« Cryptorchidie » : différence entre les versions
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Durant l’embryogénèse, les testicules se forment dans la cavité abdominale. Par la suite, le gubernaculum, un ligament liant le testicule au scrotum, gonfle, ce qui étire le scrotum et le canal inguinal. Entre la 25<sup>e</sup> et 35<sup>e</sup> | Durant l’embryogénèse, les testicules se forment dans la cavité abdominale. Par la suite, le gubernaculum, un ligament liant le testicule au scrotum, gonfle, ce qui étire le scrotum et le canal inguinal. Entre la 25<sup>e</sup> et 35<sup>e</sup> semaine de gestation, les testicules empruntent le canal inguinal pour se rendre dans le scrotum.<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=John M.|nom1=Hutson|titre=Endotext|éditeur=MDText.com, Inc.|date=2000|pmid=25905331|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK279106/|consulté le=2020-12-06}}</ref> La cryptorchidie est causée par une descente anormale incomplète du testicule. | ||
La testostérone, l'hormone folliculo-stimulante (FSH) et l’oestrogène jouent un rôle important dans la descente testiculaire. Un axe hypothalamo-hypophyso-gonadique normal est un prérequis pour une descente testiculaire normale. Il est probable que des carences hormonales transitoires puissent entraîner une absence de descente testiculaire et nuire au développement du tissu spermatogène. <ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Faruk|nom1=Hadziselimovic|titre=On the descent of the epididymo-testicular unit, cryptorchidism, and prevention of infertility|périodique=Basic and Clinical Andrology|volume=27|date=2017|issn=2051-4190|pmid=29163975|pmcid=5686796|doi=10.1186/s12610-017-0065-8|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29163975/|consulté le=2020-11-10|pages=21}}</ref><ref name=":0" /> | |||
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Fin de l'exploration<ref name=":12">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Luis H.|nom1=Braga|prénom2=Armando J.|nom2=Lorenzo|prénom3=Rodrigo L. P.|nom3=Romao|titre=Canadian Urological Association-Pediatric Urologists of Canada (CUA-PUC) guideline for the diagnosis, management, and followup of cryptorchidism|périodique=Canadian Urological Association Journal|volume=11|numéro=7|date=2017-07-11|issn=1920-1214|pmid=28761584|pmcid=PMC5519382|doi=10.5489/cuaj.4585|lire en ligne=https://cuaj.ca/index.php/journal/article/view/4585|consulté le=2020-12-18|pages=E251–60}}</ref> | Fin de l'exploration<ref name=":12">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Luis H.|nom1=Braga|prénom2=Armando J.|nom2=Lorenzo|prénom3=Rodrigo L. P.|nom3=Romao|titre=Canadian Urological Association-Pediatric Urologists of Canada (CUA-PUC) guideline for the diagnosis, management, and followup of cryptorchidism|périodique=Canadian Urological Association Journal|volume=11|numéro=7|date=2017-07-11|issn=1920-1214|pmid=28761584|pmcid=PMC5519382|doi=10.5489/cuaj.4585|lire en ligne=https://cuaj.ca/index.php/journal/article/view/4585|consulté le=2020-12-18|pages=E251–60}}</ref> |
Version du 18 décembre 2020 à 18:34
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Testicule absent du scrotum, Masse inguinale arrondie, Absence de replis cutanés rugueux au niveau du scrotum, Asymétrie scrotale, Hypertrophie scrotale controlatérale |
Symptômes |
Asymptomatique |
Diagnostic différentiel |
Hyperplasie congénitale des surrénales, Testicule rétractile, Testicule ectopique, Testicule absent, Anorchie |
Informations | |
Wikidata ID | Q966052 |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La cryptorchidie est l'absence d'au moins un testicule du scrotum. Il s'agit d'une anomalie de la descente et du développement du testicule. C'est la malformation congénitale la plus courante impliquant les organes génitaux masculins.
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La cryptorchidie est la malformation congénitale la plus courante impliquant les organes génitaux masculins. La prévalence de la cryptorchidie est de 3% chez les nourrissons nés à terme et de 30% chez les nouveau-nés de sexe masculin prématurés.[1] La prévalence diminue à 1% chez les nourrissons âgés de 6 mois à 1 an.[2] Environ 80% des testicules cryptorchidés descendent au troisième mois de vie.[2] Cela rend l'incidence réelle d'environ 1%. [1][3][2] Aux États-Unis, la cryptorchidie varie d'environ 3% à la naissance à 1% d'un an à l'âge adulte.[2] À l'échelle internationale, la prévalence varie de 4% à 5% à la naissance à environ 1% à 1,5% à l'âge de trois mois et de 1% à 2,5% à neuf mois.[2] La cryptorchidie survient chez environ 1,5% à 4% des pères et 6% des frères d'individus atteints de cryptorchidie.[2] L'héritabilité chez les parents de sexe masculin au premier degré est estimée à environ 0,5% à 1%.[2] Il peut également y avoir une association entre la cryptorchidie et l'autisme.[2]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Chez les nourrissons nés à terme, la cause de la cryptorchidie ne peut souvent pas être déterminée, ce qui en fait une anomalie congénitale idiopathique commune mais sporadique. On pense que la génétique, combinée à des facteurs maternels et environnementaux, peut perturber les hormones et les changements physiques qui influencent le développement et la descente des testicules. [2]
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Durant l’embryogénèse, les testicules se forment dans la cavité abdominale. Par la suite, le gubernaculum, un ligament liant le testicule au scrotum, gonfle, ce qui étire le scrotum et le canal inguinal. Entre la 25e et 35e semaine de gestation, les testicules empruntent le canal inguinal pour se rendre dans le scrotum.[4] La cryptorchidie est causée par une descente anormale incomplète du testicule.
La testostérone, l'hormone folliculo-stimulante (FSH) et l’oestrogène jouent un rôle important dans la descente testiculaire. Un axe hypothalamo-hypophyso-gonadique normal est un prérequis pour une descente testiculaire normale. Il est probable que des carences hormonales transitoires puissent entraîner une absence de descente testiculaire et nuire au développement du tissu spermatogène. [5][2]
Présentation clinique
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Les principaux facteurs de risque connus sont:
D'autres facteurs de risque sous-jacents possibles comprennent: [1][2][3][6]
- nourrisson prématuré né avant la descente des testicules
- nourrisson petit pour l'âge gestationnel
- petit poids placentaire
- syndromes de malformation congénitale: syndrome de Down, syndrome de Prader-Willi et syndrome de Noonan.
- syndrome persistant du conduit mullérien
Certains facteurs sont liés à la mère:[1][2][3][6]
- obésité chez la mère
- diabète chez la mère
- consommation de certains médicaments pendant la grossesse : diéthylstilbestrol, analgésiques comme l'ibuprofène et l'acétaminophène
- consommation d'alcool pendant la grossesse
- tabagisme
- utilisation de produits cosmétiques
- exposition environnementale et occupationnelle: perturbateurs endocriniens, pesticides, phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP)
- prééclampsie (plus la prééclampsie est sévère, plus le risque de cryptorchidie est grand)
- fécondation in vitro[2]
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Les signes et symptômes de la cryptorchidie sont:
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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La détection de la cryptorchidie se fait par examen physique:
- Examen génital par palpation avec inspection du canal inguinal, du scrotum et des régions ectopiques (périné, prépubien, fémoral)
La cryptorchidie peut survenir d'un côté ou des deux côtés, mais affecte le plus souvent le testicule droit.[2]
Le testicule peut être n'importe où le long du "chemin de descente", tel que: [5][2]
- Situé haut dans l'abdomen rétropéritonéal jusqu'à l'anneau inguinal
- Dans le canal inguinal
- Ectopie testiculaire
- Hypoplasique
- Dysgénétique
- Manquant ou absent
- Unilatéral [2]
Le testicule non descendu peut généralement être palpé dans le canal inguinal. Chez une minorité de patients, le testicule manquant peut être localisé dans l'abdomen ou être inexistant. [2]
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Imagerie
Les examens d'imagerie ne sont pas nécessaires au diagnostic et ne changent pas la prise en charge. L'imagerie peut toutefois guider le choix de l'approche initiale (exploration scrotale, inguinale ou laparascopie).[7][2][8]
- Échographie: testicule visible dans le canal inguinal ou dans la poche inguinale superficielle
L'échographie est non contributive en utilisation de routine, avec une sensibilité et une spécificité pour localiser les testicules non palpables rapportées à 45% et 78%, respectivement. Le coût et l'exposition aux rayonnements ionisants associés à la tomodensitométrie excluent son utilisation.
- imagerie par résonance magnétique (IRM): testicule visible dans son trajet normal de descente
L'IRM avec ou sans angiographie a été plus largement utilisée avec une plus grande sensibilité et spécificité, mais elle est déconseillée en raison de son coût, de sa faible disponibilité et de la nécessité d'une anesthésie. À l'heure actuelle, aucun test radiologique ne permet de conclure, avec une précision et une fiabilité de 100%, à l'absence d'un testicule.
Laboratoire
- Caryotype: Un caryotype peut confirmer ou exclure l'hypogonadisme primaire dysgénétique.
- stimulation par l’hormone gonadotrophine chorionique (hCG) : augmentation du taux de testostérone
- Taux de gonadotrophine: normal
- Taux de l'hormone anti-mullérienne (AMH): détectable [9][2]
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les niveaux d'hormones telles que les gonadotrophines et l'hormone anti-mullérienne (AMH) peuvent confirmer les testicules hormonalement fonctionnels qui valent la peine d'être sauvés, tout comme la stimulation avec la gonadotrophine chorionique humaine pour provoquer une augmentation du taux de testostérone. Dans certains cas, des tests supplémentaires sont cruciaux et ont une forte probabilité de détecter des conditions intersexuées.[10]
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel comprend [2]:
- Testicule rétractile: Les directives de l'American Urological Association (AUA) définissent un testicule rétractile comme « un testicule initialement extrascrotal à l'examen ou qui sort facilement de la position scrotale, (souvent associé à un réflexe crémastérique vigoureux), mais qui peut être remplacé manuellement en une position scrotale stable et dépendante et y rester sans tension au moins temporairement. "[2]
- Testicule ectopique
- Testicule absent
- Hyperplasie congénitale des surrénales
- Anorchie
Un défi diagnostique courant consiste à distinguer un testicule rétractile d'un testicule qui ne descend pas spontanément dans le scrotum. Les testicules rétractiles sont plus courants que les testicules non descendus et ne nécessitent pas de correction chirurgicale. Chez les hommes normaux, lorsque le muscle crémaster se contracte, les testicules se rétractent dans le scrotum supérieur et le canal inguinal. Ce réflexe est plus actif chez les nourrissons. [2] Un testicule rétractile haut dans le scrotum est difficile à distinguer d'un testicule positionné dans le canal inguinal inférieur. Les manœuvres utilisées pour faciliter l'identification comprennent la position jambes croisées, le savonnage des doigts du clinicien et l'examen du patient dans un bain chaud. [2]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Traitement médical
L'utilisation d'hormonothérapie pour induire la descente testiculaire n'a pas été démontrée efficace et n'est pas recommandée en première intention.[11][2][12] Toutefois, l'hormonothérapie peut être indiquée dans les cas de testicules non descendus associés au syndrome de Prader-Willi. [2] Cela pourrait permettre d'éviter l'anesthésie générale chez les nourrissons ayant un faible tonus musculaire et à haut risque de compromission respiratoire sous-jacente.[2]
En cas de cryptorchidie bilatérale non palpable: [2]
- L'hormone la plus couramment utilisée est la gonadotrophine chorionique humaine (hCG). Une série d'injections de HCG est administrée et l'état du testicule non descendu est réévalué. Le taux de réussite est de 5% à 50%.
- Le traitement hormonal confirmera également la réactivité des cellules de Leydig et induira une croissance supplémentaire d'un petit pénis en raison d'une augmentation des niveaux de testostérone. [2]
- Si les taux de testostérone, de FSH et de LH sont augmentés, une laparoscopie avec ou sans exploration est recommandée.
Traitement chirurgical[2]
Choix du moment
Sans correction chirurgicale, un testicule non descendu est susceptible de descendre au cours des trois premiers mois de la vie. S'il reste non descendu, pour réduire les risques et minimiser l'infertilité, le testicule doit être ramené dans le scrotum avec une orchiopexie à partir de l'âge de six mois.[2]
La chirurgie est recommandée pour les testicules congénitaux non descendus âgés de 6 à 18 mois[13]. De nombreux experts recommandent une intervention chirurgicale précoce, vers 6 mois, pour optimiser la croissance testiculaire et la fertilité. Pour les bébés prématurés, l'âge corrigé est utilisé pour déterminer le moment de la chirurgie. La fertilité est améliorée si l'orchiopexie est pratiquée tôt. Les patients avec des testicules bilatéraux non descendus qui reçoivent des orchiopexies à l'âge adulte sont presque toujours infertiles et azoospermiques; mais il existe maintenant quelques rapports anecdotiques de grossesses obtenues par procréation assistée dans ce groupe. [14][2]
Pour les testicules non descendus acquis (testicules documentés normaux avant le diagnostic) et piégés (après réparation d'une hernie), la chirurgie est recommandée peu de temps après le diagnostic. [2]
Pour les testicules rétractiles, un examen physique annuel est recommandé en raison du risque rapporté de 2% à 50% qu'un testicule rétractile devienne un testicule acquis non descendu. [2]
Techniques d'orchiopexie[2]
Pour les testicules non palpables sous anesthésie, une laparoscopie exploratoire est recommandée. La prise en charge varie selon la présentation clinique et est décrite dans le tableau suivant:
Présentation | Prise en charge |
---|---|
Canal déférent et vaisseaux en « cul-de-sac » | Suggère un testicule intra-abdominal involué.
Fin de l'exploration[15] |
Vaisseaux testiculaires et canal déférent pénétrant
dans le canal inguinal par l'anneau inguinal interne |
Effectuer l'exploration de l'aine:
Si l'anneau interne est fermé mais que des vaisseaux y pénètrent, une exploration scrotale trouvera généralement une nubbine testiculaire. Cherchez une petite structure avec une tache brune.[2] Si les vaisseaux pénètrent dans un anneau inguinal ouvert, on peut généralement pousser le testicule dans l'abdomen. Sinon, une exploration inguinale ou scrotale serait justifiée.[2] |
Testicule oscillant dans l'anneau inguinal interne
ou testicule intra-abdominal |
Les options sont:[14][2]l'orchiopexie préservant les vaisseaux:
ou l'orchiopexie en une étape :
ou l'orchiopexie en deux étapes (Fowler-Stephens):
|
Pour les testicules palpables non descendus, une orchiopexie inguinale ou scrotale est recommandée. [14][2]
- Une incision est pratiquée dans le scrotum haut, le raphé scrotal médian, le bord haut du scrotum ou l'aine. De nombreux types d'écarteurs différents peuvent être utilisés en fonction de la taille de l'incision. Les incisions inguinales peuvent être aussi petites que 1 cm. Les incisions scrotales peuvent être plus grandes car elles ont tendance à guérir cachées spécialement lorsqu'elles sont dans le raphé médian.
- Le testicule peut être abordé en premier ou le cordon en premier; pour les cas scrotaux, le testicule est trouvé en premier. Pour une approche inguinale, le testicule peut être abordé en premier ou le fascia oblique externe ouvert en amont de l'anneau externe et le cordon approché en premier.
- A l'approche du testicule en premier, tous les muscles crémastériques sont divisés ainsi que tout ce qui n'entre pas dans l'anneau externe.
- La partie la plus difficile du cas est de séparer le sac herniaire du canal vasculaire et des vaisseaux testiculaires. Cela peut être abordé antérieurement ou postérieurement. L'approche postérieure est beaucoup plus facile à enseigner et à apprendre.
- La façon dont le testicule est positionné et fixé dans le scrotum varie. La plupart conviendraient qu'une poche sous-dartos est souhaitable. Certains chirurgiens ne suturent pas les testicules en place, d'autres utilisent des sutures résorbables, d'autres non résorbables et d'autres ferment simplement le passage dans l'aine. [2]
Complications
L'orchiopexie est associée à deux complications testiculaires majeures: l'atrophie et la remontée testiculaire[3]. Pour les testicules palpables, ceux-ci surviennent moins de 5% du temps. Pour les orchiopexies laparoscopiques, le taux est également d'environ 5%. Pour les orchiopexies de Fowler-Stephens (division des vaisseaux) en une ou deux étapes, le taux d'atrophie testiculaire est d'environ 20% à 30% (pire pour la procédure en une étape).
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Un suivi à long terme n'est pas fait d'emblée pour les patients avec cryptorchidie. Toutefois, l'auto-examen périodique après la puberté est recommandé pour aider à la détection précoce du cancer du testicule.[15]
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
|
Les complications de la cryptorchidie sont les suivantes:
- aspermatogénèse à la puberté
- néoplasie testiculaire[RR: 2.75 à 8[16]]: Le risque de tumeur des cellules testiculaires germinales est 2 à 5 fois plus grand que chez la population générale, mais le risque global est inférieur à 1%.[17] Le risque de cancer du testicule si l'orchiopexie est pratiquée avant la puberté est environ 3 fois celui de la population générale. Il est 5 à 6 fois plus élevé lorsque l'orchiopexie est pratiquée après la puberté. Le risque de cancer ne semble pas différent lorsque l'orchiopexie est pratiquée tôt dans la petite enfance par rapport à plus tard dans l'enfance. [9][2]
- infertilité: Jusqu'à 10% des patients présentant un testicule unilatéral non descendu développeront une infertilité.[2] La réduction de la fertilité après orchiopexie pour la cryptorchidie bilatérale est d'environ 38%. Ceci est la base de la recommandation universelle pour la chirurgie précoce due à la dégénérescence des tissus spermatogènes et à la réduction du nombre de spermatogonies après la deuxième année de vie chez les patients avec des testicules non traités et non descendus.[2]
- torsion testiculaire
- hernie inguinale
- problèmes psychologiques: Les garçons avec des testicules non descendus n'ont pas tendance à être efféminés, désordonnés de genre ou pré-homosexuels. Une image de soi perturbée peut se produire lorsque la dynamique familiale est destructrice pour l'estime de soi masculine. Lorsque la cryptorchidie est corrigée chirurgicalement, une masculinité saine se produit généralement. [2]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Lorsqu'il est correctement diagnostiqué et traité, le pronostic est excellent. Le risque de cancer du testicule et l'infertilité restent quelque peu augmentés par rapport à la population générale.[18] Cependant, une étude danoise récente sur plus de 6000 hommes a suggéré une hypofonction testiculaire, un volume testiculaire plus petit (de 3,5 mL), une réduction de 28% de la concentration de spermatozoïdes et une réduction de la fonction cellulaire de Leydig chez les hommes ayant des antécédents de cryptorchidie par rapport aux hommes normaux.[19][2]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
|
Aucune prévention n'existe pour le moment.
Concepts clés
Il peut y avoir une légère diminution de la taille du pénis chez les patients cryptorchidés. [2]
Il a été suggéré qu'un traitement adjuvant par l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (GnRH) soit proposé aux patients cryptorchidés présentant un risque élevé d'infertilité en raison de leur stimulation insuffisante des gonadotrophines au moment de la chirurgie. La cryoconservation du sperme est une autre option prophylactique en cas d'infertilité résultante malgré l'adjuvant GnRH.[2]
La pseudarthrose, une anomalie rare impliquant l'épididyme et le testicule, peut parfois être confondue avec une nubbine testiculaire (testicule atropique) alors qu'il s'agit en fait du canal et de l'épididyme. Le testicule réel dans cette condition est situé de manière proximale et peut être identifié par laparoscopie.[20][2]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/07 à partir de Cryptorchidism (StatPearls / Cryptorchidism (2020/10/05)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29261861 (livre).
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