Utilisateur:Isabelle Thibault/Brouillons/Toux aiguë (approche clinique)
Toux (18)
La toux est une action réflexe du tractus respiratoire permettant de dégager les voies respiratoires supérieures. C’est un symptôme fréquent et peu spécifique.[1][2][3] La toux peut être aiguë ou chronique[3]:
- aiguë < 3 semaines
- chronique > 3 semaines.
Cette page concerne la toux aiguë, pour la toux chronique, voir Toux chronique (approche clinique).
Épidémiologie
La toux est l’une des symptômes les plus courants pour lesquels des soins ambulatoires sont recherchés auprès des cliniciens. L’évaluation et la gestion de la toux peuvent représenter jusqu'à 40 % de consultations auprès des cliniciens.[4]
Étiologies
La toux peut être classée en fonction de sa durée ;
- La toux aiguë existe depuis moins de trois semaines et est le plus souvent due à une infection aiguë des voies respiratoires. D'autres considérations incluent une exacerbation aiguë d'une maladie pulmonaire chronique sous-jacente, d'une pneumonie et d'une embolie pulmonaire
- La toux présente depuis plus de trois semaines est soit subaiguë (trois à huit semaines) soit chronique (plus de huit semaines)[5] .
type | causes |
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Toux aigue |
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- Dans les zones d' endémie , il faut envisager la tuberculose pulmonaire chez tous les patients qui toussent, quelle que soit la durée.[6]
- Envisager la coqueluche chez les patients présentant des facteurs de risque , par exemple une sous- immunisation et/ou un contact avec une personne infectée[7]
Physiopathologie
La toux est une action réflexe du tractus respiratoire ayant pour but de dégager les voies respiratoires supérieures. Il en résulte d’une irritation des récepteurs de la toux aux stimuli mécaniques et chimiques. Divers mécanismes physiopathologiques peuvent mener à la toux par des récepteurs, dépendamment de l'étiologie. Ces récepteurs se retrouvent au niveau de l'épithélium des voies respiratoires supérieures et inférieures, le péricarde, l'œsophage, le diaphragme et l'estomac. Les récepteurs chimiques sensibles à l'acide, au froid, à la chaleur, aux composés de type capsaïcine et à d'autres irritants chimiques déclenchent le réflexe de toux via l'activation des canaux ioniques Au niveau des voies respiratoires supérieures, la toux peut notamment être due à un écoulement post-nasal, une irritation directe ou une inflammation des récepteurs. Déplus, les récepteurs mécaniques de la toux peuvent être stimulés par des déclencheurs tels que le toucher ou le déplacement. Les impulsions des récepteurs de la toux stimulée traversent une voie afférente par le nerf vague vers le centre de la toux dans la moelle. Ce processus est en partie sous un certain contrôle des centres corticaux supérieurs. La toux involontaire est régulée par des afférences nerveuses vagales. Il y a toutefois un important contrôle cortical pouvant se manifester par l'inhibition de la toux ou par une toux volontaire. Par conséquent, l'effet placébo peut avoir un effet important sur la toux. Pour la même raison, des problématiques psychologiques peuvent causer la toux. [8][2][1]
Approche clinique
Questionnaire
La toux constitue un motif fréquent de consultation médicale. Il est important, de procéder à un examen approfondi afin de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, et mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il faut également porter une attention particulière sur la distinction à établir entre une toux provoquée par une cause bénigne et une toux provoquée par des causes plus graves exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée.
Anamnèse de la maladie actuelle | doit déterminer la durée et les caractéristiques de la toux (p. ex., sèche ou productive de crachats ou de sang et si elle est accompagnée d'une dyspnée et/ou d'une douleur thoracique). Poser des questions sur les facteurs déclenchants (p. ex., l'air froid, les odeurs fortes) et le moment de la toux (p. ex., surtout la nuit) peut être révélateur. |
Revue des systèmes | doit rechercher des symptômes de cause possible, dont rhinorrhée et maux de gorge (infection des voies respiratoires supérieures, écoulement nasal postérieur); fièvre, frissons et douleur thoracique pleurétique (pneumonie); sueurs nocturnes et perte de poids (tumeur, tuberculose); pyrosis (reflux gastro-œsophagien); et difficulté à déglutir ou épisodes d'étouffement en mangeant ou en buvant (fausses routes). |
Recherche des antécédents médicaux | doit porter sur des infections respiratoires récentes (c'est-à-dire, au cours des 1 à 2 mois précédents); des antécédents d'allergies, d'asthme, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et de reflux gastro-œsophagien; des facteurs de risque (ou une infection connue) de tuberculose ou d'infection par le VIH; et les antécédents de tabagisme. L'anamnèse médicamenteuse doit spécifiquement comprendre la recherche de prise d'inhibiteurs de l'ECA. En cas de toux chronique, il faut interroger les patients sur une exposition à des irritants ou à des allergènes respiratoires et des séjours ou une résidence dans des régions d'endémie de maladies fongiques.[9]Le clinicien doit notamment être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée. Il doit être apte à énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales (toux aiguë versus toux chronique, cause bénigne versus cause grave, déclencheurs et facteurs aggravants).[3] |
Apparition & Chronologie |
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Déclencheurs & Facteurs aggravants |
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Qualité |
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Intensité / sévérité | Quatité et fréquence |
Antécédents, Habitus & Facteurs de risque |
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Examen clinique
Le clinicien doit-être en mesure de diagnostiquer les causes de la toux, la gravité et les complications. Il doit de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée.[3]
- Les signes vitaux doivent être recherchés notamment une tachypnée et une fièvre.
- L'examen général doit rechercher des symptômes de détresse respiratoire et de maladie chronique (p. ex., fonte musculaire, léthargie).
- L'examen du nez et de la gorge doit se concentrer sur l'aspect de la muqueuse nasale (p. ex., couleur, congestion) et rechercher la présence d'un écoulement (externe ou dans le pharynx postérieur). Les oreilles doivent être examinées pour vérifier la présence de corps étrangers, masses ou de signes d'infection.
- Les aires ganglionnaires cervicales et sus-claviculaires doivent être palpées à la recherche d'adénopathies.
- Un examen pulmonaire complet est effectué, avec notamment l'évaluation de l'adéquation des échanges aériens; de la symétrie diminution du murmure vésiculaire; et de la présence de crépitants et/ou de sibilants. Les signes de condensation (p. ex., égophonie, matité à la percussion) doivent être recherchés.[10]
En effet, l’approche clinique de diagnostic de la toux aigue et chronique est toujours érigée par des indices initiaux lors de l’histoire clinique. Dans ce contexte de soins, tous les patients présentant de la toux doivent être interrogés: [11]
- sur le tabagisme,
- l'utilisation des IEC
- la présence d'une infection des voies respiratoires supérieures au début de la toux.
- Des antécédents de symptômes coexistant peuvent suggérer un diagnostic sous-jacent (p. Ex. Asthme, goutte-à-goutte post nasal, reflux gastro-œsophagien, bronchite chronique, bronchectasie).
Drapeaux rouges
Les drapeaux rouges[12]:
- Dyspnée
- Hémoptysie
- Perte de poids
- Fièvre persistante
- Facteurs de risque de tuberculose ou d'infection par le VIH[10][11]
Approche diagnostique - Examens paracliniques
Les principales causes de la toux aigue et les examens clinique associés [13]
Causes | Signes évocateurs | Procédure diagnostique |
---|---|---|
Toux aiguë | ||
Corps étranger* | Apparition brutale chez un petit enfant qui ne présente pas d'infection des voies respiratoires supérieures ni de symptômes généraux | Rx thorax (en inspiration et expiration)
Bronchoscopie |
Insuffisance cardiaque* |
Dyspnée
Râles crépitants fins Bruits extrasystoliques du cœur Pression veineuse jugulaire élevée Œdèmes périphériques déclives Orthopnée Dyspnée paroxystique nocturne |
Rx thorax Taux de peptide natriurétique cérébral (de type B) Echocardiographie transthoracique |
Pneumonie (virale, bactérienne, par inhalation, rarement fongique) |
Fièvre
Toux productive Dyspnée Douleur thoracique pleurale Bruits bronchiques localisés ou égophonie |
Rx thorax
Cultures (p. ex., d'expectoration, de liquide pleural, hémocultures et éventuellement de lavages bronchiques) chez les sujets gravement atteints et les patients qui présentent des pneumonies nosocomiales |
Écoulement nasal postérieur (origine allergique, virale ou bactérienne) |
Céphalée
Maux de gorge Nausées Aspect pavimenteux de l'oropharynx postérieur Muqueuse nasale pâle, empâtée, tuméfiée Fréquents éclaircissements de la gorge |
Bilan clinique
TDM des sinus si le diagnostic est incertain |
Embolie pulmonaire* |
Douleur thoracique pleurale
Dyspnée Tachycardie |
Angio-TDM
Moins souvent, scintigraphie de ventilation/perfusion et éventuellement artériographie pulmonaire |
Infection des voies respiratoires supérieures (dont la bronchite aiguë) |
Rhinorrhée
Muqueuse nasale rouge, tuméfiée Maux de gorge Malaise |
Bilan clinique |
Hyperactivité des voies respiratoires après résolution de l'infection des voies respiratoires | Toux sèche, non productive qui peut persister pendant des semaines ou des mois après une infection aiguë des voies respiratoires | Rx thorax typique |
La toux chronique
La Société canadienne de thoracologie (SCT) endosse un algorithme d'approche diagnostique basé tout d'abord sur le caractère aigu ou chronique de la toux chez les patients âgés d'au moins 15 ans. La toux chronique peut ensuite être divisée selon si elle dure depuis moins de 8 semaines (toux subaiguë) ou plus de 8 semaines. Ceci permet d'approcher la toux subaiguë de manière légèrement différente de la toux chronique d'une durée de plus de 8 semaines. Ainsi, une toux subaiguë peut être post-infectieuse ou non. La toux subaiguë post-infectieuse est prise en charge en fonction de l'infection suspectée. Quant à la toux chronique durant plus de 8 semaines et la toux subaiguë non post-infectieuse, elles sont approchées de la même manière selon le cas : par l'essai du traitement d'une cause identifiée, par l'essai de l'arrêt tabagique, ou par l'essai de l'arrêt d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).[1]
Chez le patient souffrant de toux chronique, il n’est pas recommandé de se baser sur la qualité, la chronologie ou la productivité de la toux pour déterminer l’approche clinique, ni pour poser ou éliminer un diagnostic. (SCT, recommandation de grade B)[1]
Chez tous les patients souffrant de toux chronique, indépendamment des signes ou symptômes présents, il est recommandé de considérer les diagnostics de syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS), d’asthme et de reflux gastro-œsophagien (RGO), puisque toutes ces pathologies peuvent se présenter uniquement par une toux chronique. (SCT, recommandation de grade B)[1]
Chez les patients avec une toux chronique qui présentent une radiographie pulmonaire normale, ne fument pas et ne sont pas traités avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), il est recommandé de rechercher le syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS), l’asthme, la bronchite à éosinophiles (sans asthme), le reflux gastro-œsophagien (RGO), ou une combinaison de ces diagnostics. (SCT, recommandation de grade B)[1]
Catégorie | Exemples |
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Maladie pulmonaire obstructive | Asthme
Maladie pulmonaire obstructive chronique Bronchectasie Bronchiolite |
Maladie parenchymateuse | Fibrose pulmonaire idiopathique
Asbestose Pneumopathie interstitielle desquamative Sarcoïdose |
Faiblesse neuromusculaire | Sclérose latérale amyotrophique
Le syndrome de Guillain Barre Myasthénie grave |
Atteinte de la paroi thoracique / maladie pleurale | Cyphoscoliose
Spondylarthrite ankylosante Épanchements pleuraux chroniques |
Maladie vasculaire pulmonaire | Embolie pulmonaire
Hypertension artérielle pulmonaire Maladie veinoocclusive pulmonaire Vasculite |
Malignité | Carcinome bronchogène (cancer du poumon non à petites cellules et à petites cellules)
Maladie métastatique |
Maladies infectieuses | Pneumonie
Bronchite Trachéite |
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies) |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement de la toux dépend de la cause.
Il existe peu d'éléments de preuves en faveur de l'utilisation des suppresseurs de la toux ou des agents mucolytiques. La toux est un important mécanisme d'élimination des sécrétions des bronches ce qui peut faciliter la guérison des infections respiratoires. Donc, bien que les patients demandent souvent un traitement anti-tussif, celui-ci doit être administré prudemment et réservé aux infections des voies respiratoires supérieures ainsi qu'aux patients traités pour l'affection causale pour laquelle la toux reste gênante. Les antitussifs peuvent aider certains patients qui ont une toux chronique avec un réflexe ou une composante psychogène à leur toux ou qui développent des lésions de la muqueuse bronchique.[16]
Le clinicien doit être en mesure de mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il doit déterminer si le patient a besoin de soins spécialisés, prescrire les médicaments indiqués, conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique, rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir des examens plus poussés, ainsi que conseiller le patient, au besoin, sur les enjeux liés au travail.[3] Un traitement empirique initial avec une association antihistaminique-décongestionnant. Si le traitement empirique du goutte-à-goutte post nasal échoue, une approche par étapes doit être initiée qui met l'accent sur les tests diagnostiques séquentiels et /ou le traitement empirique de l'asthme, de la bronchite éosinophile non asthmatique et du reflux gastro-œsophagien. En général, la bronchoscopie à fibre optique flexibleajoute peu à l'évaluation diagnostique des patients avec des résultats normaux ou non spécifiques sur les radiographies thoraciques simples ou la tomodensitométrie thoracique[11]
Approche clinique specifique de la toux |
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Par ailleurs, d'autres médicaments pourraient utiliser auprès des patients qui présentent de la toux comme:
- Les antitussifs inhibent le centre médullaire de la toux.
- Les expectorants entraînent une diminution de la viscosité et favorisent la toux ou l'expectoration des sécrétions mais ont un intérêt limité.
- Les traitements locaux, tels que les gouttes ou les sirops pour la toux (émollients) à base d'acacia, de réglisse, de glycérine, de miel et de baies sauvages sont parfois efficaces, peut-être pour des raisons psychologiques, mais leur efficacité n'a pas été scientifiquement prouvée.
- Les médicaments qui stimulent la toux (pro-tussifs) sont indiqués dans les pathologies telles que la mucoviscidose et la bronchectasie, dans lesquelles une toux productive est considérée comme importante pour libérer les voies respiratoires et préserver la fonction respiratoire.
- Les bronchodilatateurs, tels que l'albutérol, l'ipratropium disodique ou les corticostéroïdes inhalés, peuvent être efficaces dans la toux après une infection des voies respiratoires supérieures et dans la variante d'asthme avec toux.[16]
Version de Sarah
- établir un plan de prise en charge initiale, notamment :
- déterminer si le patient a besoin de soins spécialisés;
- prescrire les médicaments indiqués;
- conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique;
- rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir d'examens plus poussés;
- conseiller le patient, au besoin, sur les enjeux liés au travail.
- Traiter les étiologies sous-jacentes spécifiques de la toux .
- Évaluer la réponse du patient avec un suivi de routine.
- Reconsidérer le diagnostic de travail si le traitement échoue.
- Envisager des mesures de soutien et un traitement symptomatique, par exemple en cas de toux virale aiguë.
Les antibiotiques ne sont pas recommandés pour le traitement de routine de la toux à moins qu'il y ait une indication prouvée, par exemple, dans la pneumonie ou la sinusite bactérienne aiguë .
Mesures de soutien
- Recommander le repos et une hydratation adéquate.
- Conseillez aux patients d'éviter les irritants pulmonaires , par exemple la fumée. [17]
- Des mesures non pharmacologiques peuvent être bénéfiques, par exemple :[18]
- Solution saline nasale pour la congestion nasale
- Un humidificateur
Traitement symptomatique de la toux[19][20][21]
Mécanisme d'action | Indication | effets secondaires | en cas de surdosage | |
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Expectorants |
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peut être envisagée pour les toux productives :
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Antitussifs |
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peut être envisagée pour les toux sèches nocturnes
Les médicaments antitussifs diminuent la toux et, par conséquent, ne doivent être utilisés qu'en cas de toux non productive, car la toux favorise l'expectoration de mucus. |
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Mucolytiques |
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peut étre envisagé dans les
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Kinésithérapie thoracique |
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Traitement des symptômes associés
- Antihistaminiques : Envisager si un composant allergique est suspecté, par exemple, dans la rhinite allergique .
- Bronchodilatateurs (p. ex., bêta-agonistes ) :Traiter les indiqués pour le traitement de l'asthme et de la MPOC
- Stéroïdes
- Stéroïdes intranasaux ou inhalés : utilisés dans la rhinite allergique , l'asthme
- Traiter les Stéroïdes systémiques : utilisés chez les patients souffrant d'inflammation aiguë et/ou d' œdème , par exemple, en cas d' anaphylaxie, MPOC, d'exacerbation aiguë de l'asthme , de croup
- Décongestionnants (p. ex., oxymétazoline, pseudoéphédrine): peut être utilisé pour traiter la congestion nasale [22]
- AINS : peuvent être utilisés pour traiter les myalgies , les maux de tête et la fièvre
Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diverses complications peuvent survenir chez le patient souffrant de toux, dépendamment notamment de l'étiologie et des caractéristiques du patient. L'évaluation du patient doit viser à prévenir et contrôler ces complications.[23][1]
Chez les patients ayant une toux inefficace, il est recommandé d'anticiper et surveiller l'apparition de complications telles que la pneumonie, l'atélectasie et l'insuffisance respiratoire.[1]
Cardiovasculaire |
Hypotension artérielle |
Perte de conscience |
Rupture des veines sous-conjonctivales, nasales et anales |
Déplacement / dysfonctionnement des cathéters intravasculaires |
Bradyarythmies, tachyarythmies |
Neurologique |
Syncope de la toux |
Mal de crâne |
Embolie gazeuse cérébrale |
Rhinorrhée du LCR |
Radiculopathie cervicale aiguë |
Dysfonctionnement des shunts ventriculo-auriculaires |
Convulsion |
AVC dû à la dissection de l'artère vertébrale |
Gastro-intestinal |
Événements de reflux gastro-œsophagien |
Hydrothorax en dialyse péritonéale |
Dysfonctionnement du bouton de gastrostomie |
Rupture splénique |
Hernie inguinale |
Génito-urinaire |
Incontinence urinaire |
Inversion de la vessie par l'urètre |
Musculosquelettique |
De l'élévation asymptomatique de la créatine phosphokinase sérique
à la rupture des muscles droits de l'abdomen |
Fractures des côtes |
Respiratoire |
Emphysème interstitiel pulmonaire, avec risque potentiel
de pneumatose intestinale, pneumomédiastin, pneumopéritoine, pneumorétropéritoine, pneumothorax, emphysème sous-cutané |
Traumatisme laryngé |
Traumatisme trachéobronchique (p.ex., bronchite, rupture bronchique) |
Exacerbation de l'asthme |
Hernie pulmonaire intercostale |
Divers |
Pétéchies et purpura |
Perturbation des plaies chirurgicales |
Symptômes constitutionnels |
Changements de style de vie |
Conscience de soi, enrouement, étourdissements |
Peur d'une maladie grave |
Diminution de la qualité de vie |
Version de Sarah
Les complications de la toux peuvent être plus ou moins sérieuses. Il faut distinguer celles qui sont fréquentes mais bénignes de celles qui sont rares mais parfois plus graves. La toux chronique est souvent responsable d'une qualité de vie médiocre.
les complications assez fréquentes
par les pressions intra-thoraciques élevées qu'elle génère, la toux peut entraîner un certain nombre de complications qui n'ont pas forcément rapport avec sa cause. Leur fréquence augmente en cas de toux chronique :
- des douleurs musculaires (myalgies),
- une inflammation des muqueuses,
- une sudation excessive,
- une incontinence urinaire surtout chez les femmes,
- des maux de tête et des vomissements,
- des pétéchies sur le visage.
- un retentissement sur le sommeil.
les complications rares mais graves
Les épisodes de toux sévère ou la toux chronique peuvent aussi être responsables de complications plus rares mais qui peuvent être graves.
- complications musculo-squelettiques : hernie discale, fractures de côtes, rupture de plaies chirurgicales ou des muscles grands droits
- complications respiratoires tels qu'un pneumothorax, un pneumomédiastin, un traumatisme laryngé
- des problèmes cardiovasculaires comme des troubles du rythme cardiaque, de l'hypotension artérielle, la rupture des veines conjonctivales, anales ou nasales
- complications neurologiques : syncope, épilepsie, rupture d'anévrisme.
- prolapsus vaginaux et des accouchements prématurés chez les femmes
La toux chronique peut retentir sur la qualité de vie, notamment sur le plan psycho-social, en effet les personnes qui souffrent de toux chronique se plaignent souvent d'un épuisement, irritabilité, insomnie et de devoir changer leur mode de vie.
Particularités
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Pédiatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Il est recommandé de prendre en charge la toux chez l’enfant en fonction des données probantes pédiatriques et des lignes directrices pédiatriques, car les facteurs étiologiques et les traitements peuvent différer comparativement à la toux chez l’adulte. Lorsque ceci n’est pas possible, les recommandations adultes doivent être utilisées avec précaution.[1]
- Approche diagnostique pédiatrique
Il est recommandé d’évaluer systématiquement les enfants avec une toux chronique afin de mettre en évidence la présence d’indicateurs diagnostiques spécifiques.[1] Cette investigation devrait au moins inclure une radiographie pulmonaire et une spirométrie, si l’âge le permet.
Lorsque l’enfant présente une toux spécifique, il est recommandé de considérer des investigations supplémentaires, sauf lorsqu’il s’agit d’une toux due à l’asthme.
Lorsque l’enfant présente une toux chronique productive purulente, il est recommandé de toujours rechercher la présence de bronchiectasies et d’identifier la cause sous-jacente (ex. fibrose kystique, déficience immunitaire)
Chez les enfants ayant une toux non spécifique, la toux peut se résoudre spontanément, mais les enfants doivent être réévalués afin de rechercher l’émergence d’indicateurs étiologiques spécifiques.[1]
- Prise en charge pédiatrique
- Chez les enfants souffrant de toux chronique, il est recommandé de déterminer l’étiologie afin d’orienter le traitement. [1]
- Chez les enfants présentant une toux non spécifique et des facteurs de risques pour l’asthme, il est recommandé de tenter un court essai d’un corticostéroïde inhalé:
- Durée approximative de 2 à 4 semaines.
- La plupart des enfants avec une toux non spécifique n’ont pas d’asthme.
- Les enfants doivent toujours être réévalués après 2 à 4 semaines. cesser la médication et de considérer des diagnostics alternatifs. Il n’est pas recommandé d’utiliser un antitussif. [note 1][1]
- Rechercher les facteurs d’exacerbation tels que l’exposition à la fumée tabagique. [1]
- Déterminer les attentes de parents et d’adresser leurs inquiétudes. [1]
Gériatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Notes
- ↑ Ces médicaments sont associés à une mortalité et une morbidité significatives, en particulier les enfants plus jeunes. Ceci inclue les antitussifs en vente libre. (SCT, recommandation de grade D)
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/02/28 à partir de Cough (StatPearls / Cough (2021/02/11)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29630273 (livre).
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