Condylome acuminé

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Condylome acuminé
Maladie

Condylomes acuminés anaux à l'anuscopie haute résolution
Caractéristiques
Signes Condylome acuminé, Papules
Symptômes
Saignements, Douleur anale, Asymptomatique , Prurit cutané , Fomites, Détresse psychosexuelle, Douleur génitale
Diagnostic différentiel
Molluscum contagiosum, Acrochordon, Lichen plan cutané, Psoriasis, Carcinome spinocellulaire, Condylome lata, Papules péniennes nacrées, Tumeur de Buschke-Lowenstein, Néoplasie intra-épithéliale anale, Papulose bowénoïde
Informations
Terme anglais Condylome acuminé
Autres noms Condylomes anogénitaux
Wikidata ID Q208726
Spécialités Dermatologie, Médecine familiale, Chirurgie générale, Gynécologie, Urologie

Condylomes acuminés génitaux

Le condylome acuminé, ou verrue anogénitale est une infection fréquente, transmise sexuellement, causée par certaines souches du virus du papillome humain (VPH).[1]

Épidémiologie

Le condylome acuminé affecte le plus souvent les personnes âgées de 20 à 39 ans, avec une forte présence chez les 20-24 ans. Aux États-Unis, l'incidence estimée par les études est de 1,1 à 1,2 cas de verrues anogénitales pour 1000 personnes-années. Au Canada, le dernier taux d'incidence homme:femme était de 1,25 et la prévalence était de 165,2/100 000 et 128,4/100 000 chez les hommes et femmes respectivement en 2004. [1][2][3][4][5]

Étiologies

L'infection par le VPH est la principale cause pour développer des condylomes acuminés. La région anogénitale peut être atteinte par 40 souches de ce virus. Parmi celles-ci, les types 6 et 11 dominent largement en étant responsable du développement de 90% des condylomes. Bien qu'ils soient considérés comme sexuellement transmissibles, il existe d'autres formes de transmission.[1][6][3]

À l'occasion, les condylomes peuvent être d'origine iatrogénique.

Physiopathologie

Le VPH est un virus à ADN double brin qui infecte le noyau des cellules épithéliales squameuses différenciées. Sa période d'incubation peut varier d'un mois à deux ans, car sa phase latente peut être de plusieurs mois. Le génome du VPH contient un oncogène qui code pour des protéines stimulant la prolifération cellulaire. Ces protéines permettent au virus de se répliquer via l'ADN polymérase de la cellule hôte pendant que les cellules hôtes subissent une division cellulaire. Au fur et à mesure que le nombre de cellules hôtes infectées par le virus augmente, les couches de l'épiderme s'épaississent, entraînant une acanthose et l'apparition macroscopique de verrues. Il faut environ trois à quatre mois pour que le condylome acuminé se forme. Chez des individus par ailleurs en bonne santé, une réponse immunitaire adéquate peut arrêter la réplication virale et résoudre l'infection au fil du temps. Néanmoins, une infection prolongée au VPH augmente le risque de transformation maligne.[3][7][8]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque de cette maladie sont [2][3][5][9] :

Questionnaire

Les condylomes acuminés sont généralement asymptomatiques, bien qu'ils puissent occasionnellement provoquer [8] :

Les fomites peuvent également être à l'origine de condylomes acuminés (ex. gants chirurgicaux, instruments pour une biopsie).

Condylomes acuminés sur le pénis

Examen clinique

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants [3][8][10][11][12] :

Examens paracliniques

Les examens paracliniques pertinents sont les suivants. [3]

  • Chez la femme, une colposcopie permet d'agrandir la lésion pour une meilleure visualisation au niveau du col de l'utérus ou du vagin.
  • Le test de détection par PCR de la lésion permet la confirmation du diagnostic et le typage génétique du condylome.
  • Le test à l'acide acétique permet d'évaluer la lésion en appliquant 5% d'acide acétique sur la lésion. L'apparition de zones blanches font craindre une dysplasie : une biopsie de la lésion est alors indiquée. Ce test n'est pas valable pour le dépistage, car il a un taux élevé de faux positifs.
  • Une biopsie cutanée du tissu démontre une acanthose avec une hyperkératose sus-jacente. Des cellules distinctes appelées koïlocytes sont également identifiables. Ces cellules caractéristiques sont souvent présentes dans les couches supérieures de l'épiderme. De plus, le condylome acuminé peut être différencié de la verrue vulgaire par le type d'hyperplasie. Une hyperplasie verruqueuse pointue est observée dans la verrue vulgaire, tandis que la papillomatose apparaît dans le condylome acuminé.

Diagnostic différentiel

Tumeur de Buschke-Löwenstein

Le diagnostic différentiel de la maladie est [3][13][14]:

Traitement

Le traitement peut être retardé chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes en bonne santé. En effet, environ 30% des lésions disparaissent souvent spontanément dans les quatre premiers mois, voire des années.[15] En cas de lésions symptomatiques qui persistent pendant plus de deux ans ou à des fins esthétiques, les traitements sont indiqués. [8] Le traitement dépend de la morphologie de la lésion, de la localisation et des préférences du patient. Il n'existe pas d'algorithme de traitement formel. Dans tous les cas, les patients doivent recevoir des conseils sur les options de traitement, l'importance des rendez-vous de suivi et les pratiques sexuelles sans risque.[3]

Médical

Les traitements pharmacologiques proposés pour cette maladie sont les suivants [3][16] :

  • pour les papules charnues, la podophyllotoxine solution (0,5 %)  BID x 3 jours ou podophyllotoxine crème (0,15 %)  BID x 3 jours, suivie d'une pause de quatre jours (disparition après quatre semaines)
  • imiquimod crème (5 %)  3X/semaine HS x jusqu'à 16 semaines
  • sinecatéchines pommade (15 %)  TID x jusqu'à 16 semaines
  • cryothérapie 3 à 5 cycles de 20 secondes  q 1 semaine x 6 à 10 semaines appliquée sur le bord de la lésion
  • acide trichloracétique 80 à 90 % 1 fois par semaine x 8 à 10 semaines est utilisée pour les petites lésions, créant un petit ulcère qui guérit sans laisser de cicatrices
  • acide 5-aminolévulinique avec la thérapie photodynamique est un traitement émergent pour le condylome acuminé[note 2].

Chaque option possède leurs avantages et inconvénients [17][18].

  • L'imiquimod possède des taux de récidive plus faibles qu'avec la podophyllotoxine.
  • Le traitement à base de podophyllotoxine est efficace rapidement, mais il comporte plus d'effets secondaires.
  • L'imiquimod et la pommade de sinecatéchines sont plus sécuritaires, mais ils prennent plus de temps pour traiter, ce qui influencent grandement la compliance. Certains articles proposent la combinaison entre la crème d'imiquimod et un inhibiteur IL-10, ou des peptides naturelles (provenant de grenouilles/crapauds) ou d'un vaccin thérapeutique afin d'augmenter l'efficacité du traitement.

La vaccination post-infection n'a pas démontré de bénéfice pour diminuer ou éliminer les lésions[16][19][20].

Traitement pour des condylomes acuminés périnéaux géants (chirurgie)

Chirurgical

Pour les lésions réfractaires au traitement et pour les pathologies avancées, on peut procéder à l'exérèse chirurgicale. Seules les thérapies chirurgicales ont des taux de résolution proches de 100%. Les options proposées sont les suivantes [3][16][21]:

Complications

Les complications de cette maladie sont [3][21] :

Évolution

Cette maladie est curable, mais le condylome acuminé peut être difficilement traitable. En effet, les lésions peuvent nécessiter plusieurs traitements ou une combinaison de traitements au fil du temps. Il peut même réapparaître après tous les types de traitement, mais l'exérèse chirurgicale est la meilleure option pour viser un taux de réussite proche de 100%. La récidive des lésions après la clairance est observée 20 à 30 % du temps. [3][21]

Taux d'élimination et de récidive pour les traitements topiques du condylome acuminé[3][21]
Taux d'élimination (%) Taux de récidive (%)
Podophyllotoxine 45 à 83 6 à 100
Imiquimod 35 à 68 6 à 26
Pommade aux sinecatéchines 47 à 59 7 à 11
Cryothérapie 44 à 75 21 à 42
Acide trichloracétique 65 à 81 36

L'infection par plusieurs souches de VPH provoque également une dysplasie cellulaire conduisant à certains cancers, notamment le cancer du col de l'utérus chez la femme et, chez l'homme, le cancer du pénis ou du rectum. Les types de VPH 16 et 18 sont des souches à haut risque de développer une tumeur maligne. La recherche a solidement établi leur rôle dans le développement des carcinomes cervicaux, anogénitaux et oraux. Les types de VPH 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 66, 68, 73 et 82 peuvent également être présents dans le cancer des muqueuses. [1][6][3][note 4]

Prévention

Afin de prévenir la transmission, les médecins doivent expliquer aux patients la nature de leur lésions. Le patient doit être avisé d'informer tous ses partenaires sexuels actuels et antérieurs au cours des six derniers mois (avant l'apparition de la verrue génitale). Les patients doivent être informés de l'importance de l'utilisation du préservatif, car il a été démontré qu'il protège contre l'infection par le VPH, qui provoque des verrues génitales.[21] L'utilisation du préservatif peut également prévenir la transmission d'autres maladies transmissibles.[3] L'éducation des patients sur les avantages du vaccin contre le VPH est primordiale. L'infection au VPH est évitable grâce à un vaccin très efficace. Ce vaccin protège contre les souches de VPH 6 et 11. Le vaccin protège également contre les souches virales qui causent le cancer du col de l'utérus, y compris le VPH 16 et le VPH 18.[22] Le vaccin contre le VPH est plus efficace lorsqu'il est administré avant l'exposition au virus. Par conséquent, les recommandations actuelles sont que les filles et les garçons âgés de 9 à 11 ans reçoivent deux doses du vaccin, une en 4e année du primaire et l'autre en 3e année du secondaire.[23] Il est également recommandé à toute personne de moins de 26 ans de se faire vacciner.[24][3]

Enfin, le patient doit recevoir une formation sur les pratiques sexuelles sans risque ; cela signifie d'utiliser une barrière de protection, éviter les relations sexuelles anales et les partenaires multiples. Le patient doit être encouragé à se faire tester pour d'autres infections sexuellement transmissibles et à maintenir un suivi à long terme.[3]

Notes

  1. Si une grosse masse tumorale occupe toute la zone anogénitale, les tumeurs de Buschke-Lowenstein doivent être un diagnostic envisagé. Ces tumeurs sont une complication maligne du condylome acuminé.
  2. Cette combinaison s'est avérée plus simple, plus efficace et a des taux de récidive plus faibles que le traitement au laser CO2. Elle peut être un adjuvant utile à d'autres modalités de traitement traditionnelles.
  3. Rechercher les signes tels que les saignements, la pigmentation irrégulière, l'ulcération cutanée et les lésions avec infiltration cutanée palpable.
  4. La maladie de Bowen a des corrélations avec les types de VPH 16, 18, 31, 32 et 34. L'épidermodysplasie verruciforme a été liée à Types de VPH 5, 8, 9, 12, 14, 15, 17, 19-25, 36-38, 46, 47, 49 et 50.

Références

__NOVEDELETE__
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