Reflux gastro-œsophagien
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est un trouble gastro-intestinal chronique caractérisé par une régurgitation du contenu gastrique dans l'œsophage. Le RGO est causé par de multiples mécanismes différents, intrinsèques ou structurels, ou les deux, conduisant à la perturbation de la barrière de la jonction gastro-œsophagienne entraînant une exposition de l'œsophage au contenu gastrique acide. La plupart des gens auront des épisodes de reflux, mais il est considéré comme pathologique lorsqu'il provoque des symptômes ou des lésions à la muqueuse de l'œsophage.
1 Épidémiologie[modifier | w]
Le RGO est l'un des troubles gastro-intestinaux les plus courants. Il touche environ 15 à 20 % des adultes en Amérique du Nord[1]. Environ 40 % de la population aurait plus d'un épisode de reflux par mois et 20 % en auraient plus d'un par semaine[2]. La forme non érosive est la plus répandue touchant 60 à 70 % des patients, suivie de l'œsophagite de reflux chez 30 % des patients et de l'œsophage de Barrett observé chez 6 à 12 % des patients[3][4][5]. Cependant, la prévalence réelle pourrait être plus élevée puisqu'un grand nombre de personnes se traitent avec des antiacides en vente libre sans consulter un médecin[6][7]. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes[8]. Ils sont 2 à 3 fois plus susceptibles de développer une œsophagite érosive[9].
2 Étiologies[modifier | w]
Le RGO peut être causé par des dysmotilités œsophagiennes occasionnant une altération de la clairance de l'acide œsophagien, une altération du tonus du sphincter œsophagien inférieur (SOI), une relaxation transitoire du SOI ou une vidange gastrique retardée[10]. Par exemple, l'hernie hiatale entrave la fonction du SOI qui est plus court et plus faible entraînant une augmentation de la fréquence des épisodes de reflux. Le retard de la vidange gastrique en cas de gastroparésie contribuerait aux symptômes du RGO en raison d'une distension gastrique et d'une exposition accrue au reflux gastrique[11][12].
3 Physiopathologie[modifier | w]
Divers mécanismes sont impliqués dans l'apparition du RGO dont[12] :
- une incompétence du sphincter œsophagien inférieur (SOI)
- une hypersécrétion gastrique
- une atteinte de la muqueuse œsophagienne par le reflux
- un trouble de motilité de l'œsophage.
Le SOI est une entité physiologique plutôt qu'anatomique[13]. Il s'agit d'une zone de haute pression composée d'un segment de muscle lisse de 3 à 4 cm situé à la jonction gastro-œsophagienne (JGO). Avec l'aide du diaphragme agissant comme un sphincter externe et de la pression intra-abdominale, le SOI forme une barrière empêchant la migration rétrograde du contenu gastrique acide dans l'œsophage. Normalement, le SOI se relaxe transitoirement en réponse à un repas pour faciliter le passage de la nourriture dans l'estomac. Les patients présentant des symptômes de RGO peuvent avoir une relaxation transitoire du SOI non déclenchée par la déglutition. La pression intragastrique devient plus grande que la pression au niveau du SOI permettant ainsi le reflux du contenu gastrique dans l'œsophage. Le mécanisme exact de l'augmentation de la relaxation transitoire est inconnu[14].
Le reflux est composé à la fois d'un contenu gastrique acide (acide chlorhydrique et pepsine) et d'un contenu duodénal alcalin (sels biliaires et enzymes pancréatiques). L'exposition prolongée au reflux occasionne des dommages à la muqueuse œsophagienne[12][11]. Certains patients présenteraient une altération du péristaltisme œsophagien entraînant une diminution de la clairance du reflux gastrique et, par conséquent, l'apparition de symptômes de reflux sévères[15].
4 Présentation clinique[modifier | w]
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Catégorie | Facteurs de risque |
---|---|
Augmentation de
la pression sur l’estomac |
|
Diminution de
la pression du SOI |
|
Autres |
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Les symptômes typiques du RGO sont les suivants[17] :
- le pyrosis[note 1]
- les régurgitations[note 2]
- la dysphagie
- l'odynophagie
- les éructations
- les douleurs épigastriques
- les nausées
- l'hypersalivation
- l'halitose.
La présentation est atypique lorsque les symptômes extra-digestifs suivants sont présents[18][19][12] :
- la douleur thoracique
- la toux chronique
- l'asthme
- l'érosion dentaire
- la dysphonie et l'enrouement (laryngite de reflux)
- la sensation de boule dans la gorge (globus pharyngé).
Les symptômes suivants indiquent généralement un RGO compliqué et doivent être systématiquement recherchés au questionnaire :
- les vomissements
- l'hématémèse, la rectorragie ou le méléna
- des symptômes d'anémie
- une perte de poids inexpliquée
- la dysphagie et l'odynophagie.
4.3 Examen clinique[modifier | w]
Généralement, l'examen physique est normal. Lorsqu'il est anormal, il s'agit généralement d'un RGO compliqué. À l'examen physique, il faut rechercher les signes suivants :
- à l'examen pulmonaire : des signes d'asthme
- à l'examen de l'abdomen : une douleur épigastrique
- à l'examen ORL : de l'érosion dentaire, une voix enrouée et un érythème pharyngé.
5 Examens paracliniques[modifier | w]
Examen | Explications |
---|---|
Essai d'inhibiteur de la pompe à protons (IPP) |
|
PH-métrie sur 24 heures |
|
Œsogastroduodénoscopie (OGD) |
|
Manométrie |
|
Gorgée barytée |
|
Biopsie œsophagienne |
|
6 Diagnostic[modifier | w]
Le diagnostic repose principalement sur des symptômes typiques de RGO, comme les brûlures d'estomac et la régurgitation lors de l'anamnèse. Le diagnostic peut aussi être posé lorsqu'un essai thérapeutique d'IPP soulage efficacement les symptômes typiques de RGO.
Sur la base de l’aspect endoscopique et histopathologique, le RGO peut être classé en trois phénotypes[4] :
- le reflux non érosif
- l'œsophagite érosive
- l'œsophage de Barrett.
7 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Les principaux diagnostics à éliminer sont les suivants[12] :
- la maladie coronarienne
- l'achalasie
- l'œsophagite à éosinophiles
- la dyspepsie non ulcéreuse
- le syndrome de rumination
- les diverticules œsophagiens
- la gastroparésie
- le cancer de l'œsophage
- le cancer de l'estomac
- l'ulcère gastroduodénal.
8 Traitement[modifier | w]
Les options de traitement comprennent des modifications du mode de vie, une prise en charge médicale avec des antiacides et des agents antisécrétoires, des thérapies chirurgicales et des thérapies endoluminales.
8.1 Mesures non pharmacologiques[modifier | w]
Les modifications des habitudes de vie sont considérées comme la pierre angulaire de tout traitement du RGO. Il est recommandé à tous les patients de[12][17][21][30] :
- perdre du poids (en cas d'obésité ou de prise de poids récente)
- éviter les repas au moins 3 heures avant le coucher
- élever la tête du lit de 4 à 8 pouces.
D'autres mesures ne sont pas associées à une amélioration des symptômes, mais sont souvent recommandées[31] :
- diminuer la consommation de chocolat, de menthe, d'agrumes, d'aliments riches en gras, d'aliments épicés, d'oignons, de boissons gazeuses et de café
- cesser de fumer
- diminuer la consommation d'alcool.
8.2 Thérapie médicale[modifier | w]
Le traitement médical est indiqué chez les patients qui ne répondent pas aux changements des habitudes de vie.
Classe | Médicaments et doses | Commentaires |
---|---|---|
Inhibiteurs de la pompe à protons |
|
![]()
|
Antagonistes des récepteurs H2 de l'histamine (anti-H2) |
|
|
Agents prokinétiques |
|
|
Antiacides |
|
|
8.3 Thérapie chirurgicale[modifier | w]
La prise en charge chirurgicale est envisageable dans certains cas[12][35] :
- un RGO réfractaire à la thérapie médicamenteuse
- l'inobservance au traitement
- une intolérance ou allergie aux médicaments
- une contre-indication à la prise de médicament à long terme
- une hernie hiatale.
Les options chirurgicales disponibles pour le RGO sont la fundoplicature laparoscopique complète et les fundoplicatures partielles. Chez les patients obèses, la chirurgie bariatrique est indiquée : la dérivation gastrique de Roux-en-Y est la plus efficace[35][12].
Il est recommandé d'effectuer une pH-métrie chez les patients sans œsophagite érosive et sans manométrie œsophagienne pour exclure une achalasie ou une sclérodermie non diagnostiquée avant le traitement chirurgical[12].
Fundoplicature | Description |
---|---|
Nissen 360° |
|
Toupet (modifié) 270o |
|
Belsey Mark IV 270o |
|
Dor 180o |
|
Watson 90o |
|
La fundoplicature est associée aux complications postopératoires suivantes :
- des ballonnements chez 15 à 20 % des patients[36]
- une dysphagie
- des éructations.
8.4 Thérapie endoluminale[modifier | w]
Les traitements endoscopiques actuellement disponibles comprennent[21][12] :
- l'augmentation du sphincter magnétique (dispositif LINX), qui a démontré une amélioration du pH œsophagien, une diminution du besoin d'IPP et une amélioration significative de la qualité de vie trois ans après la procédure.
- la fundoplicature transorale sans incision (dispositif EsophyX), qui aurait une efficacité comparable à la fundoplicature de Nissen[12][37].
Les contre-indications sont[38] :
- l'œsophagite de grade II ou plus (Los Angeles C et D)
- l'hernie hiatale > 2 cm
- l'œsophage de Barrett.
L'efficacité à long terme de ces interventions n'est pas bien connue, et ces technologies ne sont pas homologuées au Canada.
9 Suivi[modifier | w]
Le traitement initial d'inhibiteurs de la pompe à protons doit être réévalué après 4 à 8 semaines. Certains patients n’auront pas besoin d’une thérapie à long terme continue, mais la plupart auront besoin d’une forme de thérapie de maintien.
Après la fundoplicature, le patient doit suivre une diète molle pendant 3 semaines et prendre des antiémétiques régulièrement pour prévenir les efforts. Au premier suivi à 1 mois, une gorgée barytée peut être effectuée pour exclure une dysphagie. En présence de symptômes récurrents, une pH-métrie et une manométrie peuvent être réalisées. Si une dysphagie persiste 3 mois après l'opération, une OGD est indiquée[39].
10 Complications[modifier | w]
Les complications possibles du RGO sont les suivantes[40] :
- l'oesophagite érosive
- les sténoses œsophagiennes
- l'œsophage de Barrett
- les carcinomes œsophagiens
- l'anémie
- la perte de poids
- l'ulcère œsophagien
- l'asthme
- la laryngite de reflux.
11 Évolution[modifier | w]
Avec le temps, environ 30 % des patients présentant initialement un reflux non érosif développeront un reflux érosif. Jusqu'à 22 % des patients passeront d'un reflux érosif léger à sévère et jusqu'à 13 % développeront un œsophage de Barrett[41]. Sans traitement, 20 % des cas développeront un rétrécissement de l'œsophage et une dysphagie. La majorité des cas (70-80 % des patients avec reflux non érosif et 60 % des patients avec reflux érosif) sont soulagés par les changements des habitudes de vie et la médication[42]. Environ 60 % des patients avec reflux non érosif auront une recrudescence des symptômes à l'arrêt des médicaments et certains devront en prendre de façon chronique[43].
12 Prévention[modifier | w]
Les mesures de prévention du RGO sont les suivantes[44] :
- éviter les aliments exacerbant les symptômes
- perdre du poids
- cesser de fumer
- manger des petits repas plus souvent
- éviter de se coucher dans les 3 heures suivant un repas
- soulever la tête du lit de 4 à 8 pouces en plaçant des livres ou des blocs de bois sous les pieds du lit.
13 Notes[modifier | w]
- ↑ Le pyrosis est défini comme une sensation de brûlure rétrosternale ou un inconfort qui peut irradier dans le cou et qui survient généralement après l'ingestion de repas ou en position allongée.
- ↑ La régurgitation est une migration rétrograde du contenu gastrique acide ou d'aliments dans la bouche ou dans l'hypopharynx
- ↑ La concordance des symptômes avec un reflux mesuré est un bon prédicteur de succès chirurgical. Les patients ayant un score DeMeester normal ont démontré un moins bon taux de succès suivant la fundoplicature de Nissen que les patients avec un score > 14,7.
- ↑ Le score DeMeester permet d'interpréter les résultats de la pH-métrie en quantifiant l'exposition au reflux acide. Il est composé des 6 variables suivantes :
- le nombre d'épisodes de reflux
- le nombre d'épisodes de > 5 minutes
- la durée du plus long épisode de reflux (min)
- le pourcentage total du temps passé à pH < 4
- le pourcentage de temps passé à pH < 4 en position couchée
- le pourcentage de temps passé à pH < 4 en position debout.
- ↑ Dyspepsie non investiguée ou sans lésion repérée lors de l'investigation, avec ou sans prédominance de RGO.
- ↑ Les symptômes sont soulagés par un traitement d'IPP, mais ceux-ci récidivent à l'arrêt des IPP à raison de > 3 jours/sem. Les conditions admises pour ce code sont :
- la dyspepsie fonctionnelle répondant aux IPP
- la dyspepsie non investiguée ou sans lésion repérée lors de l'investigation, avec prédominance de RGO
- la gastroentérite éosinophilique
- l’œsophage hypersensible
- les symptômes extradigestifs du RGO (ORL, pulmonaire, thoracique) ainsi que les dysmotilités.
14 Références[modifier | w]
- Cet article a été créé en partie ou en totalité le 2021/03/27 à partir de Chirurgie (application), créée par Dre. Hélène Milot, Dr. Olivier Mailloux et collaborateurs et partagé sous la licence CC-BY-SA 4.0 international
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/26 à partir de Gastroesophageal Reflux Disease (StatPearls / Gastroesophageal Reflux Disease (2020/11/19)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28722967 (livre).
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