Réactions allergiques

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Réactions allergiques
Classe de maladie

Réaction allergique alimentaire
Caractéristiques
Signes Stridor, Extrémités froides, Angio-œdème, Tachycardie , Dysphonie, Altération de l'état de conscience , Xérose cutanée, Cyanose , Sibilances , Wheezing, ... [+]
Symptômes
Confusion, Irritabilité, Congestion nasale, Rhinorrhée, Larmoiement, Nausées, Dyspnée , Vertige , Prurit oculaire, Lipothymie , ... [+]
Étiologies
Alcool, Cause idiopathique, Médicaments, Infections, Chaleur, Insectes, Acariens, Poussière, Exercice, Froid, ... [+]
Informations
Autres noms Atopie, allergie
Wikidata ID Q42982
Spécialité Immuno-allergologie

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Objectif du CMC
Réactions allergiques et atopie (4)

L’allergie est la réponse immunitaire et inflammatoire du corps aux substances étrangères courantes dans l’environnement, nommées allergènes, suite à quoi une réaction immunitaire, appelée hypersensibilité, se développe.

L'hypersensibilité est une réponse immunitaire inappropriée à des antigènes communs, se manifestant par un continuum allant de manifestations mineures (dermite atopique et rhinite) à des manifestations sévères (réaction anaphylaxique et crise d'asthme).[1][2] On parle alors de "réactions d'hypersensibilité".

L'atopie est la vulnérabilité accrue d'une personne à développer des réactions d'hypersensibilité.

Classification

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Description: Cette section sert à détailler les maladies qui sont membres de cette classe.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Maladie
Commentaires:
 
  • Il est important de bien faire la différence entre les diagnostics différentiels, les étiologies et la classification. Par exemple, la pneumonie virale est une classe de maladie qui est membre de la classe Pneumonie, mais la bronchite fait plutôt partie du diagnostic différentiel.
Exemple:
 
Le syndrome coronarien aigu se divise en trois maladies distinctes :
  • l'angine instable [Maladie]
  • le STEMI [Maladie]
  • le NSTEMI [Maladie].

Les réactions allergiques d'hypersensibilité sont classées en quatre grandes catégories par le modèle de Gell et Coombs [2][3][4][5]:

Réaction d'hypersensibilité de type 1

La réaction d'hypersensibilité de type 1 est une réaction immédiate médiée par les immunoglobulines E (IgE). C'est l'exemple classique d'une réaction allergique. Elle implique la libération de substances vasoactives, telles que l'histamine, suite à une dégranulation mastocytaire. Des exemples de pathologies impliquant ce type de réaction comprennent entre autres[5][6]:

Réaction d'hypersensibilité de type 2

La réaction d'hypersensibilité de type 2 est qualifiée de cytotoxique, car elle implique une lyse cellulaire dépendante du complément. Les médiateurs impliquées sont les immunoglobulines G (IgG) et les immunoglobulines M (IgM), qui se fixent au complément. Des exemples de pathologies impliquant ce type de réaction comprennent entre autres [5][6]:

  • la myasthénie grave
  • le syndrome de Goodpasture
  • l'anémie hémolytique auto-immune
  • le pemphigus vulgaire
  • le rhumatisme articulaire aigu (RAA)
  • l'anémie pernicieuse
  • la maladie de Graves
  • le purpura thrombocytopénique immun (PTI)

Réaction d'hypersensibilité de type 3

La réaction d'hypersensibilité de type 3 est une réaction impliquant une action locale de complexes immuns qui activent le complément. On retrouve des IgG et des IgM liées au complément. Des exemples de pathologies impliquant ce type de réaction comprennent entre autres [5][6]:

  • la maladie sérique (l'exemple typique)
  • le lupus érythémateux disséminé (LED)
  • la polyarthrite noueuse (PAN)
  • la glomérulonéphrite post-streptococcique
  • l'arthrite réactive

Réaction d'hypersensibilité de type 4

La réaction d'hypersensibilité de type 4 est une réaction à médiation lymphocytaire tardive impliquant des IgG. Il y a infiltration des cellules à l'endroit du contact avec l'antigène. Des exemples de pathologies impliquant ce type de réaction comprennent entre autres [5][6]:

  • la polyarthrite rhumatoïde
  • la sclérose en plaques
  • le diabète de type 1
  • la maladie inflammatoire de l'intestin
  • le psoriasis
  • la dermite de contact

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

L'allergie est un phénomène en croissance constante dans les pays industrialisés, avec une prévalence estimée à 50% d'ici 2025. [7] La dermite atopique, par exemple, affecte 20% des enfants et jusqu'à 3% des adultes.[8] Quant aux allergies alimentaires, elles touchent approximativement 5% des adultes et 8% des enfants.[9] Près de 20% de la population est allergique à des éléments communs de l'environnement, comme le pollen et les acariens[5], menant le plus souvent à des réactions d'hypersensibilité de type 1. Une histoire familiale est souvent présente.

Cette croissance importante de phénomènes allergiques est en partie attribuable aux changements des habitudes de vie et aux changements environnementaux. Les immigrants sont donc plus à risque de développer des allergies, étant exposés à une panoplie de nouveaux allergènes.[10] Les enfants qui sont moins exposés à des infections virales et bactériennes durant leur développement sont aussi plus à risque.[11] Ceci vient appuyer la théorie de l'hygiène, selon laquelle une hygiène trop importante durant l'enfance peut augmenter le risque de développer des allergies plus tard dans la vie.[5]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

On peut diviser les étiologies de réactions allergiques en idiopathiques, immunologiques, et non immunologiques [12].

Idiopathiques

À noter que 60% des cas d'anaphylaxie chez l'adulte sont idiopathiques. [12]

Immunologiques (IgE médiées)

Les étiologies immunologiques sont:

  • les médicaments: des exemples de médicaments comprennent les antibiotiques de la famille des beta-lactames (notamment la pénicilline), le trimetoprime-sulfametoxazole (TMP-SMX), les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les vaccins, etc. Les anticonvulsivants tels que la carbamazépine peuvent faire des réactions allergiques graves, tel qu'un syndrome de DRESS (Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms).
  • les aliments: noix, fruits de mer, produits laitiers, oeufs, crustacés, etc.
  • les infections: les infections virales respiratoires peuvent être à l'origine de l'asthme et les infections bactériennes cutanées sont fortement associées à la dermite atopique. [5]
  • le latex: l'allergie au latex est une réaction immunitaire exagérée aux protéines hydrosolubles des produits en latex, comme les gants en latex[13].
  • les piqures et morsures d'insectes
  • les agents de conservation dans les produits alimentaires et cosmétiques
  • les allergènes de l'air ambiant et des surfaces (ex: poussière, pollen, acariens)
  • les produits de contraste
  • les produits sanguins

Non immunologiques

Les étiologies non immunologiques sont:

  • les auses physiques (exercice, chaleur, froid)
  • les opioïdes
  • l'alcool

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section Physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Dans toutes les conditions allergiques, les lésions tissulaires sont médiées par des mécanismes qui fonctionnent pour éliminer des pathogènes. Ce qui diffère dans les allergies est que le système immunitaire déclenche une réponse qui est maintenue de façon inappropriée [5].

Il existe différents mécanismes qui expliquent le phénomène d'allergie. Chaque type de réaction d'hypersensibilité possède une physiopathologie qui lui est propre:

Dans la réaction d'hypersensibilité de type 1, le contact avec un nouvel allergène provoque l'activation des lymphocytes TH2 et stimule les cellules B à produire des IgE qui se lient aux mastocytes. Lors d'une réexpédition au même allergène, il y a activation mastocytaire menant à une dégranulation immédiate. Il y a alors libération de substances vasoactives menant à une réaction immédiate quelques minutes après la réexposition. L'une de ces substances est l'histamine, qui aura un effet de vasodilatation des vaisseaux, d'augmentation de la perméabilité vasculaire, d'augmentation de la sécrétion de mucus, de stimulation des fibres nerveuses et de contraction des muscles lisses bronchiques.[14] Il y a ensuite libération tardive de cytokines proinflammatoires via un recrutement leucocytaire. [15][16][2] [5] Il a été estimé que 20 à 30% des réactions immédiates de type 1 seraient déclenchées par un stimulus non-antigénique, comme des extrêmes de température et l'exercice. [5]

Dans la réaction d'hypersensibilité de type 2, l'antigène est fixé sur une cellule ou un tissu avant la réaction immunitaire et devient la cible de la réaction. Les IgG et IgM sécrétés se lient aux antigènes à la surface des cellules ou des tissus et entrainent leur destruction ou leur dysfonctionnement. [5]

Dans la réaction d'hypersensibilité de type 3, les IgG et IgM sécrétés se lient aux antigènes en circulation et forment des complexes immuns antigène-anticorps circulants, se déposent dans les vaisseaux d'organes innocents et entrainent l'activation du complément et de l'inflammation. [5]

Dans la réaction d'hypersensibilité de type 4, il y a 2 principaux mécanismes:

  • une réaction retardée induite par des cytokines: Les lymphocytes T CD4+ sont activés par l'exposition à un antigène et se différencient en lymphocytes TH1 et TH17. Une réexposition à l'antigène mènent à la sécrétion retardée de cytokines, menant à de l'inflammation, des dommages tissulaires et de la fibrose, avec risque de formation de granulome.
  • une réaction à cytotoxicité directe: Des lymphocytes T CD8+ spécifiques à un antigène auront un effet cytotoxique via des perforines et des granzymes menant à une apoptose cellulaire. [5]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique
    • (Aucun texte)
    • Facteurs de risque
      • (Texte)
    • Questionnaire
      • (Texte)
    • Examen clinique
      • (Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque des réactions allergiques sont: [5]

  • les facteurs génétiques: Une histoire familiale est présente dans 50% des cas. Parmi les gènes impliqués, on retrouve ceux encodant des molécules HLA, des cytokines et des métalloprotéinases.
  • les facteurs environnementaux: Une exposition aux polluants environnementaux est un facteur prédisposant connu.
  • les infections: Tout comme les infections peuvent être une cause d'allergie, elles peuvent en être un facteur de risque. Par exemple, les infections du tractus gastro-intestinal, notamment à Helicobacter pylori, seraient associées à un risque de développer de l'urticaire[17].
  • les comorbidités: Par exemple, une personne avec de l'asthme, a beaucoup plus de risque d'avoir également une dermite atopique.
  • le sexe féminin: Les femmes seraient plus à risque de développer des réactions allergiques à certains médicaments [18].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Symptôme et Élément d'histoire lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [symptôme]
  • des sueurs [symptôme]
  • de la dyspnée [symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [symptôme]
  • la fièvre [symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [symptôme]
  • l'absence de toux [symptôme].

Les éléments essentiels du questionnaires à rechercher en cas de réactions allergiques sont:[19][20]

  • La raison de consultation principale
  • Le caractère d'apparition des symptômes
  • La durée des crises
  • La fréquence des crises
    • Combien de visite à l'urgence dans la dernière année?
  • La localisation des symptômes
  • Le moment d'apparition des symptômes et leur évolution dans le temps
  • L'évolution des symptômes
    • Y a-t-il déjà eu une évolution vers un angioœdème ou un choc anaphylactique?
  • Les symptômes associés
  • Les évènements récents
    • Stress émotionnel, infections, début d'un nouveau traitement ou médicament
  • Les déclencheurs potentiels
    • Le froid, la chaleur, le port de sac, le contact avec les vêtement, les longues marches, l'exercice, certains aliments et médicaments, les traumatismes, etc.
  • Les antécédents personnels et familiaux
    • Allergies alimentaires et médicamenteuse, terrain atopique (asthme, dermite atopique, rhinite allergique, etc.), maladies systémiques (lymphome à cellule B, tumeur maligne, lupus érythémateux disséminé, etc.)
  • Les habitudes de vie (tabagisme, alcool, drogues)
  • Les activités professionnelles et les loisirs
    • Les travailleurs de la construction, les peintres, les travailleurs de métaux et de matériels particuliers peuvent être plus à risque.
  • Les traitements antérieurs et la réponse thérapeutique
  • Les investigations antérieures et leurs résultats

Voici une liste des symptômes à recherche par système:

Symptômes associées à des réactions d'hypersensibilité de type 1[21]
Symptômes Réactions d'hypersensibilité de type 1 associées
Systémique Fièvre Anaphylaxie
Cutané Prurit Anaphylaxie, dermite atopique, rhinite allergique, conjonctivite allergique, urticaire
Cardio-respiratoire Dyspnée, serrement thoracique Anaphylaxie, asthme
Palpitations
Toux
Gastro-intestinal Nausée et vomissement Anaphylaxie
Douleur abdominale
Diarrhée
Dysphagie
Ophtalmologique Larmoiement Conjonctivite allergique
Prurit
ORL Rhinorrhée, éternuement, congestion nasale, prurit nasale Rhinite allergique, anaphylaxie
Prurit et serrement dans la gorge Anaphylaxie
Prurit ou paresthésie des lèvres, de la langue ou du palais
Neurologique Étourdissement, irritabilité, anxiété

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [Examen clinique] :
    • de la fièvre [Signe clinique]
    • des signes de choc septique [Signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [Examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [Signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [Signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [Signe clinique]
    • un ressaut positif [Signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [Signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [Signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [Signe clinique].

Les signes cliniques à rechercher à l'examen physique sont: [22]

  • aux signes vitaux:
    • de la tachycardie
    • de la fièvre
    • de l'hypotension
  • à l'examen cutané :
    • de l'érythème
    • des lésions ortiées
    • de la piloérection
    • de la cyanose
    • de la xérose
  • à l'examen cardiopulmonaire :
    • du wheezing et des sibilances
    • de la dysphonie
  • à l'examen ORL :
    • de l'érythème et écoulement nasal
    • de l'oedème des lèvres et de la langue
    • un gout métallique
  • à l'examen ophtalmologique :
    • un érythème oculaire et péri-oculaire
  • à l'examen abdominal :
    • une sensibilité abdominale
  • à l'examen neurologique :
    • une altération de l'état mental

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

L'approche clinique face à une réaction allergique consiste dans un premier temps à éliminer la possibilité d'une anaphylaxie et à la traiter si celle-ci est le diagnostic le plus probable. Les drapeaux rouges qui devraient faire penser à un choc anaphylactique sont :

  • une dyspnée aigue
  • un stridor
  • une hypoxémie
  • une hypotension
  • une tachycardie
  • une hypotonie
  • une syncope
  • un rash généralisé

Par exemple, une dyspnée soudaine avec douleur abdominale et rash cutané après l'ingestion d'un aliment ou d'un médicament doit faire penser à une réaction allergique de type choc anaphylaxique, particulièrement si associé à une hypotension et tachycardie à l'examen physique. En cas d'anaphylaxie récidivante idiopathique, il faut éliminer la mastocytose systémique. [12]

Dans un deuxième temps, une fois le diagnostic d'anaphylaxie écarté, on peut tenter d'identifier l'élément causal de la réaction afin de la traiter et d'éviter une réexposition. Pour ce faire, il faut questionner de façon approfondi l'histoire de la maladie actuelle, recherche les facteurs de risque du patient et faire un examen physique ciblé :

  • pour la dermite atopique, il faut rechercher un terrain atopique dans l'histoire personnelle et familiale (asthme, rhinite et conjonctivite allergique, allergies alimentes, peau fragile, etc.). Il y a également des signes physiques classiques à rechercher, tels que les plis de Dennie-Morgan sous les yeux, une hyperlinéarité palmaire, le signe d'Hertoge, la kératose pilaire, l'ichtyose vulgaire, pityriasis alba et la lichénification.
  • pour l'urticaire, il faut surtout rechercher les lésions caractéristiques oedémateuses (ortiées) évanescentes pâles à rose-rouge à distribution étendue. Un truc pratique serait d'entourer certaines plaques avec un stylo afin de voir si elles migrent. Normalement, chaque plaque disparait en moins de 24 heures. [23]
  • pour l'asthme, la rhinite et la conjonctivite allergique, il faut, comme dans la dermite atopique, rechercher un terrain atopique dans l'histoire personnelle et familiale. Le prurit, nasal ou oculaire, est un très bon indice d'étiologie allergique à une rhinite ou une conjonctivite.

Examens paracliniques

La section facultative Examens paraclinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Les investigations diffèrent selon le contexte de prise en charge. À l'urgence, l'anaphylaxie est essentiellement un diagnostic clinique, le traitement devant être rapidement entamé et ne pouvant attendre une confirmation paraclinique.

Dans un contexte de suivi en ambulatoire ou d'une situation non urgente, des examens complémentaires peuvent être demandées afin de préciser le diagnostic et mieux orienter le traitement, notamment: [13]

  • Formule sanguine complète avec différentiel leucocytaire (rechercher une éosinophilie)
  • Dosage des taux sériques d'IgE
  • Tests de fonction pulmonaire (pour l'asthme)
  • Tests de provocation
  • Tests cutanés avec des extraits antigéniques à concentrations standardisées (pollens, moisissures, selles des acariens, aliments, beta-lactamines)
    • Percutanée (prick)
    • Intradermique

Les tests cutanés sont indiqués pour une variété d'allergies :

  • Asthme allergique, rhinite et conjonctivite allergique
  • Allergie alimentaire
  • Certaines allergies médicamenteuse
  • Allergies au venin
  • Allergie au latex

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de l'anaphylaxie (alimentaire, médicamenteuse ou autre) comprend entre autres : [24]

  • Asthme
  • Urticaire
  • Attaque de panique
  • Aspiration d'un corps étranger
  • Syncope vasovagale
  • Autres causes de choc (septique, cardiogénique, distributif, hypovolémique, etc.)
  • Plus rarement, un syndrome d'activation mastocytaire

Le diagnostic différentiel de l'asthme comprend entre autres : [25]

  • Insuffisance cardiaque
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Rhinosinusite chronique
  • Néoplasie pulmonaire
  • Aspiration d'un corps étranger
  • Maladie pulmonaire obstructive chronique
  • Embolie pulmonaire
  • Bronchiectasie

Le diagnostic différentiel de la dermite atopique comprend entre autres : [26]

  • Dermite de contact
  • Dermite séborrhéique
  • Psoriasis
  • Gale
  • Réaction médicamenteuse
  • Déficits nutritionnels
  • Génodermatoses

Le diagnostic différentiel de la rhinite allergique comprend entre autres: [27]

  • Hypertrophie des adénoïdes
  • Sinusite infectieuse aigue ou chronique
  • Atrésie des choanes
  • Rhinite vasomotrice

Le diagnostic différentiel de la conjonctivite allergique comprend entre autres: [28]

  • Conjonctivite infectieuse
  • Blépharite
  • Kératoconjonctivite
  • Rosacée oculaire
  • Glaucome
  • Sclérite et épisclérite
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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
  • Si vous désirez décrire des caractéristiques essentielles pour différencier la maladie dont vous êtes en train de traiter d'autres maladies, ceci a plutôt sa place dans la section d'Approche clinique. Par exemple, si vous voulez décrire les signes et les symptômes clés pour différentier l'infarctus du myocarde du pneumothorax sur la page du pneumothorax, ceci a sa place soit 1) sur la page d'approche clinique Douleur thoracique 2) dans la section Approche clinique du pneumothorax/infarctus.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [Diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [Diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [Diagnostic différentiel]
  • la cystite [Diagnostic différentiel].

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Le traitement des réactions allergiques diffèrent selon l'urgence de la situation et selon le type et la cause de réaction allergique.

Le traitement de l'anaphylaxie comprend un traitement d'urgence et un traitement d'appoint :

Traitement de l'anaphylaxie[29] [12]
Type de traitement Détails du traitement
Traitement d’urgence
  • Retirer l'allergène si possible
  • Stabilisation du ABC (Airway, Breathing, Circulation). Peut comprendre des bolus rapides de normal salin (infusion rapide de 1 à 2 litres IV. À répéter au besoin).
  • Adrénaline STAT 0,3 à 0,5 mg par voie intramusculaire, peut être répéter toutes les 5 à 15 minutes.
  • Position couchée jusqu’à la résolution de l’épisode
  • oxygène: 8 à 10 L/minute par masque facial.
  • albuterol (salbutamol): Si résistance à l’épinéphrine IM, 2.5 à 5 mg en saline de 3 ml via nébuliseur, ou 2 à 3 inhalations par inhalateur de dose mesurée. Répéter au besoin.
Traitement d’appoint
  • antihistaminique H1: Diphénhydramine (Bénadryl®) 25-50 mg iv aux 4-6 heures au besoin
  • antihistaminique H2: Ranitidine 50 mg iv aux 8 heures au besoin.
  • Glucocorticoïde[30]: Méthylprednisolone 125 mg iv et/ou prednisone 20-40 mg (pour ↓ récurrence) pour 1-2 jours.
  • Traitement des symptômes réfractaires :
    • Infusion d’épinéphrine
    • Vasopresseurs
    • Glucagon: dédié aux patients sous bêta-bloquants peuvent ne pas répondre à l’épinéphrine
  • Éventuellement : immunothérapie (désensibilisation)

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications potentielles des réactions allergiques sont:

  • Hypotension
  • Syncope
  • Arrêt cardio-respiratoire
  • Mort

Évolution

Les réactions allergiques, particulièrement l'anaphylaxie, peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Une prise en charge précoce permet cependant d'éviter les complications et résulte généralement en une évolution favorable.

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Suivi

Après une réaction anaphylaxique avec prise en charge à l'urgence, un patient doit être observé à l'hôpital pour 4 à 8 heures minimalement.

Les actions à faire lors du congé sont: [12]

  • Prescrire un Épipen au patient et de lui enseigner la méthode d'utilisation
  • Prescrire une consultation en allergologie en externe pour identifié l'agent causal
  • Donner les consignes suivantes:
    • Si récidive des symptômes, injecter l'épipen et se présenter à l'urgence immédiatement.
    • Éviter complètement l'allergène si identifié
La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Il est important d'éduquer et de conseiller les patients sur les facteurs de risque et les étiologies des réactions allergiques, particulièrement ceux qui ont un terrain atopique familiale ou personnel. Les conseils à donner comprennent [13]:

  • Éviter les allergènes (s'ils ont été identifiés) et les déclencheurs
  • Garder son environnement propre (laver les draps, éviter les tapis, éviter l'accumulation de poussière, etc.)
  • Avoir un Épipen à portée de main si allergie connue
  • Prendre des mesures préventives supplémentaires en présence d'un emploi à risque (travailleurs de la santé, travailleurs de la construction, etc.)
  • Utiliser un déshumidificateur dans les pièces mal aérées ou humides

Références

__NOVEDELETE__
  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17165265
  2. 2,0 2,1 et 2,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31424821
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30607442
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18409354
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 et 5,14 (en) Robbins, Basic Pathology, Philadelphia, Elsevier, , 935 p. (ISBN 978-0-323-35317-5), p. 135
  6. 6,0 6,1 6,2 et 6,3 Philippe Furger, Docteur Méd, Québec, Somabec, , 1562 p. (ISBN 978-2-7606-2170-1), p. 37-38
  7. « Allergie », Wikipédia,‎ (lire en ligne)
  8. Nutten S. (2015). Atopic dermatitis: global epidemiology and risk factors. Annals of nutrition & metabolism, 66 Suppl 1, 8–16. https://doi.org/10.1159/000370220
  9. Sicherer, S. H., & Sampson, H. A. (2014). Food allergy: Epidemiology, pathogenesis, diagnosis, and treatment. The Journal of allergy and clinical immunology, 133(2), 291–308. https://doi.org/10.1016/j.jaci.2013.11.020
  10. (en) Menachem Rottem, Martine Szyper-Kravitz et Yehuda Shoenfeld, « Atopy and Asthma in Migrants », International Archives of Allergy and Immunology, vol. 136, no 2,‎ , p. 198–204 (ISSN 1018-2438 et 1423-0097, PMID 15711097, DOI 10.1159/000083894, lire en ligne)
  11. (en) « Allergy », Wikipedia,‎ (lire en ligne)
  12. 12,0 12,1 12,2 12,3 et 12,4 Luc Lanthier, Guide pratique de médecine interne, Québec, Formed, (ISBN 978-2-923026-24-4), p. Chapitre 7
  13. 13,0 13,1 et 13,2 « Revue générale des troubles allergiques et atopiques - Immunologie; troubles allergiques », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 23 octobre 2022)
  14. « Revue générale des troubles allergiques et atopiques », sur https://www.merckmanuals.com, (consulté le 24 mars 2021)
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29732976
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30557718
  17. Chu, C. Y., & Zuberbier, T. (2020). Urticaria and the gut. Current opinion in allergy and clinical immunology, 20(4), 381–385. https://doi.org/10.1097/ACI.0000000000000653
  18. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 23 octobre 2022)
  19. « Anaphylaxie : Confirmation du diagnostic et détermination de la cause », sur https://www.uptodate.com, (consulté le 23 mars 2021)
  20. « Revue générale des troubles allergiques et atopiques », sur https://www.merckmanuals.com, (consulté le 9 avril 2021)
  21. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 23 octobre 2022)
  22. « Signes et symptômes d'une réaction allergique », sur https://allergiesalimentairescanada.ca, (consulté le 9 avril 2021)
  23. Jean L. Bolognia, Dermatologie : L'essentiel, Elsevier, , 998 p. (ISBN 978-1-4557-0841-3), p. 127
  24. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 23 octobre 2022)
  25. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 23 octobre 2022)
  26. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 23 octobre 2022)
  27. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 23 octobre 2022)
  28. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 23 octobre 2022)
  29. « Anaphylaxie : Traitement d’urgence », sur https://www.uptodate.com, (consulté le 24 mars 2021)
  30. C. K. Liyanage, P. Galappatthy et S. L. Seneviratne, « Corticosteroids in management of anaphylaxis; a systematic review of evidence », European Annals of Allergy and Clinical Immunology, vol. 49, no 5,‎ , p. 196–207 (ISSN 1764-1489, PMID 28884986, DOI 10.23822/EurAnnACI.1764-1489.15, lire en ligne)
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