Cholélithiase

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Cholélithiase
Maladie

cholélithiases
Caractéristiques
Signes Aucun signe clinique
Symptômes
Asymptomatique
Diagnostic différentiel
Syndrome du côlon irritable, Appendicite, Gastrite, Ulcère gastro-duodénal, Cancer du pancréas, Cancer de la vésicule biliaire, Cholangiocarcinome, Spasme œsophagien, Hépatite, Cholédocholothiase, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q7069348

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Les cholélithiases, aussi appelée calculs biliaires, sont des dépôts durcis de bille qui peuvent se former dans la vésicule biliaire alors qu'il y a une altération du métabolisme du cholestérol, de la bilirubine et des sels biliaires. Exceptionnellement, des pierres peuvent aussi se créer à cause de médicaments ou de conditions médicales (ex. : sphérocytose).

Épidémiologie

La cholélithiase est assez courante et peut être trouvée chez environ 10 à 20% de la population occidentale. La prévalence la plus élevée de cholélithiase survient dans les populations amérindiennes. Les calculs biliaires ne sont pas aussi courants en Afrique ou en Asie. L'épidémie d'obésité a probablement amplifié la hausse des calculs biliaires.[1][2]

Malgré la prévalence des calculs biliaires, plus de 80% des personnes restent asymptomatiques. La douleur biliaire, cependant, se développera annuellement chez 1% à 2% de ces individus. Ceux qui ont développé des symptômes peuvent continuer à avoir des complications majeures (cholécystite, cholédocholithiase, pancréatite par calculs biliaires, cholangite, néoplasie de la vésicule bilaire, syndrome de Mirizzi, fistule cholécystoduodénale) survenant à un taux de 0,1% à 0,3% par an.[1][2]

Les calculs de la vésicule biliaire asymptomatiques trouvés fortuitement dans une vésicule biliaire normale et un arbre biliaire normal ne nécessitent pas de traitement, mais le patient doit être avisé de consulter s'il a des symptômes. Dans de rares cas, la présence de cholélithiases asymptomatiques doit nécessiter une cholécystectomie prophylactique (ex : splénectomie pour sphérocytose, nécessite cholécystectomie simultanément). Cependant, environ 15 à 20% de ces calculs biliaires asymptomatiques développeront des symptômes sur 20 ans de suivi.[1][2]

Après un 2e épisode symptomatique, 70% auront une récidive si le problème n'est pas traité. [2]

Physiopathologie

Triangle d'équilibre des composantes de la solubilité du cholestérol dans la bile

La vésicule biliaire est un petit organe situé juste sous le foie qui reçoit et concentre la bile formée par le foie. Elle peut ensuite se contracter et se vider dans le cholédoque vers le duodénum. L'humain produit environ 650 à 700 mL/jour de bile et la production de bile est stimulée par la sécrétine, la cholécystokinine (CCK) et la gastrine. La bile est ensuite stockée dans la vésicule biliaire qui a une capacité de 40 à 50 mL. Le rôle de la bile est de permettre l'absorption des lipides et les vitamines liposolubles A, D, E et K et excréter l'excédent de bilirubine et cholestérol[2]. Elle peut également contenir des déchets du métabolisme hépatique comme des médicaments.

Il existe trois voies principales dans la formation des calculs biliaires, que l'on résume communément en un triangle d'équilibre. Un déséquilibre d'une des composantes amène la création de cristaux dans la bile lorsqu'une concentration critique est atteinte. [1] La pathophysiologie de la formation des cholélithiases implique obligatoirement la saturation et la cristallisation, mais la croissance des pierres est favorisée par une diminution de la fonction de la vésicule biliaire (contraction, expulsion)[3][4][5].

  • supersaturation du cholestérol: normalement, la bile peut dissoudre la quantité de cholestérol excrétée par le foie. Mais si le foie produit plus de cholestérol que la bile ne peut en dissoudre, l'excès de cholestérol peut précipiter sous forme de cristaux. Les cristaux sont piégés dans le mucus de la vésicule biliaire, produisant de la boue biliaire. Avec le temps, les cristaux peuvent se développer pour former des calculs qui grossiront graduellement.
    • étiologies possibles: un âge plus avancé, œstrogènes élevées (grossesse, prise de contraceptifs oraux, médicaments pour les femmes ménopausées), obésité, diète pauvre en fibres et/ou riche en sucres raffinés, cirrhose, diabète, certains médicaments (corticostéroïdes, prednisolone, cyclosporine, nicotine, clofibrate, etc.)
  • excès de bilirubine: la bilirubine, un pigment jaune issu de la dégradation des globules rouges, est sécrétée dans la bile par les cellules hépatiques. Certaines conditions hématologiques amènent le foie à produire trop de bilirubine lors du traitement de la dégradation de l'hémoglobine. Cet excès de bilirubine peut également provoquer la formation de calculs biliaires.
    • étiologies possibles: anémie hémolytique, sphérocytose
  • déficit de sels biliaires: la solubilité du cholestérol est influencée par la quantité de sels biliaires dans la bile qui sont contrôlés par la circulation entéro-hépatique.
    • étiologies possibles: malabsorption (maladie de Crohn, maladie cœliaque), iléostomie, fistules biliaires
  • hypomotilité de la vésicule biliaire ou contractilité altérée: si la vésicule biliaire ne se vide pas efficacement, la bile peut se concentrer davantage et favoriser la croissance des calculs biliaires.
    • étiologies possibles: grossesse, alimentation parentérale, perte de poids rapide, jeûne prolongé, maladie cœliaque, anémie ferriprive, après une chirurgie dans la région hépatopancréatoduodénale ou gastrique.

Les calculs de cholestérol peuvent soient être pure (10%), soient avec du calcium (70-80%). Les calculs pigmentaires sont soit noire (20-30%), soit bruns.[2]

Présentation clinique

Tel que mentionné ci-haut, les cholélithiases sont majoritairement asymptomatiques. Les symptômes et complications de la cholélithiase surviennent lorsque les calculs obstruent le canal cystique, les voies biliaires ou les deux.[1]

Anatomie de la vésicule et de l'arbre biliaires (anglais)
  • L'obstruction transitoire du canal cystique (comme lorsqu'une pierre se loge temporairement dans le col ou dans le canal cystique) entraîne des douleurs biliaires, mais elle est généralement de courte durée (<4 heures). Ceci est connu sous le nom de colique biliaire. Les coliques biliaires sont initiées par la sécrétion de la cholécystokinine en post-prandial ou pendant la nuit qui induit une contraction de la vésicule biliaire, mais celle-ci se contracte sur un obstacle.
  • Une obstruction plus persistante du canal cystique (comme lorsqu'une grosse pierre se loge en permanence dans le col de la vésicule biliaire) peut entraîner une cholécystite aiguë.
    • une obstruction chronique de la vésicule biliaire peut aussi amener un mucocèle de la vésicule.
    • des crises de colique biliaire à répétition peut amener un tableau de cholécystite chronique.
  • Si le calcul migre au-delà du canal cystique, il peut se loger dans le cholédoque, ce qui provoque une obstruction biliaire et de l'ictère. Cette complication est connue sous le nom de cholédocholithiase. Si les voies biliaires se surinfectent, à ce moment, on parle de cholangite.
  • Si les calculs biliaires traversent le canal cystique, le cholédoque et transitent ou restent pris dans l'ampoule pancréatique, une pancréatite biliaire aiguë peut survenir secondaire à l'augmentation de la pression intra-luminale dans le canal de Wirsung.
  • Parfois, de gros calculs biliaires perforent la paroi de la vésicule biliaire et créent une fistule entre la vésicule biliaire et le petit ou le gros intestin, produisant une occlusion intestinale ou un iléus biliaire.
  • Une cholélithiase volumineuse peut également comprimer de façon extrinsèque le canal hépatique commun, ce qui cause une obstruction partielle ou complète de celui-ci ; ceci s'appelle le syndrome de Mirizzi.

Facteurs de risque

Voici les principaux facteurs de risque:[1] [2][3][note 1]

  • femme (3:1), grossesse et contraceptifs oraux : un taux d'élevé d'œstrogène est connu pour augmenter l'excrétion de cholestérol dans la bile, provoquant une sursaturation en cholestérol. Durant la grossesse, en plus du taux élevé d'œstrogène, la fonction d'évacuation est altéré ce qui crée une boue biliaire et des cholélithiases.
  • âge de plus de 40 ans : La quantité de cholestérol dans la bile augmente avec l'âge alors que la synthèse d'acides biliaires diminue. Ceci est causé par la dyslipoprotéinémie dû à l'augmentation linéaire de l'excrétion de cholestérol excrété dans la bile et par la baisse de synthèse d'acides biliaires (causée par la baisse de l'activité de l'enzyme cholesterol 7α-hydroxylase (CYP7A1). De plus, la perfusion sanguine de la vésicule biliaire diminue avec l'âge à cause de la présence d'athérosclérose et contribue à la dysfonction de la vésicule.
  • obésité : l'obésité est accompagnée d'une augmentation de la synthèse et de l'excrétion de cholestérol dans la bile. En même temps, la quantité de cholestérol produit est directement proportionnel au fait d'être en surplus de poids. Les changements de poids cycliques, indépendamment du BMI, peut augmenter le risque de maladies biliaires chez les hommes. Les fluctuations de poids plus importantes sont associées à des risques encore plus importants.
  • histoire familiale (30% héréditaires)

Voici d'autres facteurs de risque possible:[1][2][3]

  • perte de poids rapide
  • diabète : les patients avec un diabète mellitus sont plus à risque dû à l'hypercholestérolémie associée.
  • diète occidentale : une diète riche en cholestérol augmente la quantité de cholestérol dans la bile. De plus, une diète faible en fibre ralentit le transit intestinale qui contribue à l'augmentation de la formation et de l'absorption d'acides biliaires secondaires. Les glucides raffinés augmentes également la saturation de cholestérol dans la bile alors que de petites quantités d'alcool font l'effet opposé.
  • origine amérindienne : 29,5% des hommes amérindiens et 64,1% des femmes amérindiennes.
  • résection ou une maladie iléale terminale ou maladie de Crohn : les maladies de l'intestin grêle accompagnées de malabsorption (maladie cœliaque, maladie de Crohn) entraine une diminution de l'absorption d'acides biliaires. Chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn, le taux de formation de cholélithiase est de 26,4% et sont principalement localisé à l'extrémité terminale de l'intestin grêle.
  • jeûne prolongé ou alimentation par intraveineuse (HAIV) : cela favorise une dilatation de la vésicule biliaire et une baisse de la motricité. Ces éléments favorisent les cholélithiases.
  • vagotomie : amène une dyskinésie de la vésicule biliaire
  • États hémolytiques : taux élevé de renouvèlement de l'hémoglobine, amène une augmentation de la bilirubine
  • Autres médicaments: clofibrate et l'analogues de la somatostatine : œstrogènes, la prednisolone, la cyclosporine, l'azathioprine, la sandostatine, la clofibrate, les acides nicotiniques et beaucoup d'autres médicaments à long-terme augmente le risque de maladies de la vésicule biliaire. Les contraceptifs oraux augmente également le risque, surtout chez les jeunes femmes. 68,8% des patients atteint du lupus érythémateux ayant une corticothérapie ont eu des cholélithiases.

Certains facteurs de risque sont plus spécifiques aux calculs pigmentaires noirs et bruns (2% de tous les calculs):[2][6][7][8][9][1][3]

Questionnaire

La présentation clinique la plus fréquente des cholélithiases est celle de la colique biliaire. Elle peut être typique ou atypique.[1]

La présentation classique de la colique biliaire comprend: [2][1]

L'histoire naturelle de la maladie va évoluer vers des complications (voir section Complications).[2]

Examen clinique

L'examen physique du patient porteur d'une cholélithiase est normal. Toutefois, des épisodes répétées de coliques biliaires peut occasioner une cholécystite chronique avec une sensibilité à l'hypochondre droit. Un examen physique approfondi est utile pour distinguer les douleurs biliaires dues à une cholécystite aiguë, une cholélithiase non compliquée ou d'autres complications.[1] On veut également confirmer l'absence d'ictère qui serait synonyme d'une complication de cholélithiases.

Examens paracliniques

Laboratoire

Les examens paracliniques de la colique biliaire sont généralement normaux, sinon on doit suspecter un tableau clinique plus complexe. On demande donc les bilans suivants pour confirmer la bénignité de la situation :

  • bilan de base (absence de leucocytose)
  • bilan métabolique : doit être fait pour évaluer si présence d'une maladie métabolique qui favorise l'augmentation de cholestérol biliaire
  • bilan hépatique: phosphatase alcaline, gamma-GT, bilirubine totale, bilirubine directe, bilirubine indirecte
  • bilan pancréatique: lipase, amylase

Imagerie

Plusieurs imageries peuvent être effectués:[1][2]

  • Échographie de la vésicule biliaire contenant de la boue biliaire et des cholélithiases
    échographie abdominale: première ligne, meilleure modalité pour diagnostiquer
    • sensibilité de 84% et spécificité de 99%
    • 5% à 15% de faux négatif en cholécystite aiguë
    • calculs biliaires: apparence de structures hyperéchogènes dans la vésicule biliaire avec des ombres acoustiques distales (cône d'ombre, car les ondes ne passent pas la pierre)
      • de la boue dans la vésicule biliaire peut également être observée, avec une apparence de superposition hyperéchogène dans la vésicule biliaire. Les boues, contrairement aux pierres, ne projettent pas d'ombrage acoustique.
      • Il est aussi possible de voir les calculs flotter dans la vésicule biliaire lors d'un changement de position
  • radiographie abdominale: 15% des cholélithiases sont radio-opaques
    Cholélithiases visibles sur une radiographie simple de l'abdomen
  • tomodensitométrie de l'abdomen
    • beaucoup moins sensibles pour les cholélithiases
    • 50% des lithiases calcifiées peuvent être visualisées
    • elle peut être utile pour déterminer si une dilatation du canal biliaire commun est présente et peut détecter une inflammation ou des complications pancréatiques
    • utile si l'échographie exclut la maladie biliaire et que d'autres causes de douleur abdominale sont recherchées.
  • cholangio-pancréatographie par imagerie par résonance magnétique (MRCP)
    • utile pour l'évaluation des voies biliaires intra-hépatiques et extra-hépatiques
    • c'est une méthode non-invasive
    • on voit les cholélithiases par soustraction dans la bile

Approche clinique

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Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
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Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Lorsqu'un patient se présente avec des douleurs à l'hypocondre droit intermittents apparaissant à la suite de repas, cela doit faire penser à la colique biliaire (causée par des cholélithiases). En présence de suspicion de cholélithiase, il faut rechercher les nombreux facteurs de risque. Il est toutefois important de se rappeler que la grande majorité des cholélithiases sont asymptomatiques.

Afin de confirmer le diagnostic, le meilleur examen à faire est l'échographie abdominale, car les calculs biliaires ne sont pas nécessairement visibles à la radiographie ou à la tomodensitométrie.

Diagnostic

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Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
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Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

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Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
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Commentaires:
 
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  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Voici une liste non-exhaustive du diagnostic différentiel: [1]

  • strictures des conduits biliaires

Traitement

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
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Commentaires:
 
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  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

La prise en charge varie selon le type de patient:[2]

Traitement selon le type de présentation clinique
Type Présentation clinique Traitement
1 Avec cholélithiases, sans symptômes Il faut faire un traitement expectative ou une chirurgie si le patient remplit les critères de chirurgie prophylactique (voir ci-dessous). Des conseils diététiques pour diminuer les épisodes sont aussi pertinents.
2 Avec cholélithiases et symptômes typiques Chirurgie
3 Avec cholélithiases et symptômes atypiques Faire des investigations complémentaire. Si il n'y a pas d'autre cause trouvée, faire une une cholécystectomie (surtout si bonne réponse à l'ursodiol. La chirurgie risque de ne pas corriger les symptômes.
4 Sans cholélithiase, mais avec symptômes typiques Évaluer pour un dysfonctionnement des voies biliaires. Si l'investigation s'avère positif, faire une endocholécystectomie. Dans le cas contraire, traiter pour de la dyspepsie ou pour un syndrome du colon irritable.

Traitement médical

  • acide ursodésoxycholique : pour les lithiases de cholestérol seulement
    • il y a une dissolution complète dans 40% des cas et 50% ont une récidive avec à l'arrêt des médicaments
      • la thérapie peut prendre de 9 à 12 mois pour dissoudre la pierre[1]
    • contre-indications: >2 cm, calcifié, calculs pigmentaires, obstruction, cholangite, pancréatite
  • lithotripsie extra-corporelle par onde de choc: pour les lithiases uniques entre 0,5 et 2 cm
    • il y a une récidive dans 20% des cas
    • la méthode n'est pas approuvé par la FDA

Traitement chirurgical

Indications pour un traitement chirurgical:[2]

  • cholélithiases symptomatiques (Certains symptômes non-spécifiques ne seront pas soulagés par la chirurgie)
  • s'il y a des complications (voir section)
  • si cholélithiases asymptomatique en plus des critères ci-dessous
    • (lithiases > 2,5 cm ???)
    • personnes ayant eu une greffe cardiaque ou pulmonaire (ceci ne concerne pas les greffes rénales)
      • il y a une augmentation de la formation de cholélithiase dû à la prise de cyclosporine
    • chirurgie bariatrique : 36% auront des cholélithiases à 6 mois
    • hémoglobinopathie (anémie falciforme, thalassémie, sphérocytose)
    • alimentation par intra-veineuse chronique (HAIV)
    • cholélithiases durant une chirurgie abdominale : 1/3 Sx en < 1 an : si accessible facilement, ø contamination ajoutée
    • vésicule de porcelaine
      • s'il y a des calcifications intramurales complètes, il y a 0% de risque de néoplasie
      • s'il y a des calcifications muqueuses sélectives, il y a 5% de risque de néoplasie
        • c'est une chirurgie ouverte dans ce cas-là
    • dyskinésie de la vésicule biliaire

Cholécystectomie

La chirurgie est une cholécystectomie. La cholécystectomie peut être fait de façon ouverte ou laparoscopique selon la situation clinique. La plupart des patients sont pris en charge en ambulatoire.[1][2]

En général, il faut privilégier la voie laparoscopique et donner une antibioprophylaxie si un des critères ci-dessous est rempli[2]:

  • plus de 60 ans
  • patient diabètique
  • épisode de colique biliaire remontant à moins de 30 jours
  • ictère
  • cholécystite aiguë
  • cholangite
  • instrumentation des voies biliaires

La Society of American Gastrointestinal and Endoscopic Surgeons (SAGES) a plusieurs recommandations telles que[2]:

  • faire la laparoscopie à 30 degrés
  • ne pas cautériser près du cholédoque
  • attention à la dissection près de la vésicule biliaire
  • attention au "tenting"
  • attention à la dissection au-dessus du sulcus de Rouvière (CHD)
  • utilisation de la méthode "critical view of safety"
    • deux structures dans le triangle de Calot allant de la vésicule
    • la vésicule ne doit pas être grasse et le lit doit être un peu levé
    • le triangle de Calot est un espace anatomique regroupant le canal cystique, le canal hépatique et le foie.
  • il ne faut pas diviser les structures ayant une identification certaine
  • il faut bien visualiser la jonction vésicule biliaire-cystique

Voici les indications pour la cholécystectomie ouverte[2]:

  • indications absolues
    • incapacité de définir l'anatomie
    • suspicion d'un cancer de la vésicule biliaire
    • contre-indication à la chirurgie laparoscopique
  • indications relatives
    • coagulopathie non-traité
    • abdomen hostile
    • cirrhose classée C selon la classification de Child
      • la laparoscopie n'est pas recommandé pour une cirrhose de type C. Il faut faire une évaluation des coagulopathies et faire une ponction lombaire en pré-opératoire.
      • la laparoscopie est sécuritaire pour les cirrhoses de classe A et B . Le taux de mortalité n'est pas plus élevé, mais il y a une légère augmentation de la morbidité

Si rien ne va plus dans le traitement des cholélithiases, il faut :

  • convertir en chirurgie ouverte
  • faire une cholécystectomie partielle
    • la paroi postérieure est laissé et la muqueuse est brûlée. Il faut faire une transsection à l'infundibulum (stapler)
    • si le canal cystique n'est pas identifié, celui-ci n'est pas fermé et laisse une partie de l'infundibulum, le cautère est fait sur la muqueuse restante. Un drain est fait avec la cholangio-pancréatographie rétrograde +SE plus ou moins un stent couvrant le canal cystique.
  • faire une cholécystotomie chirurgicale
    • c'est un drain avec un point en bourse sur le fundus (cathéter de Malecot ou de Foley)

Plusieurs complications peuvent survenir selon divers situations pouvant survenir durant le traitement chirurgical[2]:

Complications selon les événements survenant durant le traitement chirurgical
Événements Complications
Cholécystectomie ouverte Il y a 5 à 20% de morbidité et 0,1 à 0,5% de mortalité. Un trauma des voies biliaires majeures arrive dans 0,1 à 0,2 % des cas.
Cholécystectomie laparoscopique Il y a une conversion dans 2 à 5% des cas. Un trauma des voies biliaires majeures arrive dans 0,2 à 0,8% des cas
Syndrome post-cholécystectomie Des douleurs abdominales peuvent apparaitre après la chirurgie. Cela est peut-être dû à une sténose de la papille ou à une dysfonction du sphincter d'Oddi.
Cholélithiases résiduelles Dans le cas échéant, il faut faire une cholangio-pancréatographie rétrograde post-opératoire
Cholélithiases échapées Ce n'est pas une indication pour une conversion, mais il y a un risque d'abcès et de fistule. Il faut donc irriguer, les ramasser et donner des antibiotiques post-opératoires. Il ne faut pas oublier de le dicter dans la note.

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Après une cholécystectomie, le patient peut recommencer à voir des liquides le soir ou le lendemain de la chirurgie. Par la suite une diète progressive est conseillée en évitant des aliments gras et ceux qui causaient des problèmes avant la chirurgie.[10]

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Voici des complications possibles des cholélithiases: [1][2]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Afin d'éviter les cholélithiases, il est possible d'agir sur les facteurs de risques modifiables. Il faut aussi prêter attention à la présentation clinique des cholélithiases lorsque les patients sont particulièrement à risque.

Concepts clés

La cholélithiase fait partie d'un spectre de maladies biliaires qui va des patients asymptomatiques aux patients présentant de fréquents épisodes de coliques biliaires. Des complications liées aux calculs biliaires peuvent se développer, telles que la cholédocholithiase et la cholécystite. Le traitement définitif des calculs symptomatiques est la cholécystectomie. L'échographie est la principale modalité de diagnostic des calculs biliaires. Il a été démontré que l'échographie au point de service entre les mains d'opérateurs qualifiés est aussi précise que l'échographie radiologique dans la détection des calculs biliaires.

Références

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  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 et 1,15 Jasmin Tanaja, Richard A. Lopez et Jehangir M. Meer, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29262107, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 et 2,19 « Application de chirurgie »
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 (en) Vasiliy Ivanovich Reshetnyak, « Concept of the pathogenesis and treatment of cholelithiasis », World Journal of Hepatology, vol. 4, no 2,‎ , p. 18–34 (PMID 22400083, Central PMCID PMC3295849, DOI 10.4254/wjh.v4.i2.18, lire en ligne)
  4. (en) Vasiliy Ivanovich Reshetnyak, « Concept of the pathogenesis and treatment of cholelithiasis », World Journal of Hepatology, vol. 4, no 2,‎ , p. 18–34 (PMID 22400083, Central PMCID PMC3295849, DOI 10.4254/wjh.v4.i2.18, lire en ligne)
  5. Townsend, Courtney M., Jr.,, Beauchamp, R. Daniel,, Evers, B. Mark, 1957- et Mattox, Kenneth L., 1938-, Sabiston textbook of surgery : the biological basis of modern surgical practice (ISBN 978-0-323-29987-9, 0-323-29987-3 et 978-0-323-40162-3, OCLC 921338900, lire en ligne)
  6. Ann Yih-Ann Chung et Meredith Colleen Duke, « Acute Biliary Disease », The Surgical Clinics of North America, vol. 98, no 5,‎ , p. 877–894 (ISSN 1558-3171, PMID 30243451, DOI 10.1016/j.suc.2018.05.003, lire en ligne)
  7. Kyo Sang Yoo, « [Management of Gallstone] », The Korean Journal of Gastroenterology = Taehan Sohwagi Hakhoe Chi, vol. 71, no 5,‎ 05 25, 2018, p. 253–259 (ISSN 2233-6869, PMID 29791983, DOI 10.4166/kjg.2018.71.5.253, lire en ligne)
  8. Charlotte Rebholz, Marcin Krawczyk et Frank Lammert, « Genetics of gallstone disease », European Journal of Clinical Investigation, vol. 48, no 7,‎ , e12935 (ISSN 1365-2362, PMID 29635711, DOI 10.1111/eci.12935, lire en ligne)
  9. Mounir Ibrahim, Shashank Sarvepalli, Gareth Morris-Stiff et Maged Rizk, « Gallstones: Watch and wait, or intervene? », Cleveland Clinic Journal of Medicine, vol. 85, no 4,‎ , p. 323–331 (ISSN 1939-2869, PMID 29634468, DOI 10.3949/ccjm.85a.17035, lire en ligne)
  10. « Cholécystectomie »
  1. Il existe un truc mnémotechnique pour se rappeler sous les 5F: Female, Forty, Fatty, Fertile, Family
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