Obstruction de l'intestin grêle

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Révision datée du 31 octobre 2020 à 15:28 par Juliette Labonté (discussion | contributions) (Ajout section prévention)
Obstruction de l'intestin grêle
Maladie
Caractéristiques
Signes Sepsis, Hypovolémie, Masse abdominale, Péritonisme, Cicatrice, Hernie abdominale, Rigidité, Sensibilité diffuse ou focale, Ressaut, Masse rectale, ... [+]
Symptômes
Nausées, Ballonnements, Absence de gaz, Douleur abdominale, Vomissement , Absence de selle
Diagnostic différentiel
Maladies inflammatoires intestinales, Syndrome de pseudo-occlusion intestinale, Pullulation bactérienne, Iléus, Pancréatite aiguë, Ischémie mésentérique aiguë, Gastro-entérite virale, Constipation (signe clinique), Entérite bactérienne, Colite bactérienne
Informations
Terme anglais Small bowel obstruction
Spécialités Chirurgie générale, gastro-entérologie, médecine d'urgence

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'occlusion de l'intestin grêle est une urgence chirurgicale courante en raison d'un blocage mécanique de l'intestin. Les obstructions de l'intestin grêle peuvent être partielles ou complètes et peuvent être non étranglées ou étranglées. [1][2][3][4]

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

On estime que plus de 300 000 laparotomies sont pratiquées chaque année aux États-Unis pour une occlusion de l'intestin grêle. L'intestin grêle comprend 80% des obstructions intestinales. Il y a une incidence similaire chez les hommes et les femmes. Il y a une incidence plus élevée avec l'âge et le nombre d'interventions intra-abdominales. [5][4]

Les obstructions de l'intestin grêle représentent 15% des consultations pour douleur abdominale. 30% des cas ont besoin de chirurgie et 7 à 42% sont étranglées. [6]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

L'étiologie la plus courante d'occlusion de l'intestin grêle est les adhérences post-chirurgicales, surtout après les chirurgies gynécologiques ou gastro-intestinales. Les néoplasies et les hernies incarcérées viennent respectivement en deuxième et troisième positions. D'autres étiologies courantes comprennent la maladie inflammatoire de l'intestin (maladie de Crohn), l'impaction des selles, les corps étrangers et le volvulus. Dans la population pédiatrique, les causes courantes comprennent l'atrésie congénitale, la sténose pylorique, d'autres anomalies congénitales et l'invagination. [7][4][6]

Étiologies en fonction de la localisation [6]
Extraluminales Intramurales Intraluminales
Adhérences Congénital : malrotation, duplication, kystes Cholélithiase
Hernies : externe ou interne Inflammatoire : Crohn, infection

(tuberculose, diverticulite, actinomycose)

Bézoard
Néoplasie : carcinomatose Néoplasie: primaire ou métastase Entérolithiase
Abcès Traumatiques : hématomes, sténose ischémique Corps étranger
Autres : invagination intestinale, endométriose, sténose radique, entéropathie radique

Occlusion post-opératoire précoce[6]

C'est une occlusion qui survient moins de 30 jours après l'opération. Elle représente 1-4% des cas et est causée par des adhérences. Il est important de la différencier de l'iléus post-opératoire. Dans l'occlusion post-opératoire, il y a un retour de transit avant les symptômes obstructifs, ce qui n'est pas le cas dans l'iléus. De plus, il n'y a pas d'air dans le côlon à l'imagerie.

Si l'occlusion survient à la suite d'une chirurgie ouverte, un traitement conservateur est préconisé, alors que si c'est après une laparoscopie, il faut souvent retourner en salle d'opération car elle est fréquemment causée par une hernie interne.

Occlusion maligne[6]

L'occlusion maligne est une occlusion de l'intestin grêle secondaire à une néoplasie. Elle survient dans 10-30% des néoplasies gastro-intestinales et 5-50% des néoplasies ovariennes.Qu'elle soit intra ou extra-luminale, la néoplasie peut causer une occlusion ou une invagination. Elle peut aussi affecter le péristaltisme intramural ou extramural.

L'occlusion maligne se manifeste souvent plus progressivement et la majorité sont des occlusions partielles. La tomodensitométrie est l'examen de choix. Il est possible de procéder à une imagerie avec constraste pour la visualiser, soit une entéroclyse (détecte mieux les néoplasie intraluminales) ou la gorgée au grafin, qui est préférée au baryum dans ce cas-ci.

On préfère un traitement conservateur, bien qu'une chirurgie (résection ou bypass) est possible si le patient remplie certaines conditions :

  • bon statut de performance : absence métastase à distance extensive, absence d’ascite incontrôlable, absence de RöTx abdominale, absence de carcinomatose
  • néoplasie lentement progressive : estomac, pseudomyxome, colorectal, hypertrophie bénigne de la prostate
  • survie estimée > 6 mois

Syndrome de l'artère mésentérique supérieure[6]

Ce syndrome est causée par la compression de l'artère mésentérique supérieure (AMS) sur le 3e segment du duodénum (D3). Les facteurs de risque sont un trauma spinal, une perte de poids rapide, comme c'est le cas après une chirurgie bariatrique, et les anomalies congénitales, comme l'angle de Treitz court. Il se manifeste par des symptômes occlusifs post-prandiaux.

Le diagnostic est posé avec une oesophago-gastro-duodénoscopie, où on constate une obstruction de D3. Dans les études de transit, un arrêt de passage à D3 et une dilatation en proximal sont visibles. Si une tomodensitométrie est réalisée, on peut voir une occlusion à D3, un angle aorto-AMS < 25°, une distance aorto-AMS < 8 mm, une fixation haute du ligament de Treitz ou encore une AMS basse.

Le meilleur traitement consiste en une duodéno-jéjunostomie. La procédure Strong, soit la mobilisation du duodénum à droite de l'AMS, peut aussi être réalisée, mais le taux d'échec s'élève à 25%. Autrement, une gastro-jéjunostomie est possible.

Iléus[6]

L'iléus est un arrêt temporaire du transit intestinal. Il se manifeste par une distension abdominale sans douleur crampiforme, car il n'y a pas de péristaltisme. À la radiographie de l'abdomen, on peut noter une distension de l'intestin grêle et du côlon. Aucun traitement médicamenteux n'a été prouvé efficace pour stimuler le grêle, donc le traitement est conservateur. Il est toutefois important de corriger la cause ou arrêter la médication qui pourrait contribuer à l'iléus.

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

L'obstruction de l'intestin grêle entraîne une distension intestinale proximale et une décompression intestinale distale. Au début, le péristaltisme peut augmenter, entraînant des selles fréquentes et des diarrhées. Des vomissements peuvent survenir en raison de la distension proximale de l'intestin. À la suite de l'augmentation du péristaltisme, l'intestin se fatigue et se dilate. Une collection de fluide intraluminale, appelée 3e espace, se forme souvent dans l'intestin et dans sa paroi. Cela cause de la déshydratation, de l'hypovolémie et des désordres électrolytiques. Il est même possible de tomber en choc à cause de la formation du 3e espace. La ventilation peut aussi être compromise à cause de l'augmentation de la pression intra-abdominale. [8]

Avec l'augmentation de la pression intraluminale, le retour veineux de l'intestin diminue. Cela entraîne un œdème et une inflammation de la paroi intestinale. La paroi intestinale épaissie et enflammée présente un risque d'ischémie et de translocation bactérienne. La translocation bactérienne peut provoquer une péritonite et une bactériémie, le plus souvent dues à Escherichia coli. La translocation bactérienne amplifie l'inflammation. Au fur et à mesure que l'intestin augmente sa pression, le flux artériel sera coupé, entraînant une ischémie intestinale et éventuellement une perforation, une péritonite, un choc septique et la mort si elle n'est pas traitée.[9][4][6][8]

Présentation clinique

Facteurs de risque[6]

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les principaux facteurs de risque d'obstruction de l'intestin grêle sont :

  • antécédent de chirurgie
    • laparotomie : 63% forment des adhérences, 11-20% d'hernie incisionnelle
    • laparoscopie : < 2% d'hernie incisionnelle
  • maladie inflammatoire intestinale
  • néoplasie
  • hernie abdominale

Questionnaire

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Voici les principaux éléments à rechercher au questionnaire si on suspecte une obstruction de l'intestin grêle : [6]

  • douleur abdominale
    • crampiforme au début
    • si devient constante, cela suggère de l'ischémie
    • la vitesse d'apparition de la douleur nous oriente vers une cause probable. Une douleur à début abrupt pointe vers une hernie, un volvulus, des adhérences ... Alors qu'une douleur à début lentement progressif pointe davantage vers une néoplasie.
  • nausées et vomissements
    • plus présents si l'obstruction est haute
    • symptôme précoce
    • si vomissements fécaloïdes, c'est un indice de pullulation bactérienne
  • ballonnements
    • présents seulement si l'obstruction est basse
  • absence de passage de gaz et de selles
    • toutefois, le passage de selle n'exclue pas une occlusion complète

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Voici les principaux signes à rechercher à l'examen physique : [4][6][10][8]

  • signes de déshydratation :
    • tachycardie
    • hypotension
  • fièvre
    • signe de septicémie ou d'étranglement d'un anse intestinale
  • examen de l'abdomen
    • présence de cicatrices
    • bruits intestinaux diminués et aigus
      • au début, bruits augmentés, aigus, borborygmes
      • plus l'obstruction est avancée, moins les bruits présents, voire absents
    • mouvements de péristaltisme peuvent être visible au début de l'obstruction
    • distension abdominale
    • sensibilité diffuse ou focale
    • signes de péritonite : rebond, défense, rigidité
    • hernie
    • présence de masse
    • toucher rectal
      • recherche de masses, d'impaction fécale

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Des examens paracliniques sont souvent nécessaire pour l'évaluation et la gestion de l'occlusion de l'intestin. Voici les bilans sanguins utiles : [6]

  • formule sanguine complète
    • décompte des leucocytes
  • électrolytes
  • acide lactique : indice de strangulation si élevé (sensibilité 90-100%, spécificité 42-87%)
  • ratio urée/créatinine : permet d'évaluer le niveau de déshydratation
  • gaz veineux : pH, bicarbonates
  • bilan de coagulation
    • en prévision de la chirurgie
Niveaux aériens vus à la tomodensitométrie dans un cas d'occlusion de l'intestin grêle

Les imageries sont aussi très utiles pour diagnostiquer une obstruction de l'intestin grêle : [1][11][4][12][13][6]

  • tomodensitométrie (TDM) : imagerie par excellence
    • avec contraste IV (et non per os) si le patient a une fonction rénale normale et sans aucune autre contre-indication
    • caractéristiques diagnostiques :
      • visualisation d'un point de transition : spécifique de l'obstruction
        • mis en évidence par un intestin dilaté (paroi > 2,5 cm), épais et non compressible adjacent à l'intestin grêle décompressé ou affaissé
        • témoigne d'une occlusion de haut grade, car la taille de la lumière intestinale est réduire d'au moins
      • présence d'ischémie
        • épaississement de la paroi
        • augmentation de l'atténuation de la paroi
        • signe de cible ("Target sign")
        • pneumatose intestinale
        • liquide ou hémorragie dans le méso
        • aéroportie
  • échographie : plus sensible et spécifique que les radiographies, mais ne remplace pas la TDM et ne doit pas retarder la consultation en chirurgie
    • permet des images sériées de tout l'abdomen
    • est peu indiquée à cause de l'interférence causée par le grêle dilaté, mais utile pour les patients chez qui on veut éviter les radiations (ex : femme enceinte) ou chez qui l'imagerie doit être faite au chevet (ex: patient aux soins intensifs en état critique)
    • indices d'occlusion
      • dilatation de l'intestin grêle > 3 cm : indique une obstruction ou un iléus
      • paroi intestinale oedémateuse > 3 mm : indique une obstruction ou une cause inflammatoire intestinale
      • non-compressibilité de l'intestin
      • présence de liquide libre
      • péristaltisme antérograde-rétrograde : spécifique de l'obstruction
      • visualisation d'un point de transition : spécifique de l'obstruction
        Radiographie simple en position debout d'une obstruction de l'intestin grêle
  • radiographie simple : test de dépistage initial pour déterminer les niveaux de liquide et d'air libre intra-abdominal
    • sensibilité 83%, normal ou non-spécifique dans 10-30% [6]
    • ne peut pas exclure la présence d'une occlusion de l'intestin grêle
    • 3 vues à obtenir :
      • coupoles diaphragmatiques : présence d'air libre dans l'abdomen
      • décubitus dorsal : présence de pattern d'air dans le côlon
      • debout : niveaux aériens
    • indices d'occlusion :
      • diamètre de l'intestin grêle > 6 cm
      • diamètre côlon > 12 cm
      • caecum > 15 cm
    • indices d'occlusion de haut grade
      • > 2 niveaux hydro-aériques
      • largeur du niveau > 2,5 cm
      • hauteur entre 2 niveau > 5 mm
    • la présence d'air dans le côlon ou le rectum permet d'exclure une occlusion du grêle complète
  • entéroclyse
    • examen de choix pour différencier une occlusion partielle d'une occlusion complète, mais peu utile pour déterminer l'étiologie, la présence d'ischémie et d'une boucle fermée (closed-loop)
    • est indiquée si la TDM est non-diagnostique, surtout si l'occlusion est chronique
  • IRM : aucun rôle

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

CLASSIFICATION[6]

  • Fonctionnelle (iléus) vs Mécanique
  • Mécanique :  
    • Complète vs Partielle
  • Simple vs Compliqué (Closed-Loop/Ischémie)
    • simple : pas de compromis de viabilité des intestins
    • compliqué : présence de compromis vasculaire, menace d'infarctus
      • étranglée, closed-loop

Questions :

  • Grêle vs Colon?
  • Mécanique ou Fonctionnel?
  • Complète ou Incomplète?
  • Ischémie/Strangulation/Closed-Loop ?
  • Étiologie & Localisation?

Des études de laboratoire de routine doivent également être envoyées pour évaluer l'ischémie intestinale, l'inflammation, le degré de déshydratation et pour écarter les diagnostics concomitants. Ceux-ci peuvent inclure une numération formule sanguine complète (CBC), l'acide lactique, le profil métabolique complet (CMP), des études d'urine et des études de coagulation.

voir l'algorithme

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de l'occlusion du grêle comprend :

  • gastro-entérite virale ou bactérienne
  • iléus paralytique
  • ischémie mésentérique [14]
  • pancréatite aiguë
  • intussusception[15]
  • constipation [4]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Traitement conservateur [6]

Voici les conditions pour essayer un traitement conservateur :

  1. étiologies :
    • adhérences
    • néoplasie intra-abdominale (carcinomatose)
    • entérite radique en aigu (rarement efficace en chronique)
    • maladie de Crohn en aigu (rarement efficace en chronique, il faut alors se tourner vers un traitement chirurgical)
    • post-opératoire précoce
  2. absence d'indication chirurgicale

Le traitement initial de l'occlusion du grêle consiste en :

  • consultation en chirurgie sans délai, car de nombreux patients vont avoir besoin de chirurgie
  • garder le patient à jeun
  • réanimation liquidienne : soluté + KCl
    • remplace les pertes causées par les vomissements et le jeun qui suit
  • décompression gastrique avec un tube en intra-gastrique (aucun avantage à le positionner plus loin)
  • contrôle de la douleur
  • antibiotiques ne sont pas toujours nécessaires
    • à donner si patient toxique et en pré-opératoire
    • si on en donne, ils doivent couvrir la flore intestine, les bactéries Gram négatifs et les anaérobes
  • sonde urinaire pour monitorer les excrétats

Cette prise en charge conservatrice est souvent suffisante pour les iléus et les occlusions partielles de l'intestin grêle.

Il y aussi d'autres options qu'il est possible d'essayer dans le traitement conservateur :

  • Graffin (Telebrex) : contraste dans le côlon
    • on peut l'essayer dans le premier 48h du traitement conservateur si pas d'amélioration avec les autres mesures
    • la durée de l'essai varie selon le jugement clinique
    • diminue le besoin de chirurgie et d'hospitalisation

L'évolution attendue avec le traitement conservateur est :

  • amélioration en 48h pour les patients qui réussissent le traitement conservateur (85-95%)
    • 75% des occlusions partielles et 41-73% des occlusions complètes se résolvent
  • résolution complète en 48h pour 60% des cas et en 6 jours pour 90% des patients
  • 3-6% des occlusions vont s'étrangler

Voici certains signes qui indiquent un échec au traitement conservateur :

  • absence de reprise du transit en 5 jours
  • augmentation de la douleur ou de la distension abdominale
  • fièvre de novo
  • augmentation des globules blancs

Si ce n'est pas un tableau clair d'échec, il est possible de répéter la TDM. Le clampage du tube nasogastrique (TNG) pendant 4h est aussi une option possible ; si le résidu est < 100 cc et qu'il n'y a pas de nausées si de vomissements, on peut alors cesser le TNG.

Traitement chirurgical [6]

Un traitement chirurgical est indiqué pour une occlusion de l'intestin grêle si :

  • obstruction compliquée : ischémie ou boucle fermée ("closed loop")
  • obstruction complète qui dure > 12h
  • échec du traitement conservateur
  • occlusion sans antécédents chirrugicaux
  • hernie incarcérée
    • sauf l'hernie incisionnelle, car il peut y avoir des adhérences à l'intérieur

La chirurgie se fait précocément s'il y a des signes de souffrance, ou bien à la suite de l'essai du traitement conservateur pendant 48h, qui s'est soldé par un échec. Le traitement chirurgical s'accompagne aussi d'un antibioprophylaxie.

L'approche chirurgicale peut se faire par laparotomie ou par laparoscopie :

  • laparotomie
    • incision dans un site vierge, en céphalique par rapport à la cicatrice ancienne
    • traitement selon la cause :
      • lyse d'adhérence
      • réduction et fermeture d'hernie
    • résection si intestin non-viable
      • tests de viabilité :
        • 15 min dans gaze humide et chaude : retour de la coloration rosée et du péristaltisme
        • fluoresceine
        • doppler : vérifier l'apport artériel
      • si la viabilité de l'intestin reste douteuse malgré les tests de viabilité, il reste l'option de re-vérifier dans 18-24h ("second look")
  • laparoscopie
    • les meilleurs cas à faire en laparoscopie sont :
      • obstruction partielle
      • intestin peu dilaté
      • une seule adhérence unique
    • l'entrée de fait par la méthode de Hasson. Si présence de cicatrice est sur la ligne centrale, on passe dans l'hypocondre gauche.
    • on procède à une exploration de l'intestin en remontant à partir du caecum
    • évolution :
      • réussite dans 40 à 60% des cas, avec un taux de conversion en laparotomie de 20 à 50%
      • entérotomie dans 7% des cas

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications qui peuvent survenir à la suite d'une occlusion de l'intestin grêle sont :

  • nécrose et perforation intestinales [16]
  • désintégration de la plaie
  • abcès intra-abdominal
  • aspiration
  • syndrome de l'intestin court [4]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Il est possible de diminuer son risque de faire une occlusion de l'intestin grêle en modifiant certains éléments de sa diète et ses habitudes de vie.

Comme les néoplasies peuvent causer des obstruction, on peut tenter de prévenir le cancer colorectal avec une diète riche en fruits et en légumes, mais pauvres en gras, de même que faire le dépistage du cancer du côlon avec la recherche de sang dans les selles, aux 2 ans, après l'âge de 50 ans.

Afin de prévenir les hernies, il faut éviter de lever des charges lourdes, qui augmentent la pression intra-abdominale, ce qui pousse l'intestin dans les zones de faiblesse de la paroi abdominale. [17]

Concepts clés

Un intestin dilaté et non compressible est pathognomonique de l'occlusion de l'intestin grêle à l'échographie. Un petit intestin de plus de trois centimètres est considéré comme dilaté. La paroi de l'intestin grêle est épaisse lorsqu'elle mesure plus de 3 mm. Le péristaltisme va-et-vient et l'identification d'un point de transition sont des résultats échographiques spécifiques. La tomodensitométrie est la méthode la plus précise pour diagnostiquer et caractériser une occlusion de l'intestin grêle.[4]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 et 1,1 Allison F. Linden, Manish T. Raiji, Jonathan E. Kohler et Erica M. Carlisle, « Evaluation of a water-soluble contrast protocol for nonoperative management of pediatric adhesive small bowel obstruction », Journal of Pediatric Surgery, vol. 54, no 1,‎ , p. 184–188 (ISSN 1531-5037, PMID 30414689, DOI 10.1016/j.jpedsurg.2018.10.002, lire en ligne)
  2. John D. Gilbert et Roger W. Byard, « Obturator hernia and the elderly », Forensic Science, Medicine, and Pathology, vol. 15, no 3,‎ , p. 491–493 (ISSN 1556-2891, PMID 30397870, DOI 10.1007/s12024-018-0046-z, lire en ligne)
  3. Katie Love Bower, Daniel I. Lollar, Sharon L. Williams et Farrell C. Adkins, « Small Bowel Obstruction », The Surgical Clinics of North America, vol. 98, no 5,‎ , p. 945–971 (ISSN 1558-3171, PMID 30243455, DOI 10.1016/j.suc.2018.05.007, lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 et 4,8 Michael A. Schick, Sarang Kashyap et Marcelle Meseeha, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28846346, lire en ligne)
  5. Matthew K. Edwards, Christopher S. Kuppler, Chasen A. Croft et Hannah M. Eason-Bates, « Adhesive Closed-loop Small Bowel Obstruction », Clinical Practice and Cases in Emergency Medicine, vol. 2, no 1,‎ , p. 31–34 (ISSN 2474-252X, PMID 29849259, Central PMCID 5965135, DOI 10.5811/cpcem.2017.10.35927, lire en ligne)
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 et 6,16 « Application Chirurgie » (consulté le 16 octobre 2020)
  7. Lyndsey E. Wessels, Richard Y. Calvo, Casey E. Dunne et Jason M. Bowie, « Outcomes in adhesive small bowel obstruction from a large statewide database: What to expect after nonoperative management », The Journal of Trauma and Acute Care Surgery, vol. 86, no 4,‎ , p. 651–657 (ISSN 2163-0763, PMID 30907786, DOI 10.1097/TA.0000000000002196, lire en ligne)
  8. 8,0 8,1 et 8,2 (en) Courtney M. Touwnsend, R. Daniel Beauchamps, B. Mark Evers, Kenneth L. Mattox, Sabiston Textbook of Surgery, Philadelphie, Elsevier, (ISBN 978-0-323-40162-3), p. 1247
  9. Brit Long, Jennifer Robertson et Alex Koyfman, « Emergency Medicine Evaluation and Management of Small Bowel Obstruction: Evidence-Based Recommendations », The Journal of Emergency Medicine, vol. 56, no 2,‎ , p. 166–176 (ISSN 0736-4679, PMID 30527563, DOI 10.1016/j.jemermed.2018.10.024, lire en ligne)
  10. Ramy Behman, Avery B. Nathens, Nicole Look Hong et Petros Pechlivanoglou, « Evolving Management Strategies in Patients with Adhesive Small Bowel Obstruction: a Population-Based Analysis », Journal of Gastrointestinal Surgery: Official Journal of the Society for Surgery of the Alimentary Tract, vol. 22, no 12,‎ , p. 2133–2141 (ISSN 1873-4626, PMID 30051307, DOI 10.1007/s11605-018-3881-z, lire en ligne)
  11. Stefania Tamburrini, Marina Lugarà, Francesco Iaselli et Pietro Paolo Saturnino, « Diagnostic Accuracy of Ultrasound in the Diagnosis of Small Bowel Obstruction », Diagnostics (Basel, Switzerland), vol. 9, no 3,‎ (ISSN 2075-4418, PMID 31390727, Central PMCID 6787646, DOI 10.3390/diagnostics9030088, lire en ligne)
  12. Maryam Al Ali, Sarah Jabbour et Salma Alrajaby, « ACUTE ABDOMEN systemic sonographic approach to acute abdomen in emergency department: a case series », The Ultrasound Journal, vol. 11, no 1,‎ , p. 22 (ISSN 2524-8987, PMID 31544223, Central PMCID 6755127, DOI 10.1186/s13089-019-0136-5, lire en ligne)
  13. Ekin Ozturk, Marianne van Iersel, Martijn Mwj Stommel et Yvonne Schoon, « Small bowel obstruction in the elderly: a plea for comprehensive acute geriatric care », World journal of emergency surgery: WJES, vol. 13,‎ , p. 48 (ISSN 1749-7922, PMID 30377439, Central PMCID 6196030, DOI 10.1186/s13017-018-0208-z, lire en ligne)
  14. Adrian K. McGrath, Fatimah Suliman, Noel Thin et Ashish Rohatgi, « Adult intussusception associated with mesenteric Meckel's diverticulum and antimesenteric ileal polyp », BMJ case reports, vol. 12, no 9,‎ (ISSN 1757-790X, PMID 31537591, Central PMCID 6754700, DOI 10.1136/bcr-2019-230612, lire en ligne)
  15. Ioana Baiu et Mary T. Hawn, « Small Bowel Obstruction », JAMA, vol. 319, no 20,‎ 05 22, 2018, p. 2146 (ISSN 1538-3598, PMID 29800183, DOI 10.1001/jama.2018.5834, lire en ligne)
  16. Xian-Wen Dong, Shi-Liang Huang, Zhou-Hua Jiang et Yu-Fei Song, « Nasointestinal tubes versus nasogastric tubes in the management of small-bowel obstruction: A meta-analysis », Medicine, vol. 97, no 36,‎ , e12175 (ISSN 1536-5964, PMID 30200119, Central PMCID 6133588, DOI 10.1097/MD.0000000000012175, lire en ligne)
  17. (en) « Bowel Obstruction », sur Harvard Health Publishing, (consulté le 31 octobre 2020)
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