« Maladie cœliaque » : différence entre les versions

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(Édition section étiologie et physiopatho)
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Présentation clinique}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Présentation clinique}}
Les symptômes communs sont la léthargie et la diarrhée d'où le nom de sprue coeliaque. Les autres symptômes gastro-intestinaux sont la distension abdominale, l'inconfort ou la douleur, les vomissements et la constipation. Dans l'enfance, le retard de croissance est un aspect important de l'histoire, tandis qu'à l'âge adulte, le symptôme correspondant serait une perte de poids inexpliquée. Les symptômes d'autres systèmes que gastro-intestinaux comprennent des ulcères aphteux récurrents dans la bouche, une anémie ferriprive, une ataxie, des maux de tête chroniques et un retard de la ménarche. L'incidence de certaines complications obstétricales telles que le travail prématuré, le retard de croissance et la mortinaissance chez les femmes atteintes de la maladie cœliaque non traitée est plus élevée.<ref name=":0" />
=== Facteurs de risque ===


Les patients atteints de la maladie cœliaque peuvent présenter une diarrhée et un retard de croissance; certains peuvent être asymptomatiques. <ref name=":0" />
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}Voici certains facteurs de risque de la maladie coeliaque :
* maladie auto-immune : diabète de type 1, hypothyroïdie , thyroïdite auto-immune
* trisomie 21
* déficit sélectif en IgA


La dermatite herpétiforme est une affection cutanée causée par une intolérance au gluten et, tout comme l'entéropathie, elle répond généralement à l'exclusion du gluten de l'alimentation.<ref name=":0" />
=== Questionnaire ===
 
Les symptômes extra-intestinaux sont courants et peuvent inclure: <ref name=":0" />
 
 
* Anémie due à une mauvaise absorption de la vitamine B12, du folate ou du fer
* Coagulopathie due à une mauvaise absorption de la vitamine K
* Ostéoporose
* Symptômes neurologiques tels que faiblesse musculaire, paresthésies, convulsions et ataxie <ref name=":0" />
 
'''PRÉSENTATION<ref name=":6" />'''
 
-        GI :
 
o   Diarrhée
 
o   Stéatorrhée
 
o   Flatulence
 
o   Malabsorption (anémie, ostéoporose, retard de croissance, troubles neurologies, œdème)
 
-        Mx subclinique :
 
o   Fatigue


o   Anémie légère
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}Plusieurs symptômes gastro-intestinaux orientent vers une maladie coeliaque et sont à rechercher au questionnaire : <ref name=":0" />'''<ref name=":6" />'''
* diarrhée, mais parfois constipation
* stéatorrhée
* flatulences
* distension abdominale
* inconfort abdominal
* douleur abdominale
* vomissements
* ulcères aphteux récurrents dans la bouche
Toutefois, certains patients sont asymptomatiques.


o   AST augmenté
Certains symptômes extra-intestinaux sont aussi à rechercher et peuvent inclure : <ref name=":0" />'''<ref name=":6" />'''
* fatigue
* retard de croissance chez l'enfant ou perte de poids inexpliqué chez l'adulte
* maux de tête chroniques, migraines
* retard de la ménarche
* dermatite herpétiforme
* léthargie


-        Sx non-GI :
* symptômes neurologiques : faiblesse musculaire, paresthésies, convulsions, ataxie, syndrome du tunnel carpien, myopathie
* troubles neuropsychologiques : dépression, épilepsie, migraines


o   Déficit vitamine D
Certains conditions sont associées à la maladie coeliaque et peuvent être questionnés avec les antécédents du patient : '''<ref name=":6" />'''
 
* hémosidérose pulmonaire  
o   Troubles neuropsy (dépression, épilepsie, migraine, tunnel carpien, myopathie)
* reflux gastro-oesophagien
 
* infertilité et avortement spontanés
o   Rhumato
* glossite atrophique
 
* pancréatite
o   Hémosidérose pulmonaire
* myocardite, cardiomyopathie
 
* maladie hépatique chronique : élévation chronique AST, cirrhose biliaire primitive
o   hyposplénisme
* maladie inflammatoire intesitinale
 
o   Néphropathie IgA (30% des pts)
 
-        Syndromes associés :
 
o   Dermatite herpétiforme
 
o   Diabète type 1
 
o   Déficit sélectif en IgA
 
o   Syndrome de Down
 
o   Maladie hépatique (élévation chronique AST, cirrhose biliaire primitive)
 
o   Thyroïdidite auto-immune
 
o   RGO
 
o   MII
 
o   Infertilité, avortement spontané
 
o   Glossite atrophique
 
o   Myocardiate, cardiomyopathie
 
o   Pancréatite
 
=== Facteurs de risque ===
 
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
 
=== Questionnaire ===
 
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}


=== Examen clinique ===
=== Examen clinique ===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examen clinique}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examen clinique}}
oedème = malabsoprtion


== Examens paracliniques ==
== Examens paracliniques ==
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Etudes en laboratoire: <ref name=":0" />
Etudes en laboratoire: <ref name=":0" />


anémie ferriprive,
* Anémie due à une mauvaise absorption de la vitamine B12, du folate ou du fer
* Coagulopathie due à une mauvaise absorption de la vitamine K
* Ostéoporose
AST augmenté
o   Déficit vitamine D
hyposplénisme


Néphropathie IgA (30% des pts)
Les symptômes extra-intestinaux sont courants et peuvent inclure:
* Les diabétiques de type 1 et le syndrome de Down ont une incidence élevée de maladie cœliaque; un bilan approprié est donc nécessaire
* Les diabétiques de type 1 et le syndrome de Down ont une incidence élevée de maladie cœliaque; un bilan approprié est donc nécessaire
* Les électrolytes peuvent révéler une hypocalcémie, une hypokaliémie, une acidose métabolique
* Les électrolytes peuvent révéler une hypocalcémie, une hypokaliémie, une acidose métabolique
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-        Hépatome
-        Hépatome
L'incidence de certaines complications obstétricales telles que le travail prématuré, le retard de croissance et la mortinaissance chez les femmes atteintes de la maladie cœliaque non traitée est plus élevée.<ref name=":0" />


== Évolution ==
== Évolution ==

Version du 16 novembre 2020 à 12:45

Maladie cœliaque
Maladie
Caractéristiques
Signes Oedème des membres inférieurs, Hypoplasie de l'émail dentaire, Stomatite aphteuse, Délais dans l'éruption des dents, Distension abdominale
Symptômes
Syndrome du tunnel carpien, Convulsions, Faiblesse musculaire, Paresthésies, Dermatite herpétiforme, Épilepsie, Ataxie , Retard staturo-pondéral, Migraine, Ballonnement, ... [+]
Diagnostic différentiel
Syndrome du côlon irritable, Malabsorption, Sprue tropicale, Pullulation bactérienne, Gastro-entérite bactérienne, Infection à Giardia, Duodénite peptidique, Lymphome intestinal, Gastro-entérite virale, Maladie de Crohn, ... [+]
Informations
Terme anglais Celiac disease
Wikidata ID Q11088
Spécialités Gastro-entérologie, Chirurgie générale

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La maladie cœliaque est une entéropathie chronique de l'intestin grêle. Elle est déclenchée par l'exposition au gluten dans l'alimentation des personnes sensibles. La sensibilité est déterminée génétiquement. [1][2][3][4]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La prévalence de la maladie cœliaque dans la population générale est d'environ 0,5% à 1%. La prévalence réelle, ainsi que la détection et le diagnostic, ont augmenté au cours des 10 à 20 dernières années. L'incidence est plus élevée chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes comme le diabète de type 1. Il y a aussi une histoire familiale de la maladie entre 10% et 15% chez les parents du premier degré. La maladie est surtout présente en Europe, mais a aussi une incidence mondiale. [4][5]

Étiologies

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

La maladie coeliaque est le résultat d'une réaction défavorable du système immunitaire au gluten. Le gluten est un résidu protéique de l'extraction de certaines céréales (blé, orge, seigle, avoir). Le gluten se transforme en gliadine pendant la digestion et la pénétration de la gliadine dans la paroi intestinale entraine une réaction immune. Cette réaction implique un anticorps contre la transglutaminase tissulaire, soit les anticorps anti-transglutaminases (IgA). Il y a des facteurs génétiques prédisposants à développer la maladie coeliaque, soit les gènes HLA-DQ2 et HLA-DQ8. Il existe cependant d'autres voies proposées qui contribuent à la maladie, comme la glycoprotéine gliadine. C'est une protéine a un effet toxique direct sur les entérocytes en régulant à la hausse la production d'IL-15. Les infections gastro-intestinales de la petite enfance sont aussi pertinentes pour le développement de la maladie cœliaque plus tard dans la vie.Toutefois, il est probable que cela soit également directement lié au fait que la maladie cœliaque est causée par un trouble de la fonction immunitaire.[4][5]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Un peptide dérivé du gluten, la gliadine, cause des dommages à l'intestin grêle. Il y a une inflammation locale et le processus conduit à la destruction des petites villosités intestinales. Cette destruction, à son tour, entraîne une diminution de la fonctionnalité de la surface intestinale et une malabsorption. Le manque d'absorption des nutriments a un impact direct sur le système digestif mais aussi indirectement sur tous les systèmes de l'organisme. Cet impact se traduit généralement par une mauvaise santé et est la raison pour laquelle la maladie cœliaque peut avoir des signes et des symptômes provenant de presque tous les systèmes du corps, pas seulement du système gastro-intestinal. Les symptômes de la maladie cœliaque sont dus aux lésions des entérocytes dans l'intestin grêle. Dans le tableau clinique complet, les caractéristiques typiques de l'intestin grêle sont l'inflammation chronique et l'atrophie des villosités. Les anticorps IgA contre l'endomysium du muscle lisse et la transglutaminase tissulaire sont souvent utilisés pour poser le diagnostic de la maladie cœliaque. Cependant, seulement environ 5% des patients atteints de la maladie cœliaque présentent une carence en cette immunoglobuline.[4][6][7]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Voici certains facteurs de risque de la maladie coeliaque :

  • maladie auto-immune : diabète de type 1, hypothyroïdie , thyroïdite auto-immune
  • trisomie 21
  • déficit sélectif en IgA

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Plusieurs symptômes gastro-intestinaux orientent vers une maladie coeliaque et sont à rechercher au questionnaire : [4][5]

  • diarrhée, mais parfois constipation
  • stéatorrhée
  • flatulences
  • distension abdominale
  • inconfort abdominal
  • douleur abdominale
  • vomissements
  • ulcères aphteux récurrents dans la bouche

Toutefois, certains patients sont asymptomatiques.

Certains symptômes extra-intestinaux sont aussi à rechercher et peuvent inclure : [4][5]

  • fatigue
  • retard de croissance chez l'enfant ou perte de poids inexpliqué chez l'adulte
  • maux de tête chroniques, migraines
  • retard de la ménarche
  • dermatite herpétiforme
  • léthargie
  • symptômes neurologiques : faiblesse musculaire, paresthésies, convulsions, ataxie, syndrome du tunnel carpien, myopathie
  • troubles neuropsychologiques : dépression, épilepsie, migraines

Certains conditions sont associées à la maladie coeliaque et peuvent être questionnés avec les antécédents du patient : [5]

  • hémosidérose pulmonaire
  • reflux gastro-oesophagien
  • infertilité et avortement spontanés
  • glossite atrophique
  • pancréatite
  • myocardite, cardiomyopathie
  • maladie hépatique chronique : élévation chronique AST, cirrhose biliaire primitive
  • maladie inflammatoire intesitinale

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

oedème = malabsoprtion

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Le bilan diagnostique commence généralement par des tests sérologiques. Les deux anticorps mesurés sont des anticorps anti-transglutaminase tissulaire (par dosage immunoenzymatique ou ELISA mesuré numériquement) et des anticorps anti-endomysiaux qui sont généralement signalés comme négatifs, faiblement positifs ou positifs. Traditionnellement, la prochaine étape et la norme de référence pour le diagnostic est la biopsie de la muqueuse duodénale; dans la maladie cœliaque, cela montre une atrophie villositaire. Il est important que ces tests soient effectués pendant que le patient suit un régime alimentaire régulier contenant du gluten.[8][9][4]

Un autre test utile est celui de l'antigène leucocytaire humain (HLA). Des génotypes HLA spécifiques ont été fortement associés à la maladie cœliaque. Les tests HLA peuvent être utilisés dans le processus de diagnostic. Par exemple, les directives conjointes BSPGHAN et Celiac UK publiées en 2013 indiquent que des tests sérologiques positifs avec typage HLA positif en présence de symptômes typiques peuvent être acceptés comme confirmant le diagnostic sans nécessiter de biopsie.

Etudes en laboratoire: [4]

anémie ferriprive,

  • Anémie due à une mauvaise absorption de la vitamine B12, du folate ou du fer
  • Coagulopathie due à une mauvaise absorption de la vitamine K
  • Ostéoporose

AST augmenté

o   Déficit vitamine D

hyposplénisme

Néphropathie IgA (30% des pts)

Les symptômes extra-intestinaux sont courants et peuvent inclure:

  • Les diabétiques de type 1 et le syndrome de Down ont une incidence élevée de maladie cœliaque; un bilan approprié est donc nécessaire
  • Les électrolytes peuvent révéler une hypocalcémie, une hypokaliémie, une acidose métabolique
  • Anémie due à une carence en folate, en fer ou en vitamine B12
  • Le temps de prothrombine peut être prolongé
  • Les selles sont grasses et ont une odeur rance [4]

Radiologie[4]

Le suivi de l'intestin grêle peut révéler une oblitération de la muqueuse intestinale, une dilatation de l'intestin et une floculation du baryum. [4]

L'endoscopie supérieure est souvent utilisée pour confirmer le diagnostic [4]

Histopathologie

La maladie cœliaque ne concerne que la muqueuse de l'intestin grêle. Les villosités peuvent être absentes ou atrophiques et l'hyperplasie de la crypte est présente. Une prolifération accrue de lymphocytes et de plasmocytes est observée dans la lamina propria. [4]

INVESTIGATION :[5]

Tester :

-       pt avec diarrhée chronique, malabsorption, perte de poids et distension abdo

-       anémie ferriprive, folate, B12 abaissés non expliqués

Algorithme d’évaluation :

1.     doser anti-transglutamiase et IgA anti-endomysial (meilleur qu’anti-gliadine)

2.     si + : confirmer avec biopsie duodénale (2e et 3e duodénum)

3.     si tests -, mais fortement suspect  suspecter déficit IgA (doser IgG anti-gliadine), penser à d’autres hypothèses d’atrophie villeuse

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

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Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

CLASSIFICATION :[5]

-       Maladie classique : 3 éléments nécessaires pour dx

1.      atrophie villeuse

2.      symptômes de malabsorption (ex : stéatorhée, perte de poids, déficit nutritionnel)

3.      résolution de l’atteinte muqueuse et des sx après le retrait du gluten

-       Maladie atypique : moins de sx que la maladie classique (ostéoporose, anémie, arthrite, AST augmenté, infertilité) mais dommages muqueux idem

-       Maladie silencieuse/asx : découverte fortuite d’IgA anti-gliadine ou anti-transglutaminase, léger changement muqueux

-       Maladie latente : peu d’atteinte muqueuse malgré diète avec gluten

Diagnostic différentiel

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].
  • Gastro-entérite bactérienne
  • Maladie de Crohn
  • Giardia
  • Syndrome du côlon irritable
  • Malabsorption
  • Gastroentérite virale [4]

Traitement

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Il est recommandé à toutes les personnes diagnostiquées avec la maladie cœliaque de suivre un régime strict sans gluten. Cette adhésion se fait mieux sous la supervision de spécialistes, y compris un diététicien. En général, les symptômes s'améliorent avec le régime sans gluten en quelques jours à quelques semaines. Les patients qui ne répondent pas ont besoin d'un examen plus approfondi du diagnostic, mais également d'une évaluation de l'observance du régime. Les tests sérologiques peuvent évaluer la conformité. La non-conformité peut être involontaire chez une personne qui peut encore ingérer du gluten sans s'en rendre compte.[10][11][4]

D'autres tests comprennent l'examen de l'impact de la malabsorption (due à la maladie cœliaque). Les éléments suivants peuvent être surveillés: numération formule sanguine complète, réserves de fer, acide folique, ferritine, taux de vitamine D et d'autres vitamines liposolubles et densité minérale osseuse.[4]

La prise en charge des patients ayant une sérologie positive mais pas de résultats anormaux à la biopsie sur biopsie duodénale est controversée. Il existe de nombreuses situations où le diagnostic n'est pas clair. Certains patients présentent des symptômes pertinents malgré l'absence de changements identifiés sur la petite biopsie intestinale. Il existe également une maladie cœliaque séronégative. Ce terme décrit la situation inverse lorsque, malgré les symptômes typiques, il n'y a pas de preuve sérologique de la maladie, mais il y a une atrophie villositaire significative de la biopsie duodénale.[4]

Actuellement, le seul traitement recommandé pour la maladie cœliaque est le régime sans gluten. Cela a un impact significatif sur la vie des personnes touchées et peut être difficile à maintenir. Il y a un travail continu sur d'éventuelles thérapies non diététiques qui permettent aux personnes atteintes de la maladie cœliaque de tolérer le gluten. L'un des principaux axes de recherche dans ce domaine concerne les modulateurs immunitaires. D'autres approches, comme les immunisations ou l'ingestion de substances qui modifieraient la toxicité du gluten, sont également à l'étude. Cependant, aucun n'a atteint le stade de la recommandation ou de l'approbation pour un tel traitement.[4]

Les corticostéroïdes ne profitent qu'à un petit pourcentage de patients atteints de la maladie cœliaque.[4]

TRAITEMENT[5]

6 éléments de tx :

  1. consultation diététique
  2. éducation sur la maladie
  3. adhésion à vie d’une diète sans gluten

-        pas d’orge, de blé, d’avoine ou de seigle

  1. identification des déficits nutritionnels
  2. support de groupe
  3. suivi à vie d’une équipe médicale

Faire biopsie duodénale 4 mois après le début de la diète pour confirmer la bonne évolution, si aucune amélioration, penser à :

-        pauvre compliance, ingestion accidentelle de gluten, overlapping d’une autre mx, sprue réfractaire, jéjunite ulcéreuse ou lymphome intestinal

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Une fois le diagnostic de maladie cœliaque posé, les brevets doivent être suivis régulièrement pour s'assurer qu'ils sont conformes à un régime sans gluten et ne développent aucune complication.[4]

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Il existe un risque de lymphomes et d'adénocarcinomes de l'intestin grêle sur le long terme.[4]

Les femmes enceintes peuvent faire une fausse couche et / ou avoir un enfant atteint de malformations congénitales [4]

Une petite taille et un retard de croissance peuvent survenir chez les enfants [4]

Le fait de ne pas absorber les nutriments peut conduire à ce qui suit: [4]


  • Ostéopénie
  • Diathèse hémorragique
  • Croissance retardée
  • Anémie
  • Manque d'endurance à l'exercice
  • Saisies[4]

RISQUE NÉOPLASIQUE :[5]

-        lymphome : 18% des cancers

o   enteropathy-associated T cell intestinal lymphoma : outcome pire que les autres lymphomes du grêle, souvent de haut grade

o   tx : chimiothérapie, greffe de moelle (survie 10% à 5 ans)

-        Adénocarcinome : grêle et colon

-        Épidermoïde oropharyngé (surtout oesophagien)

-        Hépatome

L'incidence de certaines complications obstétricales telles que le travail prématuré, le retard de croissance et la mortinaissance chez les femmes atteintes de la maladie cœliaque non traitée est plus élevée.[4]

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic pour les patients avec un diagnostic et un traitement corrects est bon. Malheureusement, l'observance d'un régime sans gluten est très difficile et les rechutes sont fréquentes. Certains patients ne répondent pas à un régime sans gluten ou aux corticostéroïdes; ils ont une qualité de vie médiocre.[4]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Le patient doit rester conforme à un régime sans gluten [4]

Concepts clés

La maladie cœliaque non traitée entraîne des problèmes de santé chroniques et des complications. L'intolérance secondaire au lactose est courante. Il existe un risque accru d'ostéoporose, d'épilepsie, d'infections, de cancer de l'intestin et de lymphome jéjunal. Le manque de calcium entraîne des problèmes de dentition.[4]

La maladie cœliaque étant une maladie auto-immune, de nombreux cliniciens recommandent que tous les patients atteints de la maladie cœliaque soient également dépistés pour le diabète de type 1 et les problèmes de fonction thyroïdienne. Ce dépistage est recommandé car des perturbations auto-immunes similaires sont à l'origine de ces troubles et, par conséquent, le risque de ces troubles est accru chez les personnes partageant le même bagage génétique.[4]

Toxicocinétique

Il existe depuis longtemps des doutes quant à la toxicité de l'avoine pour un patient atteint de la maladie cœliaque. Récemment, des études ont montré que l'avoine n'est pas nocive et que des doutes étaient probables car elle est couramment transformée avec du blé et, par conséquent, la contamination croisée était très élevée.

Références

__NOVEDELETE__
  1. Xuechen B. Yu, Melanie Uhde, Peter H. Green et Armin Alaedini, « Autoantibodies in the Extraintestinal Manifestations of Celiac Disease », Nutrients, vol. 10, no 8,‎ (ISSN 2072-6643, PMID 30127251, Central PMCID 6115844, DOI 10.3390/nu10081123, lire en ligne)
  2. Ricketta Clark et Ragan Johnson, « Malabsorption Syndromes », The Nursing Clinics of North America, vol. 53, no 3,‎ , p. 361–374 (ISSN 1558-1357, PMID 30100002, DOI 10.1016/j.cnur.2018.05.001, lire en ligne)
  3. Pragya Sharma, Vandana Baloda, Gaurav Ps Gahlot et Alka Singh, « Clinical, endoscopic, and histological differentiation between celiac disease and tropical sprue: A systematic review », Journal of Gastroenterology and Hepatology, vol. 34, no 1,‎ , p. 74–83 (ISSN 1440-1746, PMID 30069926, DOI 10.1111/jgh.14403, lire en ligne)
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 4,23 4,24 4,25 4,26 4,27 4,28 et 4,29 Ewa B. Posner et Muhammad Haseeb, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28722929, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 5,7 et 5,8 « Application de chirurgie » (consulté le 13 novembre 2020)
  6. Lyudmila V. Savvateeva, Svetlana I. Erdes, Anton S. Antishin et Andrey A. Zamyatnin, « Current Paediatric Coeliac Disease Screening Strategies and Relevance of Questionnaire Survey », International Archives of Allergy and Immunology, vol. 177, no 4,‎ , p. 370–380 (ISSN 1423-0097, PMID 30056445, DOI 10.1159/000491496, lire en ligne)
  7. Brian P. McAllister, Emmanuelle Williams et Kofi Clarke, « A Comprehensive Review of Celiac Disease/Gluten-Sensitive Enteropathies », Clinical Reviews in Allergy & Immunology, vol. 57, no 2,‎ , p. 226–243 (ISSN 1559-0267, PMID 29858750, DOI 10.1007/s12016-018-8691-2, lire en ligne)
  8. Jeremy R. Glissen Brown et Prashant Singh, « Coeliac disease », Paediatrics and International Child Health, vol. 39, no 1,‎ , p. 23–31 (ISSN 2046-9055, PMID 30099930, DOI 10.1080/20469047.2018.1504431, lire en ligne)
  9. Julio C. Bai et Carolina Ciacci, « World Gastroenterology Organisation Global Guidelines: Celiac Disease February 2017 », Journal of Clinical Gastroenterology, vol. 51, no 9,‎ , p. 755–768 (ISSN 1539-2031, PMID 28877080, DOI 10.1097/MCG.0000000000000919, lire en ligne)
  10. Marjorie M. Walker, Jonas F. Ludvigsson et David S. Sanders, « Coeliac disease: review of diagnosis and management », The Medical Journal of Australia, vol. 207, no 4,‎ , p. 173–178 (ISSN 1326-5377, PMID 28814219, DOI 10.5694/mja16.00788, lire en ligne)
  11. Katharina Julia Werkstetter, Ilma Rita Korponay-Szabó, Alina Popp et Vincenzo Villanacci, « Accuracy in Diagnosis of Celiac Disease Without Biopsies in Clinical Practice », Gastroenterology, vol. 153, no 4,‎ , p. 924–935 (ISSN 1528-0012, PMID 28624578, DOI 10.1053/j.gastro.2017.06.002, lire en ligne)
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