« Syndrome anticholinergique » : différence entre les versions
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Les composés anticholinergiques sont des antagonistes de l'[[acétylcholine]]<ref name=":15" />. Ils bloquent de manière compétitive la liaison entre l'acétylcholine et les récepteurs muscariniques que l'on retrouve au niveau des [[Muscles lisses|muscles lisses]], du corps ciliaire de l'œil, des [[Glandes salivaires|glandes salivaires]], des [[Glandes sudoripares|glandes sudoripares]] et dans le [[Système nerveux central|système nerveux central]]<ref name=":16">{{Citation d'un article|prénom1=Frederick|nom1=Mitchelson|titre=Muscarinic receptor agonists and antagonists: effects on ocular function|périodique=Handbook of Experimental Pharmacology|numéro=208|date=2012|issn=0171-2004|pmid=22222703|doi=10.1007/978-3-642-23274-9_12|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22222703/|consulté le=2021-02-09|pages=263–298}}</ref><ref name=":18">{{Citation d'un article|prénom1=Frederick J.|nom1=Ehlert|prénom2=Kirk J.|nom2=Pak|prénom3=Michael T.|nom3=Griffin|titre=Muscarinic agonists and antagonists: effects on gastrointestinal function|périodique=Handbook of Experimental Pharmacology|numéro=208|date=2012|issn=0171-2004|pmid=22222706|doi=10.1007/978-3-642-23274-9_15|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22222706/|consulté le=2021-02-09|pages=343–374}}</ref>. Dans une moindre mesure, les anticholinergiques bloquent également les [[Récepteurs nicotiniques|récepteurs nicotiniques]]<ref name=":17">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22222704</ref>. | Les composés anticholinergiques sont des antagonistes de l'[[acétylcholine]], un neurotransmetteur<ref name=":15" />. Ils bloquent de manière compétitive la liaison entre l'acétylcholine et les récepteurs muscariniques que l'on retrouve au niveau des [[Muscles lisses|muscles lisses]], du corps ciliaire de l'œil, des [[Glandes salivaires|glandes salivaires]], des [[Glandes sudoripares|glandes sudoripares]] et dans le [[Système nerveux central|système nerveux central]]<ref name=":16">{{Citation d'un article|prénom1=Frederick|nom1=Mitchelson|titre=Muscarinic receptor agonists and antagonists: effects on ocular function|périodique=Handbook of Experimental Pharmacology|numéro=208|date=2012|issn=0171-2004|pmid=22222703|doi=10.1007/978-3-642-23274-9_12|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22222703/|consulté le=2021-02-09|pages=263–298}}</ref><ref name=":18">{{Citation d'un article|prénom1=Frederick J.|nom1=Ehlert|prénom2=Kirk J.|nom2=Pak|prénom3=Michael T.|nom3=Griffin|titre=Muscarinic agonists and antagonists: effects on gastrointestinal function|périodique=Handbook of Experimental Pharmacology|numéro=208|date=2012|issn=0171-2004|pmid=22222706|doi=10.1007/978-3-642-23274-9_15|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22222706/|consulté le=2021-02-09|pages=343–374}}</ref>. Dans une moindre mesure, les anticholinergiques bloquent également les [[Récepteurs nicotiniques|récepteurs nicotiniques]]<ref name=":17">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22222704</ref>. | ||
== Présentation clinique == | == Présentation clinique == | ||
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}Les principaux facteurs de risque de la toxicité aux anticholinergiques sont les suivants<ref name=":8" /> : | ||
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* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 3}} | * {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 3}} | ||
=== Questionnaire === | === Questionnaire === | ||
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}Le truc mnémonique «rouge comme une betterave, sec comme un os, aveugle comme une chauve-souris, fou comme un chapelier, chaud comme un lièvre et plein comme un flacon» est utile pour se souvenir des signes et symptômes classiques de l'intoxication aux anticholinergiques. Respectivement, ceux-ci incluent<ref name=":22">{{Citation d'un article|prénom1=Christopher P.|nom1=Holstege|prénom2=Heather A.|nom2=Borek|titre=Toxidromes|périodique=Critical Care Clinics|volume=28|numéro=4|date=2012-10|issn=1557-8232|pmid=22998986|doi=10.1016/j.ccc.2012.07.008|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22998986/|consulté le=2021-02-13|pages=479–498}}</ref> : | ||
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=== Examen clinique === | |||
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{{ | Les {{Examen clinique | nom = signes vitaux|indication=}} révèlent généralement : | ||
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* | À l'{{Examen clinique|nom=examen des téguments|indication=}}, le patient doit être entièrement exposé pour rechercher des sources de toxicité topiques, telles qu'un timbre à l'hyoscine. On y retrouve : | ||
* de l'{{Signe | nom = anhydrose|affichage=|prévalence=}} | |||
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À l'{{Examen clinique|nom=examen abdominal|indication=}}, on remarque : | |||
* une {{Signe clinique|nom=diminution des bruits intestinaux|affichage=|prévalence=}} | |||
* occasionnellement, un {{Signe clinique|nom=globe vésical|affichage=|prévalence=}}, témoignant d'une {{Signe clinique|nom=rétention urinaire|affichage=|prévalence=}}. | |||
Finalement, à l'{{Examen clinique|nom=examen neurologique|indication=}} on retrouve : | |||
* une {{Signe clinique|nom=altération de l'état de conscience (signe clinique)|affichage=|prévalence=}}, se caractérisant par | |||
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* des mouvements saccadés ??. | |||
== Examens paracliniques == | == Examens paracliniques == | ||
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examens paracliniques}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examens paracliniques}}La toxicité aux anticholinergiques est un diagnostic clinique. Par conséquent, les examens paracliniques dans ce contexte permettent donc de rechercher les conséquences de ce toxidrome<ref name=":0" />. | ||
Comme pour tout patient intoxiqué ou en altération de l'état de conscience, les examens paracliniques de base requis sont les suivants<ref name=":0" /><ref name=":22" /> : | |||
* une {{Investigation | nom = analyse urinaire | indication = Indication}}: {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 1}}, {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 2}}, ... | |||
* un {{Investigation | nom = dépistage urinaire des drogues | indication = Indication}}: {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 3}}, {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 4}}, ... | |||
* un {{Examen paraclinique|nom=dosage sérique des salicylates|indication=}} | |||
* un {{Examen paraclinique|nom=glucose sérique|indication=}} : la glycémie est généralement normale | |||
* un {{Examen paraclinique|nom=ECG|indication=}} : on y retrouve généralement un {{Signe paraclinique|nom=allongement de l'intervalle QT|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}} et un {{Signe paraclinique|nom=rythme sinusal|prévalence=|Se=|référence_Se=|Sp=|référence_Sp=|VPP=|référence_VPP=|VPN=|référence_VPN=|PLR=|référence_PLR=|NLR=}}. | |||
En cas de convulsions ou d'hyperthermie significative, le clinicien doit également obtenir un bilan métabolique incluant les {{Examen paraclinique|nom=enzymes hépatiques|indication=}} et la {{Examen paraclinique|nom=créatine kinase|indication=}}. | |||
== Approche clinique == | == Approche clinique == | ||
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== Diagnostic différentiel == | == Diagnostic différentiel == | ||
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic différentiel}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic différentiel}}De nombreuses conditions peuvent mimer le tableau d'intoxication aux anticholinergiques tels que : | ||
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel | * la {{Diagnostic différentiel | nom = méningite}} | ||
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel | * le {{Diagnostic différentiel | nom = sepsis}} | ||
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel | * l'{{Diagnostic différentiel | nom = urémie}} | ||
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* l'{{Diagnostic différentiel|nom=intoxication aux sympathomimétiques}}. | |||
La toxicité aux anticholinergiques est souvent confondue avec la toxicité aux sympathomimétiques. Cependant, l'absence de transpiration indique une toxicité anticholinergique, tandis que la toxicité aux sympathomimétiques est caractérisée par de la diaphorèse<ref name=":0" />. | |||
== Traitement == | == Traitement == | ||
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La physostigmine n'est généralement administrée qu'en cas de signes et symptômes à la fois périphériques et centraux d'intoxication anticholinergique.<ref name=":26" /> La physostigmine est un inhibiteur de l'acétylcholinestérase actif dans les systèmes nerveux central et périphérique. Le matériel de réanimation, y compris l'atropine, doit être facilement disponible avant l'administration de la physostigmine. La dose recommandée est de 0,5 à 2 mg IV pour les adultes et de 0,02 mg / kg IV pour les patients pédiatriques avec une dose pédiatrique maximale de 0,5 mg <ref name=":31">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28703024</ref> Une administration répétée peut être nécessaire après environ 30 minutes si les symptômes réapparaissent. <ref name=":32">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20405266</ref> En général, physostigmine est uniquement recommandée en cas d'intoxication anticholinergique pure. <ref name=":33">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7001962</ref> Une émulsion de graisse intraveineuse a été rapportée comme traitement efficace d'un surdosage sévère de diphenhydramine réfractaire à d'autres interventions. <ref name=":34">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24096706</ref><ref name=":0" /> | La physostigmine n'est généralement administrée qu'en cas de signes et symptômes à la fois périphériques et centraux d'intoxication anticholinergique.<ref name=":26" /> La physostigmine est un inhibiteur de l'acétylcholinestérase actif dans les systèmes nerveux central et périphérique. Le matériel de réanimation, y compris l'atropine, doit être facilement disponible avant l'administration de la physostigmine. La dose recommandée est de 0,5 à 2 mg IV pour les adultes et de 0,02 mg / kg IV pour les patients pédiatriques avec une dose pédiatrique maximale de 0,5 mg <ref name=":31">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28703024</ref> Une administration répétée peut être nécessaire après environ 30 minutes si les symptômes réapparaissent. <ref name=":32">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20405266</ref> En général, physostigmine est uniquement recommandée en cas d'intoxication anticholinergique pure. <ref name=":33">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7001962</ref> Une émulsion de graisse intraveineuse a été rapportée comme traitement efficace d'un surdosage sévère de diphenhydramine réfractaire à d'autres interventions. <ref name=":34">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24096706</ref><ref name=":0" /> | ||
Le patient doit également être placé sous surveillance cardiaque continue et avoir un accès intraveineux (IV) établi. <ref name=":0" /> | |||
== Suivi == | == Suivi == |
Version du 13 février 2021 à 18:22
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Délirium, Confusion, Convulsions, Agitation, Flushing, Rétention urinaire, Muqueuses sèches, Tachycardie , Tachypnée , Diminution des bruits intestinaux, ... [+] |
Symptômes |
Rétention urinaire, Photophobie, Xérostomie, Vision floue , Bouffée de chaleur |
Diagnostic différentiel |
Urémie, Sepsis, Intoxication aux salicylates, Intoxication aux sympathomimétiques, Encéphalite virale, Syndrome sérotoninergique, Méningite |
Informations | |
Terme anglais | Toxicité anticholinergique |
|
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La toxicité aux anticholinergiques est un toxidrome résultant d'une intoxication à des agents anticholinergiques[1].
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La toxicité aux anticholinergiques est courante dans les services d'urgence, car les anticholinergiques sont facilement accessibles et de nombreux médicaments ont des effets secondaires anticholinergiques[1][2]. En 2015, l'American Association of Poison Control Centers (AAPCC) rapportait environ 14 000 intoxications aux anticholinergiques[1]. Les antihistaminiques étaient alors la sixième catégorie de substance le plus fréquemment impliquée dans les intoxications chez l'humain, totalisant 4,19% des intoxications médicamenteuses[3].
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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La toxicité aux anticholinergiques résulte d'une surdose accidentelle ou intentionnelle d'agents anticholinergiques. L'ingestion de plusieurs substances anticholinergiques est synergique, ce qui est particulièrement important chez les patients âgés qui prennent de nombreux médicaments [4][5]. La grande majorité de ces agents sont ingérés par voie orale, mais une intoxication est également possible avec l'utilisation d'agents topiques[2][4].
Plusieurs agents pharmacieutiques possèdent une activité anticholinergique comme effet pharmacologique principal ou comme effet indésirable. Les principaux agents médicamenteux avec une action anticholinergique sont les suivants[2][6] :
- les antidépresseurs
- les antihistaminiques
- les antiparkinsoniens
- les antipsychotiques
- les antispasmodiques
- les mydriatiques.
Il existe également plusieurs composés naturels ayant des propriétés anticholinergiques tels que les alcaloïdes de la belladone (atropine, l'hyoscyamine et l'hyoscine)[7]. Ces composés se retrouvent dans certaines plantes et produits de santé naturels et représentent également un risque de toxicité anticholinergique[2]. Plusieurs drogues d'abus dont la cocaïne et l'héroïne sont contaminées par des anticholinergiques[8]. De plus, les plantes contenant des alcaloïdes de belladone sont souvent abusées en raison de leurs propriétés hallucinogènes[7].
Les agents les plus associés avec une intoxication anticholinergique sont les antihistaminiques[1][2]. Les plantes sont également une source courante d'ingestion anticholinergique accidentelle et intentionnelle[9].
Les patients peuvent présenter des antécédents d'ingestion intentionnelle d'agents anticholinergiques courants tels que les antihistaminiques ou le jimson weed, [9] cependant, l'histoire est souvent moins simple. Les patients peuvent se présenter après une tentative de suicide et ne pas vouloir ou ne pas pouvoir révéler ce qu'ils ont ingéré. Les jeunes enfants peuvent être amenés par un tuteur / parent avec une ingestion suspectée d'étiologie inconnue.[2]
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Les composés anticholinergiques sont des antagonistes de l'acétylcholine, un neurotransmetteur[3]. Ils bloquent de manière compétitive la liaison entre l'acétylcholine et les récepteurs muscariniques que l'on retrouve au niveau des muscles lisses, du corps ciliaire de l'œil, des glandes salivaires, des glandes sudoripares et dans le système nerveux central[10][11]. Dans une moindre mesure, les anticholinergiques bloquent également les récepteurs nicotiniques[12].
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Les principaux facteurs de risque de la toxicité aux anticholinergiques sont les suivants[9] :
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
Le truc mnémonique «rouge comme une betterave, sec comme un os, aveugle comme une chauve-souris, fou comme un chapelier, chaud comme un lièvre et plein comme un flacon» est utile pour se souvenir des signes et symptômes classiques de l'intoxication aux anticholinergiques. Respectivement, ceux-ci incluent[13] :
- des bouffées de chaleur
- de la xérostomie
- de l'oligourie ou même de l'anurie
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Un examen physique complet et approfondi est primordial en contexte de suspicion d'intoxication aux anticholinergiques[13][14]. Comme pour tout patient en contexte d'intoxication, une évaluation méticuleuse de l’état des voies respiratoires, respiratoire et circulatoire du patient doit être effectuée immédiatement à l'aide de l'ATLS. Le patient doit être entièrement exposé pour évaluer les sources topiques de toxicité, telles qu'un timbre à l'hyoscine[2].
Les signes vitaux révèlent généralement :
À l'examen des téguments, le patient doit être entièrement exposé pour rechercher des sources de toxicité topiques, telles qu'un timbre à l'hyoscine. On y retrouve :
- de l'anhydrose
- des muqueuses sèches.
À l'examen abdominal, on remarque :
- une diminution des bruits intestinaux
- occasionnellement, un globe vésical, témoignant d'une rétention urinaire.
Finalement, à l'examen neurologique on retrouve :
- une altération de l'état de conscience, se caractérisant par
- un délirium
- des hallucinations
- de l'agitation
- des convulsions
- des mouvements saccadés ??.
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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La toxicité aux anticholinergiques est un diagnostic clinique. Par conséquent, les examens paracliniques dans ce contexte permettent donc de rechercher les conséquences de ce toxidrome[2].
Comme pour tout patient intoxiqué ou en altération de l'état de conscience, les examens paracliniques de base requis sont les suivants[2][13] :
- une analyse urinaire: signe paraclinique 1, signe paraclinique 2, ...
- un dépistage urinaire des drogues: signe paraclinique 3, signe paraclinique 4, ...
- un dosage sérique des salicylates
- un glucose sérique : la glycémie est généralement normale
- un ECG : on y retrouve généralement un allongement de l'intervalle QT et un rythme sinusal.
En cas de convulsions ou d'hyperthermie significative, le clinicien doit également obtenir un bilan métabolique incluant les enzymes hépatiques et la créatine kinase.
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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De nombreuses conditions peuvent mimer le tableau d'intoxication aux anticholinergiques tels que :
- la méningite
- le sepsis
- l'urémie
- l'intoxication aux salicylates
- le syndrome sérotoninergique
- l'intoxication aux sympathomimétiques.
La toxicité aux anticholinergiques est souvent confondue avec la toxicité aux sympathomimétiques. Cependant, l'absence de transpiration indique une toxicité anticholinergique, tandis que la toxicité aux sympathomimétiques est caractérisée par de la diaphorèse[2].
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
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Les soins de soutien sont généralement tout ce qui est nécessaire pour le traitement de la toxicité anticholinergique. Le défi thérapeutique le plus difficile est de traiter l'agitation qui peut être sévère chez les patients présentant une toxicité anticholinergique. Les benzodiazépines administrées par voie intraveineuse devraient être le traitement de première intention de l'agitation. Cela peut nécessiter de fortes doses mais est nécessaire pour éviter d'aggraver les symptômes tels que l'hyperthermie et la rhobdomyolyse. La physostigmine peut être indiquée dans les cas sévères réfractaires aux benzodiazépines.[15] IV doit être administré en cas d'hypotension ou en cas de suspicion de rhabdomyolyse. Des mesures de refroidissement doivent être initiées en cas d'hyperthermie significative.[16] Le charbon actif doit être envisagé si l'ingestion a eu lieu dans l'heure précédant la présentation. Cependant, une administration quelque peu en dehors de cette fenêtre peut être appropriée, car les anticholinergiques diminuent la motilité gastro-intestinale.
La physostigmine n'est généralement administrée qu'en cas de signes et symptômes à la fois périphériques et centraux d'intoxication anticholinergique.[15] La physostigmine est un inhibiteur de l'acétylcholinestérase actif dans les systèmes nerveux central et périphérique. Le matériel de réanimation, y compris l'atropine, doit être facilement disponible avant l'administration de la physostigmine. La dose recommandée est de 0,5 à 2 mg IV pour les adultes et de 0,02 mg / kg IV pour les patients pédiatriques avec une dose pédiatrique maximale de 0,5 mg [17] Une administration répétée peut être nécessaire après environ 30 minutes si les symptômes réapparaissent. [18] En général, physostigmine est uniquement recommandée en cas d'intoxication anticholinergique pure. [19] Une émulsion de graisse intraveineuse a été rapportée comme traitement efficace d'un surdosage sévère de diphenhydramine réfractaire à d'autres interventions. [20][2]
Le patient doit également être placé sous surveillance cardiaque continue et avoir un accès intraveineux (IV) établi. [2]
Suivi
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Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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- complication 1
- complication 2
- complication 3
- ...
- Arrêt respiratoire
- Collapsus cardiovasculaire
- Rhabdomyolyse
- Saisies
- Coma
- Un handicap permanent
- Décès[2]
Évolution
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Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
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Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Elle est courante au service des urgences mais rarement mortelle.[1] Cependant, au cours des années précédentes (avant 2015), jusqu'à 51 des intoxications aux anticholinergiques ont été rapportés comme mortels[21][22][23]. Dans l'ensemble, avec une identification précoce et des soins de soutien adéquats, le pronostic de la toxicité anticholinergique est bon.[2]
Prévention
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Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
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Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Les patients prenant plusieurs médicaments doivent être informés que les effets secondaires anticholinergiques sont courants. Les parents et les tuteurs doivent être encouragés à conserver tous les médicaments dans un endroit sûr inaccessible aux enfants. Cela comprend les médicaments en vente libre en plus des médicaments sur ordonnance. Tous les patients doivent être informés de ne pas prendre leurs médicaments plus fréquemment que ceux prescrits et de ne pas prendre plus que la dose recommandée de médicaments en vente libre. Il faut également conseiller aux patients de ne pas conduire après avoir pris des anticholinergiques sédatifs tels que les antihistaminiques.[2]
Concepts clés
- Tenez toujours compte de la toxicité anticholinergique chez les patients prenant plusieurs médicaments, en particulier les personnes âgées.
- Toujours considérer la toxicité anticholinergique chez les jeunes enfants qui présentent une somnolence ou une léthargie.
- Souvenez-vous du mnémonique «rouge comme une betterave, sec comme un os, aveugle comme une chauve-souris, fou comme un chapelier, chaud comme un lièvre, plein comme un flacon».
- Les tests de confirmation ne sont généralement pas facilement disponibles dans les situations d'urgence. La toxicité anticholinergique est un diagnostic clinique.[2]
Toxicocinétique
La plupart des agents anticholinergiques sont ingérés par voie orale et leur début d'action survient généralement dans les 2 heures.[24] Certains agents topiques, tels que l'hyoscine, peuvent avoir des effets qui durent plus de 24 heures.[25] durent plus de 8 heures, alors que les effets sur le système cardio-vasculaire sont généralement beaucoup plus courts. [26][2]
Consultations
Selon la gravité, les consultations suivantes peuvent être indiquées: [2]
- Poison Control peut être atteint 24 heures par jour aux États-Unis au 1-800-222-1222.
- Intensiviste pour l'admission en unité de soins intensifs (USI)
- Psychiatrie si l'ingestion était d'automutilation intentionnelle
- Néphrologie si une dialyse est nécessaire [2]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/30 à partir de Anticholinergic Toxicity (StatPearls / Anticholinergic Toxicity (2020/11/23)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30521219 (livre).
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- ↑ L. E. Tune, « Anticholinergic effects of medication in elderly patients », The Journal of Clinical Psychiatry, vol. 62 Suppl 21, , p. 11–14 (ISSN 0160-6689, PMID 11584981, lire en ligne)
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- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16175141
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8249551