Maladie de Ménière
La maladie de Ménière est un trouble de l'oreille interne associée avec des épisodes de vertiges, une surdité neurosensorielle fluctuante, des acouphènes et de la plénitude aurale. [1][2][3]
Il est important de bien le distinguer du syndrome de Menière qui est caractérisé par la même triade de symptômes soient le vertige, l'acouphène et la surdité neurosensorielle, mais secondaire à d'autres troubles de l'oreille interne.[3]
1 Épidémiologie[modifier | w]
La maladie de Ménière survient à tout âge, mais les symptômes débutent généralement entre 20 et 60 ans.[3][4][5] Chez les enfants, le syndrome de Ménière est très souvent lié à des malformations congénitales de l'oreille interne[6][7], et chez les adultes, il peut être due à une maladie acquise de l'oreille.[3]
L'incidence de la maladie de Ménière est difficile à établir vu l'absence de critères diagnostiques largement acceptés, mais varie entre 10 à 150 cas pour 100 000 personnes. L'atteinte bilatérale compte pour 10 à 50 % des patients affectés par la maladie de Ménière.[3]
La prévalence de la maladie de Ménière varie entre 3,5 et 513 car pour 100 000[8][9] et survient majoritairement chez les femmes (ration femme-homme 3:1)[10].
2 Étiologies[modifier | w]
Chez les patients ayant la maladie de Ménière, il y a une une accumulation endolymphatique (hydrops endolymphatique) dans la cochlée et l'organe vestibulaire.[11] Par contre, l'hydrops endolymphatique n'est pas entièrement spécifique à la maladie de Ménière et peut être retrouvé dans les cas de surdité neurosensorielle idiopathique. [2] Dans la maladie de Ménière, les changements de la pression et du volume de l'endolymphe labyrinthique affectent le fonctionnement de l'oreille interne. L'étiologie à la base de cette augmentation du liquide endolymphatique est inconnue. [4] L'étiologie exacte de la maladie de Ménière reste incertaine.
Catégorie | Étiologies |
---|---|
Traumatique | |
Auto-immune | |
Tumorale / infiltratif | |
Infectieux / inflammatoire | |
Congénitale | |
Génétique |
3 Physiopathologie[modifier | w]
Les différentes hypothèses proposées sont les suivantes :[3]
- une anomalie dans le flux d'endolymphe ou sa résorption au niveau du sac endolymphatique.
- un détachement sacculaire de dépôts calciques, qui pourrait bloquer le flux normal de l'endolymphe et provoquer l'hydrops endolymphatique[note 1]
- une hypoplasie de l'aqueduc vestibulaire
- un mécanisme immunologique avec des auto-anticorps contre certains composants du sac endolymphatique
- une transmission génétique autosomique dominante
- une origine vasculaire commune à la migraine[note 2].
La lésion histopathologique classique de la maladie de Ménière est appelée hydrops endolymphatique, elle ne peut être diagnostiquée de façon définitive que par une étude post-mortem de l'os temporal. L'hydrops endolymphatique est observée chez tous les patients ayant la maladie de Ménière, mais tous les patients atteints d'hydrops endolymphatique ne sont pas obligatoirement symptomatiques. [3] Le degré de perte auditive, mais pas les autres caractéristiques cliniques de la maladie (par exemple, vertiges, acouphènes), peut être lié à la gravité de l'hydrops endolymphatique[12], ce qui rend inconnu le mécanisme exact responsable de tous les symptômes de la maladie. L'hydrops endolymphatique provoquerait une distorsion et une distension des parties du système labyrinthique contenant l'endolymphe. Chez les patients touchés, on ne sait pas exactement pourquoi un excès de liquide s'accumule dans les espaces endolymphatiques de l'oreille interne.[3]
4 Présentation clinique[modifier | w]
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Les facteurs de risque principaux sont [13]:
- les personnes âgées (OR ajusté par augmentation de 10 ans : 1,5)
- l'origine ethnique blanche[RC: 1.7]
- l'obésité sévère[RC: 1.7]
- l'arthrite[RC: 1.8]
- le psoriasis[RC: 1.8]
- le RGO[RC: 1.5]
- le syndrome du côlon irritable[RC: 2.1]
- la migraine[RC: 2].
D'autres facteurs de risque comprennent:[4]
- les antécédents familiaux de maladie de Ménière (rapporté dans jusqu'à 20% des cas)[14][15]
- les maladies auto-immunes préexistantes
- les allergies (alimentaires et environnementale)
- des traumatismes crâniens
- des traumatismes de l'oreille
- la syphilis (rare).
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Une histoire otologique complète est nécessaire chez tous les patients. [2] Les patients qui souffrent de maladie de Ménière présentent les symptômes suivants.[3][4][16]
- Le vertige est souvent associé à des nausées et des vomissements, durent généralement de 20 minutes à 12 h (rarement ad 24 heures). Les crises de vertiges sont soudaines et peuvent être accompagnées d'autres symptômes comme une transpiration, une diarrhée et déséquilibre à la marche. Le sentiment de déséquilibre peut persister entre les crises de vertige aiguës.
- L'acouphène dans l'oreille touchée peut être constant ou fluctuant, avec une hauteur et une intensité variables, sous forme de bourdonnement ou de ronflement. Il n'est pas lié à la position ou au mouvement. Les acouphènes peuvent survenir simultanément ou indépendamment des symptômes auditifs ou des vertiges. L'acouphène peut être unilatéral ou bilatéral.
- La surdité fluctue généralement et n'affecte souvent que les basses fréquences au début de la maladie. La perte auditive progresse ensuite et entraîne souvent une perte auditive permanente à toutes les fréquences de l'oreille affectée. La perte auditive est généralement associée à une sensation de plénitude aurale ipsilatérale intense ou à une pression sur la tête avant et pendant un épisode. L'atteinte peut être unilatérale ou bilatérale [Pr: 30 %].
- D'autres symptômes occasionnels peuvent inclure des céphalées, des douleurs abdominales et de la diarrhée.
4.3 Examen clinique[modifier | w]
Si la maladie de Ménière est suspectée, il faut effectuer un examen otologique et neurologique complet :[2]
- les examen des nerfs crâniens
- les lunettes de Frenzel peuvent montrer un nystagmus horizontal avec une composante de battement rapide éloignée de l'organe vestibulaire affecté dans le contexte aigu
- les tests de Rinne et Weber montreront une perte auditive neurosensorielle unilatérale ou bilatérale (phase aiguë ou à un stade avancé)
- les épreuves vestibulaires:
- le test de Fukuda positif[note 3][4]
- la manoeuvre de Dix-Hallpike négatif[17][note 4]
- le test de Romberg négatif[note 5][18]
- le test d'impulsion de la tête positif pendant l'épisode aigu[19]
- un nystagmus unidirectionnel spontané pendant l'épisode aigu (caractéristique du syndrome vestibulaire aigu).[note 6][19]
5 Examens paracliniques[modifier | w]
Les patients qui présentent des symptômes évoquant une maladie de Ménière doivent bénéficier d'un audiogramme et d'une imagerie par résonance magnétique cérébral avec gadolinium pour éliminer d'autres causes.[4]
Test | Résultats | |
---|---|---|
Audiométrie[2][4][20] |
| |
Imagerie par résonance magnétique[2][21][22] |
| |
Tests de la fonction vestibulaire[2][23] |
| |
Potentiel myogénique évoqué vestibulaire[3][24][note 7] |
|
6 Approche clinique[modifier | w]
Diagnostic | Caractéristiques distinctives |
---|---|
Migraine (vertige migraineux ou migraine vestibulaire) |
|
Vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) |
|
Hydrops post-infectieux |
|
Schwannome vestibulaire (Neurinome acoustique) |
|
Neuronite vestibulaire |
|
Sclérose en plaques |
|
Ischémie cérébrale transitoire |
|
6.1 À retenir[modifier | w]
- Les patients présentent généralement des symptômes auditifs et/ou vestibulaires pendant trois à cinq ans avant de répondre aux critères de diagnostic de la maladie de Ménière. Il faut souligner que l'intervalle de temps important entre les épisodes empêche un diagnostic plus rapide.[3]
- Bien que les tests audiométriques fassent partie intégrante de l'évaluation diagnostique, il n'existe aucun test diagnostique spécifique pour la maladie de Ménière. Les autres tests couramment utilisés dans l'évaluation des patients présentant des symptômes de maladie de Ménière sont l'imagerie et les tests vestibulaires. L'imagerie, bien qu'elle ne soit pas nécessaire pour le diagnostic de la maladie de Ménière, est souvent effectuée pour exclure des troubles importants pouvant présenter des symptômes similaires.[3]
- Le diagnostic de la maladie de Ménière est clinique. L'association simultanée d'une perte auditive neurosensorielle fluctuante pour les basses fréquences, d'un vertige épisodique, d'une sensation de plénitude auditive fluctuante homolatérale et d'un acouphène en est caractéristique. Des symptômes semblables peuvent résulter d'une migraine vestibulaire, d'une neuronite virale, d'un neurinome de l'acoustique ou d'un accident vasculaire du tronc cérébral. Bien qu'une maladie de Ménière bilatérale soit possible, les symptômes bilatéraux augmentent la probabilité d'un autre diagnostic (p. ex., migraine vestibulaire).[4]
7 Diagnostic[modifier | w]
Certains critères diagnostiques peuvent aider à faire la différence entre une maladie de Ménière probable et une maladie certaine.[2]
Selon l'American Academy of Otolaryngology Head and Neck Surgery, la certitude du diagnostic de la maladie de Ménière implique un examen post-mortem bien que controversé puisque plusieurs conditions peuvent provoquer les mêmes changements anatomiques que ceux constatés dans la maladie de Ménière.[5]
Le diagnostic clinique de la maladie de Ménière est établi sur la base des critères suivants. [2][3]
Hypothèse diagnostique | Critères |
---|---|
Maladie de Ménière confirmée[3] |
|
Maladie de Menière probable[2][27] |
|
8 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Les diagnostics alternatifs à considérer avant de poser le diagnostic de la maladie de Menière sont :[3][28]
- pour les diagnostics différentiels d'origine périphérique :
- pour les diagnostics différentiels d'origine centrale :
Certaines maladies chroniques et génétiques peuvent provoquer des symptômes qui se chevauchent avec certaines caractéristiques de la maladie de Ménière, notamment des acouphènes et un déséquilibre chronique, bien que le vrai vertige ne soit pas typique :
- le diabète
- l'anémie
- les dysthyroïdies
- le syndrome de Cogan[note 8][29]
- une perte auditive neurosensorielle autosomique dominante de type 9 (DFNA9) causé par le gêne COCH
- une surdité de perception de type 6/14 (DFNA6/14) causé par le gêne WSF1.
9 Traitement[modifier | w]
La maladie de Ménière se stabilise souvent d'elle-même.[4] Le traitement d'une crise aiguë améliore ou soulage les symptômes mais ne corrige pas les anomalies physiopathologiques sous-jacentes.[3] Il existe différentes options de traitement efficace pour contrôler les crises de vertiges dans la maladie de Ménière; les patients suspectés d'une maladie de Ménière doivent être référé immédiatement chez un ORL afin de maîtriser les crises et minimiser la progression de la perte auditive.[3] Les objectifs du traitement visent une amélioration de la qualité de vie du patient.
Pour les patients dont l'audition est préservée dans l'oreille atteinte, et chez qui le maintien de l'audition est une préoccupation majeure, il faut éviter les thérapies qui pourraient potentiellement entraîner une perte d'audition. À l'inverse, pour les patients souffrant d'une perte auditive complète dans l'oreille affectée, il est moins préoccupant d'éviter les thérapies susceptibles d'entraîner des lésions auditives dans l'oreille traitée. Les traitements qui éliminent de façon permanente et complète les signaux labyrinthiques du cerveau sont utilisés comme dernière option dans le cadre du traitement de la maladie de Ménière. Bien que ces traitements éliminent le vertige invalidant, l'évolution potentielle de la maladie dans l'oreille controlatérale est préoccupante ; dans ce cas, le patient peut se retrouver sans fonction labyrinthique.[3] Il convient donc de commencer par des approches non invasives avec le moins d'effets secondaires possibles, puis certaines fois d'utiliser les procédures d'ablation en cas d'échec.[2]
9.1 Traitement aigu à l'urgence[modifier | w]
Classe de médicament | Précisions |
---|---|
Antihistaminiques |
|
Benzodiazépines |
|
Antiémétiques |
|
9.2 Traitement non pharmacologique[modifier | w]
Prise en charge non invasive[3] | ||
---|---|---|
Modification du régime alimentaire et ajustement du mode de vie |
| |
rééducation vestibulaire |
|
9.3 Traitement pharmacologique[modifier | w]
Chez les patients atteints d'une maladie de Ménière dont la qualité de vie est médiocre en raison de symptômes réfractaires (c'est-à-dire des vertiges récurrents) malgré des interventions non pharmacologiques, on a recours à la pharmacothérapie.[3]
La bétahistine et les diurétiques sont les deux options pharmacologiques initiales permettant de réduire l'incidence, la gravité et l'intensité des crises vertigineuses dans la maladie de Ménière.[4]
Traitement chronique[31] | ||
---|---|---|
Oral | bétahistine |
|
Diurétique |
| |
Autres traitements |
| |
Intratympanique | Glucocorticoïdes |
|
9.4 Prise en charge invasive[modifier | w]
En cas de symptômes réfractaires et invalidants malgré le traitement aux glucocorticoïdes systémiques ou intratympaniques, il est important de considérer les diagnostics différentiels, car les traitements invasifs comportent des risques.[3]
En première intention, les procédures non destructives suivantes sont considérées : celles-ci réduisent l'accumulation de liquide dans les espaces endolymphatiques.
Thérapie non destructrice | Commentaires | |
---|---|---|
procédures de sac endolymphatique (décompression et/ou dérivation) et la sacculotomie |
| |
blocage du canal endolymphatique[33] |
| |
triple occlusion du canal semi-circulaire[34] |
| |
shunt mastoidien endolymphatique[35] |
|
Si les procédures précédentes n'ont pas donné le résultat escompté, les thérapies dites destructrices sont recommandées. Les thérapies destructrices réduisent ou éliminent les signaux du système labyrinthique affecté vers le cerveau.
La gentamicine intratympanique est préférée aux procédures chirurgicales (gentamicine > chirurgie). Toutefois, si le traitement à la gentamicine intratympanique ne permet pas d'améliorer les symptômes de manière satisfaisante ou que le patient présente des épisodes fréquents d'incapacité sévère et qui sont insensibles aux autres traitements moins invasifs, les procédures chirurgicales sont suggérées.[4]
Thérapie destructrice | Commentaires | |
---|---|---|
gentamicine intratympanique (labyrinthectomie chimique)[4] |
| |
neurectomie vestibulaire[2][23] |
| |
labyrinthectomie chirurgicale |
|
10 Suivi[modifier | w]
Un suivi adéquat est déterminé par la gravité et la progression de la maladie [37][38]:
- si les vertiges ne sont pas suffisamment contrôlés : explorer des options thérapeutiques alternatives
- si la perte auditive est progressive : l'audiométrie en série est recommandée pour surveiller la perte auditive
- si le patient subit des crises de chute plus fréquentes.
11 Complications[modifier | w]
Les patients peuvent présenter des complications tels que [2][39][40][41]:
- des chutes soudaines et inattendues sans perte de conscience (crises de Tumarkin)
- une surdité unilatérale ou bilatérale
- une diminution de la qualité de vie.
12 Évolution[modifier | w]
L'évolution des symptômes de la maladie de Ménière est variable. [3][4]
- Au début, le nombre d'épisodes de vertige est plus important et les symptômes disparaissent entre les crises. Les périodes sans symptôme peuvent durer > 1 an. Cependant, quand la maladie progresse, la perte auditive devient permanente et s'aggrave progressivement et l'acouphène peut être constant.
- Comme pour le vertige, la perte d'audition est plus élevée dans les premières années de la maladie et se stabilise dans les années suivantes.
- Avec le temps, les épisodes de vertige diminuent avec le temps, que les patients soient traités ou non. La plupart des patients atteignent une « phase d'équilibre sans vertige ». [42][2]
- Certains patients présentent une perte auditive progressive avec des symptômes vestibulaires peu fréquents.
- Certains ont des vertiges graves et fréquents avec seulement des symptômes auditifs légers.
- D'autres manifestent à la fois des symptômes auditifs et vestibulaires simultanés de même intensité.
- Environ 2/3 des patients présentent des crises de vertige en grappes, tandis qu'un tiers ont des crises sporadiques.
Généralement, il n'y a aucune récupération de la perte auditive.[43][2]
13 Prévention[modifier | w]
Malheureusement, il n'existe aucune méthode connue pour prévenir la progression naturelle de la surdité. La plupart des patients présentent une surdité neurosensorielle sévère dans l'oreille atteinte en 10 à 15 ans. Il est important de référer rapidement le patient en ORL pour des tests supplémentaires et un traitement adéquat.
14 Notes[modifier | w]
- ↑ Ce mécanisme a également été retenu comme la cause de vertiges paroxystiques positionnels bénins.
- ↑ Ceci a été proposé car les patients atteints de la maladie de Ménière sont fréquemment migraineux.
- ↑ Auparavant nommé test d'Unterberger. Marcher sur place les yeux fermés. Dans les cas anciens ou réfractaires avec hypofonction labyrinthique associée, on observe que le patient dévie vers le côté de l'oreille atteinte, ce qui est cohérent avec une lésion unilatérale labyrinthique.
- ↑ C'est une manœuvre diagnostique utilisée pour identifier vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB)
- ↑ Cela permet l'évaluation de l'ataxie vestibulaire. Il peut aider à distinguer l'ataxie sensorielle de l'ataxie cérébelleuse.
- ↑ Le nystagmus à changement de direction est indicatif d'une cause centrale.
- ↑ Nom anglais : cervical Vestibular Evoked Myogenic Potential (cVEMP)
- ↑ C'est une maladie auto-immune qui entraîne une inflammation chronique des yeux, des oreilles et, parfois, des vaisseaux sanguins. Il se manifeste le plus souvent chez les jeunes adultes avec des symptômes vestibulo-auditifs similaires à ceux rencontrés chez les patients souffrant de la maladie de Ménière
15 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/17 à partir de Meniere Disease (StatPearls / Meniere Disease (2020/09/27)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30725640 (livre).
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