de maladie de Parkinson, il faut l'absence de critères d'exclusion, la présence d'au moins deux critères favorables ainsi que l'absence de signaux d'alarmes[8] :
Critères d'exclusion :
- Atteinte cérébelleuse : ataxie, démarche cérébelleuse, saccades oculomotrices
- Présentation initiale (les 5 premières années de la maladie) en faveur d'une démence frontotemporale ou d'une aphasie primaire progressive
- Parkinsonisme atteignant seulement les membres inférieurs pour une durée de plus de 3 ans
- Suspicion d'un parkinsonisme induit par une médication, dont des bloqueurs dopaminergiques
- Absence de réponse clinique à des doses élevées de levo-dopa
- Neuroimagerie fonctionnelle normale du système dopaminergique
- Autre diagnostic plus probable
Critères favorables :
- Réponse marquée à la thérapie dopaminergique
- Présence de symptômes dyskinétiques induits par le traitement de levo-dopa
- Tremblement de repos d'un membre, objectivé à un examen clinique
- La perte olfactive ou une dénervation cardiaque sympathique à la scintigraphie (de type MIBG)
Signaux d'alarmes :
- Apparition et progression rapide du trouble de la démarche, nécessitant l'utilisation régulière d'un fauteuil roulant dans les 5 premières années de la maladie
- Une absence complète de progression des symptômes moteurs pendant 5 ans, en l'absence d'un traitement
- Dysfonction bulbaire d'apparition précoce et sévère: dysarthrie, dysphonie ou dysphagie
- Atteinte autonomique sévère dans les 5 premières années de la maladie : hypotension orthostatique, rétention ou incontinence urinaire
- Chutes récurrentes (> 1/année) dans les 3 premières années de la maladie
- Contracture ou dystonie disproportionnée des mains ou des pieds dans les 10 premières années de la maladie
- Absence de symptômes non moteurs
- Parkinsonisme bilatéral et symétrique
Échelle de gravité[1]
Échelle de Hoehn et Yahr modifiée :
- Stade 0 : aucun signe de la maladie.
- Stade 1 : atteinte unilatérale.
- Stade 1,5 : atteinte unilatérale ou de la ligne médiane.
- Stade 2 : atteinte bilatérale, sans atteinte de l’équilibre.
- Stade 2,5 : atteinte bilatérale légère, avec récupération à l’épreuve de la poussée.
- Stade 3 : atteinte bilatérale avec atteinte de la stabilité posturale précoce.
- Stade 4 : maladie grave requérant une assistance importante.
- Stade 5 : malade confiné au lit ou à la chaise roulante si non aidé.
Diagnostic différentiel
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Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel de la maladie de Parkinson comprend[1][6] :
- Parkinsonisme 2e à un médicament : antipsychotique, métoclopramide, acide valproïque, méthyldopa, bloqueur calcique
- Atteinte métabolique : hypothyroïdie, hypercalcémie, maladie de Wilson, trouble hépatique
- Maladie de Creutzfeldt-Jakob
- Maladie dégénérative : paralysie supranucléaire progressive, maladie de Huntington, atrophie multisystémique, TNC à corps de Lewy
- Infectieux : post-encéphalitique
- Traumatique : post trauma crânien
Traitement
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Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Approche pharmacologique
Le traitement des symptômes moteurs se fait via la correction du déficit dopamine. La carbidopa/levodopa, les agonistes dopaminergiques (ex.: pramipexole ou Mirapex) et les inhibiteurs de la monamine oxidase (MAO-B) constituent la première ligne de traitement[9]. Généralement, le traitement est débuté lorsqu’une atteinte fonctionnelle est constatée[3] La maladie de Parkinson, contrairement à d’autres diagnostics différentiels, répond généralement de façon significative à la lévodopa. Une réponse non concluante devrait porter à reconsidérer le diagnostic. [1] Les agents anticholinergiques peuvent également être utilisés pour contrer les symptômes moteurs, comme les tremblements.
Classe de médicament | Molécules | Précision | Effets secondaires |
---|---|---|---|
Levodopa | Carbidopa-levodopa
Levodopa-Benzérazide |
Généralement première ligne chez patient âgé | Nausées
Orthostatisme Hallucinations Dyskinésie |
Agoniste dopaminergique | Ropinirole
Pramipexole |
Hallucinations
Dyskinésie Trouble d'impulsivité des comportements | |
Inhibiteur MAO-B | Rasagiline
Safinamide Sélégéiline |
Première ligne surtout si patient jeune
Peut servir d'adjuvant si patient âgé |
Nausées
Orthostatisme Dyskinésie Trouble du sommeil |
Inhibiteur COMT | Entacapone
Opicapone Tolcapone |
Nausées
Orthostatisme Dyskinésie Trouble du sommeil | |
Anticholinergique | Benztropine | Pas d'effets sur la dyskinésie | Anxiété
Étourdissement Somnolence Constipation Xérostomie |
Amandine | Peut servir à traiter la dyskinésie dans les cas avancés | Orthostatisme
Hallucinations Somnolence Étourdissements |
D'autres traitements sont disponibles ou en investigation pour la gestion des symptômes moteurs lors d'un stade avancé et réfractaire de la maladie, tels que des injections sous-cutanées, des gels intestinaux ou des patchs dermiques, qui peuvent servir à pallier la médication orale[3]. La stimulation cérébrale profonde est également utilisée dans certains cas.
Sympômes non moteurs
Symptôme / présentation clinique | Classe de médication | Précisions |
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Dépression | ISRS
IRSN Antidépresseurs tricycliques |
5% des patients présentent une augmentation des tremblements avec les ISRS.
Prudence avec les antidépresseurs tricycliques vu leur activité anticholinergique. |
TNC | Inhibiteurs de l'acétylcholinestérase | Cesser médication potentiellement aggravante : anticholinergique, benzodiazépines |
Trouble du sommeil | Mélatonine
Trazodone Zopiclone |
Conseils d'hygiène du sommeil
Identifier et traiter le syndrome de jambes sans repos |
Symptômes psychotiques | Parfois antipsychotiques | D'abord diminuer la polypharmacie
Tenter de diminuer les doses de levodopa et les anticholinergiques |
Hypersalivation | Atropine ou Ipatropium sous-lingual
Toxine botulinique |
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Dysautonomie | Capsules de NaCl
Hypotenseurs |
Hydratation, bas supports |
Approche non pharmacologique
L’éducation du patient peut permettre de munir le patient et lui permettre de faire face à la progression inévitable, diminuer l’anxiété et améliorer sa propre prise en charge, afin de favoriser une observance plus idéale à la médication et aux diverses recommandations. Les groupes de support sont également une aide possible et bien démontrée qui peuvent être suggérée aux patients et qui leur permettent une meilleure acceptation de la maladie[3].
D'autres approches non pharmacologiques ont été liées à une amélioration de la qualité de vie, sans toutefois avoir d'effet sur la progression de la maladie, L'exercice physique et la saine alimentation sont à encourage dès le diagnostic, et peuvent optimiser le traitement des symptômes non moteurs comme les troubles de sommeils, et les rétentions urinaires et fécales.
La prise en charge du Parkinson est également amélioré par une équipe multidisciplinaire. L'inclusion d'un orthophoniste, un ergothérapeute ou un nutritionniste peut être avantageux pour le patient.
Suivi
Toutes les visites de suivi doivent inclure un examen neurologique complet pour évaluer la progression de la maladie et un examen mental afin de suivre le développement de symptômes neuropsychiatriques. L'échelle UPDRS (Unified Parkinson Disease Rating Scale) peut être utilisée comme un outil standardisé pour suivre l'évolution de la maladie de Parkinson et le niveau de perte d'autonomie du patient.[10]
http://csssl.asp.visard.ca/GED_CL/108356892653/Echelle_evaluation_unifiee_maladie_Parkinson.pdf
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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La mortalité n'est que légèrement plus élevée chez les patients atteints de Parkinson par rapport à la population générale du même âge. En effet, les causes de décès chez ce groupe sont souvent non reliées à leur maladie. Par les atteintes motrices et non motrices décrites ci-haut, les patients atteints de la maladie de Parkinson sont plus à risque de certaines complications[5].
- chutes : autant par l'orthostatisme que le trouble de la marche, ce qui peut entrainer des fractures, un saignement intracrânien ou autres blessures
- aspiration pulmonaire
- dénutrition
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
Références
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Maladie de Parkinson », sur lanthiermed.com (consulté le 19 octobre 2022)
- ↑ 2,0 et 2,1 « Maladie de Parkinson », sur Merck Manual, (consulté le 24 octobre 2022)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Janice M. Beitz, « Parkinson's disease: a review », Frontiers in Bioscience-Scholar, vol. 6, no 1, , p. 65–74 (ISSN 1945-0516, DOI 10.2741/S415, lire en ligne)
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 « Ne tremblez plus devant la maladie de Parkinson ! », sur https://lemedecinduquebec.org,
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 19 octobre 2022)
- ↑ 6,0 et 6,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 19 octobre 2022)
- ↑ « Canadian guideline for Parkinson disease », sur www.parkinsonclinicalguidelines.ca
- ↑ (en) « Movements Disorders », Volume 30, No 12, (ISSN DOI: 10.1002/mds.26424[à vérifier : ISSN invalide], lire en ligne)
- ↑ « Diagnosis and Treatment of Parkinson Disease: A Review », sur https://jamanetwork.com (consulté le 19 octobre 2022)
- ↑ A.M Bonnet, « Échelles et classifications: L’UPDRS (Unified Parkinson’s Disease Rating Scale). », Revue neurologique,156 (5): 534-541, (lire en ligne)