Atrésie des choanes
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Obstruction nasale, Détresse respiratoire, Xérostomie, Tachycardie , Tirage , Tachypnée , Geignement, Rhinolalie, Respiration buccale, Cyanose , ... [+] |
Symptômes |
Sinusite, Congestion nasale, Anosmie , Dyspnée , Détresse respiratoire, Épistaxis, Écoulement nasal, Respiration bruyante, Cyanose , Otite moyenne aiguë, ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Hémangiome, Infection des voies respiratoires supérieures, Mélanome, Sténose congénitale de l'orifice piriforme, Polypose nasosinusienne, Papillome inversé, Angiofibrome nasal juvénile, Adénocarcinome, Déviation de la cloison nasale, Corps étranger intra-nasal, ... [+] |
Informations | |
Terme anglais | Atrésie choanale |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
L'atrésie des choanes est une maladie congénitale caractérisée par une obstruction osseuse et/ou membraneuse, empêchant la communication entre la cavité nasale et le nasopharynx[1][2] . Cette obstruction peut être unilatérale ou bilatérale. L'atrésie choanale unilatérale se présente généralement tardivement avec un écoulement muco-purulent unilatéral tandis que lorsqu'elle est bilatérale, immédiatement après la naissance le nouveau-né présente des cyanoses intermittentes s'améliorant pendant les pleurs et s’aggravant lors des tétées[3][4][5][6]
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
L'atrésie choanale survient chez environ 1:7000 naissance vivante, la forme unilatérale survient plus fréquemment que celle bilatérale (60% vs 40%) et on note une prédominance du sexe féminin avec un ratio de 2:1.[3]
L'atrésie choanale peut survenir sous forme isolée ou associé à d'autres anomalies tel que[1] [4][6]:
- Syndrome de CHARGE : Colobome, malformations cardiaque, atrésie des choanes, retard de croissance, anomalies génitales et anomalies de l'oreille
- VACTERL : anomalies vertébrales, anales, cardiaques, trachéales, œsophagiennes, rénale et radiale,ainsi que anomalies des membres
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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L'atrésie choanale a une association positive avec une exposition maternelle periconceptionnelle aux:
- Produits tératogènes tel que: les anti-thyroidiens de synthèse (en particulier le carbimazole dont le métabolite actif est le méthimazole, la thalidomide (l’embryopathie due à la thalidomide peut donner certaines anomalies du CHARGE)[7]
- Pertubateurs endocriniens : Une étude sur l'atrazine, un herbicide couramment utilisé aux États-Unis particulièrement dans des collectes de maïs, a permis de constater que les femmes qui vivaient dans des comtés au Texas exposées à des niveaux plus élevés de ce produit chimique étaient 80 fois plus susceptibles de donner naissance à des enfants avec atrésie des choanes par rapport aux femmes qui vivaient dans des comtés où les concentrations sont faibles
- Tabagisme, consommation excessive du café, vitamine B12, Zinc et Vitamine B3 (Niacine)[8][6]
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Les anomalies du développement des choanes surviennent vers la 7ème semaine de gestation suite à la rupture du pli épithélial vertical entre le sillon olfactif et le toit de la cavité buccale primaire. les principaux mécanismes impliqués dans la pathogénie de l’atrésie des choanes sont:
· Échec de la résorption de la membrane naso-buccale pendant la période embryonnaire : La membrane nasobuccale est constituée de la juxtaposition des deux feuillets ectodermiques avec interposition de mésoderme. Si des éléments mésodermiques persistent, l’atrésie est osseuse tandis qu'elle sera membraneuse quant aucun élément mésodermique ne persiste. De plus, ces 2 feuillets expliquent la présence d’une muqueuse de type nasal en avant et d’une muqueuse de type pharyngien en arrière au cours des atrésies des choanes. La disparition de cette membrane se fait à la 7ème semaine pendant la formation de la face contemporaine à la disparition de la membrane cloacale. Cela pourrait expliquer l’association d’atrésie choanale avec une imperforation anale
· Excroissance de l'os palatin: La présence d’ilots cartilagineux ou d’os membraneux retrouvés dans les murs d’atrésie suggère la participation de cellules provenant du septum ou de processus palatins à la survenue des atrésies choanales
· Adhérences mésodermiques atypiques résultant des anomalies du mésoderme
· Modification des facteurs de croissance locaux conduisant à un trouble de la migration des cellules de la crête neurale
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
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Exemple: |
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Il s’agit d’une maladie congénitale dont la symptomatologie est nette dès la naissance si elle est bilatérale. Les formes unilatérales sont généralement d'expression tardive car elles sont assez bien tolérées. Les manifestations cliniques varient selon le type d’atrésie choanale et selon l’âge du patient:
Atrésie choanale bilatérale:
- Chez le nouveau-né : A cet âge, la respiration est nasale uniquement, ainsi en cas d'atrésie choanale bilatérale, le nouveau-né va présenter des épisodes de détresse respiratoire aiguë avec une cyanose soulagée par les pleurs et aggravé au repos. Cette détresse respiratoire est associée à une pâleur des muqueuses, une incapacité à se nourrir et des fausses routes.
- Chez l’enfant et l’adulte: on note essentiellement une anosmie, une rhinolalie fermée ou une dyslalie. La rhinorhée muqueuse est permanente ou intermittente est responsable de l’irritation de la lèvre supérieure et des orifices du nez. La respiration est buccale entrainant une sécheresse permanente de la bouche et du pharynx ce qui va gêner la mastication des aliments. Au moment de la déglutition les variations de pression dans le cavum et l’oreille moyenne sont à l’origine de sensations désagréables, de tension au niveau des oreilles. Dans des cas rares, le malade peut tolérer son atrésie choanale bilatérale sans manifester aucun trouble dans sa vie quotidienne.
Atrésie choanale unilatérale:
- Le diagnostic est rare chez le nouveau-né puisque l'obstruction est compensée par le côté sain permettant une respiration adéquate. Les troubles apparaissent surtout quand le coté sain est obstrué généralement dans l'enfance voire même à l’âge adulte. Souvent la plainte principale est une congestion nasale récurrente avec un écoulement nasal muqueux à mucopurulent, permanent ou intermittent. Cette présentation clinique entraine facilement une confusion avec celle des corps étrangers intra-nasal ou une sinusite
- Les symptômes associés sont généralement: céphalées frontales ou sus orbitaires, ronflement nocturne, anosmie, Infection respiratoire
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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- L'atrésie choanale a une association positive avec une exposition maternelle periconceptionnelle aux:
- Produits tératogènes tel que: les anti-thyroidiens de synthèse (en particulier le carbimazole dont le métabolite actif est le méthimazole, la thalidomide (l’embryopathie due à la thalidomide peut donner certaines anomalies du CHARGE)[7]
- Pertubateurs endocriniens : Une étude sur l'atrazine, un herbicide couramment utilisé aux États-Unis particulièrement dans des collectes de maïs, a permis de constater que les femmes qui vivaient dans des comtés au Texas exposées à des niveaux plus élevés de ce produit chimique étaient 80 fois plus susceptibles de donner naissance à des enfants avec atrésie des choanes par rapport aux femmes qui vivaient dans des comtés où les concentrations sont faibles
- Tabagisme, consommation excessive du café, vitamine B12, Zinc et Vitamine B3 (Niacine)[8][6]
Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Il est d’une importance capitale. Il est indispensable de posséder des renseignements précis et complets sur :
- Les antécédents maternels, personnels et familiaux : prise médicamenteuse (ATS), consanguinité, malformation connue dans la famille.
- La date et les circonstances d’apparition des signes cliniques d’obstructions nasales.
- Les signes cliniques associés : une rhinorrhée antérieure, une anosmie, un ronflement nocturne, une otite séreuse ou muqueuse, une épistaxis.
Chez les nouveau-nés et les nourrissons, l’interrogatoire doit préciser :
- Les antécédents obstétricaux : grossesse précédente, déroulement de la grossesse actuelle, déroulement et voie d’accouchement.
- L’histoire de la naissance actuelle qui doit être retracée complètement : état du nouveau-né à la naissance, l’adaptation du nouveau-né à la vie extra-utérine, déroulement des premières heures ou journées de vie, les éventuels troubles obstétricaux observés et leur chronologie exacte, les manœuvre pratiquées en salle de travail.
- ...
Examen clinique
A la naissance, l'incapacité de faire passer le cathéter numéro 5 ou 6 du nez à l'oropharynx sur une distance d'au moins 32 mm est fortement en faveur d'une atrésie choanale[3]. toutefois un examen clinique minitieux est capital:
A l'inspection on va prêter une attention particulière à:
- la coloration des teguments: une cyanose traduit une mauvaise oxygénation tissulaire. dans l’atrésie choanale bilatérale le nouveau-né présente des accès de cyanose qui disparait au moment des cris et réapparait au moment des tétées ou à la fermeture de la bouche
- aux différents élements du score de Silverman: balancement thoraco-abdominal, tirage inter-costal, enfoncement xyphoidien, geignement
- evaluation de l'état hémodynamique: Frequence cardiaque, Frequence respiratoire, pression artérielle, temps de recoloration capillaire, saturation en oxygène, examen neurologique (agitation ,prostration, hypotonie, état de vigilance, reflexes archaiques...
- Examen ORL:
- Recherche des malformation associées:
- Examen ophtalmologique : on recherche un colobome, une exophtalmie, une cataracte, un nystagmus, un trouble de la mobilité oculaire.
- Examen cardio-vasculaire : A la recherche d’une cardiopathie congénitale associée notamment une tétralogie de FALLOT, une persistance d’un canal artériel. Le diagnostic sera confirmé par une échocardiographie.
- Examen uro-génital : Fait systématiquement doit rechercher une cryptorchidie, un micropénis, un gros rein témoignant d’une hydronéphrose.
- D’autres malformations : Anomalie des nerfs crâniens : notamment une paralysie faciale, Anomalie de système nerveux central, Retard de croissance,Dysmorphie.
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Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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les tests de confirmation sont
: rhinographie de contraste en décubitus dorsal ou scanner Rétrécissement unilatéral ou bilatéral du passage nasal postérieur Largeur des voies respiratoires <3 m
- La rhinoscopie antérieure montre l’accumulation des sécrétions muqueuses, gélatineuse et jaunâtres.
- l'endoscopie nasale :elle permet de visualiser le mur choanal et l’état de la muqueuse afin d'établir le diagnostic. Elle est egalement utile pour le suivi per et post operatoire afin d'apprecier la qualité de la reperméabilisation
Le diagnostic de cette condition doit être fait immédiatement après la naissance. L'évaluation clinique initiale comprend le placement d'un miroir laryngé sous la narine pour vérifier la formation de buée et l'introduction d'un cathéter d'aspiration à travers chaque narine et dans la cavité buccale de l'enfant. La suspicion clinique d'atrésie choanale peu
t être confirmée par un examen avec un endoscope nasal flexible chez un nouveau-né avec une préparation appropriée, telle qu'une décongestion nasale et une aspiration muqueuse, permettant une visualisation directe de l'obstruction possible dans le passage nasal. Pour confirmer le diagnostic d'atrésie choanale, une tomodensitométrie doit être réalisée pour mieux délimiter les caractéristiques de la malformation, telles que l'anatomie de la zone atrétique, y compris l'épaisseur de la plaque atrétique et la présence et l'épaisseur d'une plaque osseuse. Outre la délimitation de la nature et de la gravité de l'atrésie choanale, la tomodensitométrie est également utile pour différencier d'autres causes d'obstruction nasale de l'atrésie choanale. Les diagnostics différentiels comprennent la sténose de l'ouverture pyriforme, les kystes du canal nasolacrymal, l'hypertrophie du cornet, la luxation et la déviation septales, le polype antrochoanal ou le néoplasme nasal.
Histopathologie
Des rapports antérieurs mentionnent que la malformation était composée de 90% de tissu osseux et de 10% de tissu membraneux. Les prélèvements tomodensitométriques et histologiques montrent une atrésie osseuse pure à environ 30% et une atrésie mixte membranaire et osseuse à 70% sans anomalies purement membranaires présentes.
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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- Radiologie du crane : Profil DE HIRTZ : Elle a progressivement été abandonnée au profit du scanner
- Tomodensitométrie : diagnostic positif de l'atresie choanale tout en permettant de preciser la nature de l'atresie (osseuse, membraneuse ou mixte, bilatéral ou unilatéral...) , elimine d'autres causes d'obstruction,
- Imagerie par résonance magnétique : permet d’étudier les organes avec plus de détails que le scanner, on y recours essentiellement pour la recherche des malformations associées.
- Endoscopie virtuelle: permet le repérage des petites lésions et des structures anatomiques . Cette technique donne des perspectives intéressantes, il s’agit en effet d’un outil pédagogique pour l’enseignement, et d’un élément d’assistance à la chirurgie endoscopique.
- La sintigraphie : Elle est utilisée avec l’emploi d’un radio-isotope (technétium 99 albumine macro agrégé), elle permet d’évaluer l’activité de l’appareil mucociliaire nasal. On constate qu’en présence de cette malformation congénitale, l’activité est complètement interrompue mais que celle-ci revient à la normale après correction chirurgicale. La scintigraphie permet donc d’affiner
Diagnostic différentiel
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Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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- Diagnostic différentiel 13‐2. Les moyens de diagnostique en maternité : Le nouveau-né est examiné au calme, après une tétée. Certains tests aidant à confirmer le diagnostic sont [43,130] : a. Le cathétérisme de la fosse nasale : Le diagnostic d’atrésie choanale bilatérale est fait dans la grande majorité des cas lors d’une DRNN au moment des tétées, à la fermeture de la bouche et cédant aux pleurs ou lors de l’intubation orotrachéale. L’intubation nasotrachéale s’avérant impossible. Le cathétérismeaspiration des fosses nasales aide au diagnostic, quand il ya butée de la sonde (sonde silastic nº6) entre 3 et 3,3 cm du vestibule narinaire, mais il existe des faux positifs par butée de la sonde sur un cornet hypertrophié ou une déviation septale, ainsi des faux négatifs lorsque la sonde s’enroule sur elle-même. Les atrésies choanales - 84 - De nombreuses études ont montré que cette technique présentait des risques non négligeables comme la perforation de la lamina cribosa ou celle pharyngo-oesophagienne. Faut-il pratiquer le cathétérisme de la FN de façon systématique à la salle de naissance ? Cependant le cathétérisme de la FN n’est pas un geste tout à fait anodin puisqu’il peut être responsable de complications sérieuses s’il a été mal effectué. Pour cela plusieurs études et recommandations ont été élaboré afin de le codifier. En novembre 2000, la Société suisse de Néonatologie a émis des recommandations pour la prise en charge des nouveau-nés à la naissance [125], ces recommandations définissent donc une « adaptation normale » par une respiration spontanée de l’enfant, la présence d’une activité cardiaque supérieure à 100 battements par minutes et une coloration rose, en plus elles ont renoncer à un sondage systématique dans le but d’exclure une atrésie des choanes, et il est précisé que « les mesures de routine et les soins du nouveau-né ne seront effectués qu’après une période de deux heures en contact peau à peau continu entre l’enfant et sa mère ou au plus tôt après avoir mis l’enfant au sein. En 2005, l’ILCOR (International Liaison Committee On Resuscitation) a publié des notes et mises à jour des recommandations issues de la conférence de consensus de « An advisory statement for the pediatric working group of the International Liaison Comity On Ressucitation » datant de 1999 [126], d’après ces recommandations, la vérification de la perméabilité de l’oesophage et des choanes doit donc être réalisée mais doit être basée sur une observation clinique du nouveau-né et complétée, le cas échéant, par des gestes spécifiques. Dans « Obstétrique pour le Praticien »- 4ème édition [127], on retrouve, dans le chapitre destiné aux examens du nouveau-né et aux soins à la naissance, qu’il faut éviter la stimulation de la paroi postérieure du pharynx dans les 5 premières minutes de vie, car le réflexe vagal induit peut entraîner une bradycardie. » Le guide s’intitulant « Guide to Effective Care in Pregnancy and Child birth, Third Edition » publié en 2000 [128] et réalisé par Oxford University Press, stipule le passage d’un tube immédiatement après la naissance étant susceptible de provoquer une bradycardie, un Les atrésies choanales - 85 - laryngospasme et une rupture du comportement alimentaire, elle n’a aucune justification de routine. Or, nous savons que l’abstention d’aspiration systématique permet la préservation des différents réflexes archaïques (réflexe de fouissement, de succion…) et que le peau à peau est bénéfique car il favorise, entre autre, l’adaptation thermique et métabolique, la relation précoce mère – enfant et la mise en place de l’allaitement maternel. De plus, cela permettrait le respect des biorythmes du nouveau-né et l’expression de son comportement inné le conduisant à une première tétée efficace. Une étude a été réalisée en 2008 [129] à l’hôpital de Saint-Avold, a remarqué que la recherche de l’atrésie des choanes a bien été réalisée dans la majorité des cas. Toutefois, il existe une disparité des pratiques sans doute liée à l’absence de protocole, néanmoins, le recours classique à une sonde subsiste bien qu’il puisse avoir des répercussions traumatiques. Enfin, concernant les aspirations nasales et le dépistage de l’atrésie des choanes, le groupe de travail se place de la façon suivante : « Il n’y a pas d’indications systématiques des aspirations nasales ni de passage de sonde dans les choanes pour le diagnostic d’atrésie des choanes », le dépistage se fait soit avec détection de buée en face de chaque narine avec un miroir ou une cuillère soit avec un fil ou un coton en face de chaque narine pour observer un mouvement d’air. Le passage d’une sonde n°4 ou n°6 est traumatique pour les muqueuses et est réservée en cas de signes patents ou d’encombrement manifeste. » Quant à la recherche des atrésies qui est obligatoire, les recommandations stipulent que le recours à une sonde d’aspiration n’est pas nécessaire et que d’autres techniques moins iatrogènes sont possibles. Par ailleurs, les observations des nouveau-nés en salle de naissance et dans les quarante huit premières heures de vie ont montré que l’abstention d’aspiration systématique avait un impact tout à fait positif sur le bien être et l’adaptation de ces derniers [129]. De plus, tous ces éléments d’observation ont été étayés par d’autres études publiées dans la littérature internationale. Toutefois, toutes ces études ayant été réalisées sur un nombre Les atrésies choanales - 86 - restreint de nouveau-nés, une étude de grande ampleur devrait être menée au MAROC sur ce sujet. b. La technique de MULLER : Le flux d’air nasal est visualisé avec un abaisse-langue métallique placé sous le nez. Dans le cas d’atrésie choanale, il manque une tache de buée. c. L’instillation de bleu de méthylène : L’instillation de bleu de méthylène dans la FN suspecte peut être utilisée pour vérifier la perméabilité de celle–ci par passage du liquide dans la gorge. L’inconvénient majeur est l’impossibilité d’effectuer le test controlatéral si la choane testée est perméable en raison de la diffusion de la coloration. d. Le test du couton : Il s’agit de placer une petite mèche de coton devant chaque narine et d’en visualiser la vibration due au passage de l’air. Ainsi, certains auteurs conseillent très justement une méthode simple, beaucoup plus sûre et tout aussi efficace. Il suffit donc de prendre un stéthoscope dont on retire l’embout d’écoute thoracique. La tubulure est en suite placée à l’entrée de chaque narine, permettant ainsi l’évaluation du passage de l’air tout en évitant les risques de traumatisme [130]. Ces méthodes permettent le diagnostic d’obstruction nasale mais ne peuvent différencier ni la nature de cette obstruction (déviation septale, épaississement du mur latéral ou du vomer), ni sa situation ou sa composition (osseuse ou membraneuse)
- Diagnostic différentiel 2
- Diagnostic différentiel 3
- ...
- Polyp[6] antrochoanal
- Chordoma[6]
- Septum nasal dévié [6]
- Septum nasal luxé [6]
- Hématome[6]
- Sténose d'ouverture piriforme isolée [6]
- Dermoïde nasal [6]
- Cyste du canal nasolacrymal [6]
- Luxation septale [6]
- Hypertrophie des turbines [6]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement de l'atrésie choanale est essentiellement chirurgical. Les objectifs sont de restaurer la perméabilité choanale, de ne pas interférer avec le développement craniofacial normal du patient, de minimiser le caractère invasif et d'éviter les récidives. L'atrésie choanale unilatérale ne nécessite pas de traitement chirurgical aussi urgent que le cas bilatéral et peut être reportée jusqu'à l'âge scolaire lorsque l'anatomie de la région est plus proche de celle de l'adulte. Cependant, il doit être étroitement surveillé pour tout signe de problème respiratoire. L'utilisation d'un spray nasal salin peut également aider à garder la voie nasale dégagée. Les soins aigus des nourrissons atteints d'atrésie choanale bilatérale dans l'asphyxie consistent en une intubation endotrachéale ou, le cas échéant, peuvent être utilisés un mamelon McGovern pour maintenir une voie respiratoire buccale adéquate, consistant en un mamelon intra-oral avec une grande ouverture en coupant son extrémité, fixé dans le bouche avec des liens autour de l'occiput du nourrisson, suivie de la perforation de la plaque d'atrésie. Cinq approches chirurgicales différentes ont été proposées, y compris transpalatine, transeptale, sublabiale, transantrale et transnasale. L'approche transpalatale a été la plus fréquemment utilisée jusqu'à l'avènement, dans les dernières décennies, de l'approche endonasale endoscopique. L'expérience croissante de l'instrumentation et de la technique de chirurgie endoscopique des sinus a conduit de nombreux chirurgiens à utiliser plus fréquemment la technique endonasale endoscopique pour la réparation de l'atrésie choanale, qui a donné de meilleurs résultats et moins de complications chirurgicales que dans les procédures traditionnelles. L'utilisation du stent choanal et de la mitomycine C comme traitement d'appoint pour prévenir la resténose est un sujet controversé dans la prise en charge de l'atrésie choanale car il n'y a pas de preuves claires sur l'efficacité de l'utilisation de stents ou de mitomycine après la réparation de l'atrésie choanale.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
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Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Concepts clés
Lorsqu'il est présenté à un enfant présentant une obstruction des voies respiratoires nasales / supérieures ou une détresse respiratoire, l'atrésie choanale doit être prise en compte dans le diagnostic différentiel. En particulier, une atrésie choanale bilatérale doit être envisagée chez un nouveau-né qui devient cyanotique avec l'alimentation et s'améliore avec les pleurs. L'atrésie choanale est, surtout sous sa forme bilatérale, une urgence médico-chirurgicale, qui nécessite un traitement rapide. Compte tenu de la fréquence élevée d'association de cette malformation avec les tableaux syndromiques, parmi lesquels le plus fréquemment retrouvé est le CHARGE, il est important de ne pas négliger la recherche d'autres anomalies congénitales pouvant compliquer le tableau clinique. La technique endonasale endoscopique doit être considérée comme le premier choix pour le traitement chirurgical de l'atrésie choanale car elle offre une approche directe de la plaque atrétique, réduit les saignements peropératoires, réduit le temps d'hospitalisation et abaisse la morbidité.[6]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/17 à partir de Choanal Atresia (StatPearls / Choanal Atresia (2020/09/27)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29939546 (livre).
- ↑ 1,0 et 1,1 Scott Murray, Lindy Luo, Alexandra Quimby et Nick Barrowman, « Immediate versus delayed surgery in congenital choanal atresia: A systematic review », International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology, vol. 119, , p. 47–53 (ISSN 1872-8464, PMID 30665176, DOI 10.1016/j.ijporl.2019.01.001, lire en ligne)
- ↑ Joseph B. Meleca, Samantha Anne et Brandon Hopkins, « Reducing the need for general anesthesia in the repair of choanal atresia with steroid-eluting stents: A case series », International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology, vol. 118, , p. 185–187 (ISSN 1872-8464, PMID 30639990, DOI 10.1016/j.ijporl.2019.01.004, lire en ligne)
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 20 janvier 2021)
- ↑ 4,0 et 4,1 (en) « Choanal atresia », Wikipedia, (lire en ligne)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30464926
- ↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 et 6,14 Claudio Andaloro et Ignazio La Mantia, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29939546, lire en ligne)
- ↑ 7,0 et 7,1 Roy Rajan et David Eric Tunkel, « Choanal Atresia and Other Neonatal Nasal Anomalies », Clinics in Perinatology, vol. 45, no 4, , p. 751–767 (ISSN 1557-9840, PMID 30396416, DOI 10.1016/j.clp.2018.07.011, lire en ligne)
- ↑ 8,0 et 8,1 Hiroshi Kurosaka, « Choanal atresia and stenosis: Development and diseases of the nasal cavity », Wiley Interdisciplinary Reviews. Developmental Biology, vol. 8, no 1, , e336 (ISSN 1759-7692, PMID 30320458, DOI 10.1002/wdev.336, lire en ligne)