Utilisateur:Isabelle Thibault/Brouillons/Toux aiguë (approche clinique)
Toux (18)
La toux est une action réflexe du tractus respiratoire permettant de dégager les voies respiratoires supérieures. C’est un symptôme fréquent et peu spécifique.[1][2][3] La toux peut être aiguë ou chronique[3]:
- aiguë < 3 semaines
- chronique > 3 semaines.
Cette page concerne la toux aiguë, pour la toux chronique, voir Toux chronique (approche clinique).
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: |
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Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
La toux est l’une des symptômes les plus courants pour lesquels des soins ambulatoires sont recherchés auprès des cliniciens. L’évaluation et la gestion de la toux peuvent représenter jusqu'à 40 % de consultations auprès des cliniciens.[4]
Étiologies
Les étiologies de toux sont généralement classées selon la durée de la toux.
aiguë si moins de 3 semaines et chronique si d'une durée plus grande.
Toux aiguë | Toux chronique |
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Toux idiopathique ou inexpliquée.[note 4] |
Version de Sarah
La toux peut être classée en fonction de sa durée ;
- La toux aiguë existe depuis moins de trois semaines et est le plus souvent due à une infection aiguë des voies respiratoires. D'autres considérations incluent une exacerbation aiguë d'une maladie pulmonaire chronique sous-jacente, d'une pneumonie et d'une embolie pulmonaire
- La toux présente depuis plus de trois semaines est soit subaiguë (trois à huit semaines) soit chronique (plus de huit semaines)[6] .
type | causes |
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Toux aigue |
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Toux chronique |
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- Dans les zones d' endémie , il faut envisager la tuberculose pulmonaire chez tous les patients qui toussent, quelle que soit leur durée.[7]
- Envisager la coqueluche chez les patients présentant des facteurs de risque , par exemple une sous- immunisation et/ou un contact avec une personne infectée[8]
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
La toux est une action réflexe du tractus respiratoire ayant pour but de dégager les voies respiratoires supérieures. Il en résulte d’une irritation des récepteurs de la toux aux stimuli mécaniques et chimiques. Divers mécanismes physiopathologiques peuvent mener à la toux par des récepteurs, dépendamment de l'étiologie. Ces récepteurs se retrouvent au niveau de l'épithélium des voies respiratoires supérieures et inférieures, le péricarde, l'œsophage, le diaphragme et l'estomac. Les récepteurs chimiques sensibles à l'acide, au froid, à la chaleur, aux composés de type capsaïcine et à d'autres irritants chimiques déclenchent le réflexe de toux via l'activation des canaux ioniques Au niveau des voies respiratoires supérieures, la toux peut notamment être due à un écoulement post-nasal, une irritation directe ou une inflammation des récepteurs. Déplus, les récepteurs mécaniques de la toux peuvent être stimulés par des déclencheurs tels que le toucher ou le déplacement. Les impulsions des récepteurs de la toux stimulée traversent une voie afférente par le nerf vague vers le centre de la toux dans la moelle. Ce processus est en partie sous un certain contrôle des centres corticaux supérieurs. La toux involontaire est régulée par des afférences nerveuses vagales. Il y a toutefois un important contrôle cortical pouvant se manifester par l'inhibition de la toux ou par une toux volontaire. Par conséquent, l'effet placébo peut avoir un effet important sur la toux. Pour la même raison, des problématiques psychologiques peuvent causer la toux. [9][2][1]
Version de Sarah
La toux est un mécanisme réflexe protecteur largement incontrôlé responsable de la clairance mucociliaire des voies respiratoires et de l'excès de sécrétions dans les voies respiratoires.
Chaque toux se produit par la stimulation d'un arc réflexe complexe. Ceci est initié par l'irritation des récepteurs de la toux qui existent non seulement dans l'épithélium des voies respiratoires supérieures et inférieures, mais également dans le péricarde, l'œsophage, le diaphragme et l'estomac. Les récepteurs chimiques sensibles à l'acide, au froid, à la chaleur, aux composés de type capsaïcine et à d'autres irritants chimiques déclenchent le réflexe de la toux via l'activation des canaux ioniques des classes de potentiel de récepteur transitoire vanilloïde de type 1 (TRPV1) et de potentiel de récepteur transitoire ankyrine de type 1 (TRPA1)[10]
Les récepteurs mécaniques de la toux peuvent être stimulés par des déclencheurs tels que le toucher ou le déplacement. Les récepteurs laryngés et trachéobronchiques répondent à la fois aux stimuli mécaniques et chimiques.
Les impulsions des récepteurs de la toux stimulés traversent une voie afférente via le nerf vague jusqu'à un "centre de la toux" dans la moelle, qui lui-même peut être sous un certain contrôle par des centres corticaux supérieurs. Les différences liées au sexe dans la sensibilité du réflexe de la toux expliquent l'observation selon laquelle les femmes sont plus susceptibles que les hommes de développer une toux chronique [ 1,12-14 ]. Le centre de la toux génère un signal efférent qui se déplace le long des nerfs moteurs vagues, phréniques et spinaux jusqu'à la musculature expiratoire pour produire la toux[11]
Approche clinique
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Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
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Exemple: | |
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
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Questionnaire
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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Anamnèse de la maladie actuelle | doit déterminer la durée et les caractéristiques de la toux (p. ex., sèche ou productive de crachats ou de sang et si elle est accompagnée d'une dyspnée et/ou d'une douleur thoracique). Poser des questions sur les facteurs déclenchants (p. ex., l'air froid, les odeurs fortes) et le moment de la toux (p. ex., surtout la nuit) peut être révélateur. |
Revue des systèmes | doit rechercher des symptômes de cause possible, dont rhinorrhée et maux de gorge (infection des voies respiratoires supérieures, écoulement nasal postérieur); fièvre, frissons et douleur thoracique pleurétique (pneumonie); sueurs nocturnes et perte de poids (tumeur, tuberculose); pyrosis (reflux gastro-œsophagien); et difficulté à déglutir ou épisodes d'étouffement en mangeant ou en buvant (fausses routes). |
Recherche des antécédents médicaux | doit porter sur des infections respiratoires récentes (c'est-à-dire, au cours des 1 à 2 mois précédents); des antécédents d'allergies, d'asthme, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et de reflux gastro-œsophagien; des facteurs de risque (ou une infection connue) de tuberculose ou d'infection par le VIH; et les antécédents de tabagisme. L'anamnèse médicamenteuse doit spécifiquement comprendre la recherche de prise d'inhibiteurs de l'ECA. En cas de toux chronique, il faut interroger les patients sur une exposition à des irritants ou à des allergènes respiratoires et des séjours ou une résidence dans des régions d'endémie de maladies fongiques.[12]Le clinicien doit notamment être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée. Il doit être apte à énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales (toux aiguë versus toux chronique, cause bénigne versus cause grave, déclencheurs et facteurs aggravants).[3] |
Apparition & Chronologie |
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Déclencheurs & Facteurs aggravants |
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Qualité |
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Intensité / sévérité | Quatité et fréquence |
Antécédents, Habitus & Facteurs de risque |
La prévalence de certaines étiologies de toux est plus élevée chez les patients qui sont traités par dialyse péritonéale à long terme. C’est le cas de l’œdème pulmonaire, du RGO, d’infections, de la prise d’IECA et de la prise de bêtabloqueurs. (SCT, recommandation de grade E/A).[1]
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Examen clinique
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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Le clinicien doit-être en mesure de diagnostiquer les causes de la toux, la gravité et les complications. Il doit de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée.[3]
- Les signes vitaux doivent être recherchés notamment une tachypnée et une fièvre.
- L'examen général doit rechercher des symptômes de détresse respiratoire et de maladie chronique (p. ex., fonte musculaire, léthargie).
- L'examen du nez et de la gorge doit se concentrer sur l'aspect de la muqueuse nasale (p. ex., couleur, congestion) et rechercher la présence d'un écoulement (externe ou dans le pharynx postérieur). Les oreilles doivent être examinées pour vérifier la présence de corps étrangers, masses ou de signes d'infection.
- Les aires ganglionnaires cervicales et sus-claviculaires doivent être palpées à la recherche d'adénopathies.
- Un examen pulmonaire complet est effectué, avec notamment l'évaluation de l'adéquation des échanges aériens; de la symétrie diminution du murmure vésiculaire; et de la présence de crépitants et/ou de sibilants. Les signes de condensation (p. ex., égophonie, matité à la percussion) doivent être recherchés.[13]
En effet, l’approche clinique de diagnostic de la toux aigue et chronique est toujours érigée par des indices initiaux lors de l’histoire clinique. Dans ce contexte de soins, tous les patients présentant de la toux doivent être interrogés: [14]
- sur le tabagisme,
- l'utilisation des IEC
- la présence d'une infection des voies respiratoires supérieures au début de la toux.
- Des antécédents de symptômes coexistant peuvent suggérer un diagnostic sous-jacent (p. Ex. Asthme, goutte-à-goutte post nasal, reflux gastro-œsophagien, bronchite chronique, bronchectasie).
Version de Sarah
La toux constitue un motif fréquent de consultation médicale. Il est important, en pareil cas, de procéder à un examen approfondi afin de distinguer une toux provoquée par une cause bénigne de toux provoquées par des causes plus graves.[15]
Dans le cas d'un patient présentant une toux, le candidat devra en diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, et mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il devra également porter une attention particulière sur la distinction à établir entre une toux provoquée par une cause bénigne et des toux provoquées par des causes plus graves exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée.
Objectifs spécifiques
Comme pour toute maladie, un recueil historique complet et détaillé accompagné d'un examen physique approprié est l'aspect le plus important de toute évaluation médicale. Le diagnostic de toux est une observation clinique évidente. Une toux est un symptôme plutôt qu'un diagnostic de maladie. En tant que tel, de nombreux patients se présentent pour évaluer les effets secondaires ou sous-jacents de la toux plutôt que la toux elle-même. Les composants essentiels de la session de prise d'historique devraient inclure: [16]
- Détails sur la durée
- notion de tabagisme (primaire, secondaire)
- Utilisation d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine
- Perte de poids, sueurs nocturnes
- pyrosis et régurgitations
- Occupation
- Variation diurne
- Facteurs de soulagement
- Les facteurs aggravants
- Productif avec des expectorations ou non productif, si productif : se renseigner sur la couleur, odeur, quantité.
- Hémoptysie associée
- Fièvre associée
- Essoufflement associé
- Présence d'une infection des voies respiratoires supérieures au début d'une toux [16]
facteurs de risque :
- infections respiratoires récentes (c'est-à-dire, au cours des 1 à 2 mois précédents);
- des antécédents d'allergies, d'asthme, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et de reflux gastro-œsophagien;
- des facteurs de risque (ou une infection connue) de tuberculose ou d'infection par le VIH;
- antécédents de tabagisme.
- L'anamnèse médicamenteuse doit spécifiquement comprendre la recherche de prise d'inhibiteurs de l'ECA. En cas de toux chronique,
- exposition à des irritants ou à des allergènes respiratoires
- séjours ou une résidence dans des régions d'endémie de maladies fongiques
Examen clinique
- Examen général : Les signes vitaux doivent rechercher en premier lieu le retentissement de la toux notamment une tachypnée, une cyanose, des difficultés respiratoires ainsi que des signes orientant vers la cause comme une fièvre, IVRS. L'examen général doit rechercher des symptômes de maladie chronique (p. ex., fonte musculaire, léthargie).
- Examen du nez et de la gorge: doit se concentrer sur l'aspect de la muqueuse nasale (p. ex., couleur, congestion) et rechercher la présence d'un écoulement (externe ou dans le pharynx postérieur). Les oreilles doivent être examinées pour vérifier la présence de corps étrangers, masses ou de signes d'infection.
- Examen des aires ganglionnaires cervicales et sus-claviculaires à la recherche d'adénopathies.
- Examen pulmonaire complet doit être effectué, avec notamment l'évaluation de l'adéquation des échanges aériens; de la symétrie diminution du murmure vésiculaire; et de la présence de crépitants et/ou de sibilants. Les signes de condensation (p. ex., égophonie, matité à la percussion) doivent être recherchés.
Drapeaux rouges
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Les drapeaux rouges[17]:
- Dyspnée
- Hémoptysie
- Perte de poids
- Fièvre persistante
- Facteurs de risque de tuberculose ou d'infection par le VIH[13][14]
Version de Sarah
Les signes suivants doivent alerter: [18]
- Dyspnée
- Hémoptysie
- Perte de poids
- Fièvre persistante
- Facteurs de risque de tuberculose ou d'infection par le VIH
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Les principales causes de la toux et les examens clinique associés [19]
Causes | Signes évocateurs | Procédure diagnostique |
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Toux aiguë | ||
Corps étranger* | Apparition brutale chez un petit enfant qui ne présente pas d'infection des voies respiratoires supérieures ni de symptômes généraux | Rx thorax (en inspiration et expiration)
Bronchoscopie |
Insuffisance cardiaque* |
Dyspnée
Râles crépitants fins Bruits extrasystoliques du cœur Pression veineuse jugulaire élevée Œdèmes périphériques déclives Orthopnée Dyspnée paroxystique nocturne |
Rx thorax Taux de peptide natriurétique cérébral (de type B) Echocardiographie transthoracique |
Pneumonie (virale, bactérienne, par inhalation, rarement fongique) |
Fièvre
Toux productive Dyspnée Douleur thoracique pleurale Bruits bronchiques localisés ou égophonie |
Rx thorax
Cultures (p. ex., d'expectoration, de liquide pleural, hémocultures et éventuellement de lavages bronchiques) chez les sujets gravement atteints et les patients qui présentent des pneumonies nosocomiales |
Écoulement nasal postérieur (origine allergique, virale ou bactérienne) |
Céphalée
Maux de gorge Nausées Aspect pavimenteux de l'oropharynx postérieur Muqueuse nasale pâle, empâtée, tuméfiée Fréquents éclaircissements de la gorge |
Bilan clinique
TDM des sinus si le diagnostic est incertain |
Embolie pulmonaire* |
Douleur thoracique pleurale
Dyspnée Tachycardie |
Angio-TDM
Moins souvent, scintigraphie de ventilation/perfusion et éventuellement artériographie pulmonaire |
Infection des voies respiratoires supérieures (dont la bronchite aiguë) |
Rhinorrhée
Muqueuse nasale rouge, tuméfiée Maux de gorge Malaise |
Bilan clinique |
Toux chronique | ||
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) | Toux sèche et persistante qui peut survenir quelques jours ou mois après le début du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) | Réponse à l'arrêt de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) |
Inhalation |
Toux grasse après avoir mangé ou bu |
Rx thorax
Parfois, pharyngographie barytée modifiée Bronchoscopie |
Asthme (variante à forme de toux) |
Toux en réponse à divers facteurs déclenchants (p. ex., allergènes, froid, effort)
Éventuellement wheezing et dyspnée |
Épreuves fonctionnelles respiratoires
Test à la méthacholine Réponse au traitement bronchodilatateur empirique |
Bronchite chronique(chez les fumeurs) |
Toux productive pendant la plupart des jours du mois ou pendant 3 mois de l'année pendant 2 années successives chez un patient qui présente une BPCO connue ou des antécédents de tabagisme
Fréquents éclaircissements de la gorge Dyspnée |
Rx thorax
|
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) |
Diagnostic connu de BPCO
Diminution du murmure vésiculaire Wheezing Dyspnée Respiration lèvres pincées Utilisation des muscles respiratoires accessoires Positionnement en trépied des bras sur les jambes ou la table d'examen |
bilan clinique |
Le reflux gastro-œsophagien |
douleur thoracique ou abdominale qui tend à s'aggraver lors de la consommation de certains aliments, lors de certaines activités ou positions
Sensation de goût acide, en particulier au réveil Dysphonie Toux chronique nocturne ou au réveil |
Réponse au traitement empirique par anti-H2 ou inhibiteurs de la pompe à protons Parfois, sonde pH sur 24 heures si le diagnostic est incertain |
Hyperactivité des voies respiratoires après résolution de l'infection des voies respiratoires | Toux sèche, non productive qui peut persister pendant des semaines ou des mois après une infection aiguë des voies respiratoires | Rx thorax typique |
Maladie pulmonaire interstitielle |
Essoufflement d'apparition progressive
Toux sèche Antécédents d'exposition médicamenteuse ou professionnelle |
Rx thorax
TDM à haute résolution |
Coqueluche |
Accès répétés de ≥ 5 accès de toux rapidement consécutifs et énergiques survenant pendant une seule expiration, suivis d'une inspiration précipitée et profonde ("chant du coq") ou suivis de vomissement post-tussifs |
Cultures de prélèvements nasopharyngés |
Un écoulement nasal postérieur |
Céphalée
Maux de gorge Aspect pavimenteux de l'oropharynx postérieur Muqueuse nasale pâle, empâtée, tuméfiée |
Bilan clinique
Réponse à un traitement empirique antihistaminique ou décongestionnant Parfois, tests allergiques |
Tuberculose ou infections mycosiques* |
Symptômes atypiques (p. ex., perte de poids, fièvre, hémoptysie, sueurs nocturnes)
Anamnèse de l'exposition Immunodépression |
Rx thorax
Tests cutanés; si positifs, cultures des expectorations et colorations pour bacilles et champignons acido-résistants Parfois, TDM du thorax ou lavage bronchoalvéolaire |
Tumeur* |
Symptômes atypiques (p. ex., perte de poids, fièvre, hémoptysie, sueurs nocturnes)
Modification de la toux chronique Lymphadénopathie |
Rx thorax S'il est positif, TDM du thorax et biopsie bronchoscopique |
*Indique des causes rares de toux |
La toux chronique
La Société canadienne de thoracologie (SCT) endosse un algorithme d'approche diagnostique basé tout d'abord sur le caractère aigu ou chronique de la toux chez les patients âgés d'au moins 15 ans. La toux chronique peut ensuite être divisée selon si elle dure depuis moins de 8 semaines (toux subaiguë) ou plus de 8 semaines. Ceci permet d'approcher la toux subaiguë de manière légèrement différente de la toux chronique d'une durée de plus de 8 semaines. Ainsi, une toux subaiguë peut être post-infectieuse ou non. La toux subaiguë post-infectieuse est prise en charge en fonction de l'infection suspectée. Quant à la toux chronique durant plus de 8 semaines et la toux subaiguë non post-infectieuse, elles sont approchées de la même manière selon le cas : par l'essai du traitement d'une cause identifiée, par l'essai de l'arrêt tabagique, ou par l'essai de l'arrêt d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).[1]
Chez le patient souffrant de toux chronique, il n’est pas recommandé de se baser sur la qualité, la chronologie ou la productivité de la toux pour déterminer l’approche clinique, ni pour poser ou éliminer un diagnostic. (SCT, recommandation de grade B)[1]
Chez tous les patients souffrant de toux chronique, indépendamment des signes ou symptômes présents, il est recommandé de considérer les diagnostics de syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS), d’asthme et de reflux gastro-œsophagien (RGO), puisque toutes ces pathologies peuvent se présenter uniquement par une toux chronique. (SCT, recommandation de grade B)[1]
Chez les patients avec une toux chronique qui présentent une radiographie pulmonaire normale, ne fument pas et ne sont pas traités avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), il est recommandé de rechercher le syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS), l’asthme, la bronchite à éosinophiles (sans asthme), le reflux gastro-œsophagien (RGO), ou une combinaison de ces diagnostics. (SCT, recommandation de grade B)[1]
Catégorie | Exemples |
---|---|
Maladie pulmonaire obstructive | Asthme
Maladie pulmonaire obstructive chronique Bronchectasie Bronchiolite |
Maladie parenchymateuse | Fibrose pulmonaire idiopathique
Asbestose Pneumopathie interstitielle desquamative Sarcoïdose |
Faiblesse neuromusculaire | Sclérose latérale amyotrophique
Le syndrome de Guillain Barre Myasthénie grave |
Atteinte de la paroi thoracique / maladie pleurale | Cyphoscoliose
Spondylarthrite ankylosante Épanchements pleuraux chroniques |
Maladie vasculaire pulmonaire | Embolie pulmonaire
Hypertension artérielle pulmonaire Maladie veinoocclusive pulmonaire Vasculite |
Malignité | Carcinome bronchogène (cancer du poumon non à petites cellules et à petites cellules)
Maladie métastatique |
Maladies infectieuses | Pneumonie
Bronchite Trachéite |
Version de Sarah
Chez de nombreux patients en l'absence de signes d'alarme, le diagnostic peut se baser sur les antécédents et les signes de l'examen clinique et il faut débuter un traitement sans pratiquer d'examen complémentaire. En l'absence de cause évidente ou de signes d'alarme, de nombreux médecins commencent empiriquement le traitement d'un écoulement nasal postérieur (p. ex., par une association d'antihistaminiques et de décongestionnants, ou de corticostéroïdes nasaux en pulvérisation ou d'antagonistes muscariniques nasaux en pulvérisation), d'une hyperréactivité des voies respiratoires (p. ex., corticostéroïdes inhalés ou agonistes bêta-adrénergiques à courte durée d'action) ou d'un reflux gastro-œsophagien (p. ex., inhibiteurs de la pompe à protons, anti-H2). Une réponse satisfaisante à ces interventions rend habituellement inutile une évaluation ultérieure
Oxymétrie pulsée |
Radiographie thoracique |
TDM thoracique |
Culture des expectorations |
Bronchoscopie |
Une oxymétrie pulsée et une radio de thorax doivent être effectuées chez les patients qui présentent des signes d'alarme de dyspnée ou d'hémoptysie et les patients chez lesquels on suspecte fortement une pneumonie. Une radiographie pulmonaire et des tests de dépistage de la tuberculose et du VIH doivent être effectués chez les patients présentant une perte de poids ou des facteurs de risque de ces infections. [22]
Une radio du thorax doit être pratiquée chez les patients souffrant de toux chronique, si le traitement d'essai se révèle inefficace. En l'absence de signes à la radio, de nombreux médecins pratiquent séquentiellement un bilan d'asthme (épreuves fonctionnelles respiratoires avec épreuve à la méthacholine si la spirométrie standard est normale), de troubles sinusiens (TDM des sinus) ou de reflux gastro-œsophagien (pH-métrie œsophagienne).
La mise en culture des expectorations est utile en cas de possible infection indolente, telle qu'une coqueluche, une tuberculose ou une infection par des mycobactéries non tuberculeuses.
Une TDM du thorax et éventuellement une bronchoscopie doivent être pratiquées en cas de suspicion de cancer du poumon ou d'une autre tumeur bronchique (p. ex., patient ayant des antécédents de tabagisme et présence de signes constitutionnels non spécifiques), si le traitement empirique a échoué ou si les tests préliminaires ne sont pas concluants.
Approche diagnostique
Cause | Signes évocateurs | Procédure diagnostique |
---|---|---|
Toux aigue | ||
Écoulement nasal postérieur (origine allergique, virale ou bactérienne) | - écoulements nasaux fréquents,
- une sensation de liquide qui coule à l'arrière de la gorge - raclements de gorge fréquents Cependant, l'écoulement postnasal peut également être "silencieux" [23] |
- La preuve radiographique de l'épaississement de la muqueuse est une constatation relativement non spécifique, et les études radiographiques ne sont généralement pas indiquées à moins que le traitement empirique de la rhinite chronique n'ait échoué |
Corps étranger | Apparition brutale chez un petit enfant qui ne présente pas d'infection des voies respiratoires supérieures ni de symptômes généraux | Rx thorax (en inspiration et expiration)
Bronchoscopie |
Insuffisance cardiaque | - Dyspnée
- Râles crépitants fins - Pression veineuse jugulaire élevée - Œdèmes périphériques déclives - Orthopnée - Dyspnée paroxystique nocturne [24] |
Rx thorax
Taux de peptide natriurétique cérébral (de type B) Echocardiographie transthoracique |
Pneumonie (virale, bactérienne, par inhalation, rarement fongique) | - Fièvre
- Toux productive - Dyspnée - Douleur thoracique pleurale (augmente avec inspiration profonde) - Bruits bronchiques localisés en foyer |
Rx thorax
Cultures : des crachats, du liquide pleural ou d'un lavage bronchoalvéolaire si patient ID ou suspicion de pneumonie nosocomiale |
Embolie pulmonaire | Douleur thoracique pleurale
Dyspnée Tachycardie |
Angio-TDM
Scintigraphie de ventilation/perfusion Artériographie pulmonaire |
Infection des voies respiratoires supérieures (dont la bronchite aiguë) | Rhinorrhée
Muqueuse nasale rouge, tuméfiée Maux de gorge Malaise |
diagnostique clinique |
Toux chronique | ||
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) | - commence généralement dans la semaine suivant l'instauration du traitement, mais son apparition peut être retardée jusqu'à six mois.
-sensation de chatouillement, de démangeaisons dans la gorge - disparaît généralement en un à quatre jours après l'arrêt du traitement, mais peut prendre jusqu'à quatre semaines. - réapparaît généralement avec une nouvelle introduction des inhibiteurs de l'ECA.[25] |
diagnostique clinique |
Asthme | -respiration sifflante et d'une
-dyspnée épisodiques -terrain atopique ou des antécédents familiaux d'asthme -peut être saisonnière, ou faire suite à une infection des voies respiratoires supérieures ou s'aggraver lors d'une exposition à l'air froid et sec et aux allergènes . |
-Épreuves fonctionnelles respiratoires
-Test à la méthacholine -Réponse au traitement bronchodilatateur empirique |
Bronchite chronique | -Toux productive pendant la plupart des jours du mois ou pendant 3 mois de l'année pendant 2 années successives chez un patient qui présente une MPOC connue ou des antécédents de tabagisme
-Dyspnée |
-Rx thorax
-Épreuves fonctionnelles respiratoires |
Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) | -Diagnostic connu de BPCO
-Diminution du murmure vésiculaire -Wheezing -Dyspnée -Respiration avec lèvres pincées -Utilisation des muscles respiratoires accessoires |
Rx thorax
Épreuves fonctionnelles respiratoires |
|
- Douleur thoracique ou abdominale qui tend à s'aggraver lors de la consommation de certains aliments, lors de certaines activités ou positions
- Sensation de goût acide, en particulier au réveil - Dysphonie - Toux chronique nocturne ou au réveil |
- Réponse au traitement empirique par anti-H2 ou inhibiteurs de la pompe à protons
- manométrie œsophagienne ou pHmetrie |
Cancer du poumon | - Symptômes constitutionnels (p. ex., perte de poids, fièvre, sueurs nocturnes)
-Hémoptysie -Modification de la toux chronique -Lymphadénopathie |
- Rx thorax
- TDM du thorax et biopsie bronchoscopique |
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies) |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement de la toux dépend de la cause.
Il existe peu d'éléments de preuves en faveur de l'utilisation des suppresseurs de la toux ou des agents mucolytiques. La toux est un important mécanisme d'élimination des sécrétions des bronches ce qui peut faciliter la guérison des infections respiratoires. Donc, bien que les patients demandent souvent un traitement anti-tussif, celui-ci doit être administré prudemment et réservé aux infections des voies respiratoires supérieures ainsi qu'aux patients traités pour l'affection causale pour laquelle la toux reste gênante. Les antitussifs peuvent aider certains patients qui ont une toux chronique avec un réflexe ou une composante psychogène à leur toux ou qui développent des lésions de la muqueuse bronchique.[26]
Le clinicien doit être en mesure de mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il doit déterminer si le patient a besoin de soins spécialisés, prescrire les médicaments indiqués, conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique, rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir des examens plus poussés, ainsi que conseiller le patient, au besoin, sur les enjeux liés au travail.[3] Un traitement empirique initial avec une association antihistaminique-décongestionnant. Si le traitement empirique du goutte-à-goutte post nasal échoue, une approche par étapes doit être initiée qui met l'accent sur les tests diagnostiques séquentiels et /ou le traitement empirique de l'asthme, de la bronchite éosinophile non asthmatique et du reflux gastro-œsophagien. En général, la bronchoscopie à fibre optique flexibleajoute peu à l'évaluation diagnostique des patients avec des résultats normaux ou non spécifiques sur les radiographies thoraciques simples ou la tomodensitométrie thoracique[14]
Approche clinique specifique de la toux |
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Par ailleurs, d'autres médicaments pourraient utiliser auprès des patients qui présentent de la toux comme:
- Les antitussifs inhibent le centre médullaire de la toux.
- Les expectorants entraînent une diminution de la viscosité et favorisent la toux ou l'expectoration des sécrétions mais ont un intérêt limité.
- Les traitements locaux, tels que les gouttes ou les sirops pour la toux (émollients) à base d'acacia, de réglisse, de glycérine, de miel et de baies sauvages sont parfois efficaces, peut-être pour des raisons psychologiques, mais leur efficacité n'a pas été scientifiquement prouvée.
- Les médicaments qui stimulent la toux (pro-tussifs) sont indiqués dans les pathologies telles que la mucoviscidose et la bronchectasie, dans lesquelles une toux productive est considérée comme importante pour libérer les voies respiratoires et préserver la fonction respiratoire.
- Les bronchodilatateurs, tels que l'albutérol, l'ipratropium disodique ou les corticostéroïdes inhalés, peuvent être efficaces dans la toux après une infection des voies respiratoires supérieures et dans la variante d'asthme avec toux.[26]
Version de Sarah
- établir un plan de prise en charge initiale, notamment :
- déterminer si le patient a besoin de soins spécialisés;
- prescrire les médicaments indiqués;
- conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique;
- rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir d'examens plus poussés;
- conseiller le patient, au besoin, sur les enjeux liés au travail.
- Traiter les étiologies sous-jacentes spécifiques de la toux .
- Évaluer la réponse du patient avec un suivi de routine.
- Reconsidérer le diagnostic de travail si le traitement échoue.
- Envisager des mesures de soutien et un traitement symptomatique, par exemple en cas de toux virale aiguë.
Les antibiotiques ne sont pas recommandés pour le traitement de routine de la toux à moins qu'il y ait une indication prouvée, par exemple, dans la pneumonie ou la sinusite bactérienne aiguë .
Mesures de soutien
- Recommander le repos et une hydratation adéquate.
- Conseillez aux patients d'éviter les irritants pulmonaires , par exemple la fumée. [27]
- Des mesures non pharmacologiques peuvent être bénéfiques, par exemple :[28]
- Solution saline nasale pour la congestion nasale
- Un humidificateur
Traitement symptomatique de la toux[29][30][31]
Mécanisme d'action | Indication | effets secondaires | en cas de surdosage | |
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Expectorants |
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peut être envisagée pour les toux productives :
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Antitussifs |
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peut être envisagée pour les toux sèches nocturnes
Les médicaments antitussifs diminuent la toux et, par conséquent, ne doivent être utilisés qu'en cas de toux non productive, car la toux favorise l'expectoration de mucus. |
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Mucolytiques |
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peut étre envisagé dans les
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Kinésithérapie thoracique |
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Traitement des symptômes associés
- Antihistaminiques : Envisager si un composant allergique est suspecté, par exemple, dans la rhinite allergique .
- Bronchodilatateurs (p. ex., bêta-agonistes ) :Traiter les indiqués pour le traitement de l'asthme et de la MPOC
- Stéroïdes
- Stéroïdes intranasaux ou inhalés : utilisés dans la rhinite allergique , l'asthme
- Traiter les Stéroïdes systémiques : utilisés chez les patients souffrant d'inflammation aiguë et/ou d' œdème , par exemple, en cas d' anaphylaxie, MPOC, d'exacerbation aiguë de l'asthme , de croup
- Décongestionnants (p. ex., oxymétazoline, pseudoéphédrine): peut être utilisé pour traiter la congestion nasale [32]
- AINS : peuvent être utilisés pour traiter les myalgies , les maux de tête et la fièvre
Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diverses complications peuvent survenir chez le patient souffrant de toux, dépendamment notamment de l'étiologie et des caractéristiques du patient. L'évaluation du patient doit viser à prévenir et contrôler ces complications.[33][1]
Chez les patients ayant une toux inefficace, il est recommandé d'anticiper et surveiller l'apparition de complications telles que la pneumonie, l'atélectasie et l'insuffisance respiratoire.[1]
Cardiovasculaire |
Hypotension artérielle |
Perte de conscience |
Rupture des veines sous-conjonctivales, nasales et anales |
Déplacement / dysfonctionnement des cathéters intravasculaires |
Bradyarythmies, tachyarythmies |
Neurologique |
Syncope de la toux |
Mal de crâne |
Embolie gazeuse cérébrale |
Rhinorrhée du LCR |
Radiculopathie cervicale aiguë |
Dysfonctionnement des shunts ventriculo-auriculaires |
Convulsion |
AVC dû à la dissection de l'artère vertébrale |
Gastro-intestinal |
Événements de reflux gastro-œsophagien |
Hydrothorax en dialyse péritonéale |
Dysfonctionnement du bouton de gastrostomie |
Rupture splénique |
Hernie inguinale |
Génito-urinaire |
Incontinence urinaire |
Inversion de la vessie par l'urètre |
Musculosquelettique |
De l'élévation asymptomatique de la créatine phosphokinase sérique
à la rupture des muscles droits de l'abdomen |
Fractures des côtes |
Respiratoire |
Emphysème interstitiel pulmonaire, avec risque potentiel
de pneumatose intestinale, pneumomédiastin, pneumopéritoine, pneumorétropéritoine, pneumothorax, emphysème sous-cutané |
Traumatisme laryngé |
Traumatisme trachéobronchique (p.ex., bronchite, rupture bronchique) |
Exacerbation de l'asthme |
Hernie pulmonaire intercostale |
Divers |
Pétéchies et purpura |
Perturbation des plaies chirurgicales |
Symptômes constitutionnels |
Changements de style de vie |
Conscience de soi, enrouement, étourdissements |
Peur d'une maladie grave |
Diminution de la qualité de vie |
Version de Sarah
Les complications de la toux peuvent être plus ou moins sérieuses. Il faut distinguer celles qui sont fréquentes mais bénignes de celles qui sont rares mais parfois plus graves. La toux chronique est souvent responsable d'une qualité de vie médiocre.
les complications assez fréquentes
par les pressions intra-thoraciques élevées qu'elle génère, la toux peut entraîner un certain nombre de complications qui n'ont pas forcément rapport avec sa cause. Leur fréquence augmente en cas de toux chronique :
- des douleurs musculaires (myalgies),
- une inflammation des muqueuses,
- une sudation excessive,
- une incontinence urinaire surtout chez les femmes,
- des maux de tête et des vomissements,
- des pétéchies sur le visage.
- un retentissement sur le sommeil.
les complications rares mais graves
Les épisodes de toux sévère ou la toux chronique peuvent aussi être responsables de complications plus rares mais qui peuvent être graves.
- complications musculo-squelettiques : hernie discale, fractures de côtes, rupture de plaies chirurgicales ou des muscles grands droits
- complications respiratoires tels qu'un pneumothorax, un pneumomédiastin, un traumatisme laryngé
- des problèmes cardiovasculaires comme des troubles du rythme cardiaque, de l'hypotension artérielle, la rupture des veines conjonctivales, anales ou nasales
- complications neurologiques : syncope, épilepsie, rupture d'anévrisme.
- prolapsus vaginaux et des accouchements prématurés chez les femmes
La toux chronique peut retentir sur la qualité de vie, notamment sur le plan psycho-social, en effet les personnes qui souffrent de toux chronique se plaignent souvent d'un épuisement, irritabilité, insomnie et de devoir changer leur mode de vie.
Particularités
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Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
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Pédiatrie
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Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
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Exemple: | |
Il est recommandé de prendre en charge la toux chez l’enfant en fonction des données probantes pédiatriques et des lignes directrices pédiatriques, car les facteurs étiologiques et les traitements peuvent différer comparativement à la toux chez l’adulte. Lorsque ceci n’est pas possible, les recommandations adultes doivent être utilisées avec précaution.[1]
- Approche diagnostique pédiatrique
Il est recommandé d’évaluer systématiquement les enfants avec une toux chronique afin de mettre en évidence la présence d’indicateurs diagnostiques spécifiques.[1] Cette investigation devrait au moins inclure une radiographie pulmonaire et une spirométrie, si l’âge le permet.
Lorsque l’enfant présente une toux spécifique, il est recommandé de considérer des investigations supplémentaires, sauf lorsqu’il s’agit d’une toux due à l’asthme.
Lorsque l’enfant présente une toux chronique productive purulente, il est recommandé de toujours rechercher la présence de bronchiectasies et d’identifier la cause sous-jacente (ex. fibrose kystique, déficience immunitaire)
Chez les enfants ayant une toux non spécifique, la toux peut se résoudre spontanément, mais les enfants doivent être réévalués afin de rechercher l’émergence d’indicateurs étiologiques spécifiques.[1]
- Prise en charge pédiatrique
- Chez les enfants souffrant de toux chronique, il est recommandé de déterminer l’étiologie afin d’orienter le traitement. [1]
- Chez les enfants présentant une toux non spécifique et des facteurs de risques pour l’asthme, il est recommandé de tenter un court essai d’un corticostéroïde inhalé:
- Durée approximative de 2 à 4 semaines.
- La plupart des enfants avec une toux non spécifique n’ont pas d’asthme.
- Les enfants doivent toujours être réévalués après 2 à 4 semaines. cesser la médication et de considérer des diagnostics alternatifs. Il n’est pas recommandé d’utiliser un antitussif. [note 5][1]
- Rechercher les facteurs d’exacerbation tels que l’exposition à la fumée tabagique. [1]
- Déterminer les attentes de parents et d’adresser leurs inquiétudes. [1]
Gériatrie
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Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
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Exemple: | |
Notes
- ↑ En anglais, gastroesophageal reflux disease (GERD).
- ↑ En anglais, post-nasal drip (PND) ou upper airway cough syndrome (UACS).
- ↑ Le terme "syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures" (STOVAS) est préférable au terme "écoulement post-nasal" lorsque la toux est associée à une condition des voies aériennes supérieures, car il n'est pas clair si le mécanisme de la toux est l'écoulement post-nasal, une irritation directe ou une inflammation des récepteurs associés à la toux. (Société canadienne de thoracologie)
- ↑ Le terme "toux inexpliquée" est préférable au terme "toux idiopathique" parce qu'il est probable que plusieurs causes inconnues soient éventuellement découvertes.
- ↑ Ces médicaments sont associés à une mortalité et une morbidité significatives, en particulier les enfants plus jeunes. Ceci inclue les antitussifs en vente libre. (SCT, recommandation de grade D)
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/02/28 à partir de Cough (StatPearls / Cough (2021/02/11)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29630273 (livre).
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