« Asystolie » : différence entre les versions

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L'asystolie est caractérisé par la cessation de l'activité électrique et mécanique du coeur<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Matthew R.|nom1=Jordan|prénom2=Richard A.|nom2=Lopez|prénom3=Daphne|nom3=Morrisonponce|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=28613616|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK430866/|consulté le=2020-11-11}}</ref>. {{Information maladie
L'asystolie est définie par la cessation de l'activité électrique et mécanique du coeur<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Matthew R.|nom1=Jordan|prénom2=Richard A.|nom2=Lopez|prénom3=Daphne|nom3=Morrisonponce|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=28613616|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK430866/|consulté le=2020-11-11}}</ref>. {{Information maladie
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}
Chaque année, environ 300 000 à 400 000 Américains subissent un arrêt cardiaque en dehors de l'hôpital, la mortalité de ces cas étant extrêmement élevée. Les données varient selon les régions du pays et les différentes études. Les différences varient de 4,6% à 11% de taux de survie à l'hôpital à la sortie de l'hôpital <ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Ian R.|nom1=Drennan|prénom2=Steve|nom2=Lin|prénom3=Daniel E.|nom3=Sidalak|prénom4=Laurie J.|nom4=Morrison|titre=Survival rates in out-of-hospital cardiac arrest patients transported without prehospital return of spontaneous circulation: an observational cohort study|périodique=Resuscitation|volume=85|numéro=11|date=2014-11|issn=1873-1570|pmid=25128746|doi=10.1016/j.resuscitation.2014.07.011|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25128746/|consulté le=2020-11-11|pages=1488–1493}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Laurie J.|nom1=Morrison|prénom2=Don|nom2=Eby|prénom3=Precilla V.|nom3=Veigas|prénom4=Cathy|nom4=Zhan|titre=Implementation trial of the basic life support termination of resuscitation rule: reducing the transport of futile out-of-hospital cardiac arrests|périodique=Resuscitation|volume=85|numéro=4|date=2014-04|issn=1873-1570|pmid=24361458|doi=10.1016/j.resuscitation.2013.12.013|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24361458/|consulté le=2020-11-11|pages=486–491}}</ref><ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Joshua C.|nom1=Reynolds|prénom2=Adam|nom2=Frisch|prénom3=Jon C.|nom3=Rittenberger|prénom4=Clifton W.|nom4=Callaway|titre=Duration of resuscitation efforts and functional outcome after out-of-hospital cardiac arrest: when should we change to novel therapies?|périodique=Circulation|volume=128|numéro=23|date=2013-12-03|issn=1524-4539|pmid=24243885|pmcid=4004337|doi=10.1161/CIRCULATIONAHA.113.002408|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24243885/|consulté le=2020-11-11|pages=2488–2494}}</ref>.  
Chaque année, environ 300 000 à 400 000 Américains subissent un arrêt cardiaque hors de l'hôpital, la mortalité de ces cas étant extrêmement élevée. Les données varient selon les régions du pays et les différentes études. Les différences varient de 4,6% à 11% de taux de survie à l'hôpital à la sortie de l'hôpital <ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Ian R.|nom1=Drennan|prénom2=Steve|nom2=Lin|prénom3=Daniel E.|nom3=Sidalak|prénom4=Laurie J.|nom4=Morrison|titre=Survival rates in out-of-hospital cardiac arrest patients transported without prehospital return of spontaneous circulation: an observational cohort study|périodique=Resuscitation|volume=85|numéro=11|date=2014-11|issn=1873-1570|pmid=25128746|doi=10.1016/j.resuscitation.2014.07.011|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25128746/|consulté le=2020-11-11|pages=1488–1493}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Laurie J.|nom1=Morrison|prénom2=Don|nom2=Eby|prénom3=Precilla V.|nom3=Veigas|prénom4=Cathy|nom4=Zhan|titre=Implementation trial of the basic life support termination of resuscitation rule: reducing the transport of futile out-of-hospital cardiac arrests|périodique=Resuscitation|volume=85|numéro=4|date=2014-04|issn=1873-1570|pmid=24361458|doi=10.1016/j.resuscitation.2013.12.013|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24361458/|consulté le=2020-11-11|pages=486–491}}</ref><ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Joshua C.|nom1=Reynolds|prénom2=Adam|nom2=Frisch|prénom3=Jon C.|nom3=Rittenberger|prénom4=Clifton W.|nom4=Callaway|titre=Duration of resuscitation efforts and functional outcome after out-of-hospital cardiac arrest: when should we change to novel therapies?|périodique=Circulation|volume=128|numéro=23|date=2013-12-03|issn=1524-4539|pmid=24243885|pmcid=4004337|doi=10.1161/CIRCULATIONAHA.113.002408|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24243885/|consulté le=2020-11-11|pages=2488–2494}}</ref>.  


== Étiologies ==
== Étiologies ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}Les causes d'asystolie sont larges et variées. En général, l'asystolie est le résultat  de la {{Étiologie|nom=décompensation d'un arrêt prolongée de la fibrillation ventriculaire}} ou de la {{Étiologie|nom=détérioration des rythmes ventriculaire initiaux non perfusants}} (fibrillation ventriculaire ou tachycardie ventriculaire sans pouls). La {{Étiologie|nom=Cessation d'une activité électrique sans pouls (PEA)|affichage=cessation d'une activité électrique sans pouls (PEA)}} peut devenir une asystolie et une {{Étiologie|nom=Tentative de défibrillation d'une tachycardie ventriculaire|affichage=tentative de défibrillation d'une tachycardie ventriculaire}} ou d'une {{Étiologie|nom=tentative de défibrillation d'une fibrillation ventriculaire|affichage=fibrillation ventriculaire}} peut précipiter une asystolie. Toute cause d'{{Étiologie|nom=Utilisateur:Shania Gastineau/Brouillons/Arrêt cardiaque|affichage=arrêt cardiaque}} peut également entraîner une asystolie si elle n'est pas traitée rapidement<ref name=":0" /><ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Monica E.|nom1=Kleinman|prénom2=Zachary D.|nom2=Goldberger|prénom3=Thomas|nom3=Rea|prénom4=Robert A.|nom4=Swor|titre=2017 American Heart Association Focused Update on Adult Basic Life Support and Cardiopulmonary Resuscitation Quality: An Update to the American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care|périodique=Circulation|volume=137|numéro=1|date=01 02, 2018|issn=1524-4539|pmid=29114008|doi=10.1161/CIR.0000000000000539|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29114008/|consulté le=2020-11-11|pages=e7–e13}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Ashish R.|nom1=Panchal|prénom2=Katherine M.|nom2=Berg|prénom3=Peter J.|nom3=Kudenchuk|prénom4=Marina|nom4=Del Rios|titre=2018 American Heart Association Focused Update on Advanced Cardiovascular Life Support Use of Antiarrhythmic Drugs During and Immediately After Cardiac Arrest: An Update to the American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care|périodique=Circulation|volume=138|numéro=23|date=12 04, 2018|issn=1524-4539|pmid=30571262|pmcid=7324904|doi=10.1161/CIR.0000000000000613|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30571262/|consulté le=2020-11-11|pages=e740–e749}}</ref>. Il est important de prendre en compte les causes réversibles de l'arrêt cardiaque. Les cause d'arrêt cardiaque réversible implique les Hs et Ts, un mnémotechnique enseigné dans Advanced Cardiac Life Support (ACLS). Les Hs comprennent l'{{Étiologie|nom=Hypovolémie|affichage=hypovolémie}}, l'{{Étiologie|nom=Hypoxie|affichage=hypoxie}}, l'ion hydrogène ({{Étiologie|nom=Acidose|affichage=acidose}}), l'{{Étiologie|nom=Utilisateur:Dori Khalaf/Brouillons/Hypokaliémie (nouvelle page)|affichage=hypokaliémie}}, l'{{Étiologie|nom=Hyperkaliémie|affichage=hyperkaliémie}} et l'{{Étiologie|nom=Utilisateur:Michaël St-Gelais/Brouillons/Hypothermie|affichage=hypothermie}}. Les Ts comprennent le {{Étiologie|nom=Utilisateur:Michaël St-Gelais/Brouillons/Pneumothorax sous tension|affichage=pneumothorax sous tension}}, la {{Étiologie|nom=Tamponnade (cardiaque)|affichage=tamponnade (cardiaque)}}, les toxines et la thrombose ({{Étiologie|nom=Embolie pulmonaire|affichage=pulmonaire}} et {{Étiologie|nom=Infarctus du myocarde|affichage=coronaire}})<ref name=":0" /><ref name=":5" /><ref name=":6" />.
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}Les causes d'asystolie sont larges et variées. En général, l'asystolie est le résultat  de la {{Étiologie|nom=décompensation de la fibrillation ventriculaire prolongée}} ou de la {{Étiologie|nom=détérioration des rythmes ventriculaires initiaux non perfusants}} (fibrillation ventriculaire ou tachycardie ventriculaire sans pouls). La {{Étiologie|nom=Cessation d'une activité électrique sans pouls (PEA)|affichage=prolongation d'une activité électrique sans pouls (PEA)}} peut devenir une asystolie et une {{Étiologie|nom=Tentative de défibrillation d'une tachycardie ventriculaire|affichage=tentative de défibrillation d'une tachycardie ventriculaire}} ou d'une {{Étiologie|nom=tentative de défibrillation d'une fibrillation ventriculaire|affichage=fibrillation ventriculaire}} peut précipiter une asystolie. Toute cause d'{{Étiologie|nom=Utilisateur:Shania Gastineau/Brouillons/Arrêt cardiaque|affichage=arrêt cardiaque}} peut également entraîner une asystolie si elle n'est pas traitée rapidement<ref name=":0" /><ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Monica E.|nom1=Kleinman|prénom2=Zachary D.|nom2=Goldberger|prénom3=Thomas|nom3=Rea|prénom4=Robert A.|nom4=Swor|titre=2017 American Heart Association Focused Update on Adult Basic Life Support and Cardiopulmonary Resuscitation Quality: An Update to the American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care|périodique=Circulation|volume=137|numéro=1|date=01 02, 2018|issn=1524-4539|pmid=29114008|doi=10.1161/CIR.0000000000000539|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29114008/|consulté le=2020-11-11|pages=e7–e13}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Ashish R.|nom1=Panchal|prénom2=Katherine M.|nom2=Berg|prénom3=Peter J.|nom3=Kudenchuk|prénom4=Marina|nom4=Del Rios|titre=2018 American Heart Association Focused Update on Advanced Cardiovascular Life Support Use of Antiarrhythmic Drugs During and Immediately After Cardiac Arrest: An Update to the American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care|périodique=Circulation|volume=138|numéro=23|date=12 04, 2018|issn=1524-4539|pmid=30571262|pmcid=7324904|doi=10.1161/CIR.0000000000000613|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30571262/|consulté le=2020-11-11|pages=e740–e749}}</ref>. Il est important de prendre en compte les causes réversibles de l'arrêt cardiaque. Les causes d'arrêt cardiaque réversible implique les Hs et Ts, un mnémotechnique enseigné dans Advanced Cardiac Life Support (ACLS). Les Hs comprennent l'{{Étiologie|nom=Hypovolémie|affichage=hypovolémie}}, l'{{Étiologie|nom=Hypoxie|affichage=hypoxie}}, l'ion hydrogène ({{Étiologie|nom=Acidose|affichage=acidose}}), l'{{Étiologie|nom=Utilisateur:Dori Khalaf/Brouillons/Hypokaliémie (nouvelle page)|affichage=hypokaliémie}}, l'{{Étiologie|nom=Hyperkaliémie|affichage=hyperkaliémie}} et l'{{Étiologie|nom=Utilisateur:Michaël St-Gelais/Brouillons/Hypothermie|affichage=hypothermie}}. Les Ts comprennent le {{Étiologie|nom=Utilisateur:Michaël St-Gelais/Brouillons/Pneumothorax sous tension|affichage=pneumothorax sous tension}}, la {{Étiologie|nom=Tamponnade (cardiaque)|affichage=tamponnade (cardiaque)}}, les toxines et la thrombose ({{Étiologie|nom=Embolie pulmonaire|affichage=pulmonaire}} et {{Étiologie|nom=Infarctus du myocarde|affichage=coronaire}})<ref name=":0" /><ref name=":5" /><ref name=":6" />.


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}
L’asystole résulte d’une défaillance du système électrique intrinsèque du cœur ou d’une cause extracardiaque<ref name=":0" />.
L’asystolie résulte d’une défaillance du système électrique intrinsèque du cœur ou d’une cause extracardiaque<ref name=":0" />.


== Présentation clinique ==
== Présentation clinique ==
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examens paracliniques}}Les examens paracliniques comprennent <ref name=":0" /> :
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examens paracliniques}}Les examens paracliniques comprennent <ref name=":0" /> :
* {{Examen paraclinique|nom=Électrocardiogramme|indication=}} / {{Examen paraclinique|nom=Monitoring cardiaque|indication=}}: {{Signe paraclinique | nom = ligne isoélectrique plate|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}, {{Signe paraclinique | nom = manque d'onde P|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}, {{Signe paraclinique|nom=Manque de QRS|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}} , {{Signe paraclinique|nom=manque d'onde T|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}
* {{Examen paraclinique|nom=Électrocardiogramme|indication=}} / {{Examen paraclinique|nom=Monitoring cardiaque|indication=}}: {{Signe paraclinique | nom = ligne isoélectrique|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}, {{Signe paraclinique | nom = absence d'onde P|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}, {{Signe paraclinique|nom=absence de QRS|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}} , {{Signe paraclinique|nom=absence d'onde T|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}
* {{Investigation | nom = Gaz artériel | indication = STAT}}
* {{Investigation | nom = Gaz artériel | indication = STAT}}
* {{Examen paraclinique|nom=Kaliémie|indication=STAT}}
* {{Examen paraclinique|nom=Kaliémie|indication=STAT}}
* {{Examen paraclinique|nom=Échographie transthoracique|indication=Si disponible}} : peut être effectué pour documenter l'absence ou la présence de mouvements de la paroi cardiaque.
* {{Examen paraclinique|nom=Échographie transthoracique|indication=Si disponible}} : peut être effectué pour documenter l'absence ou la présence de mouvements des parois cardiaques.
== Approche clinique ==
== Approche clinique ==


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* la {{Diagnostic différentiel|nom=Fibrillation ventriculaire fine|affichage=fibrillation ventriculaire fine}}
* la {{Diagnostic différentiel|nom=Fibrillation ventriculaire fine|affichage=fibrillation ventriculaire fine}}
* un câble de moniteur débranché
* un câble de moniteur débranché
* un fil de moniteur mal branché
* un fil de moniteur mal collé sur le patient
* un moniteur éteint.
* un moniteur éteint
*  
*  
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===== Intra-hospitalier =====
===== Intra-hospitalier =====
Le personnel soignant doit s'assurer que, si un patient semble être en asystolie sur le moniteur cardiaque, il est en fait en arrêt cardiaque. Les moniteurs cardiaque déconnectées ou mal branchés peuvent apparaître comme une asystolie. De plus, le personnel soignant doit faire la différence entre l'asystolie et la fibrillation ventriculaire fine qui peut répondre à la défibrillation.
Le personnel soignant doit s'assurer que, si un patient semble être en asystolie sur le moniteur cardiaque, il est en fait en arrêt cardiaque. Les moniteurs cardiaques déconnectées ou mal installés peuvent apparaître comme une asystolie. De plus, le personnel soignant doit faire la différence entre l'asystolie et la fibrillation ventriculaire fine pouvant répondre à la défibrillation.


==== Réanimation ====
==== Réanimation ====
La marche à suivre pour la réanimation inclut :
La marche à suivre pour la réanimation inclut :
* La RCR  est le pilier du traitement. Elle doit être fait avec interruption minimale (moins de cinq secondes). Il ne faut pas interrompre le RCR pour permettre l'intubation endotrachéale.
* La RCR  est le pilier du traitement. Elle doit être fait avec interruption minimale (moins de cinq secondes). Il ne faut pas interrompre le RCR pour permettre l'intubation endotrachéale.
* L'asystolie est un rythme non choquable <ref group="note">Les rythmes non choquables comprennent l'asystolie et la [[Utilisateur:Michaël St-Gelais/Brouillons/Activité électrique sans pouls|PEA]].</ref>. Par conséquent, si une asystole est notée sur le moniteur cardiaque, aucune tentative de défibrillation ne doit être faite.  
* L'asystolie est un rythme non choquable <ref group="note">Les rythmes non choquables comprennent l'asystolie et la [[Utilisateur:Michaël St-Gelais/Brouillons/Activité électrique sans pouls|PEA]].</ref>. Par conséquent, si une asystolie est notée sur le moniteur cardiaque, aucune tentative de défibrillation ne doit être faite.  


==== Médical ====
==== Médical ====
Les traitements médicaux sont :
Les traitements médicaux sont :
* {{Traitement | nom = Adrénaline|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} : doit être administré à toutes les trois à 5 minutes par voie intraveineuse ou intra-osseuse à dose de 1mg.
* {{Traitement | nom = Adrénaline|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} : doit être administrée à toutes les trois à 5 minutes par voie intraveineuse ou intra-osseuse à dose de 1mg.
* Traitement de la cause sous-jacente si elle est réversible. Les cause réversible implique les Hs et Ts mentionnés plus haut.
* Traitement de la cause sous-jacente si elle est réversible. Les causes réversibles impliquent les Hs et Ts mentionnés plus haut.
* {{Traitement|nom=Induction d'hypothermie|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} : certains experts recommandent d'induire une hypothermie chez tous les patients qui survivent à un arrêt cardiaque<ref name=":0" />.
* {{Traitement|nom=Induction d'hypothermie|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} : certains experts recommandent d'induire une hypothermie chez tous les patients qui survivent à un arrêt cardiaque afin d'améliorer leur pronostic cérébral<ref name=":0" />.
* {{Traitement|nom=Vasopressine|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} : peut être administrée avant ou après l'épinéphrine, mais les bénéfices restent discutables<ref name=":0" />.  
* {{Traitement|nom=Vasopressine|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} : peut être administrée avant ou après l'épinéphrine, mais les bénéfices demeurent discutables<ref name=":0" />.  
* {{Traitement|nom=Stimulation transcutanée|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} : même si elle est largement pratiquée, il n'y a aucune preuve qu'elle améliore la survie<ref name=":0" />.
* {{Traitement|nom=Stimulation transcutanée|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} : même si elle est largement pratiquée, il n'y a aucune preuve qu'elle améliore la survie<ref name=":0" />.
* Observation aux soins intensifs.
* Observation aux soins intensifs.
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===== Intra-hospitalier =====
===== Intra-hospitalier =====
L'asystolie est considérée comme un rythme terminal d'arrêt cardiaque. Par conséquent, une discussion sur l'arrêt de la réanimation doit être envisagée lors d'un arrêt cardiaque à l'hôpital dans le tableau clinique approprié. Les patients en arrêt cardiaque non hospitalisés en asystolie doivent également être envisagés pour l'arrêt des efforts conformément au protocole local<ref name=":0" /><ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Michael G.|nom1=Millin|prénom2=Samiur R.|nom2=Khandker|prénom3=Alisa|nom3=Malki|titre=Termination of resuscitation of nontraumatic cardiopulmonary arrest: resource document for the National Association of EMS Physicians position statement|périodique=Prehospital emergency care: official journal of the National Association of EMS Physicians and the National Association of State EMS Directors|volume=15|numéro=4|date=2011-10|issn=1545-0066|pmid=21843074|doi=10.3109/10903127.2011.608872|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21843074/|consulté le=2020-11-11|pages=547–554}}</ref>.
L'asystolie est considérée comme un rythme terminal d'arrêt cardiaque. Par conséquent, une discussion sur l'arrêt de la réanimation doit être envisagée lors d'un arrêt cardiaque à l'hôpital selon le tableau clinique. L'arrêt des manœuvres de réanimation chez les patients en arrêt cardiaque en-dehors de l'hôpital sur une asystolie doivent également être envisagées conformément au protocole local<ref name=":0" /><ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Michael G.|nom1=Millin|prénom2=Samiur R.|nom2=Khandker|prénom3=Alisa|nom3=Malki|titre=Termination of resuscitation of nontraumatic cardiopulmonary arrest: resource document for the National Association of EMS Physicians position statement|périodique=Prehospital emergency care: official journal of the National Association of EMS Physicians and the National Association of State EMS Directors|volume=15|numéro=4|date=2011-10|issn=1545-0066|pmid=21843074|doi=10.3109/10903127.2011.608872|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21843074/|consulté le=2020-11-11|pages=547–554}}</ref>.


===== Extra-hospitalier =====
===== Extra-hospitalier =====
Lors d'un arrêt cardiaque hors de l'hôpital, il est peu probable que des efforts de réanimation prolongés chez un patient qui présente une asystole apportent un bénéfice médical. L'arrêt des efforts de réanimation doit être envisagé chez ces patients, en consultation avec la direction médicale en ligne, comme le permettent les protocoles locaux. L'American College of Emergency Physicians (ACEP) et l'Association nationale des médecins des services médicaux d'urgence (NAEMSP) recommandent tous deux des systèmes de services médicaux d'urgence et ont des protocoles écrits qui permettent de mettre fin aux efforts de réanimation par les prestataires de services médicaux d'urgence pour un groupe sélectionné de patients dans lesquels d'autres mesures de réanimation et le transport vers le service d'urgence local seraient considérés comme futiles<ref name=":0" /><ref name=":4" />.  
Lors d'un arrêt cardiaque hors de l'hôpital, il est peu probable que des efforts de réanimation prolongés chez un patient présentant une asystolie apportent un bénéfice clinique. L'arrêt des efforts de réanimation doit être envisagé chez ces patients, comme le permettent les protocoles locaux. L'American College of Emergency Physicians (ACEP) et l'Association nationale des médecins des services médicaux d'urgence (NAEMSP) ont des protocoles officiels qui permettent de mettre fin aux efforts de réanimation par les prestataires de services médicaux d'urgence pour un groupe sélectionné de patients dans lesquels d'autres mesures de réanimation et le transport vers le service d'urgence local seraient considérés comme futiles<ref name=":0" /><ref name=":4" />.  


Lorsqu'on envisage de mettre fin aux soins d'un patient en asystolie, le rythme doit être confirmé dans deux dérivations distinctes<ref name=":0" />.
Lorsqu'on envisage de mettre fin aux soins d'un patient en asystolie, le rythme doit être confirmé au monitoring dans deux dérivations distinctes<ref name=":0" />.


== Suivi ==
== Suivi ==
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== Complications ==
== Complications ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Complications}}La seule complication possible est le {{Complication | nom = Mortalité|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=décès}}.
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Complications}}La seule complication est le {{Complication | nom = Mortalité|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=décès}}.
== Évolution ==
== Évolution ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Évolution}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Évolution}}
Le pronostic de l'asystole dépend de la cause du rythme, du moment de l'intervention et du succès de l'AATC. Les victimes d'arrêt cardiaque soudain qui présentent une asystolie comme rythme initial ont un pronostic extrêmement mauvais (10% survivent à l'admission, 0% à 2% de taux de sortie de survie à l'hôpital)<ref name=":2" /><ref name=":3" /><ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Paul S.|nom1=Chan|prénom2=Renuka|nom2=Jain|prénom3=Brahmajee K.|nom3=Nallmothu|prénom4=Robert A.|nom4=Berg|titre=Rapid Response Teams: A Systematic Review and Meta-analysis|périodique=Archives of Internal Medicine|volume=170|numéro=1|date=2010-01-11|issn=1538-3679|pmid=20065195|doi=10.1001/archinternmed.2009.424|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20065195/|consulté le=2020-11-11|pages=18–26}}</ref>. Dans l'ensemble, le pronostic est mauvais et la survie est encore plus mauvaise s'il y a asystolie après la réanimation. Des études récentes documentent de meilleurs résultats, mais beaucoup continuent à avoir des déficits neurologiques résiduels<ref name=":0" />.
Le pronostic de l'asystolie dépend de la cause du rythme, du moment de l'intervention et du succès de l'AATC. Les victimes d'arrêt cardiaque soudain qui présentent une asystolie comme rythme initial ont un pronostic extrêmement mauvais (10% survivent à l'admission, 0% à 2% de taux de congé de l'hôpital)<ref name=":2" /><ref name=":3" /><ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Paul S.|nom1=Chan|prénom2=Renuka|nom2=Jain|prénom3=Brahmajee K.|nom3=Nallmothu|prénom4=Robert A.|nom4=Berg|titre=Rapid Response Teams: A Systematic Review and Meta-analysis|périodique=Archives of Internal Medicine|volume=170|numéro=1|date=2010-01-11|issn=1538-3679|pmid=20065195|doi=10.1001/archinternmed.2009.424|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20065195/|consulté le=2020-11-11|pages=18–26}}</ref>. Dans l'ensemble, le pronostic est mauvais et la survie est encore plus mauvaise s'il y a asystolie après la réanimation. Des études récentes documentent de meilleurs résultats, mais beaucoup continuent à avoir des déficits neurologiques résiduels pouvant empêcher un fonctionnement autonome<ref name=":0" />.


== Prévention ==
== Prévention ==

Version du 8 janvier 2021 à 13:02

L'asystolie est définie par la cessation de l'activité électrique et mécanique du coeur[1].

Asystolie
Maladie

Asystole (ECG)
Caractéristiques
Signes Apnée, Absence de pouls palpable, Absence de bruit cardiaque, Inconscient, Respiration agonique
Symptômes
Diagnostic différentiel
Fibrillation ventriculaire fine
Informations
Autres noms Flatline
Wikidata ID Q752800

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Chaque année, environ 300 000 à 400 000 Américains subissent un arrêt cardiaque hors de l'hôpital, la mortalité de ces cas étant extrêmement élevée. Les données varient selon les régions du pays et les différentes études. Les différences varient de 4,6% à 11% de taux de survie à l'hôpital à la sortie de l'hôpital [2][3][4].

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les causes d'asystolie sont larges et variées. En général, l'asystolie est le résultat de la décompensation de la fibrillation ventriculaire prolongée ou de la détérioration des rythmes ventriculaires initiaux non perfusants (fibrillation ventriculaire ou tachycardie ventriculaire sans pouls). La prolongation d'une activité électrique sans pouls (PEA) peut devenir une asystolie et une tentative de défibrillation d'une tachycardie ventriculaire ou d'une fibrillation ventriculaire peut précipiter une asystolie. Toute cause d'arrêt cardiaque peut également entraîner une asystolie si elle n'est pas traitée rapidement[1][5][6]. Il est important de prendre en compte les causes réversibles de l'arrêt cardiaque. Les causes d'arrêt cardiaque réversible implique les Hs et Ts, un mnémotechnique enseigné dans Advanced Cardiac Life Support (ACLS). Les Hs comprennent l'hypovolémie, l'hypoxie, l'ion hydrogène (acidose), l'hypokaliémie, l'hyperkaliémie et l'hypothermie. Les Ts comprennent le pneumothorax sous tension, la tamponnade (cardiaque), les toxines et la thrombose (pulmonaire et coronaire)[1][5][6].

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

L’asystolie résulte d’une défaillance du système électrique intrinsèque du cœur ou d’une cause extracardiaque[1].

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Le questionnaire est impossible pour les patients en asystolie.

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

À l'examen, on pourra noter [1] :

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques comprennent [1] :

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic est posé avec la présence d'une onde isoélectrique plate à l'électrocardiogramme ou au monitoring cardiaque.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel comprend les situations suivantes :

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

L'asystolie doit être traitée conformément aux directives actuelles du BLS et de l'ACLS de l'American Heart Association.

Identification d'un arrêt cardiaque

Extra-hospitalier

Le secouriste doit observer pour voir si le patient respire normalement. L'accent est mis sur le «halètement» ou la respiration agonale anormale. Si le patient ne respire pas ou n'a que des respirations agonales, le secouriste doit rechercher un pouls carotidien pour l'adulte qui ne répond pas ou le pouls brachial chez le nourrisson qui ne répond pas pendant au plus 10 secondes. Si un pouls n'est pas ressenti ou si le secouriste ne sait pas si un pouls a été ressenti, la RCR (1ere intention) doit être initiée immédiatement.

Intra-hospitalier

Le personnel soignant doit s'assurer que, si un patient semble être en asystolie sur le moniteur cardiaque, il est en fait en arrêt cardiaque. Les moniteurs cardiaques déconnectées ou mal installés peuvent apparaître comme une asystolie. De plus, le personnel soignant doit faire la différence entre l'asystolie et la fibrillation ventriculaire fine pouvant répondre à la défibrillation.

Réanimation

La marche à suivre pour la réanimation inclut :

  • La RCR est le pilier du traitement. Elle doit être fait avec interruption minimale (moins de cinq secondes). Il ne faut pas interrompre le RCR pour permettre l'intubation endotrachéale.
  • L'asystolie est un rythme non choquable [note 1]. Par conséquent, si une asystolie est notée sur le moniteur cardiaque, aucune tentative de défibrillation ne doit être faite.

Médical

Les traitements médicaux sont :

  • adrénaline : doit être administrée à toutes les trois à 5 minutes par voie intraveineuse ou intra-osseuse à dose de 1mg.
  • Traitement de la cause sous-jacente si elle est réversible. Les causes réversibles impliquent les Hs et Ts mentionnés plus haut.
  • induction d'hypothermie : certains experts recommandent d'induire une hypothermie chez tous les patients qui survivent à un arrêt cardiaque afin d'améliorer leur pronostic cérébral[1].
  • vasopressine : peut être administrée avant ou après l'épinéphrine, mais les bénéfices demeurent discutables[1].
  • stimulation transcutanée : même si elle est largement pratiquée, il n'y a aucune preuve qu'elle améliore la survie[1].
  • Observation aux soins intensifs.

Arrêt des traitements

Intra-hospitalier

L'asystolie est considérée comme un rythme terminal d'arrêt cardiaque. Par conséquent, une discussion sur l'arrêt de la réanimation doit être envisagée lors d'un arrêt cardiaque à l'hôpital selon le tableau clinique. L'arrêt des manœuvres de réanimation chez les patients en arrêt cardiaque en-dehors de l'hôpital sur une asystolie doivent également être envisagées conformément au protocole local[1][7].

Extra-hospitalier

Lors d'un arrêt cardiaque hors de l'hôpital, il est peu probable que des efforts de réanimation prolongés chez un patient présentant une asystolie apportent un bénéfice clinique. L'arrêt des efforts de réanimation doit être envisagé chez ces patients, comme le permettent les protocoles locaux. L'American College of Emergency Physicians (ACEP) et l'Association nationale des médecins des services médicaux d'urgence (NAEMSP) ont des protocoles officiels qui permettent de mettre fin aux efforts de réanimation par les prestataires de services médicaux d'urgence pour un groupe sélectionné de patients dans lesquels d'autres mesures de réanimation et le transport vers le service d'urgence local seraient considérés comme futiles[1][7].

Lorsqu'on envisage de mettre fin aux soins d'un patient en asystolie, le rythme doit être confirmé au monitoring dans deux dérivations distinctes[1].

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

La seule complication est le décès.

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic de l'asystolie dépend de la cause du rythme, du moment de l'intervention et du succès de l'AATC. Les victimes d'arrêt cardiaque soudain qui présentent une asystolie comme rythme initial ont un pronostic extrêmement mauvais (10% survivent à l'admission, 0% à 2% de taux de congé de l'hôpital)[2][3][8]. Dans l'ensemble, le pronostic est mauvais et la survie est encore plus mauvaise s'il y a asystolie après la réanimation. Des études récentes documentent de meilleurs résultats, mais beaucoup continuent à avoir des déficits neurologiques résiduels pouvant empêcher un fonctionnement autonome[1].

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Notes

  1. Les rythmes non choquables comprennent l'asystolie et la PEA.

Références

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  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 et 1,12 Matthew R. Jordan, Richard A. Lopez et Daphne Morrisonponce, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613616, lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 Ian R. Drennan, Steve Lin, Daniel E. Sidalak et Laurie J. Morrison, « Survival rates in out-of-hospital cardiac arrest patients transported without prehospital return of spontaneous circulation: an observational cohort study », Resuscitation, vol. 85, no 11,‎ , p. 1488–1493 (ISSN 1873-1570, PMID 25128746, DOI 10.1016/j.resuscitation.2014.07.011, lire en ligne)
  3. 3,0 et 3,1 Laurie J. Morrison, Don Eby, Precilla V. Veigas et Cathy Zhan, « Implementation trial of the basic life support termination of resuscitation rule: reducing the transport of futile out-of-hospital cardiac arrests », Resuscitation, vol. 85, no 4,‎ , p. 486–491 (ISSN 1873-1570, PMID 24361458, DOI 10.1016/j.resuscitation.2013.12.013, lire en ligne)
  4. Joshua C. Reynolds, Adam Frisch, Jon C. Rittenberger et Clifton W. Callaway, « Duration of resuscitation efforts and functional outcome after out-of-hospital cardiac arrest: when should we change to novel therapies? », Circulation, vol. 128, no 23,‎ , p. 2488–2494 (ISSN 1524-4539, PMID 24243885, Central PMCID 4004337, DOI 10.1161/CIRCULATIONAHA.113.002408, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 Monica E. Kleinman, Zachary D. Goldberger, Thomas Rea et Robert A. Swor, « 2017 American Heart Association Focused Update on Adult Basic Life Support and Cardiopulmonary Resuscitation Quality: An Update to the American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care », Circulation, vol. 137, no 1,‎ 01 02, 2018, e7–e13 (ISSN 1524-4539, PMID 29114008, DOI 10.1161/CIR.0000000000000539, lire en ligne)
  6. 6,0 et 6,1 Ashish R. Panchal, Katherine M. Berg, Peter J. Kudenchuk et Marina Del Rios, « 2018 American Heart Association Focused Update on Advanced Cardiovascular Life Support Use of Antiarrhythmic Drugs During and Immediately After Cardiac Arrest: An Update to the American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care », Circulation, vol. 138, no 23,‎ 12 04, 2018, e740–e749 (ISSN 1524-4539, PMID 30571262, Central PMCID 7324904, DOI 10.1161/CIR.0000000000000613, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 Michael G. Millin, Samiur R. Khandker et Alisa Malki, « Termination of resuscitation of nontraumatic cardiopulmonary arrest: resource document for the National Association of EMS Physicians position statement », Prehospital emergency care: official journal of the National Association of EMS Physicians and the National Association of State EMS Directors, vol. 15, no 4,‎ , p. 547–554 (ISSN 1545-0066, PMID 21843074, DOI 10.3109/10903127.2011.608872, lire en ligne)
  8. Paul S. Chan, Renuka Jain, Brahmajee K. Nallmothu et Robert A. Berg, « Rapid Response Teams: A Systematic Review and Meta-analysis », Archives of Internal Medicine, vol. 170, no 1,‎ , p. 18–26 (ISSN 1538-3679, PMID 20065195, DOI 10.1001/archinternmed.2009.424, lire en ligne)
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