Hémorroïdes internes
Maladie | |
![]() | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Abcès, Sensibilité, Douleur, Lésions de grattage, Saignement, Induration, Prolapsus, Hémorroïde interne prolabée, Marisques, Masses, Perte de poids |
Symptômes |
Douleur, Brûlure, Écoulement, Saignements, Protusion, Salissure, Humidité, Sensation de défécation incomplète, Prurit anal |
Diagnostic différentiel |
Hémorroïdes externes, Fistule anale, Cancer anal, Abcès périanal, Fissure anale, Polype fibreux anal |
Informations | |
Terme anglais | Internal hemorrhoid |
Wikidata ID | Q95401572 |
Spécialités | Chirurgie générale, médecine d'urgence, gastro-entérologie |
![]() |
La pathologie hémorroïdaire (ou les hémorroïdes dans le langage courant) réfère aux symptômes attribués aux coussins vasculaires présents dans le canal anal. Les hémorroïdes sont dites internes lorsqu'elles se situent au-dessus de la ligne dentelée du canal anal et externes lorsqu'elles sont au-dessous de la ligne dentelée. Elles ne causent généralement pas de douleur à moins d'être thrombosées ou incarcérée. [1][2]
1 Épidémiologie[modifier | w]
Il est difficile de déterminer l'incidence réelle des hémorroïdes pathologiques car de nombreux patients ne consultent pas leur médecin à ce sujet. La prévalence varierait entre 4% et 40%. La prévalence est la plus élevée chez les patients caucasiens âgés de 45 à 65 ans et les patients de statut socio-économique élevé. Cependant, cette observation peut être attribuée à un biais de sélection, car ce groupe a le plus grand accès aux soins de santé. Il s'agirait du troisième diagnostic gastro-intestinal le plus courant aux États-Unis avec environ 4 millions de visites chez le médecin et aux urgences chaque année. Environ 70% des Canadiens auront des symptômes d'hémorroïdes à un moment dans leur vie. [3][4][2]
2 Étiologies[modifier | w]
Les hémorroïdes sont associées à différentes conditions pathologiques: [2]
- la maladie pulmonaire obstructive chronique
- l'hypertrophie de la prostate
- la sténose urétrale
- la constipation chronique
- une lésion occupant de l'espace dans l'abdomen comme une tumeur ovarienne ou un carcinome rectosigmoïde
- l'ascite
- la grossesse.
3 Physiopathologie[modifier | w]
Les hémorroïdes sont des tissus vasculaires naturels dans la sous-muqueuse du canal anal et comprennent du tissu conjonctif lâche, du muscle lisse (muscle de Treitz) et des vaisseaux sanguins avec de nombreuses connexions artérioveineuses. Les hémorroïdes sont irriguées par les artères hémorroïdales supérieures, moyennes et inférieures. Le drainage veineux se fait par les veines hémorroïdales inférieures et moyennes qui finissent par s'écouler dans les veines iliaques. Les hémorroïdes contribuent à la continence fécale via leur engorgement conduisant à une fermeture complète de l'anus empêchant ainsi les fuites fécales (on parle alors d'étanchéité). Les coussins vasculaires reviennent à leur taille normale après la fin de l'effort.
La physiopathologie exacte de la maladie hémorroïdaire reste mal comprise et est considérée comme multifactorielle. Les hémorroïdes sont associées à des conditions pathologiques qui entraînent une augmentation de la pression intra-abdominale. Ces conditions mènent à des hémorroïdes symptomatiques en provoquant une diminution du retour veineux des veines hémorroïdales puis à une dilatation pathologique des coussins vasculaires.
En outre, les régimes pauvres en fibres conduisent à des selles dures et à une augmentation de l'effort à la défécation. De plus, les selles dures peuvent endommager les tissus et provoquer des saignements. Qui plus est, les fibres du muscle de Treitz qui supportent normalement les hémorroïdes, peuvent s'atrophier avec l’âge, ce qui peut conduire à un prolapsus des hémorroïdes. Cela explique pourquoi les personnes âgées sont plus symptomatiques.
Les hémorroïdes se produisent généralement à trois endroits: en position latérale gauche, antérieure droite et postérieure droite.[5][2]
4 Présentation clinique[modifier | w]
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Les facteurs de risque favorisant l'apparition d'hémorroïdes internes sont les suivants: [6][7][8]
- la constipation
- les antécédents familiaux
- la diarrhée
- tout ce qui augmente la pression intra-abdominale et les manoeuvres de valsalva fréquentes (ex: lever des charges lourdes, la toux chronique, la grossesse, l'accouchement, les vomissements)
- une consommation insuffisante de fibres et d'eau
- l'obésité
- l'ascite
- le sexe anal.
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Les patients souffrant d'hémorroïdes internes peuvent rapporter les symptômes suivants: [9][10]
- du prurit anal
- des saignements indolores, couleur rouge vif se produisant à la fin d'une selle
- de la douleur intense (surtout si hémorroïdes thrombosées ou étranglées)
- une sensation de brûlure
- une protusion
- l'écoulement de mucus
- l'enflure
- difficulté durant le nettoyage de la région périanale
- avoir l'impression d'être assis sur un corps étranger
- une forte envie de déféquer ou une sensation de défécation incomplète (si prolapsus interne)
- salissure ou humidité
4.3 Examen clinique[modifier | w]
L'examen physique peut révéler les signes suivants:
- signes de maladie hépatique
- signes de maladie pulmonaire obstructive chronique (ex: thorax en tonneau, OMI, cachexie, etc.) dénotant une toux chronique
- signes de constipation (ex: distension abdominale, impaction fécale, etc.)
Un examen anorectal est idéalement effectué en position couchée sur le ventre (position Jacknife) pour une exposition maximale du périnée et de l'anus, mais peut être réalisé en décubitus latéral ou en position de lithotomie.
- des lésions de grattage
- des marisques
- un saignement.
Les hémorroïdes internes ne sont pas détectables au toucher rectal car elles se compriment sous le doigt. Cet examen permet toutefois de détecter: [2][11]
- les masses
- l'induration
- la sensibilité et la douleur
- le tonus du sphincter
- la présence d'abcès.
5 Examens paracliniques[modifier | w]
Différents types d'endoscopie sont utiles au diagnostic des hémorroïdes internes étant donné que l'examen clinique seul ne permet pas toujours de déterminer leur présence. [2][12][13]
- Anuscopie
- permet d'observer les hémorroïdes internes, un prolapsus
- Rectoscopie:
- indiquée en présence de signaux d'alarme: saignement, perte de poids, modification des habitudes intestinales ou anémie
- Colonoscopie:
- indiqué si anémie ou symptômes vagues chez un patient de plus de 40 ans
- toute rectorragie chez un patient de 40 ans et plus devrait nécessiter une colonoscopie longue
- élimine présence de néoplasie.
6 Approche clinique[modifier | w]
Le diagnostic des hémorroïdes est clinique. Il faut porter attention à la présence de facteurs de risque comme la constipation, les habitudes de défécation, les symptômes comme l'hématochézie (elles sont la cause la plus fréquente de saignement rectal) et le prurit. Le questionnaire médical est suivi de l'examen rectal et doit inclure une anuscopie pour visualiser l'hémorroïde. En présence de douleur, Il est important de rechercher d'autres causes de douleur telles que des fissures ou une excoriation périnéale.
7 Diagnostic[modifier | w]
Le diagnostic est posé après un examen rectal par anuscopie. Les hémorroïdes internes sont ensuite classées en quatre grades (voir tableau suivant).
Degré | Caractéristiques | Schéma | Image |
---|---|---|---|
1er | Aucun prolapsus | ![]() |
![]() |
2e | Prolapsus hémorroïdaire, réduction spontanée | ![]() |
![]() |
3e | Prolapsus hémorroïdaire, réduction manuelle | ![]() |
![]() |
4e | Prolapsus hémorroïdaire, aucune réduction possible | ![]() |
![]() |
8 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Les diagnostics à écarter sont les suivants: [2]
- les hémorroïdes externes
- l'abcès périanal
- la fistule anale
- le cancer anal
- la fissure anale
- le polype fibreux anal.
9 Traitement[modifier | w]
9.1 Traitement médical[modifier | w]
Le traitement conservateur est le traitement de première intention chez tous les patients et est la seule option de traitement chez les patients asymptomatiques. Il comprend:[15][16]
- des émollients fécaux ou laxatifs osmotiques (ex: le polyéthylène glycol, le docusate de sodium, etc.)
- des suppléments de fibres (ex: psyllium 1 à 2 cuillère à thé PO die à tid avec beaucoup d'eau)
- les analgésiques pour la douleur
- oral : anti-inflammatoires non stéroïdiens, acétaminophène
- onguent analgésique (lidocaïne 5%, pramoxine 1%) et stéroïdien (hydrocortisone 0.5 ou 1%): soulagent la douleur, les démangeaisons et l'enflure, mais l'usage à long terme est à éviter
- injection d’un anesthésique local : peu utilisé, car courte durée d’action
- l'eau d'hamamélis (ex: lingettes Tucks): soulage les démangeaisons et l’enflure, à utiliser après chaque selle
- le sulfate de zinc: offre une barrière protectrice à la peau et prévient l'irritation et l'inflammation lorsqu'il y a une perte d'étanchéité
Ces mesures médicales conservatrices peuvent réduire l'effort au passage des selles. Les autres mesures comprennent: [17][2][18]
- l'activité physique régulière
- le maintien d'une bonne hygiène anale
- une augmentation de l'apport en fibres alimentaires (25 g / jour pour les femmes et 38 g / jour pour les hommes)
- un apport hydrique suffisant (minimum 8 verres d'eau / jour)
- les bains de siège[Notes 1]
- éviter l'essuyage excessif
- limiter le temps passé aux toilettes à 3 à 5 minutes
- une position de défécation ergonomique avec les genoux relevés et le corps penché.
9.2 Traitement chirurgical[modifier | w]
En cas d'échec au traitement médical, il existe différentes options de traitement chirurgical. Le choix du mode de traitement dépendra du grade de l'hémorroïde et de l'état de santé du patient entre autres. Les traitements non-excisionnels sont effectués en ambulatoire sans anesthésie tandis que l'hémorroïdectomie se déroule en salle d'opération. Le tableau suivant résume les principales techniques utilisées de nos jours ainsi que leurs principales caractéristiques. [13][19][2]
Type | Technique | Indication | Description de la procédure | Commentaires |
---|---|---|---|---|
Non-excisionnel | Ligature élastique (de Barron) | Principalement pour grades II et III
(SANS composante externe importante) |
|
|
Photocoagulation | Grades I, II ou III |
|
||
Cautérisation ou laser | Principalement pour les grades I et II (III et IV) |
|
| |
Sclérothérapie | si contre-indication à la ligature de Barron (ex: prise d'anticoagulant) |
|
| |
Ligature par sutures | Grade III |
|
| |
Excisionnel
(hémorroïdectomie) |
Milligan-Morgan
(ouverte) |
|
|
|
Ferguson (fermée) |
|
| ||
Whitehead |
|
| ||
Stapled (agraffée) |
|
|
En présence d'hémorroïdes étranglées, il faut effectuer une hémorroïdectomie en urgence:
- éviter la technique fermée
- garder les plaies ouvertes vu le risque élevé de sepsis péri-anal et dommage au sphincter (pyémie portale possible via système porte)
9.3 Complications[modifier | w]
Il peut y avoir plusieurs complications après les différentes procédures utilisées pour traiter les hémorroïdes: [24][25]
- un saignement précoce (<24h) ( chez 1% des patients): dû au saignement de la plaie
- un saignement retardé (5-10j) (chez 0,5-4% des patients après ligature élastique): dû à la séparation précoce du paquet ligaturé avant la thrombose adéquate du pédicule artériel
- une douleur intense
- traitée avec anti-inflammatoires non stéroïdiens et narcotiques oraux
- une ulcération
- un sepsis périnéal
- chez les patients immunosupprimés
- accompagnée de fièvre, d'œdème périnéal et des douleurs et de rétention urinaire
- nécessite un traitement antibiotique à large spectre et un drainage chirurgical
- la rétention urinaire (chez 15% des patients)
- nécessite de limiter l'apport liquidien per-opératoire à 250 mL
- la sténose anale (complication rare de l'hémorroïdectomie, chez 0 à 6% des patients)
- prise en charge par une dilatation anale et une modification du régime alimentaire
- peut être prévenue en laissant 1 cm de muqueuse normale entre les résections
- un trauma au sphincter
- une incontinence fécale (chez 2 à 12% des patients)
- une impaction fécale (chez 0,4% des patients).
10 Suivi[modifier | w]
Le suivi des patients avec traitement médical est sur une base symptomatique seulement.
Le tableau suivant résume la prise en charge des principales complications postopératoire du traitement chirurgical des hémorroïdes internes:[26][27]
Complication | Prise en charge |
---|---|
la douleur postopératoire |
|
le saignement |
|
l'hémorragie secondaire |
|
la sténose anale |
|
11 Complications[modifier | w]
Les principales complications de l'hémorroïde interne sont les suivantes: [2][28][29]
- la thrombose
- l'étranglement
- la nécrose de la peau
- l'infection ou la formation d'abcès
- l'anémie en cas de saignement chronique.
12 Évolution[modifier | w]
Le pronostic des hémorroïdes internes est bon. La plupart des hémorroïdes internes se résolvent avec un traitement médical conservateur avec un taux de récidive de 10 à 50% sur 5 ans. Les techniques chirurgicales sans résection comme la ligature élastique sont associées à un taux de récidive d'environ 30-50% après 5 ans, tandis que le taux de récidive après une hémorroïdectomie chirurgicale sont inférieurs à 5%.[30][2][31]
13 Prévention[modifier | w]
Le traitement conservateur est considéré comme un traitement de première intention des hémorroïdes symptomatiques. Ces modifications peuvent réduire la tension et la pression pure associées au passage des selles. Cela atténue la congestion et permet aux coussins hémorroïdaires de revenir à leur état naturel et non pathologique. Ces mesures additionnelles peuvent également contribuer à prévenir l'apparition des hémorroïdes: [32]
- Réduire l'effort et la durée de défécation
- Éviter les vêtements serrés qui irritent la région périanale
- Faire des exercices de Kegel pour renforcer les muscles du plancher pelvien.
14 Notes[modifier | w]
- ↑ Les bains de siège peuvent aider à l'hygiène et peuvent soulager les démangeaisons, la douleur et les brûlures. Ils doivent être chauds (environ 40 degrés celsius) et le temps de trempage doit être limité à 15 minutes. Les patients doivent être avertis d'éviter d'ajouter des sels, des lotions ou des huiles à l'eau car ils peuvent provoquer une inflammation.
15 Références[modifier | w]
- Cet article a été créé en partie ou en totalité le 2021/03/04 à partir de Chirurgie (application), créée par Dre. Hélène Milot, Dr. Olivier Mailloux et collaborateurs et partagé sous la licence CC-BY-SA 4.0 international
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/26 à partir de Internal Hemorrhoid (StatPearls / Internal Hemorrhoid (2020/08/08)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30725867 (livre).
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6605842
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 et 2,10 Rodrigue F. Fontem et Daniel Eyvazzadeh, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725867, lire en ligne)
- ↑ (en-US) « What are Hemorroids? », sur Canadian Digestive Health Foundation (consulté le 5 mars 2021)
- ↑ J. F. Johanson et A. Sonnenberg, « The prevalence of hemorrhoids and chronic constipation. An epidemiologic study », Gastroenterology, vol. 98, no 2, , p. 380–386 (ISSN 0016-5085, PMID 2295392, DOI 10.1016/0016-5085(90)90828-o, lire en ligne)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18506529
- ↑ Rodrigue F. Fontem et Daniel Eyvazzadeh, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725867, lire en ligne)
- ↑ A Le Quellec, P. Bories, J. C. Rochon et J. M. Garrigues, « [Portal hypertension and hemorrhoids. Cause effect relationship?] », Gastroenterol. Clin. Biol., vol. 12, no 8–9, , p. 646–8 (lire en ligne)
- ↑ (en) « Chirurgie », sur App Store (consulté le 4 mars 2021)
- ↑ Rodrigue F. Fontem et Daniel Eyvazzadeh, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725867, lire en ligne)
- ↑ (en) « Chirurgie », sur App Store (consulté le 4 mars 2021)
- ↑ Evgeny A. Zagriadskiĭ, Alexey M. Bogomazov et Evgeny B. Golovko, « Conservative Treatment of Hemorrhoids: Results of an Observational Multicenter Study », Advances in Therapy, vol. 35, no 11, , p. 1979–1992 (ISSN 1865-8652, PMID 30276625, Central PMCID 6223991, DOI 10.1007/s12325-018-0794-x, lire en ligne)
- ↑ (en) « Chirurgie », sur App Store (consulté le 5 mars 2021)
- ↑ 13,0 et 13,1 Timothy Mott, Kelly Latimer et Chad Edwards, « Hemorrhoids: Diagnosis and Treatment Options », American Family Physician, vol. 97, no 3, , p. 172–179 (ISSN 1532-0650, PMID 29431977, lire en ligne)
- ↑ (en) « Practice Parameters for the Management of Hemorrhoids (Revised 2010) », sur American Society of Colon and Rectal Surgeons, (consulté le 3 février 2019)
- ↑ Aaron Lawrence et Emily R. McLaren, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29763185, lire en ligne)
- ↑ Timothy Mott, Kelly Latimer et Chad Edwards, « Hemorrhoids: Diagnosis and Treatment Options », American Family Physician, vol. 97, no 3, , p. 172–179 (ISSN 0002-838X et 1532-0650, lire en ligne)
- ↑ C. P. Gibbons, J. J. Bannister et N. W. Read, « Role of constipation and anal hypertonia in the pathogenesis of haemorrhoids », The British Journal of Surgery, vol. 75, no 7, , p. 656–660 (ISSN 0007-1323, PMID 3416121, DOI 10.1002/bjs.1800750712, lire en ligne)
- ↑ Aaron Lawrence et Emily R. McLaren, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29763185, lire en ligne)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29083587
- ↑ Timothy Mott, Kelly Latimer et Chad Edwards, « Hemorrhoids: Diagnosis and Treatment Options », American Family Physician, vol. 97, no 3, , p. 172–179 (ISSN 0002-838X et 1532-0650, lire en ligne)
- ↑ (en) « Chirurgie », sur App Store (consulté le 5 mars 2021)
- ↑ (en) Bradley R. Davis, Steven A. Lee-Kong, John Migaly et Daniel L. Feingold, « The American Society of Colon and Rectal Surgeons Clinical Practice Guidelines for the Management of Hemorrhoids », Diseases of the Colon & Rectum, vol. 61, no 3, , p. 284–292 (ISSN 0012-3706, DOI 10.1097/DCR.0000000000001030, lire en ligne)
- ↑ Kheng-Seong Ng, Melanie Holzgang et Christopher Young, « Still a Case of “No Pain, No Gain”? An Updated and Critical Review of the Pathogenesis, Diagnosis, and Management Options for Hemorrhoids in 2020 », Annals of Coloproctology, vol. 36, no 3, , p. 133–147 (ISSN 2287-9714 et 2287-9722, PMID 32674545, Central PMCID PMC7392573, DOI 10.3393/ac.2020.05.04, lire en ligne)
- ↑ Rodrigue F. Fontem et Daniel Eyvazzadeh, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725867, lire en ligne)
- ↑ (en) « Chirurgie », sur App Store (consulté le 4 mars 2021)
- ↑ Kheng-Seong Ng, Melanie Holzgang et Christopher Young, « Still a Case of “No Pain, No Gain”? An Updated and Critical Review of the Pathogenesis, Diagnosis, and Management Options for Hemorrhoids in 2020 », Annals of Coloproctology, vol. 36, no 3, , p. 133–147 (ISSN 2287-9714, PMID 32674545, Central PMCID 7392573, DOI 10.3393/ac.2020.05.04, lire en ligne)
- ↑ (en) Bradley R. Davis, Steven A. Lee-Kong, John Migaly et Daniel L. Feingold, « The American Society of Colon and Rectal Surgeons Clinical Practice Guidelines for the Management of Hemorrhoids », Diseases of the Colon & Rectum, vol. 61, no 3, , p. 284–292 (ISSN 0012-3706, DOI 10.1097/DCR.0000000000001030, lire en ligne)
- ↑ (en) « Hemorrhoids natural history, complications and prognosis - wikidoc », sur www.wikidoc.org (consulté le 4 mars 2021)
- ↑ Marllus Braga Soares, Marcos Bettini Pitombo, Francisco Lopes Paulo et Paulo Cezar de Castro, « Partial stapled hemorrhoidopexy: clinical aspects and impact on anorectal physiology », Revista Do Colegio Brasileiro De Cirurgioes, vol. 44, no 3, , p. 278–283 (ISSN 1809-4546, PMID 28767804, DOI 10.1590/0100-69912017003010, lire en ligne)
- ↑ S. P. Brodovskyi, A. G. Iftodiy et I. M. Kozlovska, « [ОPTIMIZATION OF SURGICAL TREATMENT OF HEMORRHOIDAL DISEASE STAGES III-IV] », Klinichna Khirurhiia, no 2, , p. 10–12 (ISSN 0023-2130, PMID 30272930, lire en ligne)
- ↑ (en) « Hemorrhoids natural history, complications and prognosis - wikidoc », sur www.wikidoc.org (consulté le 6 mars 2021)
- ↑ M Guttenplan, « The Evaluation and Office Management of Hemorrhoids for the Gastroenterologist », Curr Gastroenterol Rep, vol. 19, no 7, , p. 30 (DOI 10.1007/s11894-017-0574-9, lire en ligne)