« Maladie de Lyme » : différence entre les versions
(ajout 1) |
(ajout 2) |
||
Ligne 28 : | Ligne 28 : | ||
== Physiopathologie == | == Physiopathologie == | ||
Les tiques, permettant la transmission de la bactérie, sont retrouvés sous 3 stades ; larve, nymphe puis adulte. Les tiques immatures, soient les nymphes, sont les principales auteures de la Maladie de Lyme chez l'humain. Les nymphes mesurent < 1 mm , leur petite taille rendent donc leur identification plus difficile. La tique adulte, quant à elle, mesure de 3 à 5 mm. Elle peut tripler de volume lorsqu'elle est remplie de sang et atteindre une taille de 8 à 13 mm.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=es|titre=Est-ce une tique?|url=https://www.inspq.qc.ca/est-tique|site=INSPQ|consulté le=2022-04-02}}</ref> Les tiques grimpent sur les herbes, buissons et arbustes et au contact de l'humain se déplace sur la peau. À ce moment, ils se nourrissent de sang pendant 3 à 5 jours. Pendant l'alimentation de la tique, l'augmentation de la température | Les tiques, permettant la transmission de la bactérie, sont retrouvés sous 3 stades ; larve, nymphe puis adulte. Les tiques immatures, soient les nymphes, sont les principales auteures de la Maladie de Lyme chez l'humain. Les nymphes mesurent < 1 mm , leur petite taille rendent donc leur identification plus difficile. Ils restent ainsi plus longtemps sur la peau, d'où leur plus grande association à la transmission de l'infection. La tique adulte, quant à elle, mesure de 3 à 5 mm. Elle peut tripler de volume lorsqu'elle est remplie de sang et atteindre une taille de 8 à 13 mm.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=es|titre=Est-ce une tique?|url=https://www.inspq.qc.ca/est-tique|site=INSPQ|consulté le=2022-04-02}}</ref> Les tiques grimpent sur les herbes, buissons et arbustes et au contact de l'humain se déplace sur la peau. À ce moment, ils se nourrissent de sang pendant 3 à 5 jours. Pendant l'alimentation de la tique, l'augmentation de la température corporelle favorisée par l'apport sanguin, permet la réplication de la bactérie dans l'intestin de la tique et certains changements phénotypiques essentielles à l'invasion de l'humain. Elle amorce ensuite sa traversée vers l'humain via les glandes salivaires de la tique. Cette transmission nécessite minimalement 24 à 36h. Ce risque augmente avec la durée de la présence de la tique et est donc plus important après 72h.<ref>{{Citation d'un lien web|titre=Description de la maladie - Maladie de Lyme - Professionnels de la santé - MSSS|url=https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/zoonoses/maladie-lyme/|site=www.msss.gouv.qc.ca|consulté le=2022-03-30}}</ref><ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=N. Cary|nom1=Engleberg|prénom2=Victor J.|nom2=DiRita|prénom3=Michael Joseph|nom3=Imperiale|titre=Schaechter's mechanisms of microbial disease|date=2022|isbn=978-1-9751-5150-8|isbn2=1-9751-5150-X|oclc=1266208905|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1266208905|consulté le=2022-04-02}}</ref> {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Physiopathologie}} | ||
== Présentation clinique<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Gary P.|nom1=Wormser|prénom2=Raymond J.|nom2=Dattwyler|prénom3=Eugene D.|nom3=Shapiro|prénom4=John J.|nom4=Halperin|titre=The clinical assessment, treatment, and prevention of lyme disease, human granulocytic anaplasmosis, and babesiosis: clinical practice guidelines by the Infectious Diseases Society of America|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=43|numéro=9|date=2006-11-01|issn=1537-6591|pmid=17029130|doi=10.1086/508667|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17029130|consulté le=2022-03-30|pages=1089–1134}}</ref><ref>HAS (2018). Recommandation de bonne pratique - Borreliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques, Haute autorité de santé: 9.</ref><ref>National Institute for Health and Care Excellence (2018). Lyme disease, NICE guideline.</ref><ref name=":0">Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Outil d'aide au diagnostic : Maladie de Lyme aux stades localisés et disséminés, Québec, Qc : INESSS; 2021. Disponible à : https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Biologie_medicale/Lyme_Diag-traitement/Outil_diagnostic.pdf</ref> == | == Présentation clinique<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Gary P.|nom1=Wormser|prénom2=Raymond J.|nom2=Dattwyler|prénom3=Eugene D.|nom3=Shapiro|prénom4=John J.|nom4=Halperin|titre=The clinical assessment, treatment, and prevention of lyme disease, human granulocytic anaplasmosis, and babesiosis: clinical practice guidelines by the Infectious Diseases Society of America|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=43|numéro=9|date=2006-11-01|issn=1537-6591|pmid=17029130|doi=10.1086/508667|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17029130|consulté le=2022-03-30|pages=1089–1134}}</ref><ref>HAS (2018). Recommandation de bonne pratique - Borreliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques, Haute autorité de santé: 9.</ref><ref>National Institute for Health and Care Excellence (2018). Lyme disease, NICE guideline.</ref><ref name=":0">Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Outil d'aide au diagnostic : Maladie de Lyme aux stades localisés et disséminés, Québec, Qc : INESSS; 2021. Disponible à : https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Biologie_medicale/Lyme_Diag-traitement/Outil_diagnostic.pdf</ref> == | ||
Ligne 250 : | Ligne 250 : | ||
≥ 45kg : 200 mg PO | ≥ 45kg : 200 mg PO | ||
|} | |} | ||
La doxycycline est à éviter en grossesse, particulièrement à partir de la 16<sup>e</sup> semaine. Elle est aussi non recommandée chez les enfants de < 8 ans en raison du risque d'altération permanente de la teinte des dents et de l'hypoplasie de l'émail. Cependant, de nouvelles données | La doxycycline est à éviter en grossesse, particulièrement à partir de la 16<sup>e</sup> semaine. Elle est aussi non recommandée chez les enfants de < 8 ans en raison du risque d'altération permanente de la teinte des dents et de l'hypoplasie de l'émail. Cependant, de nouvelles données suggèrent que cet effet est peu probable lorsque le médicament est donné sur une courte période. La doxycycline peut donc être utilisée de façon sécuritaire chez cette clientèle pour des durées ≤ 21 jours et ce pour des indications spécifiques, tel que le traitement de la maladie de Lyme. <ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Doxycycline|url=https://rx.vigilance.ca/module/mono/fr/119.htm#references|site=RxVigilance|date=|consulté le=2 avril 2022}}</ref> | ||
Le traitement de l'érythème migrant est fait grâce à l'utilisation de la doxycycline. Certaines spécificités concernant la durée de traitement et les autres options sont résumés dans le tableau suivant : | Le traitement de l'érythème migrant est fait grâce à l'utilisation de la doxycycline. Certaines spécificités concernant la durée de traitement et les autres options sont résumés dans le tableau suivant : | ||
Ligne 547 : | Ligne 547 : | ||
==Complications== | ==Complications== | ||
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}} | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}} | ||
Il est possible que certains patients aient des symptômes non spécifiques persistants, et ce plusieurs mois après le traitement antibiotique. La proportion des patients développant le {{Complication|nom=syndrome de Lyme post-traitement}} est de 5 à 15%. Les symptômes se dissiperont, chez la majorité, en 6 à 12 mois.<ref name=":4">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Henry M.|nom1=Feder|prénom2=Barbara J.B.|nom2=Johnson|prénom3=Susan|nom3=O'Connell|prénom4=Eugene D.|nom4=Shapiro|titre=A Critical Appraisal of “Chronic Lyme Disease”|périodique=New England Journal of Medicine|volume=357|numéro=14|date=2007-10-04|issn=0028-4793|issn2=1533-4406|doi=10.1056/NEJMra072023|lire en ligne=http://www.nejm.org/doi/abs/10.1056/NEJMra072023|consulté le=2022-04-01|pages=1422–1430}}</ref> Certains critères diagnostics ont été défini, notamment par l'''Infectious Disease Society of America'' et la ''Swiss Society of Infectious Disease''. Globalement, le diagnostic peut être posé si le patient a une histoire de maladie de Lyme confirmée, un traitement antibiotique adéquat ainsi que des symptômes généraux, tels que la fatigue, des myalgies, des arthralgies ou des atteintes cognitives apparues avant le traitement et persistants ≥ 6 mois après.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Gary P.|nom1=Wormser|prénom2=Raymond J.|nom2=Dattwyler|prénom3=Eugene D.|nom3=Shapiro|prénom4=John J.|nom4=Halperin|titre=The clinical assessment, treatment, and prevention of lyme disease, human granulocytic anaplasmosis, and babesiosis: clinical practice guidelines by the Infectious Diseases Society of America|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=43|numéro=9|date=2006-11-01|issn=1537-6591|pmid=17029130|doi=10.1086/508667|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17029130|consulté le=2022-04-01|pages=1089–1134}}</ref> <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Johannes|nom1=Nemeth|prénom2=Enos|nom2=Bernasconi|prénom3=Ulrich|nom3=Heininger|prénom4=Mohamed|nom4=Abbas|titre=Update of the Swiss guidelines on post-treatment Lyme disease syndrome|périodique=Swiss Medical Weekly|volume=146|date=2016|issn=1424-3997|pmid=27922168|doi=10.4414/smw.2016.14353|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27922168|consulté le=2022-04-01|pages=w14353}}</ref> À ce jour, il existe certaines évidences que la bactérie ''Borrelia Burgdorferi'' peut être identifiée avec une culture ou un test PCR après le traitement antibiotique. <ref name=":6">{{Citation d'un lien web|langue=fr-FR|titre=La maladie de Lyme chronique|url=https://canlyme.com/fr/le-diagnostic-de-la-maladie-de-lyme/le-traitement/la-maladie-de-lyme-chronique/|site=CanLyme - Canadian Lyme Disease Foundation|consulté le=2022-04-01}}</ref> La cause de la persistance de l'infection reste hypothétique, mais les études | Il est possible que certains patients aient des symptômes non spécifiques persistants, et ce plusieurs mois après le traitement antibiotique. La proportion des patients développant le {{Complication|nom=syndrome de Lyme post-traitement}} est de 5 à 15%. Les symptômes se dissiperont, chez la majorité, en 6 à 12 mois.<ref name=":4">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Henry M.|nom1=Feder|prénom2=Barbara J.B.|nom2=Johnson|prénom3=Susan|nom3=O'Connell|prénom4=Eugene D.|nom4=Shapiro|titre=A Critical Appraisal of “Chronic Lyme Disease”|périodique=New England Journal of Medicine|volume=357|numéro=14|date=2007-10-04|issn=0028-4793|issn2=1533-4406|doi=10.1056/NEJMra072023|lire en ligne=http://www.nejm.org/doi/abs/10.1056/NEJMra072023|consulté le=2022-04-01|pages=1422–1430}}</ref> Certains critères diagnostics ont été défini, notamment par l'''Infectious Disease Society of America'' et la ''Swiss Society of Infectious Disease''. Globalement, le diagnostic peut être posé si le patient a une histoire de maladie de Lyme confirmée, un traitement antibiotique adéquat ainsi que des symptômes généraux, tels que la fatigue, des myalgies, des arthralgies ou des atteintes cognitives apparues avant le traitement et persistants ≥ 6 mois après.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Gary P.|nom1=Wormser|prénom2=Raymond J.|nom2=Dattwyler|prénom3=Eugene D.|nom3=Shapiro|prénom4=John J.|nom4=Halperin|titre=The clinical assessment, treatment, and prevention of lyme disease, human granulocytic anaplasmosis, and babesiosis: clinical practice guidelines by the Infectious Diseases Society of America|périodique=Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America|volume=43|numéro=9|date=2006-11-01|issn=1537-6591|pmid=17029130|doi=10.1086/508667|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17029130|consulté le=2022-04-01|pages=1089–1134}}</ref> <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Johannes|nom1=Nemeth|prénom2=Enos|nom2=Bernasconi|prénom3=Ulrich|nom3=Heininger|prénom4=Mohamed|nom4=Abbas|titre=Update of the Swiss guidelines on post-treatment Lyme disease syndrome|périodique=Swiss Medical Weekly|volume=146|date=2016|issn=1424-3997|pmid=27922168|doi=10.4414/smw.2016.14353|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27922168|consulté le=2022-04-01|pages=w14353}}</ref> À ce jour, il existe certaines évidences que la bactérie ''Borrelia Burgdorferi'' peut être identifiée avec une culture ou un test PCR après le traitement antibiotique. <ref name=":6">{{Citation d'un lien web|langue=fr-FR|titre=La maladie de Lyme chronique|url=https://canlyme.com/fr/le-diagnostic-de-la-maladie-de-lyme/le-traitement/la-maladie-de-lyme-chronique/|site=CanLyme - Canadian Lyme Disease Foundation|consulté le=2022-04-01}}</ref> La cause de la persistance de l'infection reste hypothétique, mais les études soulèvent l'idée que la bactérie pourrait se loger en intracellulaire, lui permettant ainsi de résister au système immunitaire. L'expression de souche résistante et l'entrée dans des sites difficilement accessible par les antibiotiques, comme le système nerveux central, sont aussi des pistes avancées par les dernières études sur le sujet.<ref name=":6" /> | ||
La {{Complication|nom=Maladie de Lyme chronique}}, est un terme regroupant plusieurs phénomènes pathologiques. En effet, celui-ci peut comprendre le {{Complication|nom=syndrome de Lyme post-traitement}}, mais aussi tout autre tableau clinique ressemblant aux manifestations de la Maladie de Lyme, sans toutefois avoir de lien avec l'infection par la bactérie ''Borrelia sp.'' <ref name=":4" /><ref name=":5" /> Il est donc primordial de considérer le diagnostic différentiel dans ces cas, puisque les patients pourraient souffrir de d'autres conditions, comme la fibromyalgie<ref>{{Citation d'un article|prénom1=R. W.|nom1=Lightfoot|prénom2=B. J.|nom2=Luft|prénom3=D. W.|nom3=Rahn|prénom4=A. C.|nom4=Steere|titre=Empiric parenteral antibiotic treatment of patients with fibromyalgia and fatigue and a positive serologic result for Lyme disease. A cost-effectiveness analysis|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=119|numéro=6|date=1993-09-15|issn=0003-4819|pmid=8357117|doi=10.7326/0003-4819-119-6-199309150-00010|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8357117|consulté le=2022-04-01|pages=503–509}}</ref>, qui ont des traitements spécifiques. | La {{Complication|nom=Maladie de Lyme chronique}}, est un terme regroupant plusieurs phénomènes pathologiques. En effet, celui-ci peut comprendre le {{Complication|nom=syndrome de Lyme post-traitement}}, mais aussi tout autre tableau clinique ressemblant aux manifestations de la Maladie de Lyme, sans toutefois avoir de lien avec l'infection par la bactérie ''Borrelia sp.'' <ref name=":4" /><ref name=":5" /> Il est donc primordial de considérer le diagnostic différentiel dans ces cas, puisque les patients pourraient souffrir de d'autres conditions, comme la fibromyalgie<ref>{{Citation d'un article|prénom1=R. W.|nom1=Lightfoot|prénom2=B. J.|nom2=Luft|prénom3=D. W.|nom3=Rahn|prénom4=A. C.|nom4=Steere|titre=Empiric parenteral antibiotic treatment of patients with fibromyalgia and fatigue and a positive serologic result for Lyme disease. A cost-effectiveness analysis|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=119|numéro=6|date=1993-09-15|issn=0003-4819|pmid=8357117|doi=10.7326/0003-4819-119-6-199309150-00010|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8357117|consulté le=2022-04-01|pages=503–509}}</ref>, qui ont des traitements spécifiques. |
Version du 3 avril 2022 à 13:11
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Insuffisance cardiaque, Radiculopathie, Oedème articulaire, Péricardite aiguë, Érythème migrant, Mononeuropathie, Bradycardie , Plexopathie, Névrite crânienne, Paralysie faciale périphérique, ... [+] |
Symptômes |
Faiblesse musculaire, Paresthésies, Anorexie , Myalgies, Hyporéflexie, Nausées, Dyspnée , Photophobie, Vertige , Diplopie , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Dermatite de contact, Infection, Sarcoïdose, Arthrite septique, Syndrome de Guillain-Barré, Méningite tuberculeuse, Paralysie de Bell, PAR, MCAS, Méningite bactérienne, ... [+] |
|
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La maladie de Lyme est une zoonose causée par les bactéries spirochètes Borrelia Burgdorferi et transmise par la tique. Elle peut affecter plusieurs systèmes et comporte de multiples stades. Elle fait partie des maladies à déclaration obligatoire (MADO) au Canada.
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La maladie de Lyme est l'infection, transmise par les tiques, la plus courante au Canada, aux États-Unis et en Europe. Elle a été découverte au Connecticut en 1977, via une étude concernant un groupe d'enfants jugé atteint d'arthrite juvénile.
Le Québec, l'Ontario et la Nouvelle-Écosse sont les 3 provinces canadiennes les plus touchées.L'incidence de la maladie est en augmentation. Aux États-unis se sont majoritairement les états du nord-est et du centre Nord qui sont atteints.
Cette infection est plus fréquente au printemps et en été. Elle touche davantage les enfants et les adultes d'âge mur.
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
|
Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
|
L'étiologie de la maladie de Lyme est l'infection par la bactérie spirochète Borrelia. Seulement quelques espèces en sont responsables :
- B. Burgdorferi est la principale en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
- B. Mayonii a été rapporté dans certains états du MidWest.
- B. afzelii et B. garinii sont aussi prédominantes en Asie et en Europe.
Physiopathologie
Les tiques, permettant la transmission de la bactérie, sont retrouvés sous 3 stades ; larve, nymphe puis adulte. Les tiques immatures, soient les nymphes, sont les principales auteures de la Maladie de Lyme chez l'humain. Les nymphes mesurent < 1 mm , leur petite taille rendent donc leur identification plus difficile. Ils restent ainsi plus longtemps sur la peau, d'où leur plus grande association à la transmission de l'infection. La tique adulte, quant à elle, mesure de 3 à 5 mm. Elle peut tripler de volume lorsqu'elle est remplie de sang et atteindre une taille de 8 à 13 mm.[1] Les tiques grimpent sur les herbes, buissons et arbustes et au contact de l'humain se déplace sur la peau. À ce moment, ils se nourrissent de sang pendant 3 à 5 jours. Pendant l'alimentation de la tique, l'augmentation de la température corporelle favorisée par l'apport sanguin, permet la réplication de la bactérie dans l'intestin de la tique et certains changements phénotypiques essentielles à l'invasion de l'humain. Elle amorce ensuite sa traversée vers l'humain via les glandes salivaires de la tique. Cette transmission nécessite minimalement 24 à 36h. Ce risque augmente avec la durée de la présence de la tique et est donc plus important après 72h.[2][3]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Présentation clinique[4][5][6][7]
Stade 1 | Maladie localisée (précoce) | Éruption cutanée au foyer de la piqure; les bactéries ne se sont pas encore disséminées dans tout le corps.
|
---|---|---|
Stade
2 |
Maladie disséminée précoce | Dissémination des bactéries par le sang ; apparition quelques jours après l'érythème migrant et jusqu'à 6 mois post-piqûre
Signes et symptômes reflétant la colonisation du système nerveux et du coeur.
|
Stade
3 |
Maladie tardive | Arthrite de Lyme
Se présente plusieurs mois après l'infection et peut se caractériser par des poussées-rémissions |
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
|
Les facteurs de risque sont :[7]
- la région endémique; Sud-est du Canada.
- la saison; printemps et été.
- l' Âge; présentation bimodal 5-14 ans et 45 -54 ans.
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
L'identification de la maladie de Lyme repose majoritairement sur le questionnaire et les expositions possibles du patient. Il est donc primordial de rechercher les éléments suivants au questionnaire:
- activités extérieures ; plus particulièrement celles prenant place dans un boisé ou à proximité de végétation.
- secteurs géographiques : résident ou visite en région endémique
- animaux de compagnie en contact avec l'extérieur.
- observation d'une tique sur le corps.
Les symptômes de cette maladie divergent selon le stade.
Le stade précoce peut être asymptômatique, mais peut présenter certains symptômes généraux tels que :
- la céphalée
- la fièvre
- la myalgie
- la fatigue
- les problèmes de concentration et de mémoire
- l' anorexie
Le stade disséminée précoce se présente avec des symptômes neurologiques et cardiaques :
- paralysie faciale
- surdité
- diplopie
- faiblesse musculairede type motoneurone inférieure pouvant affecter une seule ou plusieurs racines nerveuses.
- paresthésies ou hypoesthésies
- aréflexie
- raideur nucale
- photophobie
- nausées
- vomissements
- palpitations
- Étourdissement
- syncope
- douleur thoracique
- dyspnée
Les symptômes du stade tardif sont :
- oedème articulaire(Genou ++)
- arthralgie
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
|
Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
|
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :
- à l'inspection cutanée:
- l'Érythème migrant; isolée ou multiples.
- • Érythème circulaire ou ovalaire
- ≥ 5cm de diamètre
- Peut être annulaire (cible)
- Présence ≥ 48h
- l'Érythème migrant; isolée ou multiples.
- à l'examen neurologique:
- à l'auscultation cardiaque:
- extra-systole, provoquant une rythme cardiaque irrégulier.
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
|
Les examens paracliniques pertinents, selon la présentation du patient, sont :
- l'Électrocardiogramme, celui-ci peut démontrer :
- un bloc auriculo-ventriculaire 1er à 3ième degré
- arythmie, soit des extra-systoles supra-ventriculaire ou ventriculaire.
- L' Élévation diffuse des segments ST, signalant la présence d'un syndrome péricardique sous-jacent.
- la Ponction articulaire en présente de monoarthrite principalement :
- l'analyse du liquide synovial démontrera une arthrite inflammatoire avec une leucocytose(≈ 25 000/mm³) et une prédominance de polymorphonucléaire. [8]
- ...
Approche clinique
L'approche clinique de la maladie de Lyme nécessite la considération des facteurs de risque, de l'histoire médicale actuelle ainsi que des signes et symptômes présentés par le patient. Une suspicion de maladie de Lyme associée à piqure simple d'une tique, sans autre symptômes, peut être diagnostiquée en clinique et traitée en prophylaxie.
La présence de symptômes nécessitera toutefois un régime d'antibiotiques complet pour contrer l'infection, mais le diagnostic est seulement clinique.
La forme tardive, quant à elle, étant donné la présence d'un diagnostic différentiel élargit, nécessitera des tests sérologiques.
La prophylaxie est actuellement indiquée dans certaines régions au Québec[9] et dans certaines provinces au Canada. Les régions du Québec peuvent variées, mais ce sont les territoires de CLSC où on retrouve au moins une municipalité ayant une proportion de tiques infectées par Borrelia burgdorferi ≥ 20 %. [9] La présence d'une tique depuis plus de 24h, mais moins de 72h depuis son retrait, en l'absence de signes et symptômes de la maladie de Lyme est une indication de traitement prophylactique dans le mesure où la tique a été acquise dans une région endémique.[7] Une durée de moins de 24h n'est pas suffisante pour permettre l'infection alors qu'une durée de retrait de plus de 72h n'est pas associé à une bénéfice à la prise de la prophylaxie.
La présence de symptômes nécessitent un traitement complet plutôt qu'une simple prophylaxie.
L'algorithme suivant permet de guider les investigations selon la présentation du patient :
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Diagnostic
La maladie de Lyme est un diagnostic majoritairement clinique. Il est basé sur l'intégration des facteurs de risque, de l'histoire et de la présentation clinique. Il fait donc appel au jugement du clinicien. Certains examens paracliniques permettront de réunir la constellation de signes cliniques permettant d'identifier l'infection. Néanmoins, les stades disséminés précoces et tardifs nécessiteront parfois l'utilisation d'un test sérologique. Celui-ci se déroule en 2 étapes ; le dépistage puis la confirmation. Le test EIA, de dépistage, possède une meilleure sensibilité, mais est moins spécifique que le test de confirmation (Westernblot). L'addition de ces 2 tests permet donc d'augmenter la sensibilité et la spécificité.[10]
Il est pertinent de noté que le test sérologique a une faible sensibilité pour les stades précoces de la maladie. En effet, le stade isolé et le stade disséminé précoce possède respectivement une sensibilité de 17 à 40% et de 40 à 100%. La sensibilité augmente significativement en stade disséminé tardif avec une valeur de 96 à 100%.[10][7] Ce phénomène est corrélé à l'apparition des anticorps 4 à 6 semaines après le début des symptômes.
Le test EIA ou ELISA possède certaines réactions croisées, notamment chez les patients atteints du virus Ebstein-Barr, de maladie auto-immune, d'une autre infection par des spirochètes ou à l'Helicobacter Pylori. [11] Un résultat positif ou incertain à ce test guidera vers la 2ième étape, soit le Westernblot. Par contre, un test négatif nécessitera la répétition du test dans 4 à 6 semaines et la considération d'un autre diagnostic.
Le test de confirmation permet de diminuer les faux positifs. La recherche d'anticorps IgM via l'épreuve Line Blot et d'IgG par le Western blot, est spécifique pour les espèces de bactéries américaines ou européennes. Ainsi, la région d'acquisition de l'infection est importante à transmettre au laboratoire afin d'utiliser le bon trousseau technique. La positivité du résultat doit être corrélée à la suspicion clinique de la maladie puisque les faux positifs sont plus fréquents lorsque la suspicion pré-test est faible.
L'interprétation de ces 2 tests peut être établie selon l'algorithme suivant :
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Diagnostic différentiel[7][12]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
|
Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
|
Le diagnostic différentiel varie encore une fois selon l'amalgame de symptômes présenté par le patient.Il est donc préférable de différencier les atteintes afin d'identifier les diagnostics associées. Voici donc une liste non-exhaustive des pathologies à considérer :
Concernant le système cutanée :
Le diagnostic différentiel de l'érythème migrant isolé comprend :
- la Réaction d'hypersensibilité locale secondaire à une piqure
- l'Eczéma nummulaire
- la Dermatite de contact
- la Cellulite infectieuse
- le Tinea corporis...
L'érythème multiple a comme diagnostic différentiel plus spécifique :
L'atteinte neurologique peut être associé à d'autres pathologies telles que :
- la Méningite virale, bactérienne , tuberculeuse ou fongique
- la Paralysie de Bell
- le Syndrome de Guillain-Barré
- la Sarcoïdose (Syndrome de Heerfordt)
- la Radiculopathie secondaire à un processus de compression ou infectieux (VIH, syphilis)
- la Vasculite ...
L'atteinte cardiaque a comme diagnostic différentiel :
- la MCAS
- l'infection via une autre étiologie
- la médication ( B-Bloquants) ...
Les manifestations musculosquelettiques peuvent s'associer :
- les Collagénoses
- la PAR
- les Spondylarthropathies
- l'Arthrite microcristalline
- l'Arthrite septique ...
Traitement
Le traitement repose sur l'utilisation d'antibiotiques. La posologie varie, encore une fois, selon le stade de la maladie.
Tout d'abord, la prophylaxie de l'infection, lorsqu'indiquée, est réalisée avec la prise de doxycycline. À noter qu'un délai maximal de 72h doit s'être écoulée entre la prise de la médication et le retrait de la tique. La posologie selon l'âge est résumée dans l'encadrée suivant :
Posologie selon l'âge[13] | |
---|---|
≥ 12 ans | Dose unique 200mg PO |
< 12 ans | Dose unique PO
< 45kg : 4,4mg/kg (max 200mg) ≥ 45kg : 200 mg PO |
La doxycycline est à éviter en grossesse, particulièrement à partir de la 16e semaine. Elle est aussi non recommandée chez les enfants de < 8 ans en raison du risque d'altération permanente de la teinte des dents et de l'hypoplasie de l'émail. Cependant, de nouvelles données suggèrent que cet effet est peu probable lorsque le médicament est donné sur une courte période. La doxycycline peut donc être utilisée de façon sécuritaire chez cette clientèle pour des durées ≤ 21 jours et ce pour des indications spécifiques, tel que le traitement de la maladie de Lyme. [14]
Le traitement de l'érythème migrant est fait grâce à l'utilisation de la doxycycline. Certaines spécificités concernant la durée de traitement et les autres options sont résumés dans le tableau suivant :
Traitement de l'atteinte cutanée +/- autres symptômes[15][16] | |||
---|---|---|---|
1er choix | Autres options | ||
EM isolé seul | Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 10j | amoxicilline PO 500 mg TID x 10j
OU Céfuroxime axétil PO 500 mg BID x 10j |
Enfant | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 10j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 14j OU Céfuroxime axétil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 14j | |
EM isolé + sx systémiques
OU EM multiples +/- sx systémiques |
Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 14j | amoxicilline PO 500 mg TID x 14j
OU Céfuroxime axétil PO 500 mg BID x 14j |
Enfants | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 10j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 14j OU Céfuroxime axétil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 14j |
Traitement atteintes neurologiques[15][16] | |||
---|---|---|---|
1er choix | Autres options | ||
Atteinte périphérique | Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 14j | amoxicilline PO 500 mg TID x 14j
OU céfuroxime axetil PO 500 mg BID x 14j |
Enfant | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 14j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 14j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 14j | |
Atteinte centrale
OU Méningite |
Adulte | 'ceftriaxone' IV 2g DIE x 14j | cefotaxime IV 2g TID x 14j
OU pénicilline G IV 18-24 millions d'unités divisé q4h x 14j |
Enfant | ceftriaxone IV 75-100mg/kg/j (max 2g)
en une dose x 14j |
cefotaxime IV 225-300mg/kg/j divisé
en 3 à 4 doses (max 12g/j) x 14j OU pénicilline G IV 200 000 à 400 000 U/kg/j divisé q4h (max dose adulte) x 14j |
Traitement atteintes cardiaques | |||
---|---|---|---|
1er choix | Autres options | ||
Bloc AV 1er degré
+ PR < 300ms2 |
Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 14j | amoxicilline PO 500 mg TID x 14j
OU céfuroxime axetil PO 500 mg BID x 14j |
Enfant | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 14j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 14j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 14j | |
Bloc AV 1er degré
+ PR > 300ms2 OU Bloc AV haut degré OU Myocardite OU Péricardite |
Adulte | ceftriaxone IV 2g DIE x 14j | cefotaxime IV 2g TID x 14j
OU pénicilline G IV 18-24 millions d'unités divisé q4h x 14j |
Enfant | ceftriaxone IV 75-100mg/kg/j (max 2g)
en une dose x 14j |
cefotaxime IV 150-200 mg/kg/j divisé
en 3 à 4 doses (max 6g/j) x 14j OU pénicilline G IV 200 000 à 400 000 U/kg/j divisé q4h (max dose adulte) x 14j |
Traitement atteintes articulaires[16][15] | ||||
---|---|---|---|---|
1er choix | Autres options | |||
Arthrite de Lyme | Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 28j | amoxicilline PO 500 mg TID x 28j
OU céfuroxime axetil PO 500 mg BID x 28j | |
Enfant | ≥ 8 ans | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 28j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 28j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 28j | |
< 8 ans | amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 28j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 28j |
Si allergie pénicilline très sévère considérer
traitement avec doxycycline PO ** | ||
Récidive d'une
arthrite de Lyme |
Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 28j
OU ceftriaxone IV 2g DIE x 14 à 28j |
amoxicilline PO 500 mg TID x 28j
OU céfuroxime axetil PO 500 mg BID x 28j OU cefotaxime IV 2g TID x 14 à 28j OU pénicilline G IV 18-24 millions d'unités divisé q4h x 14 à 28j | |
Enfant | ≥ 8 ans | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 28j OU ceftriaxone IV 75-100mg/kg/j (max 2g) en une dose x 14 à 28j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 28j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 28j OU cefotaxime IV 150-200 mg/kg/j divisé en 3 à 4 doses (max 6g/j) x 14 à 28j OU pénicilline G IV 200 000 à 400 000 U/kg/j divisé q4h (max dose adulte) x 14 à 28j | |
< 8 ans | amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 28j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 28j OU ceftriaxone IV 75-100mg/kg/j (max 2g) en une dose x 14 à 28j |
cefotaxime IV 150-200 mg/kg/j divisé
en 3 à 4 doses (max 6g/j) x 14 à 28j OU pénicilline G IV 200 000 à 400 000 U/kg/j divisé q4h (max dose adulte) x 14 à 28j OU Si allergie pénicilline très sévère considérer traitement avec doxycycline PO ** |
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
|
Il est possible que certains patients aient des symptômes non spécifiques persistants, et ce plusieurs mois après le traitement antibiotique. La proportion des patients développant le syndrome de Lyme post-traitement est de 5 à 15%. Les symptômes se dissiperont, chez la majorité, en 6 à 12 mois.[17] Certains critères diagnostics ont été défini, notamment par l'Infectious Disease Society of America et la Swiss Society of Infectious Disease. Globalement, le diagnostic peut être posé si le patient a une histoire de maladie de Lyme confirmée, un traitement antibiotique adéquat ainsi que des symptômes généraux, tels que la fatigue, des myalgies, des arthralgies ou des atteintes cognitives apparues avant le traitement et persistants ≥ 6 mois après.[18] [19] À ce jour, il existe certaines évidences que la bactérie Borrelia Burgdorferi peut être identifiée avec une culture ou un test PCR après le traitement antibiotique. [20] La cause de la persistance de l'infection reste hypothétique, mais les études soulèvent l'idée que la bactérie pourrait se loger en intracellulaire, lui permettant ainsi de résister au système immunitaire. L'expression de souche résistante et l'entrée dans des sites difficilement accessible par les antibiotiques, comme le système nerveux central, sont aussi des pistes avancées par les dernières études sur le sujet.[20]
La maladie de Lyme chronique, est un terme regroupant plusieurs phénomènes pathologiques. En effet, celui-ci peut comprendre le syndrome de Lyme post-traitement, mais aussi tout autre tableau clinique ressemblant aux manifestations de la Maladie de Lyme, sans toutefois avoir de lien avec l'infection par la bactérie Borrelia sp. [17][18] Il est donc primordial de considérer le diagnostic différentiel dans ces cas, puisque les patients pourraient souffrir de d'autres conditions, comme la fibromyalgie[21], qui ont des traitements spécifiques.
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
La prévention est le meilleur moyen d'éviter de contracter l'infection. Il est conseillé d'éviter les habitats des tiques, particulièrement au printemps et au début de l'été, au moment où les tiques sont au stade de nymphe et donc plus difficile à notifier sur la peau. Les tiques adultes sont davantage retrouvées à l'automne. Les cartes suivantes permettent d'identifier les régions les plus à risque au Québec1[22] et au Canada2[23]. Il est à noter que les tiques préfèrent les endroits humides et ombragés tels que les zones boisées denses et les herbes hautes.[20]
Si la fréquentation d'un tel endroit est nécessaire, certaines mesures sont à prendre pour diminuer les risques[24][20] :
- Porter des vêtements longs et introduire le pantalon dans les chaussettes
- Suivre les sentiers prédéfinis
- Vérifier s'il y a présence de tiques sur vos vêtements, votre animal de compagnie ou votre équipement de plein air.
- Favoriser les vêtements de couleurs claires pour pouvoir facilement identifier les tiques.
- Appliquer un insectifuge sur votre peau et vos vêtements
- Si une tique est identifiée ; la retirer le plus rapidement possible.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
|
Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
Références
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- ↑ (es) « Est-ce une tique? », sur INSPQ (consulté le 2 avril 2022)
- ↑ « Description de la maladie - Maladie de Lyme - Professionnels de la santé - MSSS », sur www.msss.gouv.qc.ca (consulté le 30 mars 2022)
- ↑ N. Cary Engleberg, Victor J. DiRita et Michael Joseph Imperiale, Schaechter's mechanisms of microbial disease, (ISBN 978-1-9751-5150-8 et 1-9751-5150-X, OCLC 1266208905, lire en ligne)
- ↑ Gary P. Wormser, Raymond J. Dattwyler, Eugene D. Shapiro et John J. Halperin, « The clinical assessment, treatment, and prevention of lyme disease, human granulocytic anaplasmosis, and babesiosis: clinical practice guidelines by the Infectious Diseases Society of America », Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America, vol. 43, no 9, , p. 1089–1134 (ISSN 1537-6591, PMID 17029130, DOI 10.1086/508667, lire en ligne)
- ↑ HAS (2018). Recommandation de bonne pratique - Borreliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques, Haute autorité de santé: 9.
- ↑ National Institute for Health and Care Excellence (2018). Lyme disease, NICE guideline.
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Outil d'aide au diagnostic : Maladie de Lyme aux stades localisés et disséminés, Québec, Qc : INESSS; 2021. Disponible à : https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Biologie_medicale/Lyme_Diag-traitement/Outil_diagnostic.pdf
- ↑ (en) Joyce L. Sanchez, « Clinical Manifestations and Treatment of Lyme Disease », Clinics in Laboratory Medicine, vol. 35, no 4, , p. 765–778 (DOI 10.1016/j.cll.2015.08.004, lire en ligne)
- ↑ 9,0 et 9,1 Ariane Adam-Poupart et Laboratoire de santé publique du Québec, Recommandation de prophylaxie postexposition de la maladie de Lyme : avis d'experts, (ISBN 978-2-550-79327-4 et 2-550-79327-7, OCLC 1021293133, lire en ligne)
- ↑ 10,0 et 10,1 (en) Martin E. Schriefer, « Lyme Disease Diagnosis », Clinics in Laboratory Medicine, vol. 35, no 4, , p. 797–814 (DOI 10.1016/j.cll.2015.08.001, lire en ligne)
- ↑ « Maladie de Lyme »
- ↑ (en) Thomas S. Murray et Eugene D. Shapiro, « Lyme Disease », Clinics in Laboratory Medicine, vol. 30, no 1, , p. 311–328 (PMID 20513553, Central PMCID PMC3652387, DOI 10.1016/j.cll.2010.01.003, lire en ligne)
- ↑ (en) Paul M Lantos, Jeffrey Rumbaugh, Linda K Bockenstedt et Yngve T Falck-Ytter, « Clinical Practice Guidelines by the Infectious Diseases Society of America (IDSA), American Academy of Neurology (AAN), and American College of Rheumatology (ACR): 2020 Guidelines for the Prevention, Diagnosis and Treatment of Lyme Disease », Clinical Infectious Diseases, vol. 72, no 1, , e1–e48 (ISSN 1058-4838 et 1537-6591, DOI 10.1093/cid/ciaa1215, lire en ligne)
- ↑ « Doxycycline », sur RxVigilance (consulté le 2 avril 2022)
- ↑ 15,0 15,1 et 15,2 Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Maladie de Lyme chez l'adulte. Médicaments antibiotique. Québec, Qc : INESSS; 2021. Disponible à :https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Biologie_medicale/Lyme_Diag-traitement/Guide_Lyme-adulte_web_FR.pdf
- ↑ 16,0 16,1 et 16,2 Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Maladie de Lyme chez l'enfant. Médicaments antibiotique. Québec, Qc : INESSS; 2021. Disponible à :https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Biologie_medicale/Lyme_Diag-traitement/Guide_Lyme-enfant_web_FR.pdf
- ↑ 17,0 et 17,1 (en) Henry M. Feder, Barbara J.B. Johnson, Susan O'Connell et Eugene D. Shapiro, « A Critical Appraisal of “Chronic Lyme Disease” », New England Journal of Medicine, vol. 357, no 14, , p. 1422–1430 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMra072023, lire en ligne)
- ↑ 18,0 et 18,1 Gary P. Wormser, Raymond J. Dattwyler, Eugene D. Shapiro et John J. Halperin, « The clinical assessment, treatment, and prevention of lyme disease, human granulocytic anaplasmosis, and babesiosis: clinical practice guidelines by the Infectious Diseases Society of America », Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America, vol. 43, no 9, , p. 1089–1134 (ISSN 1537-6591, PMID 17029130, DOI 10.1086/508667, lire en ligne)
- ↑ Johannes Nemeth, Enos Bernasconi, Ulrich Heininger et Mohamed Abbas, « Update of the Swiss guidelines on post-treatment Lyme disease syndrome », Swiss Medical Weekly, vol. 146, , w14353 (ISSN 1424-3997, PMID 27922168, DOI 10.4414/smw.2016.14353, lire en ligne)
- ↑ 20,0 20,1 20,2 et 20,3 « La maladie de Lyme chronique », sur CanLyme - Canadian Lyme Disease Foundation (consulté le 1er avril 2022)
- ↑ R. W. Lightfoot, B. J. Luft, D. W. Rahn et A. C. Steere, « Empiric parenteral antibiotic treatment of patients with fibromyalgia and fatigue and a positive serologic result for Lyme disease. A cost-effectiveness analysis », Annals of Internal Medicine, vol. 119, no 6, , p. 503–509 (ISSN 0003-4819, PMID 8357117, DOI 10.7326/0003-4819-119-6-199309150-00010, lire en ligne)
- ↑ « La maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques », sur INSPQ (consulté le 2 avril 2022)
- ↑ Agence de la santé publique du Canada, « Maladie de Lyme : Surveillance », sur www.canada.ca, (consulté le 2 avril 2022)
- ↑ Agence de la santé publique du Canada, « Maladie de Lyme : Prévention et risques », sur www.canada.ca, (consulté le 2 avril 2022)