Utilisateur:Cassandra Bertrand/Brouillons/Blessure au visage (approche clinique)
Approche clinique | |
![]() Ecchymose lors d'une blessure au visage | |
Caractéristiques | |
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Symptômes discriminants | Maltraitance, Douleur, Vision floue (symptôme), Paresthésies (approche clinique), Pertes visuelles aiguës (approche clinique), Malocclusion, Symptôme discriminant 1, Symptôme discriminant 2, Symptôme discriminant 3, Symptôme discriminant 4 |
Signes cliniques discriminants |
Signe clinique discriminant 1, Signe clinique discriminant 2, Signe clinique discriminant 3, Signe clinique discriminant 4 |
Examens paracliniques |
CT, Panorex, Examen paraclinique 1, Examen paraclinique 2 |
Drapeaux rouges |
Fracture de la base du crâne, Obstruction des voies respiratoires, Hématome rétro-bulbaire |
Informations | |
Terme anglais | Craniofacial injury, maxillofacial injury, facial trauma |
Spécialités | Ophtalmologie, urgentologie, chirurgie maxillo-faciale, ORL |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Une blessure au visage (aussi nommée blessure maxillofaciale) est un traumatisme qui cause souvent des fractures osseuses et une perte de fonction des structures sous-jaçentes du visage, tels que les nerfs et les tissus mous (contusions, lacérations, brûlures)[1][2]. Une attention particulière doit être portée sur les voies respiratoires supérieures, qui peuvent être compromises lors de ce type de traumatisme.
Blessures au visage (109-8)
1 Épidémiologie[modifier | w]
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
Les sports de contact tels que le football américain et le hockey représentent une grande proportion des blessures au visage. Les traumatismes faciaux causés par des blessures par balle ou des explosions sont associés à des plus hauts taux de morbidité et mortalité. [3]
Les hommes sont plus fréquemment affectés que les femmes, mais la violence domestique et la maltraitance des aînés et des enfants doivent toujours être pris en compte chez tout patient présentant un traumatisme facial. [2] En effet, jusqu'à 81% des victimes de violence domestique ont des blessures maxillofaciales à la présentation et jusqu'à 30% ont une fracture. [4]
Jusqu'à 70% des victimes d'accidents de voiture ont des blessures au visage[5].
Les blessures au visage proviennent principalement de (par ordre décroissant d'incidence) : [2]
- assauts,
- accidents de la route,
- chutes
- sports
- blessures par balles.
2 Étiologies[modifier | w]
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Oreille | |
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Nez | |
Bouche | |
Yeux | |
Visage | |
Autes |
3 Physiopathologie[modifier | w]
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
Le mécanisme d'une blessure est classiquement décrit comme le transfert d'énergie (souvent cinétique) par un objet contondant ou pénétrant, mais les blessures au visage sont souvent causées par une combinaison de ceux-ci (par exemple, un accident de voiture).
La blessure peut être à haute vélocité ou à basse vélocité, ce qui détermine le degré de dommage[1]. L'incidence de blessures au cerveau, à l'orbite et à la moelle cervicale est directement reliée au mécanisme et à la sévérité de la blessure faciale[2].
Les fractures peuvent causer des ecchymoses, un gonflement et une sensibilité au toucher, ce qui mène ultimement à une perte de fonction des tissus mous[1].
La prise en charge rapide des voies aériennes supérieures est particulièrement importante, puisque jusqu'à 44% des blessures maxillofaciales sévères requièrent une intubation endotrachéale (secondaire à une perturbation mécanique ou un saignement)[2].
4 Évaluation clinique[modifier | w]
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Description: | Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
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- Approche primaire
- ABC (voies respiratoires et circulation surtout)
- Intubation endotrachéale/cricothyroïdotomie
- Empaquetage précoce de la cavité nasale et orale pour éviter un saignement excessif
- Évaluer d'abord les conditions potentiellement mettant la vie en danger
- Considérer un traumatisme intracrânien (principalement considéré par le mécanisme de la blessure, mais CT peut être nécessaire)
- Stabiliser la moelle cervicale de manière précoce
- ABC (voies respiratoires et circulation surtout)
- Approche secondaire
- Examination méticuleuse du visage et de l'orbite (incluant les yeux)
- Anamnèse
- Le mécanisme prédit la sévérité du trauma au cerveau/moelle cervicale/poumons
- Porter attention particulière à l'abus, la maltraitance ou la violence domestique chez les femmes, les enfants et les patients âgés.
- Prophylaxie tétanique
- Évaluation radiologique par CT simple
- Irriguer et nettoyer la plaie pour éliminer matériaux étrangers
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
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Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
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Les facteurs de risque à rechercher sont :
- le facteur de risque discriminant 1 (Ceci est une balise sémantique de type facteur de risque discriminant que vous devez modifier.) évoque la présence de l'étiologie 1 ou l'étiologie 2
- le facteur de risque discriminant 2 (Ceci est une balise sémantique de type facteur de risque discriminant que vous devez modifier.) est un drapeau rouge et indique un patient qui est probablement atteint de l'étiologie 1 ou l'étiologie 3, pa
- le facteur de risque discriminant 3 (Copiez ce modèle pour définir d'autres facteurs de risque discriminant.) élimine la présence de l'étiologie 4, mais il faut penser à l'étiologie 5
- ...
4.2 Questionnaire[modifier | w]
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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Chez les patients atteints par cette problématique, les symptômes à rechercher au questionnaire sont :
- l'élément d'histoire 1 (ex. FOOSH, un traumatisme crânien récent, bref quelque chose qui n'est ni un symptôme, ni un facteur de risque) évoque la présence de l'étiologie 1
- au questionnaire A (modifiez cette balise et copiez-la pour en définir d'autres) :
- le symptôme discriminant 1 (modifiez cette balise et copiez-la pour en définir d'autres) indique un patient atteint des étiologies 1 ou 3
- toujours questionner le symptôme discriminant 2, qui si présent évoque l'étiologie 4 et demande une prise en charge immédiate
- au questionnaire B :
- le symptôme discriminant 3 ne sera pas présent dans l'étiologie 3, mais quasiment toujours dans l'étiologie 2
- le symptôme discriminant 4 est inquiétant pour l'étiologie 1
- etc.
Après l'approche primaire centrée sur les ABC et les blessures potentiellement graves, il est important de demander quelques questions pour aider à localiser la blessure et son mécanisme.
- vision floue (symptôme) ou autres pertes visuelles aiguës (approche clinique)
- engourdissement, picotements, altération de la sensibilité au niveau du visage
- douleur et localisation
- malocclusion, demander si les dents se ferment bien ensemble et sont bien alignées
- Vérifier la concordance du mécanisme de la blessure tel que décrit par le patient à la présentation clinique. Porter attention à des signes de maltraitance.
4.3 Examen clinique[modifier | w]
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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À l'examen physique, il est pertinent de rechercher les éléments suivants :
- à l'examen clinique 1 (ceci est une balise de type examen clinique, modifiez-la et copiez-la) :
- le signe clinique discriminant 1 (modifiez et copiez cette balise de signe clinique discriminant) indique la présence potentielle de l'étiologie 1
- le signe clinique discriminant 2 évoque l'étiologie 2
- à l'examen clinique 2 :
- le signe clinique discriminant 3 est caractéristique des étiologies 3 et 4
- le signe clinique discriminant 4 et une drapeau rouge et doit toujours être recherché car il peut signifier l'étiologie grave 5
- ...
- inspection
- Vue latérale et frontale pour les déformations de type Le Fort (facies d'assiette)
- Pour les fractures de type Le Fort, voir section Complications
- Raccoon eyes, signe de Battle, qui se développent sur quelques heures, indiquent une fracture à la base du crâne
- Vue latérale et frontale pour les déformations de type Le Fort (facies d'assiette)
- palpation
- Palper la totalité du visage peut détecter la majorité des fractures
- Yeux
- Examiner les nerfs crâniens II, III, IV et VI
- Bien regarder les paupières (ptose, gonflement...)
- Évaluer la pression intra-oculaire pour des signes de syndrome de compression orbital seulement en absence de blessure au globe
- Nez
- Une crépitation par-dessus n'importe quel sinus indique une fracture au niveau du sinus
- Rinorrhée de liquide cérébrospinal
- Oreilles
- Hématome auriculaire
- Hémotympan
- Otorrhée de liquide cérébrospinal
- Cavité orale
- Déviation, malocclusion
- Dent manquante ou brisée
- Placer un doigt dans l'oreille externe et demander au patient d'ouvrir la bouche délicatement pour détecter blessure du condyle de la mandibule (ressentir des sons, cliquements...)
5 Examens paracliniques[modifier | w]
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Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'un patient qui se présentent avec cette situation clinique sont :
- l'examen paraclinique 1 (Ceci est une balise de type examen paraclinique que vous devez modifier et pouvez copier) :
- le signe paraclinique discriminant 1 (Ceci est une balise de type signe clinique discriminant que vous devez utiliser et pouvez copier) sera typiquement entre 3,5 et 4,5 pour l'étiologie 1, mais au dessus de 8 pour l'étiologie 2
- le signe paraclinique discriminant 2 sera négative pour l'étiologie 3
- l'examen paraclinique 2 :
- le signe paraclinique discriminant 3 évoque la présence de l'étiologie grave 3
- le signe paraclinique discriminant 4 sera parfois trouvée sur l'incidence latérale lorsque l'étiologie 4 est en cause
- ...
- CT simple axial ou coronal, indiqué pour suspicion de fracture faciale
- Panorex, un scan radiographique panoramique, surtout utilisé lorsqu'il y a suspicion d'une fracture mandibulaire
6 Drapeaux rouges[modifier | w]
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Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Outre les drapeaux rouges d'un trauma habituel, il est important de porter une attention particulière à ces signes cliniques, qui peuvent mettre la vie en danger ou mener à une perte de fonction complète d'un organe. À ces drapeaux rouges s'ajoutent tous les signes d'un traumatisme crânien (voir Traumatisme crânien).
- fracture de la base du crâne, où il est possible de voir
- Hémotympan
- Rinorrhée ou otorrhée cérébrospinale
- Signe de Battle
- Raccoon eyes ou yeux au beurre noire
- obstruction des voies respiratoires causé par
- Déplacement de caillots sanguins, dents, ou segments fracturés
- Gonflement des tissus mous
- Rétroposition de la langue
- hématome rétro-bulbaire (menant à un syndrome de compression orbital)
- Exophtalmie
- Perte visuelle
- Pression intra-oculaire augmentée
- Oeil rouge (pas toujours)
- Effectuer une canthotomie latérale d'urgence
7 Approche clinique[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
8 Traitement[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
8.1 Traitement symptomatique[modifier | w]
Les traitements suggérés sont les suivants :
- le traitement non-pharmacologique 1
- Exemple de recommandation. [B, 2]
- le traitement non-pharmacologique 2
- le Médicament 80 mg PO TID x 7j
- ...
8.2 Traitement des étiologies[modifier | w]
Étiologie | Description |
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Étiologie 1 |
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Étiologie 2 |
|
... | ... |
L'approche primaire se fait toujours par l'évaluation des ABC (voir Approche clinique)
Le traitement dépend largement de l'os fracturé. L'approche générale (dépendemment de ce qui est affecté) consiste à rétablir une occlusion dentaire normale, rétablir la vision et les mouvements extra-oculaires ainsi que de rétablir la stabilité et l'apparence faciale. Des blessures ouvertes à risque de s'infecter requièrent une irrigation et un débridement ainsi que l'administration prophylactique d'antibiotiques. Une prophylaxie tétanique peut aussi être considérée.
Un traitement définitif est souvent d'ordre chirurgical, habituellement par un chirurgien maxillofacial. Ce dernier peut procéder à une opération de type ''ORIF'' (open reduction and internal fixation), soit le réalignement et l'implantation de guides métalliques pour favoriser la guérison et le gain de fonction. Cette chirurgie est habituellement différée d'environ 5 jours pour permettre au gonflement de s'atténuer (sauf pour population pédiatrique, voir Populations particulières).
D'autres consultations peuvent être considérées en fonction de l'étendu de la blessure (ophtalmologie, neurochirurgie, médecine dentaire...)
Fractures mandibulaires | Fixation intermaxillaire: les os maxillaire et mandibulaire sont attachées ensemble par des fils métalliques |
Fractures maxillaires | Les fractures maxillaires de type Le Fort présentent initialement un saignement important, d'où l'importance d'empaqueter les cavités nasales. |
Fractures nasales |
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Fractures zygomatiques |
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Fractures du plancher orbital |
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9 Complications[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les complications en lien avec cette présentation clinique sont :
- la complication 1
- la complication 2
- ...
Les structures osseuses les plus communément affectées sont l'os nasal, le plancher de l'orbite, le maxillo-zygomatique, le sinus maxillaire et le rameau mandibulaire.[2]
- Fractures nasales
- Fracture faciale la plus commune
- Les fractures nasales par force latérale présentent un meilleur pronostic que les fractures par force antérieure
- Epistaxis, déviation du septum, crepitus, hémorragie sous-conjonctivale
- Fractures du plancher orbital
- Fracture de type blow-out: trauma direct à l'oeil mène à une augmentation soudaine de la pression intra-orbitale et une fracture au plancher de l'orbite en épargnant le périmètre orbital [1][2][7].
- Possibilité d'avoir un saignement rétro-bulbaire, qui cause un syndrome compressif de l'oeil (voir Drapeaux rouges)
- Il est aussi possible que la fissure orbitale supérieure, soit l'ouverture par laquelle passent les nerfs crâniens III, IV, V1 et VI (mouvements extra-oculaires), soit fracturée, menant à une ophtalmoplégie douloureuse (+/- diplopie), une ptose, proptose et une anesthésie dans la région V1.
- Fractures maxillaire/médio-facialesLes fractures de Le Fort se présentent souvent de manière dramatique initialement, avec un saignement important et parfois des écoulements cérébrospinaux dans le Fort de type II et III.
- Le Fort I
- Fracture transverse à travers l'os maxillaire et en haut des racines dentaires. Une plainte commune est la malocclusion.
- Tirer sur la mâchoire antérieurement fera déplacer seulement l'os maxillaire
- Le Fort II
- Fracture pyramidale à travers le maxillaire central et le palais dure
- Tirer sur la mâchoire antérieurement fera déplacer l'os maxillaire et le nez
- Le Fort III
- Fracture qui cause une dysjonction craniofaciale de la base du crâne.
- Facies en forme d'assiette
- En décubitus dorsal, le visage du patient peut sembler très affaissé
- Tirer sur la mâchoire antérieurement fera bouger presque tout le visage, avec les yeux tenus en place seulement par le nerf optique
- Il est rare que la fracture de Le Fort III traverse parfaitement d'un côté à l'autre
- Il est rare que la fracture de Le Fort III traverse parfaitement d'un côté à l'autre
- Le Fort I
- Fractures zygomatiques
- La fracture peut se faire selon deux modèles principaux: fracture de type tripode ou fracture isolée de l'arche zygomatique
- La fracture de type tripode implique une lésion du rebord infraorbital, de la suture zygomaticofrontale et de la jonction zygomaticotemporale. Requiert antibiotiques IV et réparation chirurgicale
- La fracture isolée de l'arche zygomatique peut se réparer chirurgicalement de manière différée.
- Pathognomonique pour lésion zygomatique
- Hémorragie sous-conjonctivale
- Ecchymose périorbitale
- Hypoesthésie dans la distribution de V2
- Souvent, il y a une difficulté à ouvrir la bouche (trismus)
- La fracture peut se faire selon deux modèles principaux: fracture de type tripode ou fracture isolée de l'arche zygomatique
- Fractures mandibulaires
- Les fractures mandibulaires sont souvent diagnostiquées dans le contexte de malocclusion et de douleur au mouvement. Il y a aussi souvent une difficulté à ouvrir la bouche (trismus)
- Il peut y avoir une hypoesthésie dans la distribution de V3
10 Particularités[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Une attention particulière doit être notée pour le mécanisme de la lésion chez les enfants, les personnes âgées et les femmes, à la recherche de tout signe de violence conjugale ou de maltraitance.
10.1 Gériatrie[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
10.2 Pédiatrie[2][modifier | w]
Les fractures pédiatriques sont habituellement dues à des chutes, des accidents de bicyclettes, des accidents pédestres ou des accidents de transport.
La cricothyroïdotomie est contrindiquée chez les patients < 8 ans (et fortement déconseillée entre 9 et 12 ans), car la membrane cricothyroïde n'est pas complètement développée.
Les sinus maxillaires se développent jusqu'à l'âge de 6 ans, donc les fractures médio-faciales sont moins communes chez cette population.
Les os des enfants se remodèlent très rapidement (il peut y avoir des changements en moins d'une semaine), donc la réduction différée de la fracture est déconseillée.
11 Notes[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
12 Références[modifier | w]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 (en) Sara Mirali, Ayesh Seneviratne, Toronto Notes, Ontario, , 1390 p. (ISBN 978-1-927363-60-7)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 Judith E. Tintinalli, Tintinalli's Emergency Medicine - A comprehensive study guide - 8th edition, McGraw Hill, , 2173 p. (ISBN 978-0-07-180913-9)
- ↑ (en) « UpToDate », sur uptodate.com, (consulté le 27 mars 2021)
- ↑ Marx, J. A., & Rosen, P., Rosen's Emergency Medicine, Concepts and Clinical Practice - 8th edition, Philadelphia, Elsevier Saunders, , 3077 p. (ISBN 978-1-4557-0605-1)
- ↑ Shawn D. Newlands, Head and neck surgery - Otolaryngology, 4th edition, (ISBN 978-0781755610)
- ↑ « Maxillofacial trauma - WikEM », sur wikem.org (consulté le 27 mars 2023)
- ↑ Robert S. Porter, Merck Manual of Diagnosis and Therapy - 20th edition, , 3500 p. (ISBN 978-0911910421)