« Kyste de la fente branchiale » : différence entre les versions

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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}


Les kystes de fente branchiale sont la 2<sup>e</sup> cause la plus fréquente de masses cervicales congénitales, tout juste après les [[Kystes du canal thyréoglosse|kystes thyréoglosses]]. Ces kystes branchiaux représentant environ un tiers de toutes les masses cervicales congénitales. Ils sont par ailleurs les masses congénitales latérales les plus fréquentes.<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Lourdes|nom1=Quintanilla-Dieck|prénom2=Edward B.|nom2=Penn|titre=Congenital Neck Masses|périodique=Clinics in Perinatology|volume=45|numéro=4|date=2018-12|doi=10.1016/j.clp.2018.07.012|lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0095510818313988|consulté le=2020-10-18|pages=769–785}}</ref>
Les kystes de fente branchiale sont la 2<sup>e</sup> cause la plus fréquente de masses cervicales congénitales, tout juste après les [[Kystes du canal thyréoglosse|kystes thyréoglosses]]. Ces kystes branchiaux représentant environ un tiers de toutes les masses cervicales congénitales. Ils sont par ailleurs les masses congénitales latérales les plus fréquentes.<ref name=":7">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Lourdes|nom1=Quintanilla-Dieck|prénom2=Edward B.|nom2=Penn|titre=Congenital Neck Masses|périodique=Clinics in Perinatology|volume=45|numéro=4|date=2018-12|doi=10.1016/j.clp.2018.07.012|lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0095510818313988|consulté le=2020-10-18|pages=769–785}}</ref>


La véritable incidence des anomalies des fentes branchiales aux États-Unis est inconnue malgré leur survenue relativement fréquente. C'est probablement dû à la variété des anomalies et de leurs présentations. Il n'y a pas de prédilection ethnique ou de genre. La plupart des anomalies de fente branchiale proviennent de la deuxième fente. Selon certaines sources, jusqu'à 10% des anomalies de fente branchiale sont bilatérales. On les retrouve généralement au cours de la première décennie de vie, avec un âge moyen de 5 ans. Cependant, si aucune communication externe n'est présente, la présentation peut être retardée à l'âge adulte. L'âge moyen de présentation est alors de 40 ans. <ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=J. Drew|nom1=Prosser|prénom2=Charles M.|nom2=Myer|titre=Branchial cleft anomalies and thymic cysts|périodique=Otolaryngologic Clinics of North America|volume=48|numéro=1|date=2015-02|issn=1557-8259|pmid=25442127|doi=10.1016/j.otc.2014.09.002|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25442127/|consulté le=2020-10-18|pages=1–14}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Anouchka H.|nom1=Coste|prénom2=Daniel H.|nom2=Lofgren|prénom3=Carl|nom3=Shermetaro|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=29763089|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK499914/|consulté le=2020-10-18}}</ref>
La véritable incidence des anomalies des fentes branchiales aux États-Unis est inconnue malgré leur survenue relativement fréquente. C'est probablement dû à la variété des anomalies et de leurs présentations. Il n'y a pas de prédilection ethnique ou de genre. La plupart des anomalies de fente branchiale proviennent de la deuxième fente. Selon certaines sources, jusqu'à 10% des anomalies de fente branchiale sont bilatérales. On les retrouve généralement au cours de la première décennie de vie, avec un âge moyen de 5 ans. Cependant, si aucune communication externe n'est présente, la présentation peut être retardée à l'âge adulte. L'âge moyen de présentation est alors de 40 ans. <ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=J. Drew|nom1=Prosser|prénom2=Charles M.|nom2=Myer|titre=Branchial cleft anomalies and thymic cysts|périodique=Otolaryngologic Clinics of North America|volume=48|numéro=1|date=2015-02|issn=1557-8259|pmid=25442127|doi=10.1016/j.otc.2014.09.002|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25442127/|consulté le=2020-10-18|pages=1–14}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Anouchka H.|nom1=Coste|prénom2=Daniel H.|nom2=Lofgren|prénom3=Carl|nom3=Shermetaro|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=29763089|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK499914/|consulté le=2020-10-18}}</ref>
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== Étiologies ==
== Étiologies ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}Les anomalies de la fente branchiale se forment en raison de l'involution incomplète des structures de la fente branchiale atteinte. Dans la majorité des cas, aucune étiologie n'est identifiée. Cependant, plusieurs facteurs de risque existent. Certaines données suggèrent que les kystes branchiaux seraient dûs à une mauvaise prolifération des cellules de la crête neurale par ischémie relative découlant d'un défaut de l'artère stapédienne lors de l'embryogénèse. C'est ce qui entraîne des arches branchiales plus petites qu'à l'habitude, et les anomalies en découlant. <ref name=":2">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Neligan, Peter,|nom2=Warren, Richard J.,|nom3=Van Beek, Allen,|titre=Plastic surgery.|isbn=978-0-323-35695-4|isbn2=0-323-35695-8|isbn3=978-0-323-35702-9|oclc=1006385273|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1006385273|consulté le=2020-10-18}}</ref>
 
* {{Agent causal | nom = Agent causal 1}}
* {{Étiologie | nom = Étiologie 2}}
* {{Étiologie | nom = Étiologie 3}}
* ...
Les anomalies de la fente branchiale se forment en raison de l'involution incomplète des structures de la fente branchiale atteinte. Dans la majorité des cas, aucune étiologie n'est identifiée. Cependant, plusieurs facteurs de risque existent. Certaines données suggèrent que les kystes branchiaux seraient dûs à une mauvaise prolifération des cellules de la crête neurale par ischémie relative découlant d'un défaut de l'artère stapédienne lors de l'embryogénèse. C'est ce qui entraîne des arches branchiales plus petites qu'à l'habitude, et les anomalies en découlant. <ref name=":2">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Neligan, Peter,|nom2=Warren, Richard J.,|nom3=Van Beek, Allen,|titre=Plastic surgery.|isbn=978-0-323-35695-4|isbn2=0-323-35695-8|isbn3=978-0-323-35702-9|oclc=1006385273|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1006385273|consulté le=2020-10-18}}</ref>


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==
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Les syndromes [[Syndrome brachio-oto-rénal (BOR)|branchio-oto-rénal (BOR)]] et [[Syndrome brachio-oculo-facial|branchio-oculo-facial (BOF)]] doivent être suspectés lorsqu'un patient présente des orifices fistuleux pré-auriculaires ou de multiples anomalies de fente branchiale, y compris des anomalies bilatérales. Ces syndromes sont des affections autosomiques dominantes associées à une perte auditive, des malformations de l'oreille et des anomalies rénales dans le syndrome BOR, tandis que le BOF comprend des anomalies oculaires, telles que la microphtalmie et l'obstruction des canaux lacrymaux, et des anomalies faciales, telles que la fente labiale et palatine.<ref name=":0" />
Les syndromes [[Syndrome brachio-oto-rénal (BOR)|branchio-oto-rénal (BOR)]] et [[Syndrome brachio-oculo-facial|branchio-oculo-facial (BOF)]] doivent être suspectés lorsqu'un patient présente des orifices fistuleux pré-auriculaires ou de multiples anomalies de fente branchiale, y compris des anomalies bilatérales. Ces syndromes sont des affections autosomiques dominantes associées à une perte auditive, des malformations de l'oreille et des anomalies rénales dans le syndrome BOR, tandis que le BOF comprend des anomalies oculaires, telles que la microphtalmie et l'obstruction des canaux lacrymaux, et des anomalies faciales, telles que la fente labiale et palatine.<ref name=":0" />


===== Anomalies de la première fente branchiale =====
=== Anomalies des diverses fentes branchiales : ===
 
===== Première fente branchiale =====
* Les anomalies de la première fente branchiale constituent environ '''5 à 25%''' de toutes les anomalies de fente branchiale et sont sous-classifiées en '''2 sous-groupes selon le ''[[Work classification system]]''''' qui utilise les trouvailles histopathologiques.
* Les anomalies de la première fente branchiale constituent environ '''5 à 25%''' de toutes les anomalies de fente branchiale et sont sous-classifiées en '''2 sous-groupes selon le ''[[Work classification system]]''''' qui utilise les trouvailles histopathologiques.
** '''Les anomalies de type 1''' ne contiennent que de l'ectoderme. À l'histopathologie, on retrouve donc des tissus épithéliaux squameux. Ils sont typiquement retrouvés latéralement au nerf facial et passent au travers ou superficiellement à la glande parotidienne. Ils forment un trajet mimant une duplication du canal auditif externe (CAE), sans communication avec celui-ci. Il n'y a donc jamais de fistules associées à la première fente branchiale. L'ouverture cutanée, si présente, est localisée au dessus de l'angle de la mandibule. Elle est généralement antérieure, inférieure ou rarement postérieure à l'auricule. <ref name=":4" />
** '''Les anomalies de type 1''' ne contiennent que de l'ectoderme. À l'histopathologie, on retrouve donc des tissus épithéliaux squameux. Ils sont typiquement retrouvés latéralement au nerf facial et passent au travers ou superficiellement à la glande parotidienne. Ils forment un trajet mimant une duplication du canal auditif externe (CAE), sans communication avec celui-ci. Il n'y a donc jamais de fistules associées à la première fente branchiale. L'ouverture cutanée, si présente, est localisée au dessus de l'angle de la mandibule. Elle est généralement antérieure, inférieure ou rarement postérieure à l'auricule. <ref name=":4" />
** '''Les anomalies de type 2''' contiennent de l'ectoderme et du mésoderme. C'est le type d'anomalies de la première fente branchiale le plus courant. On retrouve donc à la fois de l'épithélium squameux et des tissus cartilagineux. Ils sont quant à eux retrouvés au pourtour du nerf facial, en latéral ou en médial. Ils sont plus souvent superficiels (57%) ou profonds (30%), mais parfois entre (13%) les branches du nerf facial. Un orifice à la peau peut être objectivé au niveau de l'angle de la mandibule ou en dessous, mais toujours au-dessus de l'hyoïde. Il peut aussi y avoir communication au CAE ipsilatéral et parfois même à la membrane tympanique. <ref name=":4" /><ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=W. P.|nom1=Work|titre=Newer concepts of first branchial cleft defects|périodique=The Laryngoscope|volume=82|numéro=9|date=1972-09|issn=0023-852X|pmid=5079586|doi=10.1288/00005537-197209000-00001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/5079586/|consulté le=2020-10-18|pages=1581–1593}}</ref>
** '''Les anomalies de type 2''' contiennent de l'ectoderme et du mésoderme. C'est le type d'anomalies de la première fente branchiale le plus courant. On retrouve donc à la fois de l'épithélium squameux et des tissus cartilagineux. Ils sont quant à eux retrouvés au pourtour du nerf facial, en latéral ou en médial. Ils sont plus souvent superficiels (57%) ou profonds (30%), mais parfois entre (13%) les branches du nerf facial. Un orifice à la peau peut être objectivé au niveau de l'angle de la mandibule ou en dessous, mais toujours au-dessus de l'hyoïde. Il peut aussi y avoir communication au CAE ipsilatéral et parfois même à la membrane tympanique. <ref name=":4" /><ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=W. P.|nom1=Work|titre=Newer concepts of first branchial cleft defects|périodique=The Laryngoscope|volume=82|numéro=9|date=1972-09|issn=0023-852X|pmid=5079586|doi=10.1288/00005537-197209000-00001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/5079586/|consulté le=2020-10-18|pages=1581–1593}}</ref>


===== Anomalies de la deuxième fente branchiale =====
===== Deuxième fente branchiale =====
* Il s'agit du '''kyste de fente branchiale le plus courant, représentant environ 40 à 95%''' des anomalies branchiales. Le punctum externe, s'il est présent, est localisé antérieurement et médialement au sternocléidomastoïde (SCM) sur la peau du cou. Les kystes bilatéraux de la deuxième fente branchiale peuvent être associés au [[Syndrome branchio-oto-rénal|syndrome branchio-oto-rénal]].
* Il s'agit du '''kyste de fente branchiale le plus courant, représentant environ 40 à 95%''' des anomalies branchiales. Le punctum externe, s'il est présent, est localisé antérieurement et médialement au sternocléidomastoïde (SCM) sur la peau du cou. Les kystes bilatéraux de la deuxième fente branchiale peuvent être associés au [[Syndrome branchio-oto-rénal|syndrome branchio-oto-rénal]].
* Le trajet d'une fistule de la 2<sup>e</sup> fente branchiale est le suivant : à partir de l'ouverture externe décrite ci-dessus, la fistule se déplace profondément vers le platysma puis passe entre les carotides internes et externes, superficiellement aux nerfs glossopharyngien et hypoglosse, avant de se connecter à la fosse amygdalienne. Des kystes ou des sinus de la deuxième fente branchiale peuvent exister n'importe où le long de ce parcours. <ref name=":11">{{Citation d'un article|prénom1=Y.|nom1=Bajaj|prénom2=S.|nom2=Ifeacho|prénom3=D.|nom3=Tweedie|prénom4=C. G.|nom4=Jephson|titre=Branchial anomalies in children|périodique=International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology|volume=75|numéro=8|date=2011-08|issn=1872-8464|pmid=21680029|doi=10.1016/j.ijporl.2011.05.008|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21680029/|consulté le=2020-10-18|pages=1020–1023}}</ref><ref name=":12">{{Citation d'un article|prénom1=Susan|nom1=Muller|prénom2=Ashley|nom2=Aiken|prénom3=Kelly|nom3=Magliocca|prénom4=Amy Y.|nom4=Chen|titre=Second Branchial Cleft Cyst|périodique=Head and Neck Pathology|volume=9|numéro=3|date=2015-09|issn=1936-0568|pmid=25421295|pmcid=4542795|doi=10.1007/s12105-014-0592-y|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25421295/|consulté le=2020-10-18|pages=379–383}}</ref>
* Le trajet d'une fistule de la 2<sup>e</sup> fente branchiale est le suivant : à partir de l'ouverture externe décrite ci-dessus, la fistule se déplace profondément vers le platysma puis passe entre les carotides internes et externes, superficiellement aux nerfs glossopharyngien et hypoglosse, avant de se connecter à la fosse amygdalienne. Des kystes ou des sinus de la deuxième fente branchiale peuvent exister n'importe où le long de ce parcours. <ref name=":11">{{Citation d'un article|prénom1=Y.|nom1=Bajaj|prénom2=S.|nom2=Ifeacho|prénom3=D.|nom3=Tweedie|prénom4=C. G.|nom4=Jephson|titre=Branchial anomalies in children|périodique=International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology|volume=75|numéro=8|date=2011-08|issn=1872-8464|pmid=21680029|doi=10.1016/j.ijporl.2011.05.008|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21680029/|consulté le=2020-10-18|pages=1020–1023}}</ref><ref name=":12">{{Citation d'un article|prénom1=Susan|nom1=Muller|prénom2=Ashley|nom2=Aiken|prénom3=Kelly|nom3=Magliocca|prénom4=Amy Y.|nom4=Chen|titre=Second Branchial Cleft Cyst|périodique=Head and Neck Pathology|volume=9|numéro=3|date=2015-09|issn=1936-0568|pmid=25421295|pmcid=4542795|doi=10.1007/s12105-014-0592-y|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25421295/|consulté le=2020-10-18|pages=379–383}}</ref>


===== Anomalies de la troisième fente branchiale =====
===== Troisième fente branchiale =====
* On estime que les kystes de la troisième fente branchiale représentent '''2 à 8%''' de toutes les anomalies de la fente branchiale. Lorsqu'elle est présente, l'ouverture cutanée externe est vue sur le tiers moyen à inférieur du SCM antérieur.
* On estime que les kystes de la troisième fente branchiale représentent '''2 à 8%''' de toutes les anomalies de la fente branchiale. Lorsqu'elle est présente, l'ouverture cutanée externe est vue sur le tiers moyen à inférieur du SCM antérieur.
* Le trajet d'une fistule de la 3e fente branchiale est le suivant : à partir de l'ouverture cutanée décrite ci-dessus, le tractus se dirige profondément vers le platysma et cours postérieurement à l'artère carotide interne. Il passe entre les nerfs glossopharyngien et hypoglosse, et peut être intimement associé au nerf laryngé supérieur (classiquement supérieur au nerf). Il se connecte ensuite au sinus pyriforme dans le larynx.<ref name=":13">{{Citation d'un article|prénom1=Keyvan|nom1=Nicoucar|prénom2=Roland|nom2=Giger|prénom3=Harrison G.|nom3=Pope|prénom4=Thomas|nom4=Jaecklin|titre=Management of congenital fourth branchial arch anomalies: a review and analysis of published cases|périodique=Journal of Pediatric Surgery|volume=44|numéro=7|date=2009-07|issn=1531-5037|pmid=19573674|doi=10.1016/j.jpedsurg.2008.12.001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19573674/|consulté le=2020-10-18|pages=1432–1439}}</ref>
* Le trajet d'une fistule de la 3e fente branchiale est le suivant : à partir de l'ouverture cutanée décrite ci-dessus, le tractus se dirige profondément vers le platysma et cours postérieurement à l'artère carotide interne. Il passe entre les nerfs glossopharyngien et hypoglosse, et peut être intimement associé au nerf laryngé supérieur (classiquement supérieur au nerf). Il se connecte ensuite au sinus pyriforme dans le larynx.<ref name=":13">{{Citation d'un article|prénom1=Keyvan|nom1=Nicoucar|prénom2=Roland|nom2=Giger|prénom3=Harrison G.|nom3=Pope|prénom4=Thomas|nom4=Jaecklin|titre=Management of congenital fourth branchial arch anomalies: a review and analysis of published cases|périodique=Journal of Pediatric Surgery|volume=44|numéro=7|date=2009-07|issn=1531-5037|pmid=19573674|doi=10.1016/j.jpedsurg.2008.12.001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19573674/|consulté le=2020-10-18|pages=1432–1439}}</ref>


===== Anomalies de la quatrième fente branchiale =====
===== Quatrième fente branchiale =====
* Les kystes de la quatrième fente sont extrêmement rares, représentant '''environ 1%''' de toutes les anomalies de la fente branchiale. Ils sont signalés plus fréquemment sur la gauche. En présente d'un sinus, l'ouverture à la peau se trouve près du bord inférieur médial du SCM, souvent au niveau de la fosse supraclaviculaire ou de l'encore suprasternale.
* Les kystes de la quatrième fente sont extrêmement rares, représentant '''environ 1%''' de toutes les anomalies de la fente branchiale. Ils sont signalés plus fréquemment sur la gauche. En présente d'un sinus, l'ouverture à la peau se trouve près du bord inférieur médial du SCM, souvent au niveau de la fosse supraclaviculaire ou de l'encore suprasternale.
* Le cours exact des anomalies de la 4<sup>e</sup> arche branchiale n'est pas aussi bien caractérisé en raison de sa rareté. Cependant, il passe classiquement en profondeur par rapport à la carotide commune et peut faire une boucle autour de l'arc aortique (anomalie du côté gauche) ou de la sous-clavière (anomalie du côté droit). Le trajet est superficiel au nerf laryngé récurrent et au nerf hypoglosse. Dans le cas d'une fistule, l'ouverture interne est au niveau du sinus pyriforme, dans le larynx.<ref name=":13" />
* Le cours exact des anomalies de la 4<sup>e</sup> arche branchiale n'est pas aussi bien caractérisé en raison de sa rareté. Cependant, il passe classiquement en profondeur par rapport à la carotide commune et peut faire une boucle autour de l'arc aortique (anomalie du côté gauche) ou de la sous-clavière (anomalie du côté droit). Le trajet est superficiel au nerf laryngé récurrent et au nerf hypoglosse. Dans le cas d'une fistule, l'ouverture interne est au niveau du sinus pyriforme, dans le larynx.<ref name=":13" />
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
* {{Facteur de risque | nom = Usage maternel de substances vasoactives|RR=|référence_RR=|affichage=}}
* {{Facteur de risque | nom = Usage maternel de substances vasoactives|RR=|référence_RR=}}
* {{Facteur de risque | nom = Diabète mellitus chez la mère|RR=|référence_RR=}}
* {{Facteur de risque | nom = Diabète mellitus chez la mère|RR=|référence_RR=}}
* {{Facteur de risque | nom = Saignement du 3e trimestre|RR=|référence_RR=}}
* {{Facteur de risque | nom = Saignement du 3e trimestre|RR=|référence_RR=}}
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Approche clinique}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Approche clinique}}


== Diagnostic ==
== Diagnostic --> À supprimer (Dx clinique) ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic}}
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic différentiel}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic différentiel}}
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 1}}
Le diagnostic différentiel des masses cervicales se décline souvent en trois grandes catégories, soient les masses congénitales, inflammatoires et néoplasiques. On y retrouve notamment les entités suivantes : <ref name=":1" /><ref>{{Citation d'un article|prénom1=Jason C.|nom1=Fowler|prénom2=Ryan|nom2=Marovich|prénom3=Jonas T.|nom3=Johnson|titre=Evaluating a neck mass: narrowing the differential diagnosis|périodique=JAAPA: official journal of the American Academy of Physician Assistants|volume=25|numéro=3|date=2012-03|issn=1547-1896|pmid=22514956|doi=10.1097/01720610-201203000-00007|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22514956|consulté le=2020-10-24|pages=30–35}}</ref><ref name=":0" /><ref name=":7" /><ref>{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/differential-diagnosis-of-a-neck-mass?search=branchial%20cleft%20cyst&source=search_result&selectedTitle=1~22&usage_type=default&display_rank=1#H16|site=www.uptodate.com|consulté le=2020-10-24}}</ref>
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 2}}
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 3}}
* ...
Les différentiels incluent: <ref name=":1" /><ref name=":0" />
 


* Lymphadénopathie
* '''Congénitales'''
* Hémangiome
** {{Diagnostic différentiel|nom=Kyste du canal thyréoglosse}}
* Tumeur corporelle carotidienne
** {{Diagnostic différentiel|nom=Tissu thyroïdien ectopique}} / {{Diagnostic différentiel|nom=Tissu salivaire ectopique}}
* Hygroma kystique
** {{Diagnostic différentiel|nom=Malformations vasculaires}} / {{Diagnostic différentiel|nom=Hémangiome}}
* Thyroïde ectopique / tissu salivaire
** {{Diagnostic différentiel|nom=Hygroma kystique}}
* Néoplasme / malformation vasculaire
** {{Diagnostic différentiel|nom=Kyste dermoïde}} / {{Diagnostic différentiel|nom=Kyste épidermoïde}}
* Kystes du conduit thyréoglosse
** {{Diagnostic différentiel|nom=Kyste thymique}}
* Maladie des griffes du chat
** {{Diagnostic différentiel|nom=Tératome}}
* Infections mycobactériennes atypiques
* '''Inflammatoires'''
* Carcinome épidermoïde kystique <ref name=":0" />
** {{Diagnostic différentiel|nom=Lymphadénopathie}}
*** Infectieuse
**** Virale ([[adénovirus]], [[rhinovirus]], [[entérovirus]], [[Epstein-Barr virus (EBV)|EBV]], [[Cytomégalovirus (CMV)|CMV]], [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]], etc.)
**** Bactérienne ([[streptocoques]], [[tularémie]], [[brucellose]], [[Maladie des griffes de chat|maladie des griffes de chat]] [Rochalimaea hensalae], [[actinomycose]])
**** Mycobactérienne (mycobactéries atypiques, [[tuberculose]])
**** Parasitaire ([[taxoplasmose]])
**** Fongique
*** Non-infectieuse : néoplasique / lymphoproliférative / immunologique / endocrinienne / miscellaire
** {{Diagnostic différentiel|nom=Sialadénite}}
* '''Néoplasiques'''
** {{Diagnostic différentiel|nom=Carcinome épidermoïde|affichage=Carcinome épidermoïde de la tête et du cou}}
** {{Diagnostic différentiel|nom=Métastases ganglionnaires}}
** {{Diagnostic différentiel|nom=Lymphome}}
** {{Diagnostic différentiel|nom=Leucémie}}
** {{Diagnostic différentiel|nom=Tumeurs des glandes salivaires}}
*** Bénignes - 80% ([[Adénomes pléomorphes|adénomes pléomorphes]] et [[Tumeurs de Warthin|tumeurs de Warthin]] principalement)
*** Malignes
** {{Diagnostic différentiel|nom=Masses thyroïdiennes}}
*** Bénignes (nodules thyroïdiens, kystes thyroïdiens, adénomes thyroïdiens)
*** Malignes (carcinomes papillaires, carcinome folliculaire)
** {{Diagnostic différentiel|nom=Tumeurs des tissus mous}} ([[lipomes]], [[Kystes dermoïdes|kystes dermoïdes]], [[Kystes épidermoïdes|kystes épidermoïdes]])
** {{Diagnostic différentiel|nom=Schwannomes}}
** {{Diagnostic différentiel|nom=Paragangliome du corps carotidien}} / {{Diagnostic différentiel|nom=Paragangliome jugulotympanique}}


== Traitement ==
== Traitement ==

Version du 24 octobre 2020 à 15:41

Kyste de la fente branchiale
Maladie
Caractéristiques
Signes Stridor, Ouverture au niveau du CAE, Masse parotidienne, Masse cervicale, Écoulement, Tirage , Ouverture cutanée cervicale, Érythème cutané
Symptômes
Dyspnée , Dysphagie , Douleur , Masse cervicale latérale non sensible et fluctuante, Asymptomatique
Diagnostic différentiel
Lymphome, Leucémie, Hémangiome, Kyste dermoïde, Malformations vasculaires, Tératome, Tissu thyroïdien ectopique, Tissu salivaire ectopique, Hygroma kystique, Kyste épidermoïde, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q2246002

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Les kystes de fente branchiale sont des anomalies congénitales provenant d'erreurs embryonnaires du développement d'une des quatre fentes pharyngées. Le type le plus courant de kyste de fente branchiale provient de la deuxième fente et apparaissent comme une masse fluctuante non sensible le long du bord antérieur du muscle sternocléidomastoïdien. Comme il s'agit d'une anomalie congénitale, elle est présente à la naissance, mais peut ne pas être évidente ou symptomatique avant quelques années, voire l'âge adulte.[1]

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Les kystes de fente branchiale sont la 2e cause la plus fréquente de masses cervicales congénitales, tout juste après les kystes thyréoglosses. Ces kystes branchiaux représentant environ un tiers de toutes les masses cervicales congénitales. Ils sont par ailleurs les masses congénitales latérales les plus fréquentes.[2]

La véritable incidence des anomalies des fentes branchiales aux États-Unis est inconnue malgré leur survenue relativement fréquente. C'est probablement dû à la variété des anomalies et de leurs présentations. Il n'y a pas de prédilection ethnique ou de genre. La plupart des anomalies de fente branchiale proviennent de la deuxième fente. Selon certaines sources, jusqu'à 10% des anomalies de fente branchiale sont bilatérales. On les retrouve généralement au cours de la première décennie de vie, avec un âge moyen de 5 ans. Cependant, si aucune communication externe n'est présente, la présentation peut être retardée à l'âge adulte. L'âge moyen de présentation est alors de 40 ans. [3][4]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les anomalies de la fente branchiale se forment en raison de l'involution incomplète des structures de la fente branchiale atteinte. Dans la majorité des cas, aucune étiologie n'est identifiée. Cependant, plusieurs facteurs de risque existent. Certaines données suggèrent que les kystes branchiaux seraient dûs à une mauvaise prolifération des cellules de la crête neurale par ischémie relative découlant d'un défaut de l'artère stapédienne lors de l'embryogénèse. C'est ce qui entraîne des arches branchiales plus petites qu'à l'habitude, et les anomalies en découlant. [5]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Les anomalies de la fente branchiale sont définis par l'ouverture interne des sinus branchiaux résultant d'une oblitération incomplète lors de l'embryogenèse. Ils peuvent se présenter le plus souvent sous la forme de kystes, mais aussi sous forme de voies sinusales, de fistules ou de restes cartilagineux. Le kyste n'a pas d'ouverture à la peau ou au tube digestif, tandis que le sinus a une seule ouverture vers la peau ou le tube digestif. La fistule quant à elle correspond à une communication entre la peau et le tube digestif. Cliniquement on rencontre ces anomalies sur la portion antéro-latérale du cou ou le haut de la poitrine.[4][6]

Embryogénèse

Vers la quatrième semaine de gestation, les cellules de la crête neurale migrent dans la future région de la tête et du cou où les 6 paires d'arcs branchiaux (pharyngés) commencent à se développer. C'est l'étape de la neurulation. Le mésoderme est couvert extérieurement par l'ectoderme et intérieurement doublé par l'endoderme. Normalement, il y a 5 arcades branchiales (la 5e sur 6 subit une involution rapidement). Ces arcades sont séparées par des dépressions appelées fentes sur la surface ectodermique et appelées poches sur la surface endodermique. Il y a ainsi quatre fentes pharyngées. Le deuxième arc se développe caudalement puis recouvre le troisième et le quatrième arcades. Ces fentes enfouies deviennent des cavités tapissées d'ectoderme dont le développement se termine généralement à 7 semaines de gestation. Si les fentes ne se développent pas ou ne se développent pas complètement, ces vestiges embryologiques formeront des kystes, des sinus ou des fistules à des endroits prévisibles en fonction de la fente branchiale d'origine. [4][5]

Structures dérivées des structures du système branchial [5][7][8]
Fente branchiale

(ectoderme)

Arc branchial

(mésoderme)

Poche branchiale

(endoderme)

1er CAE Partie squameuse des os mandibulaire, maxillaire et temporal

Os zigomatique

Marteau

Enclume

Muscles masticateurs

NC V (V3)

Artère maxillaire

Trompe d'Eustache

Cavité tympanique

Cellules mastoïdiennes

2e Sinus cervical Étrier

Apophyse styloïde de l'os temporal

Os ioïde (corps et petite corne)

Ligament stylohyoïde

Muscles faciaux

NC VII

Artère stapédienne (si persiste après la période embryologique)

Amygdale palatine
3e Sinus cervical Os hyoïde (corps inférieur et grande corne)

Muscles constricteurs pharyngés supérieur et moyen

Muscle stylopharyngé

NC IX

Carotide interne et commune

Parathyroïdes inférieures

Thymus

Fosse piriforme

4e Sinus cervical Cartilage thyroïdien

Muscle constricteur pharyngés inférieur

Muscle élévateur du voile du palais

Muscles laryngés intrinsèques

Muscle cricothyroïde

NC X

Arche aortique

Artère sous-clavière droite

Parathyroïdes supérieures

Sinus pyriforme

Apex du thymus

5e Dégénération sans laisser de vestiges
6e Cartilages laryngés (cricoïde, arythénoïde)

Artères pulmonaires

Ductus arteriosus

Cellules para folliculaires de type C

Présentation clinique

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Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Les kystes de la fente branchiale sont généralement présents sous la forme de masses cervicales latérales non sensibles et fluctuantes, le plus souvent ils sont asymptomatiques. Ils peuvent devenir inflammés, sensibles et parfois suppurés au cours d'une infection des voies respiratoires supérieures (IVRS). Le patient peut alors présenter une masse augmentée de taille, ou encore un drainage purulent vers la peau ou le pharynx s'il s'agit plutôt d'une fistule ou d'un sinus. Il est aussi fréquent de retrouver un orifice fistuleux à la surface de la peau.[7][9]

Les symptômes les plus préoccupants sont la dysphagie, la dyspnée et le stridor dus à la compression kystique des voies respiratoires supérieures.[10] Les lésions kystiques sont plus fréquentes que les fistules, mais elles se présentent généralement plus tard, au cours de la deuxième décennie de la vie. En cas d'IVRS, le changement de taille est noté jusque dans 25% des cas.[4]

Les syndromes branchio-oto-rénal (BOR) et branchio-oculo-facial (BOF) doivent être suspectés lorsqu'un patient présente des orifices fistuleux pré-auriculaires ou de multiples anomalies de fente branchiale, y compris des anomalies bilatérales. Ces syndromes sont des affections autosomiques dominantes associées à une perte auditive, des malformations de l'oreille et des anomalies rénales dans le syndrome BOR, tandis que le BOF comprend des anomalies oculaires, telles que la microphtalmie et l'obstruction des canaux lacrymaux, et des anomalies faciales, telles que la fente labiale et palatine.[4]

Anomalies des diverses fentes branchiales :

Première fente branchiale
  • Les anomalies de la première fente branchiale constituent environ 5 à 25% de toutes les anomalies de fente branchiale et sont sous-classifiées en 2 sous-groupes selon le Work classification system qui utilise les trouvailles histopathologiques.
    • Les anomalies de type 1 ne contiennent que de l'ectoderme. À l'histopathologie, on retrouve donc des tissus épithéliaux squameux. Ils sont typiquement retrouvés latéralement au nerf facial et passent au travers ou superficiellement à la glande parotidienne. Ils forment un trajet mimant une duplication du canal auditif externe (CAE), sans communication avec celui-ci. Il n'y a donc jamais de fistules associées à la première fente branchiale. L'ouverture cutanée, si présente, est localisée au dessus de l'angle de la mandibule. Elle est généralement antérieure, inférieure ou rarement postérieure à l'auricule. [6]
    • Les anomalies de type 2 contiennent de l'ectoderme et du mésoderme. C'est le type d'anomalies de la première fente branchiale le plus courant. On retrouve donc à la fois de l'épithélium squameux et des tissus cartilagineux. Ils sont quant à eux retrouvés au pourtour du nerf facial, en latéral ou en médial. Ils sont plus souvent superficiels (57%) ou profonds (30%), mais parfois entre (13%) les branches du nerf facial. Un orifice à la peau peut être objectivé au niveau de l'angle de la mandibule ou en dessous, mais toujours au-dessus de l'hyoïde. Il peut aussi y avoir communication au CAE ipsilatéral et parfois même à la membrane tympanique. [6][11]
Deuxième fente branchiale
  • Il s'agit du kyste de fente branchiale le plus courant, représentant environ 40 à 95% des anomalies branchiales. Le punctum externe, s'il est présent, est localisé antérieurement et médialement au sternocléidomastoïde (SCM) sur la peau du cou. Les kystes bilatéraux de la deuxième fente branchiale peuvent être associés au syndrome branchio-oto-rénal.
  • Le trajet d'une fistule de la 2e fente branchiale est le suivant : à partir de l'ouverture externe décrite ci-dessus, la fistule se déplace profondément vers le platysma puis passe entre les carotides internes et externes, superficiellement aux nerfs glossopharyngien et hypoglosse, avant de se connecter à la fosse amygdalienne. Des kystes ou des sinus de la deuxième fente branchiale peuvent exister n'importe où le long de ce parcours. [12][13]
Troisième fente branchiale
  • On estime que les kystes de la troisième fente branchiale représentent 2 à 8% de toutes les anomalies de la fente branchiale. Lorsqu'elle est présente, l'ouverture cutanée externe est vue sur le tiers moyen à inférieur du SCM antérieur.
  • Le trajet d'une fistule de la 3e fente branchiale est le suivant : à partir de l'ouverture cutanée décrite ci-dessus, le tractus se dirige profondément vers le platysma et cours postérieurement à l'artère carotide interne. Il passe entre les nerfs glossopharyngien et hypoglosse, et peut être intimement associé au nerf laryngé supérieur (classiquement supérieur au nerf). Il se connecte ensuite au sinus pyriforme dans le larynx.[14]
Quatrième fente branchiale
  • Les kystes de la quatrième fente sont extrêmement rares, représentant environ 1% de toutes les anomalies de la fente branchiale. Ils sont signalés plus fréquemment sur la gauche. En présente d'un sinus, l'ouverture à la peau se trouve près du bord inférieur médial du SCM, souvent au niveau de la fosse supraclaviculaire ou de l'encore suprasternale.
  • Le cours exact des anomalies de la 4e arche branchiale n'est pas aussi bien caractérisé en raison de sa rareté. Cependant, il passe classiquement en profondeur par rapport à la carotide commune et peut faire une boucle autour de l'arc aortique (anomalie du côté gauche) ou de la sous-clavière (anomalie du côté droit). Le trajet est superficiel au nerf laryngé récurrent et au nerf hypoglosse. Dans le cas d'une fistule, l'ouverture interne est au niveau du sinus pyriforme, dans le larynx.[14]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les anomalies des fentes branchiales sont le plus souvent asymptomatique. Néanmoins, les symptômes suivants peuvent survenir et peuvent indiquer des complications nécessitant une intervention rapide[4] :

On doit aussi rechercher une histoire d'augmentation de la taille de la masse ou encore la présence d'écoulement en contexte d'IVRS.

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen physique sera différent en fonction de l'emplacement du kyste de la fente branchiale.[4] Les anomalies spécifiques aux diverses fentes branchiales sont décrites au début de la section sur la présentation clinique.

Après la trouvaille d'une anomalie, il est important de compléter l'examen ORL et cervical à la recherche d'une anomalie controlatérale. Une présentation bilatérale augmente le risque d'être atteint d'un syndrome génétique [6].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Aucun test de laboratoire spécifique n'est nécessaire pour l'évaluation. Cependant, certains tests sont couramment effectués pour éliminer le risque néoplasique et en vue d'une chirurgie d'exérèse. [15][16][17]

  • L'aspiration à l'aiguine fine (FNA) ou cytoponction est utile pour distinguer un kyste de la fente branchiale d'un néoplasme malin, particulièrement chez l'adulte, surtout en présence de FDR de cancers ORL. [18][6]
  • L'échographie peut être obtenue pour déterminer les caractéristiques des lésions kystiques de bonne taille. Cependant, seule l'anatomie de surface pourra être adéquatement caractérisée. Elle est particulièrement utile chez l'enfant pour éviter l'irradiation et pour guider la cytoponction. [19][16][6]
  • La tomodensitométrie (TDM) de haute résolution avec contraste permet l'identification de masses kystiques, rehaussantes et bien délimitées. La TDM, comparativement à l'échographie, permet l'étude des structures superficielles et profondes et de leur relations. [17]
    • L'ajout d'un fistulogramme par TDM (injection d'un colorant radio-opaque) est à envisager en présence d'une ouverture à la peau pour délimiter le trajet de la malformation. [6][20]
  • L'imagerie par résonnance magnétique (IRM) peut être utilisée pour une résolution plus fine. [21][20]
    • Utile surtout en contexte de kystes de la 1re fente branchiale de type 2 en permettant l'évaluation précise de la glande parotide et l'atteinte des structures neurales environnantes, à priori le NC VII.
    • L'ajout de gadolinium permet de visualiser le rehaussement des parois kystiques.
    • Trouvailles : lésion hypodense en T1 et lésion hyperdense en T2
  • La gorgée barytée peut permettre d'identifier une communication au niveau du sinus pyriforme, particulièrement chez les patients avec abcès récurrents ou thyroïdite suppurée. [6]

Histopathologie

Les kystes de la fente branchiale sont tapissés d'épithélium squameux stratifié et peuvent contenir des débris kératiniques. Dans certains cas, la paroi du kyste est tapissée d'épithélium cylindrique cilié, ce qui entraîne un contenu plus mucoïde. Le tissu lymphoïde est généralement présent autour de la muqueuse épithéliale. Si le kyste est infecté ou rompu, des cellules inflammatoires peuvent être identifiées dans la cavité ou le stroma.[3]

Approche clinique --> À supprimer

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic --> À supprimer (Dx clinique)

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Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel des masses cervicales se décline souvent en trois grandes catégories, soient les masses congénitales, inflammatoires et néoplasiques. On y retrouve notamment les entités suivantes : [19][22][4][2][23]

Traitement

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Le traitement d'un kyste de la fente branchiale est une excision élective en raison du risque d'infection, d'augmentation de la taille ou d'un risque extrêmement faible de malignité. Tant qu'il n'y a pas de compromis des voies respiratoires ou d'abcès franc, il n'y a généralement pas d'urgence; Les cliniciens peuvent reporter l'excision au-delà de l'âge de 3 à 6 mois ou permettre le traitement d'une infection aiguë. Les antibiotiques systémiques et l'aspiration sont généralement préférables à l'incision et au drainage qui pourraient produire une plus grande distorsion des plans chirurgicaux.[24][4]

Lors de la chirurgie d'exérèse, l'incision est prévue pour optimiser la cosmétique, en la plaçant dans un pli cutané naturel dans la mesure du possible. Si une fistule ou un sinus est présent, l'identification du tractus par l'insertion douce d'une sonde ou d'un cathéter est importante afin d'assurer une excision complète et de réduire les risques de récidive. Le bleu de méthylène peut être utilisé en plongeant une sonde lacrymale dans la solution et en l'insérant dans le tractus pour faciliter son identification peropératoire. La dissection doit être effectuée avec soin sur la surface de la lésion car le tractus peut être à paroi mince. Si la piste est longue, alors l'exposition doit être obtenue en utilisant une deuxième incision «escabeau» placée dans un pli cutané céphalade jusqu'à l'incision primaire. Dans les premiers kystes de fente branchiale, l'exposition initiale du tronc principal du nerf facial et des branches doit être réalisée avec une approche de parotidectomie superficielle pour réduire le risque de lésion du nerf facial, car l'anomalie peut être intimement associée au nerf. Les fistulogrammes préopératoires peuvent également être utiles. [4]

Les kystes des troisième et quatrième fentes branchiales sont traités avec une incision cervicale transversale standard pour identifier les nerfs laryngés récurrents, nécessitant parfois une lobectomie thyroïdienne pour exciser complètement le tractus jusqu'au sinus piriforme. Avant le début de la partie trans-cervicale de la chirurgie, une laryngoscopie directe est effectuée pour confirmer le diagnostic et pour permettre une canulation endoscopique de l'ouverture dans le sinus piriforme afin de faciliter la dissection lors de l'excision. [4]

Parfois, la simple cautérisation de la voie sinusale pyriforme est considérée adéquate pour le traitement des 3e et 4e fentes branchiales. [25]

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Une fois que les kystes de fente branchiale sont excisés, la récidive est relativement rare. Le risque est estimé à 3%. Cependant, en cas de chirurgie antérieure ou d'infection récurrente, la récidive peut atteindre 20% .[3][4]

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Les patients et les familles doivent être informés que les kystes de la fente branchiale sont généralement bénins et qu'avec le traitement, les patients se rétablissent généralement sans complications ni récidive. [4]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Les anomalies de la fente branchiale sont des malformations congénitales et actuellement, il n'y a aucune mesure préventive pour réduire la probabilité de présentation. Les patients et les médecins doivent être informés de la symptomatologie et des résultats de l'examen physique qui pourraient conduire au diagnostic précoce de ces lésions. Cela pourrait réduire le coût des soins pour le patient, qui autrement consisterait en de futures visites chez le médecin, plusieurs cycles d'antibiotiques et une imagerie diagnostique. [4]

Consultations

Un oto-rhino-laryngologiste ou un oto-rhino-laryngologiste pédiatrique doit être consulté dans ces cas en fonction de l'âge du patient.

Références

__NOVEDELETE__
  1. Neville Wei Yang Teo, Shahrul Izham Ibrahim et Kun Kiaang Henry Tan, « Distribution of branchial anomalies in a paediatric Asian population », Singapore Medical Journal, vol. 56, no 4,‎ , p. 203–207 (ISSN 0037-5675, PMID 25917471, Central PMCID 4415099, DOI 10.11622/smedj.2015060, lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 (en) Lourdes Quintanilla-Dieck et Edward B. Penn, « Congenital Neck Masses », Clinics in Perinatology, vol. 45, no 4,‎ , p. 769–785 (DOI 10.1016/j.clp.2018.07.012, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 J. Drew Prosser et Charles M. Myer, « Branchial cleft anomalies and thymic cysts », Otolaryngologic Clinics of North America, vol. 48, no 1,‎ , p. 1–14 (ISSN 1557-8259, PMID 25442127, DOI 10.1016/j.otc.2014.09.002, lire en ligne)
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 et 4,13 Anouchka H. Coste, Daniel H. Lofgren et Carl Shermetaro, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29763089, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Neligan, Peter,, Warren, Richard J., et Van Beek, Allen,, Plastic surgery. (ISBN 978-0-323-35695-4, 0-323-35695-8 et 978-0-323-35702-9, OCLC 1006385273, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 et 6,7 Myers, Eugene N., 1933- et Snyderman, Carl H.,, Operative otolaryngology : head and neck surgery (ISBN 978-0-323-46134-4 et 0-323-46134-4, OCLC 1006507647, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 Samantha B. Allen et Julie Goldman, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29494074, lire en ligne)
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  9. Swapnil Patel et Alok A. Bhatt, « Thyroglossal duct pathology and mimics », Insights into Imaging, vol. 10, no 1,‎ , p. 12 (ISSN 1869-4101, PMID 30725193, Central PMCID 6365310, DOI 10.1186/s13244-019-0694-x, lire en ligne)
  10. L. Possel, M. François, T. Van den Abbeele et P. Narcy, « [Mode of presentation of fistula of the first branchial cleft] », Archives De Pediatrie: Organe Officiel De La Societe Francaise De Pediatrie, vol. 4, no 11,‎ , p. 1087–1092 (ISSN 0929-693X, PMID 9488742, DOI 10.1016/s0929-693x(97)88973-7, lire en ligne)
  11. W. P. Work, « Newer concepts of first branchial cleft defects », The Laryngoscope, vol. 82, no 9,‎ , p. 1581–1593 (ISSN 0023-852X, PMID 5079586, DOI 10.1288/00005537-197209000-00001, lire en ligne)
  12. Y. Bajaj, S. Ifeacho, D. Tweedie et C. G. Jephson, « Branchial anomalies in children », International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology, vol. 75, no 8,‎ , p. 1020–1023 (ISSN 1872-8464, PMID 21680029, DOI 10.1016/j.ijporl.2011.05.008, lire en ligne)
  13. Susan Muller, Ashley Aiken, Kelly Magliocca et Amy Y. Chen, « Second Branchial Cleft Cyst », Head and Neck Pathology, vol. 9, no 3,‎ , p. 379–383 (ISSN 1936-0568, PMID 25421295, Central PMCID 4542795, DOI 10.1007/s12105-014-0592-y, lire en ligne)
  14. 14,0 et 14,1 Keyvan Nicoucar, Roland Giger, Harrison G. Pope et Thomas Jaecklin, « Management of congenital fourth branchial arch anomalies: a review and analysis of published cases », Journal of Pediatric Surgery, vol. 44, no 7,‎ , p. 1432–1439 (ISSN 1531-5037, PMID 19573674, DOI 10.1016/j.jpedsurg.2008.12.001, lire en ligne)
  15. Dong Hoon Lee, Tae Mi Yoon, Joon Kyoo Lee et Sang Chul Lim, « Clinical Study of Second Branchial Cleft Anomalies », The Journal of Craniofacial Surgery, vol. 29, no 6,‎ , e557–e560 (ISSN 1536-3732, PMID 29608472, DOI 10.1097/SCS.0000000000004540, lire en ligne)
  16. 16,0 et 16,1 Anmol Gupta Bansal, Rebecca Oudsema, Joy A. Masseaux et Henrietta Kotlus Rosenberg, « US of Pediatric Superficial Masses of the Head and Neck », Radiographics: A Review Publication of the Radiological Society of North America, Inc, vol. 38, no 4,‎ , p. 1239–1263 (ISSN 1527-1323, PMID 29995618, DOI 10.1148/rg.2018170165, lire en ligne)
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  18. Li-Fang Shen, Shui-Hong Zhou, Qiong-Qiong Chen et Qi Yu, « Second branchial cleft anomalies in children: a literature review », Pediatric Surgery International, vol. 34, no 12,‎ , p. 1251–1256 (ISSN 1437-9813, PMID 30251021, DOI 10.1007/s00383-018-4348-8, lire en ligne)
  19. 19,0 et 19,1 Swapnil Patel et Alok A. Bhatt, « Thyroglossal duct pathology and mimics », Insights into Imaging, vol. 10, no 1,‎ , p. 12 (ISSN 1869-4101, PMID 30725193, Central PMCID 6365310, DOI 10.1186/s13244-019-0694-x, lire en ligne)
  20. 20,0 et 20,1 Anmol Gupta Bansal, Rebecca Oudsema, Joy A. Masseaux et Henrietta Kotlus Rosenberg, « US of Pediatric Superficial Masses of the Head and Neck », Radiographics: A Review Publication of the Radiological Society of North America, Inc, vol. 38, no 4,‎ , p. 1239–1263 (ISSN 1527-1323, PMID 29995618, DOI 10.1148/rg.2018170165, lire en ligne)
  21. Ruth Elizabeth Brown et Srikrishna Harave, « Diagnostic imaging of benign and malignant neck masses in children-a pictorial review », Quantitative Imaging in Medicine and Surgery, vol. 6, no 5,‎ , p. 591–604 (ISSN 2223-4292, PMID 27942480, Central PMCID 5130564, DOI 10.21037/qims.2016.10.10, lire en ligne)
  22. Jason C. Fowler, Ryan Marovich et Jonas T. Johnson, « Evaluating a neck mass: narrowing the differential diagnosis », JAAPA: official journal of the American Academy of Physician Assistants, vol. 25, no 3,‎ , p. 30–35 (ISSN 1547-1896, PMID 22514956, DOI 10.1097/01720610-201203000-00007, lire en ligne)
  23. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 24 octobre 2020)
  24. Jillian Mattioni, Sarah Azari, Travis Hoover et Daniel Weaver, « A cross-sectional evaluation of outcomes of pediatric branchial cleft cyst excision », International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology, vol. 119,‎ , p. 171–176 (ISSN 1872-8464, PMID 30735909, DOI 10.1016/j.ijporl.2019.01.030, lire en ligne)
  25. Eva-Maria Koch, Asita Fazel et Markus Hoffmann, « Cystic masses of the lateral neck - Proposition of an algorithm for increased treatment efficiency », Journal of Cranio-Maxillo-Facial Surgery: Official Publication of the European Association for Cranio-Maxillo-Facial Surgery, vol. 46, no 9,‎ , p. 1664–1668 (ISSN 1878-4119, PMID 29983308, DOI 10.1016/j.jcms.2018.06.004, lire en ligne)
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