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== Étiologies ==
== Étiologies ==
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Étiologies}}
Les étiologies de toux sont généralement classées selon la durée de la toux.
Les étiologies de toux sont généralement classées selon la durée de la toux, soit aiguë si moins de 3 semaines et chronique si d'une durée plus grande.
 
aiguë si moins de 3 semaines et chronique si d'une durée plus grande.


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Étiologies de la toux selon leurs chronologies <ref name=":0" /><ref name=":2" /><ref>{{Citation d'un lien web|titre=StackPath|url=https://mcc.ca/fr/objectifs/expert/key/18/|site=mcc.ca|consulté le=2021-03-06}}</ref>
Étiologies de la toux selon leurs chronologies <ref name=":0" /><ref name=":2" /><ref>{{Citation d'un lien web|titre=StackPath|url=https://mcc.ca/fr/objectifs/expert/key/18/|site=mcc.ca|consulté le=2021-03-06}}</ref>
!Toux aiguë  
!Toux aiguë
!Toux chronique
!Toux chronique
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# Substances irritantes
# Substances irritantes
# {{Étiologie|nom=Exacerbation aiguë de maladie pulmonaire obstructive chronique}}
#{{Étiologie|nom=Exacerbation aiguë de maladie pulmonaire obstructive chronique}}
# {{Étiologie|nom=Asthme}} : L'exacerbation asthmatique peut être une cause de toux aiguë mettant la vie du patient en danger ou non.
#{{Étiologie|nom=Asthme}} : L'exacerbation asthmatique peut être une cause de toux aiguë mettant la vie du patient en danger ou non.
# {{Étiologie|nom=Embolie pulmonaire}} (EP)
#{{Étiologie|nom=Embolie pulmonaire}} (EP)
# {{Étiologie|nom=Infection des voies respiratoires supérieures}}  
#{{Étiologie|nom=Infection des voies respiratoires supérieures}}
# {{Étiologie|nom=Insuffisance cardiaque}}  
#{{Étiologie|nom=Insuffisance cardiaque}}
# {{Étiologie|nom=Pneumonie}}  
#{{Étiologie|nom=Pneumonie}}
# {{Étiologie|nom=Bronchite}}  
#{{Étiologie|nom=Bronchite}}
# {{Étiologie|nom=Maladie pulmonaire occupationnelle}} : Les maladies pulmonaires environnementales ou occupationnelles peuvent être des cause de toux aiguë, incluant les substances irritantes.
#{{Étiologie|nom=Maladie pulmonaire occupationnelle}} : Les maladies pulmonaires environnementales ou occupationnelles peuvent être des cause de toux aiguë, incluant les substances irritantes.
# {{Étiologie|nom=Bronchiectasies}} : L'EAMPOC peut être une cause de toux aiguë.
#{{Étiologie|nom=Bronchiectasies}} : L'EAMPOC peut être une cause de toux aiguë.
# {{Étiologie|nom=COVID-19}}
#{{Étiologie|nom=COVID-19}}
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# Problème pulmonaire : (p. ex. cancer pulmonaire, tuberculose pulmonaire)
# Problème pulmonaire : (p. ex. cancer pulmonaire, tuberculose pulmonaire)
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# Prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).
# Prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).
# Maladie pulmonaire occupationnelle.
# Maladie pulmonaire occupationnelle.
# {{Étiologie|nom=Bronchite à éosinophiles (sans asthme)}} NOTE -> En anglais, ''nonasthmatic eosinophilic bronchitis'' (''NAEB'').
#{{Étiologie|nom=Bronchite à éosinophiles (sans asthme)}} NOTE -> En anglais, ''nonasthmatic eosinophilic bronchitis'' (''NAEB'').
# {{Étiologie|nom=Tuberculose}}
#{{Étiologie|nom=Tuberculose}}
# {{Étiologie|nom=Fibrose pulmonaire idiopathique}}.
#{{Étiologie|nom=Fibrose pulmonaire idiopathique}}.
# Post-infectieuse (post pneumonie, bronchite, etc.)
# Post-infectieuse (post pneumonie, bronchite, etc.)
# {{Étiologie|nom=Coqueluche}}
#{{Étiologie|nom=Coqueluche}}
# {{Étiologie|nom=Bronchiectasies}}
#{{Étiologie|nom=Bronchiectasies}}
# {{Étiologie|nom=Fibrose kystique}}
#{{Étiologie|nom=Fibrose kystique}}
# {{Étiologie|nom=Tabagisme|principale=1}}
#{{Étiologie|nom=Tabagisme|principale=1}}
# {{Étiologie|nom=Cannabis|principale=0}}
#{{Étiologie|nom=Cannabis|principale=0}}


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|'''Toux aigue'''
|'''Toux aigue'''
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*Corps étranger
# Substances irritantes
*Écoulement nasal postérieur (origine allergique, virale ou bactérienne)
#{{Étiologie|nom=Exacerbation aiguë de maladie pulmonaire obstructive chronique}}
*Infection des voies respiratoires supérieures (dont la bronchite aiguë)
#{{Étiologie|nom=Asthme}} : L'exacerbation asthmatique peut être une cause de toux aiguë mettant la vie du patient en danger ou non.
* Pneumonie (virale, bactérienne, par inhalation, rarement fongique)
#{{Étiologie|nom=Embolie pulmonaire}} (EP)
*Insuffisance cardiaque
#{{Étiologie|nom=Infection des voies respiratoires supérieures}}
*Embolie pulmonaire
#{{Étiologie|nom=Insuffisance cardiaque}}
#{{Étiologie|nom=Pneumonie}}
#{{Étiologie|nom=Bronchite}}
#{{Étiologie|nom=Maladie pulmonaire occupationnelle}} : Les maladies pulmonaires environnementales ou occupationnelles peuvent être des cause de toux aiguë, incluant les substances irritantes.
#{{Étiologie|nom=Bronchiectasies}} : L'EAMPOC peut être une cause de toux aiguë.
#{{Étiologie|nom=COVID-19}}
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|'''Toux chronique'''
|'''Toux chronique'''

Version du 4 janvier 2023 à 11:10

Toux aiguë
Approche clinique

Patient se présentant avec toux
Caractéristiques
Symptômes discriminants Rhinorrhée, Myalgies, Nausées, Dyspnée (symptôme), Céphalée (symptôme), Expectorations, Sueurs nocturnes, Douleur thoracique (symptôme), Pyrosis, Toux (symptôme), ... [+]
Signes cliniques discriminants
Bronchophonie (signe clinique), Ronchi (signe clinique), Diminution du murmure vésiculaire, Signe clinique discriminant 1, Rhinorrhée et muqueuse nasale tuméfiée, Les sibilants ou Wheezing, Les crépitants, Le stridor, Température corporelle élevée (signe clinique)
Examens paracliniques
Radiographie thoracique, Bronchoscopie, Examen paraclinique 1, Angio scanner, Scintigraphie pulmonaire
Drapeaux rouges
Drapeau rouge, Tabagisme, Dysphagie, Stridor, Détresse respiratoire, Immunodéficience, Difficultés respiratoires, Inhalation d'un corps étranger, Hémoptysies (signe clinique), Vomissement (signe clinique), ... [+]
Informations
Terme anglais Cough
Wikidata ID Q35805
Spécialités Pneumologie, infectiologie, cardiologie

Page non révisée
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Objectif du CMC
Toux (18)

La toux est une action réflexe du tractus respiratoire permettant de dégager les voies respiratoires supérieures. C’est un symptôme fréquent et peu spécifique.[1][2][3] La toux peut être aiguë ou chronique[3]:

  • aiguë < 3 semaines
  • chronique > 3 semaines.

Cette page concerne la toux aiguë, pour la toux chronique, voir Toux chronique (approche clinique).

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

La toux est l’une des symptômes les plus courants pour lesquels des soins ambulatoires sont recherchés auprès des cliniciens. L’évaluation et la gestion de la toux peuvent représenter jusqu'à 40 % de consultations auprès des cliniciens.[4]

Étiologies

Les étiologies de toux sont généralement classées selon la durée de la toux.

aiguë si moins de 3 semaines et chronique si d'une durée plus grande.

Étiologies de la toux selon leurs chronologies [1][3][5]
Toux aiguë Toux chronique
  1. Substances irritantes
  2. exacerbation aiguë de maladie pulmonaire obstructive chronique
  3. asthme : L'exacerbation asthmatique peut être une cause de toux aiguë mettant la vie du patient en danger ou non.
  4. embolie pulmonaire (EP)
  5. infection des voies respiratoires supérieures
  6. insuffisance cardiaque
  7. pneumonie
  8. bronchite
  9. maladie pulmonaire occupationnelle : Les maladies pulmonaires environnementales ou occupationnelles peuvent être des cause de toux aiguë, incluant les substances irritantes.
  10. bronchiectasies : L'EAMPOC peut être une cause de toux aiguë.
  11. COVID-19
  1. Problème pulmonaire : (p. ex. cancer pulmonaire, tuberculose pulmonaire)
  2. Problème gastro-intestinal (p. ex. reflux gastro-œsophagien (RGO).[note 1])
  3. Problème cardiaque (p. ex. insuffisance cardiaque)
  4. Autres causes (p. ex. médicaments, exposition professionnelle)
  5. Écoulement post-nasal (ÉPN) ou syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS).[note 2][note 3]
  6. Prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).
  7. Maladie pulmonaire occupationnelle.
  8. bronchite à éosinophiles (sans asthme) NOTE -> En anglais, nonasthmatic eosinophilic bronchitis (NAEB).
  9. tuberculose
  10. fibrose pulmonaire idiopathique.
  11. Post-infectieuse (post pneumonie, bronchite, etc.)
  12. coqueluche
  13. bronchiectasies
  14. fibrose kystique
  15. tabagisme
  16. cannabis
Toux idiopathique ou inexpliquée.[note 4]

Version de Sarah

La toux peut être classée en fonction de sa durée ;

  • La toux aiguë existe depuis moins de trois semaines et est le plus souvent due à une infection aiguë des voies respiratoires. D'autres considérations incluent une exacerbation aiguë d'une maladie pulmonaire chronique sous-jacente, d'une pneumonie et d'une embolie pulmonaire
  • La toux présente depuis plus de trois semaines est soit subaiguë (trois à huit semaines) soit chronique (plus de huit semaines)[6] .
Les étiologies de la toux [6]
type causes
Toux aigue
  1. Substances irritantes
  2. exacerbation aiguë de maladie pulmonaire obstructive chronique
  3. asthme : L'exacerbation asthmatique peut être une cause de toux aiguë mettant la vie du patient en danger ou non.
  4. embolie pulmonaire (EP)
  5. infection des voies respiratoires supérieures
  6. insuffisance cardiaque
  7. pneumonie
  8. bronchite
  9. maladie pulmonaire occupationnelle : Les maladies pulmonaires environnementales ou occupationnelles peuvent être des cause de toux aiguë, incluant les substances irritantes.
  10. bronchiectasies : L'EAMPOC peut être une cause de toux aiguë.
  11. COVID-19
Toux chronique
  • Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA)
  • Asthme
  • Bronchite chronique
  • Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)
  • Le reflux gastro-œsophagien
  • Cancer du poumon
  • Dans les zones d' endémie , il faut envisager la tuberculose pulmonaire chez tous les patients qui toussent, quelle que soit leur durée.[7]
  • Envisager la coqueluche chez les patients présentant des facteurs de risque , par exemple une sous- immunisation et/ou un contact avec une personne infectée[8]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

La toux est une action réflexe du tractus respiratoire ayant pour but de dégager les voies respiratoires supérieures. Il en résulte d’une irritation des récepteurs de la toux aux stimuli mécaniques et chimiques. Divers mécanismes physiopathologiques peuvent mener à la toux par des récepteurs, dépendamment de l'étiologie. Ces récepteurs se retrouvent au niveau de l'épithélium des voies respiratoires supérieures et inférieures, le péricarde, l'œsophage, le diaphragme et l'estomac. Les récepteurs chimiques sensibles à l'acide, au froid, à la chaleur, aux composés de type capsaïcine et à d'autres irritants chimiques déclenchent le réflexe de toux via l'activation des canaux ioniques Au niveau des voies respiratoires supérieures, la toux peut notamment être due à un écoulement post-nasal, une irritation directe ou une inflammation des récepteurs. Déplus, les récepteurs mécaniques de la toux peuvent être stimulés par des déclencheurs tels que le toucher ou le déplacement.  Les impulsions des récepteurs de la toux stimulée traversent une voie afférente par le nerf vague vers le centre de la toux dans la moelle. Ce processus est en partie sous un certain contrôle des centres corticaux supérieurs. La toux involontaire est régulée par des afférences nerveuses vagales. Il y a toutefois un important contrôle cortical pouvant se manifester par l'inhibition de la toux ou par une toux volontaire. Par conséquent, l'effet placébo peut avoir un effet important sur la toux. Pour la même raison, des problématiques psychologiques peuvent causer la toux. [9][2][1]

Version de Sarah

La toux est un mécanisme réflexe protecteur largement incontrôlé responsable de la clairance mucociliaire des voies respiratoires et de l'excès de sécrétions dans les voies respiratoires.

Chaque toux se produit par la stimulation d'un arc réflexe complexe. Ceci est initié par l'irritation des récepteurs de la toux qui existent non seulement dans l'épithélium des voies respiratoires supérieures et inférieures, mais également dans le péricarde, l'œsophage, le diaphragme et l'estomac. Les récepteurs chimiques sensibles à l'acide, au froid, à la chaleur, aux composés de type capsaïcine et à d'autres irritants chimiques déclenchent le réflexe de la toux via l'activation des canaux ioniques des classes de potentiel de récepteur transitoire vanilloïde de type 1 (TRPV1) et de potentiel de récepteur transitoire ankyrine de type 1 (TRPA1)[10]

Les récepteurs mécaniques de la toux peuvent être stimulés par des déclencheurs tels que le toucher ou le déplacement. Les récepteurs laryngés et trachéobronchiques répondent à la fois aux stimuli mécaniques et chimiques.

Les impulsions des récepteurs de la toux stimulés traversent une voie afférente via le nerf vague jusqu'à un "centre de la toux" dans la moelle, qui lui-même peut être sous un certain contrôle par des centres corticaux supérieurs. Les différences liées au sexe dans la sensibilité du réflexe de la toux expliquent l'observation selon laquelle les femmes sont plus susceptibles que les hommes de développer une toux chronique [ 1,12-14 ]. Le centre de la toux génère un signal efférent qui se déplace le long des nerfs moteurs vagues, phréniques et spinaux jusqu'à la musculature expiratoire pour produire la toux[11]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les facteurs de risque discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Facteur de risque discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Facteur de risque est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Les antécédents personnels, familiaux, les habitudes de vie et les médicaments sont détaillés dans cette section (et non dans la section Questionnaire).
  • Cette section ne détaille pas les facteurs de risque d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
  • des antécédents personnels de migraine [Facteur de risque discriminant] qui pourront indiquer cette pathologie
  • des antécédents personnels de cancer [Facteur de risque discriminant], un drapeau rouge qui évoque des métastases cérébrales
  • l'utilisation chronique de médicaments pour les céphalées [Facteur de risque discriminant] qui pourrait entraîner une céphalée de surconsommation médicamenteuse
  • le tabagisme [Facteur de risque discriminant], pouvant indiquer des métastases cérébrales.

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.
Questionnaire devant une toux
Anamnèse de la maladie actuelle doit déterminer la durée et les caractéristiques de la toux (p. ex., sèche ou productive de crachats ou de sang et si elle est accompagnée d'une dyspnée et/ou d'une douleur thoracique). Poser des questions sur les facteurs déclenchants (p. ex., l'air froid, les odeurs fortes) et le moment de la toux (p. ex., surtout la nuit) peut être révélateur.
Revue des systèmes doit rechercher des symptômes de cause possible, dont rhinorrhée et maux de gorge (infection des voies respiratoires supérieures, écoulement nasal postérieur); fièvre, frissons et douleur thoracique pleurétique (pneumonie); sueurs nocturnes et perte de poids (tumeur, tuberculose); pyrosis (reflux gastro-œsophagien); et difficulté à déglutir ou épisodes d'étouffement en mangeant ou en buvant (fausses routes).
Recherche des antécédents médicaux doit porter sur des infections respiratoires récentes (c'est-à-dire, au cours des 1 à 2 mois précédents); des antécédents d'allergies, d'asthme, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et de reflux gastro-œsophagien; des facteurs de risque (ou une infection connue) de tuberculose ou d'infection par le VIH; et les antécédents de tabagisme. L'anamnèse médicamenteuse doit spécifiquement comprendre la recherche de prise d'inhibiteurs de l'ECA. En cas de toux chronique, il faut interroger les patients sur une exposition à des irritants ou à des allergènes respiratoires et des séjours ou une résidence dans des régions d'endémie de maladies fongiques.[12]Le clinicien doit notamment être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée. Il doit être apte à énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales (toux aiguë versus toux chronique, cause bénigne versus cause grave, déclencheurs et facteurs aggravants).[3]
Apparition & Chronologie
  • Toux aiguë (< 3 semaines)
  • Toux chronique (3 semaines ou plus)
Déclencheurs & Facteurs aggravants
  • Expositions
    1. Antigènes
    2. Fumée tabagique, ceci est notamment le cas chez les enfants.[1]
  • Médicaments
    1. La prise de bêtabloqueurs chez les patients asthmatiques peut causer une exacerbation de cette pathologie.[1]
    2. Prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).[1]
  • Décubitus dorsal
    1. Dyspnée paroxystique nocturne
Qualité
  • Toux sèche
  • Toux grasse
  • Toux grasse non-productive
  • Toux productive
  • Expectorations claires
  • Expectorations colorées
  • Hémoptysies
  • Rouille
  • Sang clair
Intensité / sévérité Quatité et fréquence
Antécédents, Habitus & Facteurs de risque
  • Antécédents médicaux personnels
    1. Asthme
    2. La prise de bêtabloqueurs chez les patients asthmatiques peut causer une exacerbation de cette pathologie.[1]
    3. Insuffisance cardiaque
    4. Tumeur pulmonaire
    5. Bronchite à éosinophiles (sans asthme)
    6. Dysphagie oropharyngée
    7. Pneumonie(s) d'aspiration
    8. Tuberculose
    9. Immunosuppression
    10. Dialyse péritonéale

La prévalence de certaines étiologies de toux est plus élevée chez les patients qui sont traités par dialyse péritonéale à long terme. C’est le cas de l’œdème pulmonaire, du RGO, d’infections, de la prise d’IECA et de la prise de bêtabloqueurs. (SCT, recommandation de grade E/A).[1]

  • Médication
    1. Prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA)[1]
    2. Prise de médication causant une immunosuppression
    3. Prise de corticostéroïdes inhalés
    4. Prise d'agonistes bêta-adrénergiques
    5. Prise de bêtabloqueurs
    6. La prise de bêtabloqueurs chez les patients asthmatiques peut causer une exacerbation de cette pathologie.[1]

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

Le clinicien doit-être en mesure de diagnostiquer les causes de la toux, la gravité et les complications. Il doit de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée.[3]

  1. Les signes vitaux doivent être recherchés notamment une tachypnée et une fièvre.
  2. L'examen général doit rechercher des symptômes de détresse respiratoire et de maladie chronique (p. ex., fonte musculaire, léthargie).
  3. L'examen du nez et de la gorge doit se concentrer sur l'aspect de la muqueuse nasale (p. ex., couleur, congestion) et rechercher la présence d'un écoulement (externe ou dans le pharynx postérieur). Les oreilles doivent être examinées pour vérifier la présence de corps étrangers, masses ou de signes d'infection.
  4. Les aires ganglionnaires cervicales et sus-claviculaires doivent être palpées à la recherche d'adénopathies.
  5. Un examen pulmonaire complet est effectué, avec notamment l'évaluation de l'adéquation des échanges aériens; de la symétrie diminution du murmure vésiculaire; et de la présence de crépitants et/ou de sibilants. Les signes de condensation (p. ex., égophonie, matité à la percussion) doivent être recherchés.[13]

En effet, l’approche clinique de diagnostic de la toux aigue et chronique est toujours érigée par des indices initiaux lors de l’histoire clinique. Dans ce contexte de soins, tous les patients présentant de la toux doivent être interrogés: [14]

  • sur le tabagisme,
  • l'utilisation des IEC
  • la présence d'une infection des voies respiratoires supérieures au début de la toux.
  • Des antécédents de symptômes coexistant peuvent suggérer un diagnostic sous-jacent (p. Ex. Asthme, goutte-à-goutte post nasal, reflux gastro-œsophagien, bronchite chronique, bronchectasie).

Version de Sarah

La toux constitue un motif fréquent de consultation médicale. Il est important, en pareil cas, de procéder à un examen approfondi afin de distinguer une toux provoquée par une cause bénigne de toux provoquées par des causes plus graves.[15]

Dans le cas d'un patient présentant une toux, le candidat devra en diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, et mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il devra également porter une attention particulière sur la distinction à établir entre une toux provoquée par une cause bénigne et des toux provoquées par des causes plus graves exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée.

Objectifs spécifiques

Comme pour toute maladie, un recueil historique complet et détaillé accompagné d'un examen physique approprié est l'aspect le plus important de toute évaluation médicale. Le diagnostic de toux est une observation clinique évidente. Une toux est un symptôme plutôt qu'un diagnostic de maladie. En tant que tel, de nombreux patients se présentent pour évaluer les effets secondaires ou sous-jacents de la toux plutôt que la toux elle-même. Les composants essentiels de la session de prise d'historique devraient inclure: [16]

  • Détails sur la durée
  • notion de tabagisme (primaire, secondaire)
  • Utilisation d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine
  • Perte de poids, sueurs nocturnes
  • pyrosis et régurgitations
  • Occupation
  • Variation diurne
  • Facteurs de soulagement
  • Les facteurs aggravants
  • Productif avec des expectorations ou non productif, si productif : se renseigner sur la couleur, odeur, quantité.
  • Hémoptysie associée
  • Fièvre associée
  • Essoufflement associé
  • Présence d'une infection des voies respiratoires supérieures au début d'une toux [16]

facteurs de risque :

  • infections respiratoires récentes (c'est-à-dire, au cours des 1 à 2 mois précédents);
  • des antécédents d'allergies, d'asthme, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et de reflux gastro-œsophagien;
  • des facteurs de risque (ou une infection connue) de tuberculose ou d'infection par le VIH;
  • antécédents de tabagisme.
  • L'anamnèse médicamenteuse doit spécifiquement comprendre la recherche de prise d'inhibiteurs de l'ECA. En cas de toux chronique,
  • exposition à des irritants ou à des allergènes respiratoires
  • séjours ou une résidence dans des régions d'endémie de maladies fongiques

Examen clinique

  • Examen général : Les signes vitaux doivent rechercher en premier lieu le retentissement de la toux notamment une tachypnée, une cyanose, des difficultés respiratoires ainsi que des signes orientant vers la cause comme une fièvre, IVRS. L'examen général doit rechercher des symptômes de maladie chronique (p. ex., fonte musculaire, léthargie).
  • Examen du nez et de la gorge: doit se concentrer sur l'aspect de la muqueuse nasale (p. ex., couleur, congestion) et rechercher la présence d'un écoulement (externe ou dans le pharynx postérieur). Les oreilles doivent être examinées pour vérifier la présence de corps étrangers, masses ou de signes d'infection.
  • Examen des aires ganglionnaires cervicales et sus-claviculaires à la recherche d'adénopathies.
  • Examen pulmonaire complet doit être effectué, avec notamment l'évaluation de l'adéquation des échanges aériens; de la symétrie diminution du murmure vésiculaire; et de la présence de crépitants et/ou de sibilants. Les signes de condensation (p. ex., égophonie, matité à la percussion) doivent être recherchés.

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Les drapeaux rouges[17]:

  • Dyspnée
  • Hémoptysie
  • Perte de poids
  • Fièvre persistante
  • Facteurs de risque de tuberculose ou d'infection par le VIH[13][14]

Version de Sarah

Les signes suivants doivent alerter: [18]

  • Dyspnée
  • Hémoptysie
  • Perte de poids
  • Fièvre persistante
  • Facteurs de risque de tuberculose ou d'infection par le VIH

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant
Commentaires:
 
  • En lisant cette section, le lecteur devrait être en mesure de comprendre les indications et les signes paracliniques attendus pour chaque examen paraclinique, ce qui lui permettra d'avoir une compréhension approfondie de la manière d'utiliser les examens paracliniques pour naviguer le diagnostic différentiel et diagnostiquer la maladie. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Chaque examen paraclinique devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Examen paraclinique. Le modèle Signe paraclinique n'est pas utilisé.
  • La liste à puce ou le tableau sont les formats à utiliser. Lorsque la liste à puce est utilisée, celle-ci est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
  • une tomodensitométrie cérébrale sans contraste [Examen paraclinique] pour éliminer un saignement intracrânien [Signe paraclinique discriminant] (AVC démorragique) et des masses intracrâniennes [Signe paraclinique discriminant] (métastases ou cancer cérébal) grossières
  • une ponction lombaire [Examen paraclinique] si le patient fait de la fièvre ou s'il y a des signes de méningisme à l'examen physique :
    • en cas de méningite, une leucocytose importante dans le LCR [Signe paraclinique discriminant] et une coloration au Gram positive [Signe paraclinique discriminant] est caractéristique
  • une vitesse de sédimentation [Examen paraclinique] chez tous les patients de plus de 50 ans pour éliminer l'artérite temporale ou chez tous les patients qui pourraient avoir des symptômes compatibles
  • etc.

Les principales causes de la toux et les examens clinique associés [19]

Causes Signes évocateurs Procédure diagnostique
Toux aiguë
Corps étranger* Apparition brutale chez un petit enfant qui ne présente pas d'infection des voies respiratoires supérieures ni de symptômes généraux Rx thorax (en inspiration et expiration)

Bronchoscopie

Insuffisance cardiaque*

Dyspnée

Râles crépitants fins Bruits extrasystoliques du cœur Pression veineuse jugulaire élevée Œdèmes périphériques déclives Orthopnée Dyspnée paroxystique nocturne

Rx thorax

Taux de peptide natriurétique cérébral (de type B)

Echocardiographie transthoracique

Pneumonie (virale, bactérienne, par inhalation, rarement fongique)

Fièvre

Toux productive Dyspnée Douleur thoracique pleurale Bruits bronchiques localisés ou égophonie

Rx thorax

Cultures (p. ex., d'expectoration, de liquide pleural, hémocultures et éventuellement de lavages bronchiques) chez les sujets gravement atteints et les patients qui présentent des pneumonies nosocomiales

Écoulement nasal postérieur (origine allergique, virale ou bactérienne)

Céphalée

Maux de gorge Nausées Aspect pavimenteux de l'oropharynx postérieur Muqueuse nasale pâle, empâtée, tuméfiée Fréquents éclaircissements de la gorge

Bilan clinique


Réponse à un traitement empirique antihistaminique ou décongestionnant

TDM des sinus si le diagnostic est incertain

Embolie pulmonaire*

Douleur thoracique pleurale

Dyspnée Tachycardie

Angio-TDM

Moins souvent, scintigraphie de ventilation/perfusion et éventuellement artériographie pulmonaire

Infection des voies respiratoires supérieures (dont la bronchite aiguë)

Rhinorrhée

Muqueuse nasale rouge, tuméfiée Maux de gorge Malaise

Bilan clinique

Toux chronique
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) Toux sèche et persistante qui peut survenir quelques jours ou mois après le début du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) Réponse à l'arrêt de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA)

Inhalation

Toux grasse après avoir mangé ou bu

Rx thorax

Parfois, pharyngographie barytée modifiée Bronchoscopie

Asthme (variante à forme de toux)

Toux en réponse à divers facteurs déclenchants (p. ex., allergènes, froid, effort)

Éventuellement wheezing et dyspnée

Épreuves fonctionnelles respiratoires

Test à la méthacholine Réponse au traitement bronchodilatateur empirique

Bronchite chronique(chez les fumeurs)

Toux productive pendant la plupart des jours du mois ou pendant 3 mois de l'année pendant 2 années successives chez un patient qui présente une BPCO connue ou des antécédents de tabagisme

Fréquents éclaircissements de la gorge Dyspnée

Rx thorax


Épreuves fonctionnelles respiratoires

Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)

Diagnostic connu de BPCO

Diminution du murmure vésiculaire

Wheezing

Dyspnée

Respiration lèvres pincées

Utilisation des muscles respiratoires accessoires

Positionnement en trépied des bras sur les jambes ou la table d'examen

bilan clinique

Le reflux gastro-œsophagien

douleur thoracique ou abdominale qui tend à s'aggraver lors de la consommation de certains aliments, lors de certaines activités ou positions

Sensation de goût acide, en particulier au réveil Dysphonie Toux chronique nocturne ou au réveil

Réponse au traitement empirique par anti-H2 ou inhibiteurs de la pompe à protons

Parfois, sonde pH sur 24 heures si le diagnostic est incertain

Hyperactivité des voies respiratoires après résolution de l'infection des voies respiratoires Toux sèche, non productive qui peut persister pendant des semaines ou des mois après une infection aiguë des voies respiratoires Rx thorax typique

Maladie pulmonaire interstitielle

Essoufflement d'apparition progressive

Toux sèche Antécédents d'exposition médicamenteuse ou professionnelle

Rx thorax

TDM à haute résolution

Coqueluche

Accès répétés de ≥ 5 accès de toux rapidement consécutifs et énergiques survenant pendant une seule expiration, suivis d'une inspiration précipitée et profonde ("chant du coq") ou suivis de vomissement post-tussifs

Cultures de prélèvements nasopharyngés

Un écoulement nasal postérieur

Céphalée

Maux de gorge Aspect pavimenteux de l'oropharynx postérieur Muqueuse nasale pâle, empâtée, tuméfiée

Bilan clinique

Réponse à un traitement empirique antihistaminique ou décongestionnant Parfois, tests allergiques

Tuberculose ou infections mycosiques*

Symptômes atypiques (p. ex., perte de poids, fièvre, hémoptysie, sueurs nocturnes)

Anamnèse de l'exposition Immunodépression

Rx thorax

Tests cutanés; si positifs, cultures des expectorations et colorations pour bacilles et champignons acido-résistants Parfois, TDM du thorax ou lavage bronchoalvéolaire

Tumeur*

Symptômes atypiques (p. ex., perte de poids, fièvre, hémoptysie, sueurs nocturnes)

Modification de la toux chronique Lymphadénopathie

Rx thorax S'il est positif, TDM du thorax et biopsie bronchoscopique

*Indique des causes rares de toux

La toux chronique

La Société canadienne de thoracologie (SCT) endosse un algorithme d'approche diagnostique basé tout d'abord sur le caractère aigu ou chronique de la toux chez les patients âgés d'au moins 15 ans. La toux chronique peut ensuite être divisée selon si elle dure depuis moins de 8 semaines (toux subaiguë) ou plus de 8 semaines. Ceci permet d'approcher la toux subaiguë de manière légèrement différente de la toux chronique d'une durée de plus de 8 semaines. Ainsi, une toux subaiguë peut être post-infectieuse ou non. La toux subaiguë post-infectieuse est prise en charge en fonction de l'infection suspectée. Quant à la toux chronique durant plus de 8 semaines et la toux subaiguë non post-infectieuse, elles sont approchées de la même manière selon le cas : par l'essai du traitement d'une cause identifiée, par l'essai de l'arrêt tabagique, ou par l'essai de l'arrêt d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).[1]

Chez le patient souffrant de toux chronique, il n’est pas recommandé de se baser sur la qualité, la chronologie ou la productivité de la toux pour déterminer l’approche clinique, ni pour poser ou éliminer un diagnostic. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Chez tous les patients souffrant de toux chronique, indépendamment des signes ou symptômes présents, il est recommandé de considérer les diagnostics de syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS), d’asthme et de reflux gastro-œsophagien (RGO), puisque toutes ces pathologies peuvent se présenter uniquement par une toux chronique. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Chez les patients avec une toux chronique qui présentent une radiographie pulmonaire normale, ne fument pas et ne sont pas traités avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), il est recommandé de rechercher le syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS), l’asthme, la bronchite à éosinophiles (sans asthme), le reflux gastro-œsophagien (RGO), ou une combinaison de ces diagnostics. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Les caractéristiques des maladies respiratoires à l'origine de la toux [20][21]
Catégorie Exemples
Maladie pulmonaire obstructive Asthme

Maladie pulmonaire obstructive chronique

Bronchectasie

Bronchiolite

Maladie parenchymateuse Fibrose pulmonaire idiopathique

Asbestose

Pneumopathie interstitielle desquamative

Sarcoïdose

Faiblesse neuromusculaire Sclérose latérale amyotrophique

Le syndrome de Guillain Barre

Myasthénie grave

Atteinte de la paroi thoracique / maladie pleurale Cyphoscoliose

Spondylarthrite ankylosante

Épanchements pleuraux chroniques

Maladie vasculaire pulmonaire Embolie pulmonaire

Hypertension artérielle pulmonaire

Maladie veinoocclusive pulmonaire

Vasculite

Malignité Carcinome bronchogène (cancer du poumon non à petites cellules et à petites cellules)

Maladie métastatique

Maladies infectieuses Pneumonie

Bronchite

Trachéite

Version de Sarah

Chez de nombreux patients en l'absence de signes d'alarme, le diagnostic peut se baser sur les antécédents et les signes de l'examen clinique et il faut débuter un traitement sans pratiquer d'examen complémentaire. En l'absence de cause évidente ou de signes d'alarme, de nombreux médecins commencent empiriquement le traitement d'un écoulement nasal postérieur (p. ex., par une association d'antihistaminiques et de décongestionnants, ou de corticostéroïdes nasaux en pulvérisation ou d'antagonistes muscariniques nasaux en pulvérisation), d'une hyperréactivité des voies respiratoires (p. ex., corticostéroïdes inhalés ou agonistes bêta-adrénergiques à courte durée d'action) ou d'un reflux gastro-œsophagien (p. ex., inhibiteurs de la pompe à protons, anti-H2). Une réponse satisfaisante à ces interventions rend habituellement inutile une évaluation ultérieure

Les examens paracliniques à réaliser en cas de toux
Oxymétrie pulsée
Radiographie thoracique
TDM thoracique
Culture des expectorations
Bronchoscopie

Une oxymétrie pulsée et une radio de thorax doivent être effectuées chez les patients qui présentent des signes d'alarme de dyspnée ou d'hémoptysie et les patients chez lesquels on suspecte fortement une pneumonie. Une radiographie pulmonaire et des tests de dépistage de la tuberculose et du VIH doivent être effectués chez les patients présentant une perte de poids ou des facteurs de risque de ces infections. [22]

Une radio du thorax doit être pratiquée chez les patients souffrant de toux chronique, si le traitement d'essai se révèle inefficace. En l'absence de signes à la radio, de nombreux médecins pratiquent séquentiellement un bilan d'asthme (épreuves fonctionnelles respiratoires avec épreuve à la méthacholine si la spirométrie standard est normale), de troubles sinusiens (TDM des sinus) ou de reflux gastro-œsophagien (pH-métrie œsophagienne).

La mise en culture des expectorations est utile en cas de possible infection indolente, telle qu'une coqueluche, une tuberculose ou une infection par des mycobactéries non tuberculeuses.

Une TDM du thorax et éventuellement une bronchoscopie doivent être pratiquées en cas de suspicion de cancer du poumon ou d'une autre tumeur bronchique (p. ex., patient ayant des antécédents de tabagisme et présence de signes constitutionnels non spécifiques), si le traitement empirique a échoué ou si les tests préliminaires ne sont pas concluants.

Approche diagnostique

Cause Signes évocateurs Procédure diagnostique
Toux aigue
Écoulement nasal postérieur (origine allergique, virale ou bactérienne) - écoulements nasaux fréquents,

- une sensation de liquide qui coule à l'arrière de la gorge

- raclements de gorge fréquents Cependant, l'écoulement postnasal peut également être "silencieux" [23]

- La preuve radiographique de l'épaississement de la muqueuse est une constatation relativement non spécifique, et les études radiographiques ne sont généralement pas indiquées à moins que le traitement empirique de la rhinite chronique n'ait échoué
Corps étranger Apparition brutale chez un petit enfant qui ne présente pas d'infection des voies respiratoires supérieures ni de symptômes généraux Rx thorax (en inspiration et expiration)

Bronchoscopie

Insuffisance cardiaque - Dyspnée

- Râles crépitants fins

- Pression veineuse jugulaire élevée

- Œdèmes périphériques déclives

- Orthopnée

- Dyspnée paroxystique nocturne [24]

Rx thorax

Taux de peptide natriurétique cérébral (de type B)

Echocardiographie transthoracique

Pneumonie (virale, bactérienne, par inhalation, rarement fongique) - Fièvre

- Toux productive

- Dyspnée

- Douleur thoracique pleurale (augmente avec inspiration profonde)

- Bruits bronchiques localisés en foyer

Rx thorax

Cultures : des crachats, du liquide pleural ou d'un lavage bronchoalvéolaire si patient ID ou suspicion de pneumonie nosocomiale

Embolie pulmonaire Douleur thoracique pleurale

Dyspnée

Tachycardie

Angio-TDM

Scintigraphie de ventilation/perfusion Artériographie pulmonaire

Infection des voies respiratoires supérieures (dont la bronchite aiguë) Rhinorrhée

Muqueuse nasale rouge, tuméfiée

Maux de gorge

Malaise

diagnostique clinique
Toux chronique
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) - commence généralement dans la semaine suivant l'instauration du traitement, mais son apparition peut être retardée jusqu'à six mois.

-sensation de chatouillement, de démangeaisons dans la gorge

- disparaît généralement en un à quatre jours après l'arrêt du traitement, mais peut prendre jusqu'à quatre semaines.

- réapparaît généralement avec une nouvelle introduction des inhibiteurs de l'ECA.[25]

diagnostique clinique
Asthme -respiration sifflante et d'une

-dyspnée épisodiques

-terrain atopique ou des antécédents familiaux d'asthme

-peut être saisonnière, ou faire suite à une infection des voies respiratoires supérieures ou s'aggraver lors d'une exposition à l'air froid et sec et aux allergènes

.

-Épreuves fonctionnelles respiratoires

-Test à la méthacholine

-Réponse au traitement bronchodilatateur empirique

Bronchite chronique -Toux productive pendant la plupart des jours du mois ou pendant 3 mois de l'année pendant 2 années successives chez un patient qui présente une MPOC connue ou des antécédents de tabagisme

-Dyspnée

-Rx thorax

-Épreuves fonctionnelles respiratoires

Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) -Diagnostic connu de BPCO

-Diminution du murmure vésiculaire

-Wheezing

-Dyspnée

-Respiration avec lèvres pincées

-Utilisation des muscles respiratoires accessoires

Rx thorax

Épreuves fonctionnelles respiratoires

  • Le reflux gastro-œsophagien
- Douleur thoracique ou abdominale qui tend à s'aggraver lors de la consommation de certains aliments, lors de certaines activités ou positions

- Sensation de goût acide, en particulier au réveil

- Dysphonie

- Toux chronique nocturne ou au réveil

- Réponse au traitement empirique par anti-H2 ou inhibiteurs de la pompe à protons

- manométrie œsophagienne ou pHmetrie

Cancer du poumon - Symptômes constitutionnels (p. ex., perte de poids, fièvre, sueurs nocturnes)

-Hémoptysie

-Modification de la toux chronique

-Lymphadénopathie

- Rx thorax

- TDM du thorax et biopsie bronchoscopique

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies)
Commentaires:
 
  • Le traitement spécifique associé à chaque étiologie est spécifié sur sa page de maladie (ne pas la décrire sur la page d'approche clinique). Le traitement général en lien avec l'approche clinique est décrit (par exemple, le soulagement du symptôme).
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Le tableau peut être adéquat en fonction du contexte.
  • Des algorithmes de traitement peuvent être présentés avec le modèle Flowchart (voir Aide:Diagramme).
Exemple:
 

Le traitement de la toux dépend de la cause.

Il existe peu d'éléments de preuves en faveur de l'utilisation des suppresseurs de la toux ou des agents mucolytiques. La toux est un important mécanisme d'élimination des sécrétions des bronches ce qui peut faciliter la guérison des infections respiratoires. Donc, bien que les patients demandent souvent un traitement anti-tussif, celui-ci doit être administré prudemment et réservé aux infections des voies respiratoires supérieures ainsi qu'aux patients traités pour l'affection causale pour laquelle la toux reste gênante. Les antitussifs peuvent aider certains patients qui ont une toux chronique avec un réflexe ou une composante psychogène à leur toux ou qui développent des lésions de la muqueuse bronchique.[26]

Le clinicien doit être en mesure de mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il doit déterminer si le patient a besoin de soins spécialisés, prescrire les médicaments indiqués, conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique, rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir des examens plus poussés, ainsi que conseiller le patient, au besoin, sur les enjeux liés au travail.[3] Un traitement empirique initial avec une association antihistaminique-décongestionnant. Si le traitement empirique du goutte-à-goutte post nasal échoue, une approche par étapes doit être initiée qui met l'accent sur les tests diagnostiques séquentiels et /ou le traitement empirique de l'asthme, de la bronchite éosinophile non asthmatique et du reflux gastro-œsophagien. En général, la bronchoscopie à fibre optique flexibleajoute peu à l'évaluation diagnostique des patients avec des résultats normaux ou non spécifiques sur les radiographies thoraciques simples ou la tomodensitométrie thoracique[14]

Traitement de la toux [26]
Approche clinique specifique de la toux
  • Prescrire les médicaments indiqués
  • Les thérapies de suppression de la toux
  • Conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique
  • Rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir des examens plus poussés
  • Conseiller le patient sur les enjeux liés au travail

Par ailleurs, d'autres médicaments pourraient utiliser auprès des patients qui présentent de la toux comme:

  • Les antitussifs inhibent le centre médullaire de la toux.
  • Les expectorants entraînent une diminution de la viscosité et favorisent la toux ou l'expectoration des sécrétions mais ont un intérêt limité.
  • Les traitements locaux, tels que les gouttes ou les sirops pour la toux (émollients) à base d'acacia, de réglisse, de glycérine, de miel et de baies sauvages sont parfois efficaces, peut-être pour des raisons psychologiques, mais leur efficacité n'a pas été scientifiquement prouvée.
  • Les médicaments qui stimulent la toux (pro-tussifs) sont indiqués dans les pathologies telles que la mucoviscidose et la bronchectasie, dans lesquelles une toux productive est considérée comme importante pour libérer les voies respiratoires et préserver la fonction respiratoire.
  • Les bronchodilatateurs, tels que l'albutérol, l'ipratropium disodique ou les corticostéroïdes inhalés, peuvent être efficaces dans la toux après une infection des voies respiratoires supérieures et dans la variante d'asthme avec toux.[26]

Version de Sarah

  • établir un plan de prise en charge initiale, notamment :
    1. déterminer si le patient a besoin de soins spécialisés;
    2. prescrire les médicaments indiqués;
    3. conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique;
    4. rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir d'examens plus poussés;
    5. conseiller le patient, au besoin, sur les enjeux liés au travail.
    6. Traiter les étiologies sous-jacentes spécifiques de la toux .
    7. Évaluer la réponse du patient avec un suivi de routine.
    8. Reconsidérer le diagnostic de travail si le traitement échoue.
    9. Envisager des mesures de soutien et un traitement symptomatique, par exemple en cas de toux virale aiguë.

Les antibiotiques ne sont pas recommandés pour le traitement de routine de la toux à moins qu'il y ait une indication prouvée, par exemple, dans la pneumonie ou la sinusite bactérienne aiguë .

Mesures de soutien

  • Recommander le repos et une hydratation adéquate.
  • Conseillez aux patients d'éviter les irritants pulmonaires , par exemple la fumée. [27]
  • Des mesures non pharmacologiques peuvent être bénéfiques, par exemple :[28]
    • Solution saline nasale pour la congestion nasale
    • Un humidificateur

Traitement symptomatique de la toux[29][30][31]

Mécanisme d'action Indication effets secondaires en cas de surdosage
Expectorants
  • Augmenter le liquide bronchique pour réduire la viscosité du mucus (pas de suppression de la toux)
peut être envisagée pour les toux productives :
  • Guaifénésine (libération immédiate ou libération prolongée)
  • Iodure de potassium
  • des nausées et des maux de tête (Guaifénésine )
  • des nausées, des vomissements, un gonflement et une sensibilité des glandes salivaires (Iodure de potassium)
  • vomissements , une altération de l'état mental (due à une dépression du système nerveux central )
  • l' hyperkaliémie et troubles de rythme cardiaque
Antitussifs
  • Action centrale : supprimer l' arc réflexe de la toux au niveau du système nerveux central (ex : codeine)
  • Action périphérique : supprime les déclencheurs périphériques de l' arc réflexe de la toux en anesthésiant les récepteurs d'étirement respiratoires
peut être envisagée pour les toux sèches nocturnes
  • codeine (hors AMM)
  • Benzonatate (Anesthésique local aux propriétés antitussives administré sous forme de gélules

Les médicaments antitussifs diminuent la toux et, par conséquent, ne doivent être utilisés qu'en cas de toux non productive, car la toux favorise l'expectoration de mucus.

  • nausées, vomissements, constipation , étourdissements , sédation, palpitations , prurit (Codéine)
  • nausées, étourdissements , maux de tête , altération de l'état mental (Benzonatate)
  • intoxication aux opioides
  • troubles visuels, tremblements , convulsions
Mucolytiques
  • Liquéfier le mucus en réduisant les liaisons disulfure des mucoprotéines (N-acétylcystéine )
peut étre envisagé dans les
  • Maladies bronchopulmonaires chroniques hypervisqueuses (p. ex. MPOC , fibrose kystique )
Kinésithérapie thoracique
  • Desserre et mobilise le mucus des voies respiratoires par percussion physique, vibrations et drainage postural
  • Peut être bénéfique pour les patients présentant une toux inefficace (p. ex., troubles neuromusculaires) et/ou des maladies bronchopulmonaires avec augmentation de la viscosité des expectorations (p. ex., fibrose kystique , bronchectasie , pneumonie )

Traitement des symptômes associés

  • Antihistaminiques : Envisager si un composant allergique est suspecté, par exemple, dans la rhinite allergique .
  • Bronchodilatateurs (p. ex., bêta-agonistes ) :Traiter les  indiqués pour le traitement de l'asthme et de la MPOC
  • Stéroïdes
    • Stéroïdes intranasaux ou inhalés : utilisés dans la rhinite allergique , l'asthme
    • Traiter les Stéroïdes systémiques : utilisés chez les patients souffrant d'inflammation aiguë et/ou d' œdème , par exemple, en cas d' anaphylaxie, MPOC, d'exacerbation aiguë de l'asthme , de croup
  • Décongestionnants (p. ex., oxymétazoline, pseudoéphédrine): peut être utilisé pour traiter la congestion nasale [32]
  • AINS : peuvent être utilisés pour traiter les myalgies , les maux de tête et la fièvre

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
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Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Diverses complications peuvent survenir chez le patient souffrant de toux, dépendamment notamment de l'étiologie et des caractéristiques du patient. L'évaluation du patient doit viser à prévenir et contrôler ces complications.[33][1]

Chez les patients ayant une toux inefficace, il est recommandé d'anticiper et surveiller l'apparition de complications telles que la pneumonie, l'atélectasie et l'insuffisance respiratoire.[1]

Résumé des complication possibles de la toux[34]
Cardiovasculaire
Hypotension artérielle
Perte de conscience
Rupture des veines sous-conjonctivales, nasales et anales
Déplacement / dysfonctionnement des cathéters intravasculaires
Bradyarythmies, tachyarythmies
Neurologique
Syncope de la toux
Mal de crâne
Embolie gazeuse cérébrale
Rhinorrhée du LCR
Radiculopathie cervicale aiguë
Dysfonctionnement des shunts ventriculo-auriculaires
Convulsion
AVC dû à la dissection de l'artère vertébrale
Gastro-intestinal
Événements de reflux gastro-œsophagien
Hydrothorax en dialyse péritonéale
Dysfonctionnement du bouton de gastrostomie
Rupture splénique
Hernie inguinale
Génito-urinaire
Incontinence urinaire
Inversion de la vessie par l'urètre
Musculosquelettique
De l'élévation asymptomatique de la créatine phosphokinase sérique

à la rupture des muscles droits de l'abdomen

Fractures des côtes
Respiratoire
Emphysème interstitiel pulmonaire, avec risque potentiel

de pneumatose intestinale, pneumomédiastin,

pneumopéritoine, pneumorétropéritoine, pneumothorax, emphysème sous-cutané

Traumatisme laryngé
Traumatisme trachéobronchique (p.ex., bronchite, rupture bronchique)
Exacerbation de l'asthme
Hernie pulmonaire intercostale
Divers
Pétéchies et purpura
Perturbation des plaies chirurgicales
Symptômes constitutionnels
Changements de style de vie
Conscience de soi, enrouement, étourdissements
Peur d'une maladie grave
Diminution de la qualité de vie

Version de Sarah

Les complications de la toux peuvent être plus ou moins sérieuses. Il faut distinguer celles qui sont fréquentes mais bénignes de celles qui sont rares mais parfois plus graves. La toux chronique est souvent responsable d'une qualité de vie médiocre.

les complications assez fréquentes

par les pressions intra-thoraciques élevées qu'elle génère, la toux peut entraîner un certain nombre de complications qui n'ont pas forcément rapport avec sa cause. Leur fréquence augmente en cas de toux chronique :

  • des douleurs musculaires (myalgies),
  • une inflammation des muqueuses,
  • une sudation excessive,
  • une incontinence urinaire surtout chez les femmes,
  • des maux de tête et des vomissements,
  • des pétéchies sur le visage.
  • un retentissement sur le sommeil.

les complications rares mais graves

Les épisodes de toux sévère ou la toux chronique peuvent aussi être responsables de complications plus rares mais qui peuvent être graves.

  • complications musculo-squelettiques : hernie discale, fractures de côtes, rupture de plaies chirurgicales ou des muscles grands droits
  • complications respiratoires tels qu'un pneumothorax, un pneumomédiastin, un traumatisme laryngé
  • des problèmes cardiovasculaires comme des troubles du rythme cardiaque, de l'hypotension artérielle, la rupture des veines conjonctivales, anales ou nasales
  • complications neurologiques : syncope, épilepsie, rupture d'anévrisme.
  • prolapsus vaginaux et des accouchements prématurés chez les femmes


La toux chronique peut retentir sur la qualité de vie, notamment sur le plan psycho-social, en effet les personnes qui souffrent de toux chronique se plaignent souvent d'un épuisement, irritabilité, insomnie et de devoir changer leur mode de vie.

Particularités

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Exemple:
 

Pédiatrie

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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
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  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

Il est recommandé de prendre en charge la toux chez l’enfant en fonction des données probantes pédiatriques et des lignes directrices pédiatriques, car les facteurs étiologiques et les traitements peuvent différer comparativement à la toux chez l’adulte. Lorsque ceci n’est pas possible, les recommandations adultes doivent être utilisées avec précaution.[1]

  • Approche diagnostique pédiatrique

Il est recommandé d’évaluer systématiquement les enfants avec une toux chronique afin de mettre en évidence la présence d’indicateurs diagnostiques spécifiques.[1] Cette investigation devrait au moins inclure une radiographie pulmonaire et une spirométrie, si l’âge le permet.

Lorsque l’enfant présente une toux spécifique, il est recommandé de considérer des investigations supplémentaires, sauf lorsqu’il s’agit d’une toux due à l’asthme.

Lorsque l’enfant présente une toux chronique productive purulente, il est recommandé de toujours rechercher la présence de bronchiectasies et d’identifier la cause sous-jacente (ex. fibrose kystique, déficience immunitaire)

Chez les enfants ayant une toux non spécifique, la toux peut se résoudre spontanément, mais les enfants doivent être réévalués afin de rechercher l’émergence d’indicateurs étiologiques spécifiques.[1]

  • Prise en charge pédiatrique
    • Chez les enfants souffrant de toux chronique, il est recommandé de déterminer l’étiologie afin d’orienter le traitement. [1]
    • Chez les enfants présentant une toux non spécifique et des facteurs de risques pour l’asthme, il est recommandé de tenter un court essai d’un corticostéroïde inhalé:
      • Durée approximative de 2 à 4 semaines.
      • La plupart des enfants avec une toux non spécifique n’ont pas d’asthme.
      • Les enfants doivent toujours être réévalués après 2 à 4 semaines. cesser la médication et de considérer des diagnostics alternatifs. Il n’est pas recommandé d’utiliser un antitussif. [note 5][1]
    • Rechercher les facteurs d’exacerbation tels que l’exposition à la fumée tabagique. [1]
    • Déterminer les attentes de parents et d’adresser leurs inquiétudes. [1]

Gériatrie

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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
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  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Notes

  1. En anglais, gastroesophageal reflux disease (GERD).
  2. En anglais, post-nasal drip (PND) ou upper airway cough syndrome (UACS).
  3. Le terme "syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures" (STOVAS) est préférable au terme "écoulement post-nasal" lorsque la toux est associée à une condition des voies aériennes supérieures, car il n'est pas clair si le mécanisme de la toux est l'écoulement post-nasal, une irritation directe ou une inflammation des récepteurs associés à la toux. (Société canadienne de thoracologie)
  4. Le terme "toux inexpliquée" est préférable au terme "toux idiopathique" parce qu'il est probable que plusieurs causes inconnues soient éventuellement découvertes.
  5. Ces médicaments sont associés à une mortalité et une morbidité significatives, en particulier les enfants plus jeunes. Ceci inclue les antitussifs en vente libre. (SCT, recommandation de grade D)

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 et 1,22 (en) Richard S. Irwin, Michael H. Baumann, Donald C. Bolser et Louis-Philippe Boulet, « Diagnosis and Management of Cough Executive Summary », Chest, vol. 129, no 1,‎ , p. 1S–23S (DOI 10.1378/chest.129.1_suppl.1S, lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 (en) Kian Fan Chung et Ian D Pavord, « Prevalence, pathogenesis, and causes of chronic cough », The Lancet, vol. 371, no 9621,‎ , p. 1364–1374 (DOI 10.1016/S0140-6736(08)60595-4, lire en ligne)
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