Cryptorchidie

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Cryptorchidie
Maladie
Caractéristiques
Signes Testicule absent du scrotum, Masse inguinale arrondie, Absence de replis cutanés rugueux au niveau du scrotum, Asymétrie scrotale, Hypertrophie scrotale controlatérale
Symptômes
Asymptomatique
Diagnostic différentiel
Hyperplasie congénitale des surrénales, Testicule rétractile, Testicule ectopique, Testicule absent, Anorchie
Informations
Wikidata ID Q966052

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La cryptorchidie est l'absence d'au moins un testicule du scrotum. Il s'agit d'une anomalie de la descente et du développement du testicule. C'est la malformation congénitale la plus courante impliquant les organes génitaux masculins.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
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Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La cryptorchidie est la malformation congénitale la plus courante impliquant les organes génitaux masculins. La prévalence de la cryptorchidie est de 3% chez les nourrissons nés à terme et de 30% chez les nouveau-nés de sexe masculin prématurés.[1] La prévalence diminue à 1% chez les nourrissons âgés de 6 mois à 1 an.[2] Environ 80% des testicules cryptorchidés descendent au troisième mois de vie.[2] Cela rend l'incidence réelle d'environ 1%. [1][3][2] Aux États-Unis, la cryptorchidie varie d'environ 3% à la naissance à 1% d'un an à l'âge adulte.[2] À l'échelle internationale, la prévalence varie de 4% à 5% à la naissance à environ 1% à 1,5% à l'âge de trois mois et de 1% à 2,5% à neuf mois.[2] La cryptorchidie survient chez environ 1,5% à 4% des pères et 6% des frères d'individus atteints de cryptorchidie.[2] L'héritabilité chez les parents de sexe masculin au premier degré est estimée à environ 0,5% à 1%.[2] Il peut également y avoir une association entre la cryptorchidie et l'autisme.[2]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Chez les nourrissons nés à terme, la cause de la cryptorchidie ne peut souvent pas être déterminée, ce qui en fait une anomalie congénitale idiopathique commune mais sporadique. On pense que la génétique, combinée à des facteurs maternels et environnementaux, peut perturber les hormones et les changements physiques qui influencent le développement et la descente des testicules. [2]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Durant l’embryogénèse, les testicules se forment dans la cavité abdominale. Par la suite, le gubernaculum, un ligament liant le testicule au scrotum, gonfle, ce qui étire le scrotum et le canal inguinal. Entre la 25e  et 35e  semaine de gestation, les testicules descendent  dans le scrotum en empruntant le canal inguinal.[4] La testostérone, l'hormone folliculo-stimulante (FSH) et l’oestrogène jouent un rôle important dans la descente testiculaire. Un axe hypothalamo-hypophyso-gonadique normal est un prérequis pour une descente testiculaire normale. Un mécanisme contribuant à la fonction réduite des testicules cryptorchidés est la température. Il est également probable que des carences hormonales transitoires puissent entraîner une absence de descente testiculaire et nuire au développement du tissu spermatogène. [5][2]

Présentation clinique

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Les signes et symptômes de testicules non descendus sont les suivants: [2]

Infertilité[2]

Les hommes avec des testicules non descendus peuvent avoir une fertilité réduite, même après une orchiopexie. [6][2]


  • Environ 10% des patients testicules cryptorchidés unilatéraux développeront une infertilité.
  • La réduction de la fertilité après orchiopexie pour la cryptorchidie bilatérale est d'environ 38%.
  • Ceci est la base de la recommandation universelle pour la chirurgie précoce due à la dégénérescence des tissus spermatogènes et à la réduction du nombre de spermatogonies après la deuxième année de vie chez les patients avec des testicules non traités et non descendus.[2]

Conséquences psychologiques[2]

Les garçons avec des testicules non descendus n'ont pas tendance à être efféminés, désordonnés de genre ou pré-homosexuels. Une image de soi perturbée peut se produire lorsque la dynamique familiale est destructrice pour l'estime de soi masculine. Lorsque le cryptorchisme est corrigé chirurgicalement, une masculinité saine se produit généralement. [2]

Cancer[2]

Globalement, le risque de cancer du testicule si l'orchiopexie est pratiquée avant la puberté est environ 3 fois celui de la population générale. Il est 5 à 6 fois plus élevé lorsque l'orchiopexie est pratiquée après la puberté. Le risque de cancer ne semble pas différent lorsque l'orchiopexie est pratiquée tôt dans la petite enfance par rapport à plus tard dans l'enfance. [6][2]


  • Le type de cancer du testicule le plus courant dans les testicules non descendus non traités est le séminome.
  • La tranche d'âge maximale de cette tumeur est de 15 à 45 ans.
  • En revanche, après orchiopexie, les séminomes ne représentent que 30% des tumeurs testiculaires des testicules précédemment non descendus.
  • Le cancer du testicule est tout à fait traitable s'il est détecté tôt, de sorte que les garçons qui ont eu une orchiopexie lorsqu'ils étaient nourrissons devraient apprendre l'auto-examen des testicules pour aider à la détection précoce du cancer.
  • L'auto-examen est particulièrement important pour tous les hommes ayant des antécédents de testicules non descendus commençant juste après la puberté.[2]

Facteurs de risque

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les principaux facteurs de risque connus sont:

D'autres facteurs de risque sous-jacents possibles comprennent: [1][2][3][7]

Certains facteurs sont liés à la mère:[1][2][3][7]

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

La cryptorchidie peut survenir d'un côté ou des deux côtés, mais affecte le plus souvent le testicule droit.[2]

Le testicule peut être n'importe où le long du "chemin de descente", tel que: [5][2]

  • Situé haut dans l'abdomen rétropéritonéal jusqu'à l'anneau inguinal
  • Dans le canal inguinal
  • Ectopie testiculaire
  • Hypoplasique
  • Dysgénétique
  • Manquant ou absent
  • Unilatéral [2]

Le testicule non descendu peut généralement être palpé dans le canal inguinal. Chez une minorité de patients, le testicule manquant peut être localisé dans l'abdomen ou être inexistant. [2]

Les signes et symptômes de la cryptorchidie sont: [2]

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

D'après les directives de l'AUA: «Entre les mains d'un prestataire expérimenté, plus de 70% des testicules cryptorchidés sont palpables par examen physique et ne nécessitent aucune imagerie. Dans les 30% des cas restants avec un testicule non palpable, le défi est de confirmer l'absence ou la présence du testicule et d'identifier l'emplacement du testicule non palpable viable. "[2]

L'échographie est non contributive en utilisation de routine, avec une sensibilité et une spécificité pour localiser les testicules non palpables rapportées à 45% et 78%, respectivement. Le coût et l'exposition aux rayonnements ionisants associés à la tomodensitométrie excluent son utilisation. L'IRM avec ou sans angiographie a été plus largement utilisée avec une plus grande sensibilité et spécificité, mais elle est déconseillée en raison de son coût, de sa faible disponibilité et de la nécessité d'une anesthésie. À l'heure actuelle, aucun test radiologique ne permet de conclure, avec une précision et une fiabilité de 100%, à l'absence d'un testicule; "... quels que soient les résultats radiologiques préopératoires, ces études aident rarement à la prise de décision et peuvent parfois fournir des informations trompeuses (telles que l'absence lorsqu'elle est effectivement présente ou vice versa)." [8][2]

Un caryotype peut confirmer ou exclure l'hypogonadisme primaire dysgénétique. Les niveaux d'hormones telles que les gonadotrophines et l'hormone anti-mullérienne (AMH) peuvent confirmer les testicules hormonalement fonctionnels qui valent la peine d'être sauvés, tout comme la stimulation avec la gonadotrophine chorionique humaine pour provoquer une augmentation du taux de testostérone. Dans certains cas, des tests supplémentaires sont cruciaux et ont une forte probabilité de détecter des conditions intersexuées. [6][2]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel comprend [2]:

Un défi diagnostique courant consiste à distinguer un testicule rétractile d'un testicule qui ne descend pas spontanément dans le scrotum. Les testicules rétractiles sont plus courants que les testicules non descendus et ne nécessitent pas de correction chirurgicale. Chez les hommes normaux, lorsque le muscle crémaster se contracte, les testicules se rétractent dans le scrotum supérieur et le canal inguinal. Ce réflexe est plus actif chez les nourrissons. [2]

Un testicule rétractile haut dans le scrotum est difficile à distinguer d'un testicule positionné dans le canal inguinal inférieur. Les manœuvres utilisées pour faciliter l'identification comprennent la position jambes croisées, le savonnage des doigts du clinicien et l'examen du patient dans un bain chaud. [2]

Les directives de l'American Urological Association (AUA) définissent un testicule rétractile comme «... un testicule initialement extrascrotal à l'examen ou qui sort facilement de la position scrotale, (souvent associé à un réflexe crémastérique vigoureux), mais qui peut être remplacé manuellement en une position scrotale stable et dépendante et y rester sans tension au moins temporairement. "[2]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Traitement médical

L'utilisation d'hormonothérapie pour induire la descente testiculaire n'a pas été démontrée efficace et n'est pas recommandée en première intention.[9][2][10] Toutefois, l'hormonothérapie peut être indiquée dans les cas de testicules non descendus associés au syndrome de Prader-Willi. [2] Cela pourrait permettre d'éviter l'anesthésie générale chez les nourrissons ayant un faible tonus musculaire et à haut risque de compromission respiratoire sous-jacente.[2]

En cas de cryptorchidie bilatérale non palpable: [2]

  • L'hormone la plus couramment utilisée est la gonadotrophine chorionique humaine (hCG). Une série d'injections de HCG est administrée et l'état du testicule non descendu est réévalué. Le taux de réussite est de 5% à 50%.
  • Le traitement hormonal confirmera également la réactivité des cellules de Leydig et induira une croissance supplémentaire d'un petit pénis en raison d'une augmentation des niveaux de testostérone. [2]
  • Si les taux de testostérone, de FSH et de LH sont augmentés, une laparoscopie avec ou sans exploration est recommandée.

Traitement chirurgical[2]

Choix du moment

Sans correction chirurgicale, un testicule non descendu est susceptible de descendre au cours des trois premiers mois de la vie. S'il reste non descendu, pour réduire les risques et minimiser l'infertilité, le testicule doit être ramené dans le scrotum avec une orchiopexie à partir de l'âge de six mois.[2]

La chirurgie est recommandée pour les testicules congénitaux non descendus âgés de 6 à 18 mois[11]. De nombreux experts recommandent une intervention chirurgicale précoce, vers 6 mois, pour optimiser la croissance testiculaire et la fertilité. Pour les bébés prématurés, l'âge corrigé est utilisé pour déterminer le moment de la chirurgie. La fertilité est améliorée si l'orchiopexie est pratiquée tôt. Les patients avec des testicules bilatéraux non descendus qui reçoivent des orchiopexies à l'âge adulte sont presque toujours infertiles et azoospermiques; mais il existe maintenant quelques rapports anecdotiques de grossesses obtenues par procréation assistée dans ce groupe. [12][2]

Pour les testicules non descendus acquis (testicules documentés normaux avant le diagnostic) et piégés (après réparation d'une hernie), la chirurgie est recommandée peu de temps après le diagnostic. [2]

Pour les testicules rétractiles, un examen physique annuel est recommandé en raison du risque rapporté de 2% à 50% qu'un testicule rétractile devienne un testicule acquis non descendu. [2]

Techniques d'Orchiopexy[2]

Pour les testicules non palpables sous anesthésie, une laparoscopie exploratoire est recommandée. La prise en charge varie selon la présentation clinique et est décrite dans le tableau suivant:

Laparoscopie exploratoire
Présentation Prise en charge
Canal déférent et vaisseaux en «cul-de-sac» Suggère un testicule intra-abdominal involué.

Fin de l'exploration[13]

Vaisseaux testiculaires et canal déférent pénétrant

dans le canal inguinal par l'anneau inguinal interne

Effectuer l'exploration de l'aine:
  • Si le testicule est sain et palpable, effectuer une orchiopexie standard.
  • S'il y a une nubbine dans la région inguinale/scrotum, retirer les vestiges des cordons.

Si l'anneau interne est fermé mais que des vaisseaux y pénètrent, une exploration scrotale trouvera généralement une nubbine testiculaire.

Cherchez une petite structure avec une tache brune.[2]

Si les vaisseaux pénètrent dans un anneau inguinal ouvert, on peut généralement pousser le testicule dans l'abdomen.

Sinon, une exploration inguinale ou scrotale serait justifiée.[2]

Testicule oscillant dans l'anneau inguinal interne

ou testicule intra-abdominal

Les options sont:[12][2]l'orchiopexie préservant les vaisseaux:
  • Le testicule est disséqué d'un pédicule triangulaire contenant les vaisseaux gonadiques et le canal.

ou

l'orchiopexie en une étape :

  • Les vaisseaux gonadiques sont divisés et le testicule est disséqué d'un pédicule du canal puis abaissé.

ou

l'orchiopexie en deux étapes (Fowler-Stephens):

  • 1re étape: ligature des vaisseaux gonadiques avec des clips
  • Attendre six mois pour permettre un développement optimal des collatérales (revascularisation)
  • 2e étape: orchiopexie

Pour les testicules palpables non descendus, une orchiopexie inguinale ou scrotale est recommandée. [12][2]

  • Une incision est pratiquée dans le scrotum haut, le raphé scrotal médian, le bord haut du scrotum ou l'aine. De nombreux types d'écarteurs différents peuvent être utilisés en fonction de la taille de l'incision. Les incisions inguinales peuvent être aussi petites que 1 cm. Les incisions scrotales peuvent être plus grandes car elles ont tendance à guérir cachées spécialement lorsqu'elles sont dans le raphé médian.
  • Le testicule peut être abordé en premier ou le cordon en premier; pour les cas scrotaux, le testicule est trouvé en premier. Pour une approche inguinale, le testicule peut être abordé en premier ou le fascia oblique externe ouvert en amont de l'anneau externe et le cordon approché en premier.
  • A l'approche du testicule en premier, tous les muscles crémastériques sont divisés ainsi que tout ce qui n'entre pas dans l'anneau externe.
  • La partie la plus difficile du cas est de séparer le sac herniaire du canal vasculaire et des vaisseaux testiculaires. Cela peut être abordé antérieurement ou postérieurement. L'approche postérieure est beaucoup plus facile à enseigner et à apprendre.
  • La façon dont le testicule est positionné et fixé dans le scrotum varie. La plupart conviendraient qu'une poche sous-dartos est souhaitable. Certains chirurgiens ne suturent pas les testicules en place, d'autres utilisent des sutures résorbables, d'autres non résorbables et d'autres ferment simplement le passage dans l'aine. [2]

Complications

L'orchiopexie est associée à deux complications testiculaires majeures: l'atrophie et la remontée testiculaire[3]. Pour les testicules palpables, ceux-ci surviennent moins de 5% du temps. Pour les orchiopexies laparoscopiques, le taux est également d'environ 5%. Pour les orchiopexies de Fowler-Stephens (division des vaisseaux) en une ou deux étapes, le taux d'atrophie testiculaire est d'environ 20% à 30% (pire pour la procédure en une étape).

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Un suivi à long terme n'est pas fait d'emblée pour les patients avec cryptorchidie. Toutefois, l'auto-examen périodique après la puberté est recommandé puisqu'il permettrait un diagnostic précoce de cancer du testicule.[13]

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de la cryptorchidie sont les suivantes:

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Lorsqu'il est correctement diagnostiqué et traité, le pronostic est excellent. Le risque de cancer du testicule et l'infertilité restent quelque peu augmentés par rapport à la population générale.[16] Cependant, une étude danoise récente sur plus de 6000 hommes a suggéré une hypofonction testiculaire, un volume testiculaire plus petit (de 3,5 mL), une réduction de 28% de la concentration de spermatozoïdes et une réduction de la fonction cellulaire de Leydig chez les hommes ayant des antécédents de cryptorchidie par rapport aux hommes normaux.[17][2]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Aucune prévention n'existe pour le moment.

Concepts clés

Il peut y avoir une légère diminution de la taille du pénis chez les patients cryptorchidés. [2]

Il a été suggéré qu'un traitement adjuvant par l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (GnRH) soit proposé aux patients cryptorchidés présentant un risque élevé d'infertilité en raison de leur stimulation insuffisante des gonadotrophines au moment de la chirurgie. La cryoconservation du sperme est une autre option prophylactique en cas d'infertilité résultante malgré l'adjuvant GnRH.[2]

La pseudarthrose, une anomalie rare impliquant l'épididyme et le testicule, peut parfois être confondue avec une nubbine testiculaire (testicule atropique) alors qu'il s'agit en fait du canal et de l'épididyme. Le testicule réel dans cette condition est situé de manière proximale et peut être identifié par laparoscopie.[18][2]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 U. A. Khatwa et P. S. Menon, « Management of undescended testis », Indian Journal of Pediatrics, vol. 67, no 6,‎ , p. 449–454 (ISSN 0019-5456, PMID 10932966, DOI 10.1007/BF02859466, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 2,30 2,31 2,32 2,33 2,34 2,35 2,36 2,37 2,38 2,39 2,40 2,41 2,42 2,43 2,44 2,45 2,46 2,47 2,48 2,49 2,50 2,51 2,52 2,53 2,54 2,55 et 2,56 Stephen W. Leslie, Hussain Sajjad et Carlos A. Villanueva, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29261861, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Jaeho Shin et Ga Won Jeon, « Comparison of diagnostic and treatment guidelines for undescended testis », Clinical and Experimental Pediatrics, vol. 63, no 11,‎ , p. 415–421 (ISSN 2713-4148, PMID 32252147, DOI 10.3345/cep.2019.01438, lire en ligne)
  4. John M. Hutson, Endotext, MDText.com, Inc., (PMID 25905331, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 Faruk Hadziselimovic, « On the descent of the epididymo-testicular unit, cryptorchidism, and prevention of infertility », Basic and Clinical Andrology, vol. 27,‎ , p. 21 (ISSN 2051-4190, PMID 29163975, Central PMCID 5686796, DOI 10.1186/s12610-017-0065-8, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Luis H. Braga, Armando J. Lorenzo et Rodrigo L. P. Romao, « Canadian Urological Association-Pediatric Urologists of Canada (CUA-PUC) guideline for the diagnosis, management, and followup of cryptorchidism », Canadian Urological Association Journal = Journal De l'Association Des Urologues Du Canada, vol. 11, no 7,‎ , E251–E260 (ISSN 1911-6470, PMID 28761584, Central PMCID 5519382, DOI 10.5489/cuaj.4585, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 (en) Jason K. Gurney, Katherine A. McGlynn, James Stanley et Tony Merriman, « Risk factors for cryptorchidism », Nature Reviews Urology, vol. 14, no 9,‎ , p. 534–548 (ISSN 1759-4820, PMID 28654092, Central PMCID PMC5815831, DOI 10.1038/nrurol.2017.90, lire en ligne)
  8. Christoph Berger, Bernhard Haid, Tanja Becker et Mark Koen, « Nonpalpable testes: Ultrasound and contralateral testicular hypertrophy predict the surgical access, avoiding unnecessary laparoscopy », Journal of Pediatric Urology, vol. 14, no 2,‎ , p. 163.e1–163.e7 (ISSN 1873-4898, PMID 29199091, DOI 10.1016/j.jpurol.2017.10.010, lire en ligne)
  9. Yi Wei, Yangcai Wang, Xiangliang Tang et Bin Liu, « Efficacy and safety of human chorionic gonadotropin for treatment of cryptorchidism: A meta-analysis of randomised controlled trials », Journal of Paediatrics and Child Health, vol. 54, no 8,‎ , p. 900–906 (ISSN 1440-1754, PMID 29655188, DOI 10.1111/jpc.13920, lire en ligne)
  10. Kolon Thomas F., Herndon C.D. Anthony, Baker Linda A. et Baskin Laurence S., « Evaluation and Treatment of Cryptorchidism: AUA Guideline », Journal of Urology, vol. 192, no 2,‎ , p. 337–345 (DOI 10.1016/j.juro.2014.05.005, lire en ligne)
  11. Kolon Thomas F., Herndon C.D. Anthony, Baker Linda A. et Baskin Laurence S., « Evaluation and Treatment of Cryptorchidism: AUA Guideline », Journal of Urology, vol. 192, no 2,‎ , p. 337–345 (DOI 10.1016/j.juro.2014.05.005, lire en ligne)
  12. 12,0 12,1 et 12,2 Jorgen Thorup et Dina Cortes, « Surgical Management of Undescended Testis - Timetable and Outcome: A Debate », Sexual Development: Genetics, Molecular Biology, Evolution, Endocrinology, Embryology, and Pathology of Sex Determination and Differentiation, vol. 13, no 1,‎ , p. 11–19 (ISSN 1661-5433, PMID 30685766, DOI 10.1159/000496417, lire en ligne)
  13. 13,0 et 13,1 (en) Luis H. Braga, Armando J. Lorenzo et Rodrigo L. P. Romao, « Canadian Urological Association-Pediatric Urologists of Canada (CUA-PUC) guideline for the diagnosis, management, and followup of cryptorchidism », Canadian Urological Association Journal, vol. 11, no 7,‎ , E251–60 (ISSN 1920-1214, PMID 28761584, Central PMCID PMC5519382, DOI 10.5489/cuaj.4585, lire en ligne)
  14. https://doi.org/10.5489/cuaj.4585
  15. Wiwat Rodprasert, Helena E. Virtanen, Juho-Antti Mäkelä et Jorma Toppari, « Hypogonadism and Cryptorchidism », Frontiers in Endocrinology, vol. 10,‎ (ISSN 1664-2392, PMID 32010061, Central PMCID 6974459, DOI 10.3389/fendo.2019.00906, lire en ligne)
  16. Liang Cheng, Peter Albers, Daniel M. Berney et Darren R. Feldman, « Testicular cancer », Nature Reviews. Disease Primers, vol. 4, no 1,‎ 10 05, 2018, p. 29 (ISSN 2056-676X, PMID 30291251, DOI 10.1038/s41572-018-0029-0, lire en ligne)
  17. Trine Koch, Ann H. Hansen, Lærke Priskorn et Jørgen H. Petersen, « A history of cryptorchidism is associated with impaired testicular function in early adulthood: a cross-sectional study of 6376 men from the general population », Human Reproduction (Oxford, England), vol. 35, no 8,‎ , p. 1765–1780 (ISSN 1460-2350, PMID 32728685, DOI 10.1093/humrep/deaa127, lire en ligne)
  18. Beytullah Yağız, Yusuf Alper Kara, Sertaç Hancıoğlu et Berat Dilek Demirel, « Sentinel nubbin: A potential pitfall in the management of undescended testis secondary to epididymo-testicular nonunion », Journal of Pediatric Urology, vol. 16, no 5,‎ , p. 635.e1–635.e7 (ISSN 1873-4898, PMID 32891575, DOI 10.1016/j.jpurol.2020.08.010, lire en ligne)
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