Vertige positionnel paroxystique bénin
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Maladie | |
Oreille interne et ses canaux semi-circulaires | |
Caractéristiques | |
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Signes | Nystagmus , Manœuvre de Pagnini-McClure, Manœuvre de Fukuda, Manoeuvre de Dix-Hallpike , Nystagmus unilatéral, Nystagmus horizonto-rotatoire, Démarche normale, Examen des nerfs crâniens normal, Forces segmentaires normales, Doigt-nez normal, ... [+] |
Symptômes |
Nausées, Vertige , Trouble de l'équilibre, Sensation de tête légère, Vomissement |
Diagnostic différentiel |
Hypovolémie, Hypotension orthostatique, AVC du tronc cérébral, Neurinome acoustique, Arythmies, Ototoxicité, Neuronite vestibulaire, Polyneuropathie diabétique, Labyrinthite, AVC cérébelleux, ... [+] |
Informations | |
Spécialité | ORL |
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Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) est le plus fréquent des vertiges. C'est un vertige rotatoire vrai, qui est déclenché par les changements de positions de la tête, dure moins de 60 secondes, et associé à un nystagmus, sans signe cochléaire ni neurologique. Il peut impliquer un ou plusieurs canaux semi-circulaires et provoquer différents types de symptômes associés (nausées, vomissements).
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Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
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Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
- La prévalence du VPPB est de l'ordre de 2.4%. Vertige périphérique le plus fréquent de diagnostic purement clinique.[1]
- Il représente environ 30% des vertiges retrouvés chez l'adulte.
- Plus fréquent chez les femmes (environ 60% des cas) avec un ratio de 2:1 à 3:1[2].
- Plus fréquent chez le sujet âgé et exceptionnel avant 20 ans.[3]
- Les formes bilatérales représentent 12 à 15% des VPPB.
- Problème majeur de santé publique[4]chez les patient s âgés, dont un tiers souffrant de vertiges ont déjà reçu un diagnostic de VPPB, qui a la particularité de moins bien répondre au traitement avec une tendance à la récidive.
Étiologies
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Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Le plus souvent bénin, le VPPB demeure d'origine inconnue, idiopathique dans plus de 80%, cependant plusieurs étude démontrent la possibilité de relation de cause à effet entre le VPPB et un traumatisme crânien (15-78 %), une vibration intense de la boîte crânienne (vélo tout terrain, marteau-piqueur, chirurgie de l’oreille)[5][6][7]. Il peut également se voir après un déficit vestibulaire ou comme complication de la maladie de Ménière.
Les canaux les plus atteints:
- Le semi-circulaire postérieur est le plus fréquemment atteint (60-90%)
- Le semi-circulaire horizontal (5-30%)
- Rarement le canal semi-circulaire supérieur (1%)
- Une atteinte simultanée de plusieurs canaux est possible (1%). Occasionnellement, les otolithes libres peuvent migrer d’un canal à l’autre
- Un facteur vasculaire entraînant la dégénérescence de la macule utriculaire a également été évoqué.
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
La physiopathologie du VPPB bien établie de nos jours, et serait liée à la présence d’otolithes (débris de calcium dans l’oreille) libres dans le labyrinthe membraneux des canaux semi-circulaires (CSC). Les otolithes sont normalement présentes et fixées aux niveaux du saccule et de l’utricule[8].Dans le VPPB, elles forment des canalolithiases dans le canal semi-circulaire le plus souvent le postérieur, et se détachent de la macule utriculaire.Ainsi, lors des changements de position de la tête, ils se déplacent dans le sens de la gravité entrainant un mouvement endolymphatique avec une déflexion de la cupule et une stimulation du nerf innervant le canal correspondant. La réponse engendrée par cette stimulation diffère alors selon le canal atteint.
Ce détachement peut être primitif donc idiopathique ou d’origine traumatique, virale, infectieuse, dégénérative ou suite a une manipulation cervicale.
Lors de l’examen du patient, on déclenche en premier un nystagmus positionnel typique dépendant du canal impliqué sur la base de la symptomatologie.
Le diagnostic du VPPB est clinique et permet d’identifier l’origine du VPPB :
- canal semi-circulaire postérieur
- canal semi-circulaire antérieur (= supérieur)
- canal semi-circulaire horizontal (= latéral)
Le plus courant est celui des canaux semi-circulaires postérieurs et / ou latéraux[9].
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Le diagnostic de VPPB est suspecté à l’anamnèse, puis confirmé par des manœuvres diagnostiques spécifiques à chaque canal incriminé.[10]
Globalement, le patient décrit des vertiges rotatoires, déclenchés par les changements de position de la tête dans l’axe du canal semi-circulaire atteint. Le vertige survient généralement après une période de latence de quelques secondes après le mouvement de la tête.
Il est intense, mais transitoire (s’estompe en moins d’une minute) et récidive à chaque nouveau changement de position.
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Le VPPB s'observe plus volontiers dans deux types de population assez stéréotypés quant a leur morphologie.[11]
Population concernée | Caractéristiques et facteurs de risque |
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Sujets jeunes (20-25 ans) |
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Sujets âgée (50-60 ans) |
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Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
L’interrogatoire retient et recherchera:[12]
- Les antécédents personnels médicaux et chirurgicaux
- La notion de traumatisme
- La notion d'infection récente
- Le type de vertige (la survenue brutale d'un vrai vertige rotatoire violent)
- Le début aigu ou progressif
- La durée du vertige (sera souvent comprise entre 10 et 30 secondes)
- La durée de latence(de quelques secondes précède cette petite crise vertigineuse)
- Les circonstances de survenue (un brusque changement de position, par exemple en se retournant dans son lit, ou en levant la tête attention : le patient évoque couramment une pathogénie du rachis cervical que certains thérapeutes n'hésitent pas à confirmer alors qu'il n'en est rien).
- Le déclenchement du vertige notamment en reprenant la position initiale qui peut évoquer pour le patient comme pour le médecin un vertige controlatéral à la véritable affection. Ce vertige est d'une part anxiogène et, d'autre part, pourra chez certains provoquer une réaction du système neuro-végétatif à type de nausées. Le patient va soigneusement éviter tout mouvement risquant de déclencher ses symptômes. Alors qu'il réussit par là à éviter le VPPB, il risque des contractures de muscles péri-cervicaux.
- La recherche d'un nystagmus torsionnel battant vers l'oreille basse. Ce nystagmus s'épuise après être passé par un paroxysme et s'inverse lors du retour à l'orthostatisme.
- Évaluer de l'équilibre du patient et ses handicaps
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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L'examen vestibulaire repose sur la mise en évidence d'anomalies oculomotrices et d'une ataxie vestibulaire.
- Anomalies oculomotrices:
Nystagmus
Le nystagmus est un mouvement oculaire régulier de va-et-vient des yeux composé au moins d'une phase lente[13]. Le nystagmus vestibulaire est dit « à ressort » car composé d'une phase lente et d'une phase de retour rapide . Il peut être physiologique, induit par la rotation de la tête, et témoigne du rôle de stabilisation oculaire du réflexe vestibulo-oculaire. Il est pathologique lorsqu'il survient sans mouvement de la tête.
L'examen clinique doit préciser :
- Son sens de battement : par convention, il est donné par celui de la phase rapide
- Sa direction : horizontal, vertical, rotatoire, mixte
- L'influence de la direction du regard (il doit notamment être recherché dans les regards latéraux).
- Excentration du regard : un nystagmus vestibulaire périphérique est souvent retrouvé dans la direction de la phase rapide
- Suppression de la fixation oculaire (lunettes de Frenzel/lunettes de 20 dioptries, grossissantes, permettant d'abolir la fixation visuelle, ou vidéonystagmoscopie par une caméra occlusive à lumière infrarouge) : un nystagmus vestibulaire périphérique est atténué par la fixation oculaire. Il est donc accentué ou révélé par la suppression de la fixation oculaire
- Manoeuvre de Dix et Hallpike
Déficit vestibulo-oculaire
L'examen clinique doit également rechercher un déficit vestibulo-oculaire lors de la manœuvre du Head Impulse Test , qui teste la fonction vestibulaire canalaire. Il permet de détecter un déficit vestibulaire périphérique dans le plan horizontal. En pratique, des impulsions brèves et rapides de la tête sont données au patient, soit vers la gauche, soit vers la droite, tandis que le sujet a pour consigne de fixer une cible (le nez de l'examinateur) située en face de lui. Si la fonction vestibulaire est normale, le regard reste fixé sur la cible. Si la fonction vestibulaire est anormale, le patient effectue une saccade de refixation oculaire car il a perdu la cible.
- Ataxie vestibulaire:
Un syndrome vestibulaire donne généralement des troubles posturaux latéralisés, dont une caractéristique essentielle est son aggravation à la fermeture des yeux. L'examen clinique recherche des troubles posturaux statiques ou dynamiques.
Lors de la station debout, pieds joints, apparaît une inclinaison latérale, lente de l'axe du corps après quelques secondes d'occlusion des yeux. Cette déviation se fait toujours dans le même sens. C'est le signe de Romberg labyrinthique (à distinguer du signe de Romberg proprioceptif ). Lors de la manœuvre précédente, ou sur le malade assis mais sans appui dorsal, les bras sont tendus en avant, les index pointés face à ceux de l'examinateur. A l'occlusion de yeux, apparaît une déviation des index qui se fait dans un plan horizontal, du même côté que le signe de Romberg.
Dans les syndromes vestibulaires intenses, la station debout est impossible avec des troubles de la démarche:
La démarche est de type ébrieux, marquée par des pulsions latérales, ou embardées.
La marche aveugle (trois pas en avant et trois pas en arrière les yeux fermés) peut se faire « en étoile »
Dans les syndromes vestibulaires intenses, la marche est bien évidemment impossible, comme la station debout.
embardées, prise d'appui
: le patient réalise à plusieurs reprises 3 pas en avant puis 3 pas en arrière. En cas d'atteinte vestibulaire, la déviation latérale de l'axe du corps fait que le sujet ne reste pas sur la même ligne mais se déplace en étoile
manœuvre de Fukuda : le sujet debout, yeux fermés, marche sur place. En cas d'atteinte vestibulaire, on observe une déviation latéralisée ou une chute
En position assise bras tendus : déviation latéralisée des index.
Au minimum, il est fait d'un examen audiométrique et d'une otoscopie.
Il recherche au minimum une paralysie oculomotrice, un signe de Claude Bernard-Horner, une paralysie faciale, un déficit sensitif facial, une atteinte des nerfs mixtes, un syndrome cérébelleux et un déficit sensitivomoteur hémi-corporel.
Le patient atteint de VPPB présente un vertige intense rotatoire lié aux mouvements de la tête qui a quatre particularités
Il se déclenche uniquement lors des changements de position de la tête dans l’espace
Il est très violent
Sa durée est brève, moins d’une minute
Il peut entraîner des nausées et des vomissements
Les positions de la tête qui déclenchent le vertige sont le plus souvent celles de la tête en extension ou lorsque le patient se couche dans son lit le soir ou passe le matin de la position couchée à la position assise, il se reproduit à chaque fois que le patient replace sa tête dans la même position mais il s’amenuise en intensité traduisant ainsi sa fatigabilité fatigabilité. Seul l’examen clinique va confirmer le diagnostic.
- Le patient est assis en travers du lit et on le fait passer rapidement de la position assise à la position décubitus latéral du côté qui déclenche le vertige, tête dans le vide et tournée à 45°.
- Après une latence de quelques secondes, un nystagmus et un vertige rotatoire sont déclenchés.
- Le nystagmus (la partie supérieure de l’œil bat vers l’oreille) et le vertige s’arrêtent après une dizaine de secondes si la tête est maintenue dans la même position. La remise en position assise déclenche à nouveau un nystagmus battant cette fois en sens inverse, lequel s’accompagne aussi d’une sensation rotatoire. La répétition de ces manœuvres entraîne une diminution progressive de ce nystagmus et du vertige. Vertige et nystagmus sont donc fatigables.
Examen clinique et tests réalisés en fonction du canal atteint[14]
Type de canal atteint | Fréquence | Type de vertige retrouvé | Les manoevres cliniques |
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VPPB du CSC postérieur | 60-90% | Le patient décrit des vertiges rotatoires brefs déclenchés par l’extension ou la flexion de la tête, en se levant ou se couchant dans son lit. Ils s’estompent en 20 à 50 secondes et se répètent plusieurs fois par jour lors des changements de position | la manœuvre de Hallpike (vertige) permet de poser le diagnostic et d’identifier le côté atteint . Lorsque la manœuvre de Hallpike déclenche un vertige subjectif mais sans nystagmus objectivable, que l’anamnèse est typique et que le bilan neurologique est normal, le VPPB du CSC postérieur est alors probable. Il convient néanmoins d’exclure un VPPB du CSC horizontal et de remettre en cause le diagnostic si les symptômes ne disparaissent pas en deux ou trois semaines. |
VPPB du CSC horizontal | 5-30% | Les symptômes décrits par le patient sont presque identiques au VPPB du CSC postérieur mais sont légèrement plus intenses et plus prolongés. Ils sont déclenchés par des rotations de la tête sur la gauche ou sur la droite lorsque le patient est couché | La manœuvre provocatrice consiste à tourner rapidement la tête d’un côté, puis de l’autre, chez un patient couché sur le dos, tête surélevée de 30° (manœuvre de Pagnini-McClure). Ceci déclenche, après une brève période de latence, un nystagmus purement horizontal battant vers le sol (géotrope) ou vers le plafond (agéotrope) qui disparaît généralement en moins d’une minute. |
VPPB du CSC supérieur | 1-5% | Il est rare, car sa position ne favorise pas la rétention d’otolithes. A l’anamnèse, on retrouve des vertiges brefs déclenchés par les mouvements de la tête. | La manœuvre de Hallpike du côté non atteint déclenche un nystagmus vertical vers le bas avec une composante torsionnelle. En cas de nystagmus vertical vers le bas, il est nécessaire de s’assurer de l’absence de lésion du système nerveux central (malformation d’Arnold-Chiari, lésion cérébelleuse ou sclérose en plaques).Généralement, en cas d’atteinte centrale, il n’y a pas de composante torsionnelle au nystagmus et le patient présente d’autres signes neurologiques. |
Drapeaux rouges
En présence des drapeaux rouges, il faudra référer le patient chez un spécialiste a chaque fois qu'on trouve:[15]
- céphalée, diplopie, ataxie, acouphènes, otalgie, cervicalgies et/ou tout autre signe neurologique
- En cas de nystagmus spontané
- Nystagmus spontané torsionnel et vertical
- S’inversant selon la position du regard
- S'inversant spontanément,
- Spontané sans vertige ;
- En cas d’apparition, immédiatement après la manœuvre déclenchante, d’un nystagmus qui dure quelques minutes, de vitesse constante sans paroxysme et ne s’accompagnant pas d’une sensation de vertige
- en cas d’évolution inattendue
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Bien que le diagnostic de VPPB soit purement clinique, certains recommandent une IRM dans les situations où le diagnostic n'est pas aisé cliniquement et afin d'identifier le canal semi-circulaire concerné, ainsi que pour les situations où un drapeau rouge est présent.
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel du VPPB est celui des vertiges en général qu'ils soient centraux, périphériques ou non vestibulaire comme décrit dans le tableau qui suit[16].
Type de vertige | Pathologie | Symptomatologie clinique | Examen clinique |
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Vertige central | AVC |
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Sclérose en plaque |
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Vertige périphérique | Maladie de Ménière |
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Labyrinthite |
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Médicaments ototoxiques (par exemple les aminoglycosides) |
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Neurinome de l'acoustique |
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Vertige non vestibulaire | Lipothymie : choc vagal , arythmie |
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Perte d'équilibre a la marche ( polyneuropathie diabétique) |
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Étourdissement non spécifique ( multifactorielle, souvent lié a un état dépressif ou anxieux) |
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Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
- L’évolution spontanée du VPPB est généralement favorable avec la disparition progressive des symptômes avec le temps, sans traitement spécifique. Néanmoins, un diagnostic précoce et une manœuvre de repositionnement adaptée accélèrent la guérison du VPPB.
- Le VPPB du CSC postérieur se résout en principe plus rapidement que le VPPB du CSC horizontal. Bien qu’aucun médicament ne traite le VPPB, un antiémétique peut être prescrit pour soulager les symptômes associés.[17]
- Les manœuvres libératoires:[18]
La manœuvre d'Epley (VPPB) est utilisée pour traiter le vertige positionnel bénin paroxystique en ramenant les otolithes déplacés depuis le canal semi-circulaire postérieur vers l'utricule. Si des vertiges se manifestent pendant l'une des positions, celle-ci est maintenue jusqu'à ce que les vertiges disparaissent.
La manœuvre de Semont (VPPB)',' le patient est assis en position droite au milieu du lit d'examen. La tête du patient est tournée vers l'oreille normale; cette rotation est maintenue pendant toute la manœuvre. Puis, le tronc est abaissé latéralement vers la banquette afin que le patient soit couché du côté de l'oreille atteinte avec le nez vers le haut. Après 3 min dans cette position, le patient est basculé rapidement à la position debout sans redresser la tête puis est abaissé latéralement vers l'autre côté avec cette fois le nez présenté vers le bas. Après 3 min dans cette position, le patient est remis lentement à la position debout et sa tête est tournée en position normale.
Les exercices de Brandt-Daroff (VPPB) peuvent être enseignés au patient. Le patient est assis droit, puis s'étend sur un côté avec le nez pointé vers le haut à un angle de 45 degrés. Le patient reste dans cette position pendant environ 30 secondes ou jusqu'à ce que le vertige disparaisse puis se remet en position assise. Le même mouvement est répété du côté opposé. Ce cycle est répété 5 fois de suite, 3 fois/jour, pendant environ 2 semaines, ou jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de vertige avec l'exercice.
Option thérapeutique | Technique et indication |
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Manœuvres de repositionnement |
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Traitement médical | Une supplémentation en vitamine D et en calcium peut être envisagée chez les patients présentant des crises fréquentes de VPPB, en particulier lorsque la vitamine D sérique est inférieure à la normale.[21] |
Traitement chirurgical |
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Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
La crise de VPPB se répète durant une période de 3 semaines à un mois. Passée cette période, les crises s’estompent, ne laissant alors au patient qu’une sensation d’inconfort et surtout d’appréhension lorsqu’il reprend la position déclenchante, souvent, le patient souffre de sensations d’instabilité, d’ébriété, souvent insupportables dans la vie quotidienne.
- Le VPPB est une cause fréquente de vertiges dont le diagnostic est clinique.[22]
- Il convient de déterminer le canal incriminé pour effectuer la manœuvre libératoire associée.
- Dans la majorité des cas, l’évolution est excellente avec disparition des symptômes en deux ou trois semaines. Certains patients nécessitent plusieurs manœuvres pour être asymptomatiques.
- Dans de rares cas, le VPPB persiste malgré de multiples manœuvres libératoires adaptées. Dans cette situation, et après exclusion par IRM d’une lésion neurologique mimant un vertige positionnel, un traitement chirurgical peut être proposé.
- Étant donné le meilleur taux de guérison, l’atteinte auditive moins fréquente et l’approche chirurgicale plus aisée, on proposera l’occlusion du canal semi-circulaire incriminé
- Le VPPB (VPPB) du canal semi-circulaire postérieur est le plus fréquent
- L’évolution est généralement excellente et améliorée par des manœuvres libératoires spécifiques au canal incriminé
- En cas de VPPB persistant, récidivant et invalidant, un bilan par IRM s’impose pour exclure une atteinte neurologique mimant un vertige positionnel
- En cas de VPPB persistant, récidivant et invalidant, l’occlusion chirurgicale du canal incriminé peut être proposée
- VPPB représente l’une des causes les plus fréquentes de vertiges. Il est un bon exemple de dysfonctionnement paroxystique de l’oreille interne.
- La prévention repose sur prévention des chutes surtout chez les personnes âgées.
Il disparait spontanément dans 30 % des cas sous sept jours.
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Références
- ↑ Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 25 janvier 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 25 janvier 2021)
- ↑ Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 25 janvier 2021)
- ↑ D. G. Balatsouras, G. Koukoutsis, A. Fassolis et A. Moukos, « Benign paroxysmal positional vertigo in the elderly: current insights », Clinical Interventions in Aging, vol. 13, , p. 2251–2266 (ISSN 1178-1998, PMID 30464434, Central PMCID 6223343, DOI 10.2147/CIA.S144134, lire en ligne)
- ↑ Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 26 janvier 2021)
- ↑ « Vertiges et physiothérapie: comprends les causes et les traitements », sur OPPQ (consulté le 26 janvier 2021)
- ↑ Magdalena Józefowicz-Korczyńska, Anna Pajor et Wojciech Skóra, « Benign paroxysmal positional vertigo in patients after mild traumatic brain injury », Advances in Clinical and Experimental Medicine: Official Organ Wroclaw Medical University, vol. 27, no 10, , p. 1355–1359 (ISSN 1899-5276, PMID 30058780, DOI 10.17219/acem/69708, lire en ligne)
- ↑ « Les vertiges positionnels : VPPB (vertige paroxystique positionnel bénin) », sur www.lesvertiges.com (consulté le 25 janvier 2021)
- ↑ Takao Imai, Noriaki Takeda, Tetsuo Ikezono et Kohichiro Shigeno, « Classification, diagnostic criteria and management of benign paroxysmal positional vertigo », Auris, Nasus, Larynx, vol. 44, no 1, , p. 1–6 (ISSN 1879-1476, PMID 27174206, DOI 10.1016/j.anl.2016.03.013, lire en ligne)
- ↑ « Vertiges positionnels paroxystiques bénins : Manoeuvres diagnostiques et thérapeutiques », sur Haute Autorité de Santé (consulté le 25 janvier 2021)
- ↑ Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 26 janvier 2021)
- ↑ « Vertiges positionnels paroxystiques bénins : Manoeuvres diagnostiques et thérapeutiques », sur Haute Autorité de Santé (consulté le 25 janvier 2021)
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- ↑ Guide des habilités cliniques
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- ↑ (en) Terry D. Fife et Michael von Brevern, « Benign Paroxysmal Positional Vertigo in the Acute Care Setting », Neurologic Clinics, série Emergency Neuro-Otology: Diagnosis and Management of Acute Dizziness and Vertigo, vol. 33, no 3, , p. 601–617 (ISSN 0733-8619, DOI 10.1016/j.ncl.2015.04.003, lire en ligne)
- ↑ Seong-Hae Jeong, Ji-Soo Kim, Hyo-Jung Kim et Jeong-Yoon Choi, « Prevention of benign paroxysmal positional vertigo with vitamin D supplementation: A randomized trial », Neurology, vol. 95, no 9, 09 01, 2020, e1117–e1125 (ISSN 1526-632X, PMID 32759193, DOI 10.1212/WNL.0000000000010343, lire en ligne)
- ↑ Modèle {{Lien web}} : paramètre «
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» manquant. http:///www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/affections-de-l-oreille,-du-nez-et-de-la-gorge/troubles-de-oreille-interne/vertiges-positionnels-paroxystiques-bénins